Témoignage du Dr Pascale Ghaoui, médecin généraliste, à propos d'un atelier sur la procrastination par le cabinet de conseil LACT. Propos recueillis par Gregoire Vitry, directeur du cabinet et Claude de Scorraille, psychologue chez LACT

1. Interview du Dr Pascale GHAOUI
généraliste
A propos de la procrastination
Par Grégoire Vitry – Co-fondateur de LACT
Par Claude de Scorraille – Psychologue chez LACT

2. Enregistrement issu d’une interview LACT.
Certains passages sont parasités.
Merci de votre compréhension.

3. Grégoire Vitry:
Dr Ghaoui, une réaction à l’atelier?

4. Dr GHAOUI: - Moi, j’ai de l’intérêt car j’ai un parcours d’analyse
et de thérapie comportementale et de thérapie émotionnelle
courte.

5. Dr GHAOUI: - Ça m’intéresse cette question là. Donc,
je ne savais pas en pratique, lorsque les personnes avaient
un vrai problème tel que celui qu’ils décrivaient; à quel point
et comment vous pouviez l’aborder? Ça me parle le fait
que vous le disiez comme le plus profond de son problème.

6. Dr GHAOUI: - Je le fais un petit peu au cabinet. Des fois, je me
permets car j’ai compris que je restais dans le cadre d’un médecin
généraliste qui fait un peu de thérapie et de soutien parfois,
mais faut que je reste dans mon cadre.
J’essaie d’aller un petit peu plus loin comme vous l’expliquiez
avec la personne donc ça me parle. Je sais que ca me parle mais,
c’est assez superficiel.

7. G. Vitry: - Par contre, on peut s’appeler. Il ne faut pas hésiter
par rapport à un patient où il y a un doute.
Dr GHAOUI: - Je vois beaucoup de gens traités par des médicaments
et je vois que ce n’est jamais totalement satisfaisant.

8. G. Vitry: - C’est tellement plus simple de filer une pilule.
C’est tellement ancré pour le patient en premier.
C’est tellement plus simple de dire: « On va prendre une petite
pilule ».

9. Dr GHAOUI: - Pas plus tard qu’hier, je voyais un monsieur qui,
menacé par quelqu’un qui lui est inférieur.
C’est sûrement des raisons pour aller plus loin.