1. De la collecte à la valorisation
Préparer un
entretien,
l’enregistrer,
l’archiver et
le valoriser
Véronique Ginouvès
Phonothèque
http://phonotheque.hypotheses.org
2. La phonothèque de la
MMSH
8500 heures de son
7000 heures numérisées
1000 heures en ligne
Accessibles sur la base de
données Ganoub :
http://phonotheque.mmsh.univ-aix.fr
Valorisées sur le carnet de
recherche :
http://phonotheque.hypotheses.org
3. La phonothèque de la MMSH : lieu
de dépôt des sources du terrain
Créée en 1979 par des chercheurs en sciences humaines et
sociales :
- Pour organiser et conserver la source qui
documente leur recherche : l’enquête de
terrain enregistrée ;
- Pour la reconnaissance par les pairs de la
valeur du travail scientifique qui en est issu ;
- Pour une réutilisation éventuelle des
enregistrements dans le cadre de nouvelles
recherches, de recoupements avec d'autres
archives ou d'observations ultérieures.
4. - Une responsabilité supplémentaire émerge depuis la
ratification par la France de la convention du
patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO : la
gestion de l'héritage culturel de ces archives en
direction des populations enregistrées qui montrent
une forte demande vis à vis de leur restitution.
http://phonotheque.hypotheses.org/5077
http://phonotheque.hypotheses.org/4297
La phonothèque de la MMSH : lieu
de dépôt des sources du terrain
5. Effet incitatif des dépôts
La phonothèque de
la MMSH a mis en
place une politique
d’accueil des
archives associée à
une réflexion
méthodologique et a
créé un dispositif
complet pour leur
traitement, de la
collecte à la
valorisation.
7. Pourquoi enregistrer ?
- Les sociétés ne sont pas fondées uniquement sur l’écrit, la
transmission peut passer par l’oralité : savoir faire, conte, chanson,
musique, langues…
- Les archives papier ne sont pas suffisante pour comprendre l’histoire,
les détails de la vie quotidienne, les anecdotes, les “secrets”...
permettent de mieux comprendre les contextes
- L’histoire est faite aussi bien par des personnes anonymes (les
“oubliés de l’histoire”) que par des personnes “hauts placées”, chacun
apporte par l’oralité des compléments indispensables à la
connaissance
- La reconstitution du passé se fait aussi à travers la représentation qu’
en ont eue les témoins ou à travers leurs émotions
- La parole donne de la vie à un évènement, une histoire, des
archives…
9. L’enregistrement sonore du terrain conservés
dans un centre d’archives : quelles fonctions ?
• Produire du document comme l’écrit, l’audiovisuel ou l’iconographie
• Recueillir rapidement et de façon efficace une information
évite la prise de notes, source d’erreurs
• Fixer des données qui ne peuvent être recueillies que
sous forme orale pratiques linguistiques, vécu, affectif, représentations du
symboliques ou de l’imaginaire, sujets sensibles sur lesquels il n’existe pas d’
archives imprimées, pièces musicales qui n’ont jamais fait l’effet de transcriptions
• Donner la parole aux anonymes
• Compléter des sources imprimées et photographiques
10. Notre programme
• Méthodologie de la collecte
• Enregistrement d’entretiens
• Ecoute et archivage
• Valorisation des entretiens
11. Une méthode pour préparer
un collectage de paroles
− Définir une problématique
− S'informer sur son sujet
− Choisir des « informateurs » privilégiés
− Répondre à la problématique par des
hypothèses
− Rédiger une grille d'enquête
− Définir les personnes physiques et/ou
morales responsables des archives collectées
et les interactions des partenaires du projet
− Préparer un contrat d’utilisation et de
diffusion des archives
12. Au cours de cette préparation, ces étapes en
relation vont se modifier les unes les autres…
Selon ses finalités, ses moyens mobilisables
(humains et financiers) et ses partenaires, un projet
peut être plus ou moins complexe à mettre en
place.
La rédaction d’un cahier des charges s’avère
toujours nécessaire.
13. Préparer son enquête
S'engager dans une enquête s'est se placer
du côté de la production des données. Nous
allons préparer le terrain de façon active.
14. Choisir notre sujet
Il convient d'être guidé par une question de
départ puis passer du thème à la question d'enquête
=> en reformulant la question à partir de lectures et
d’expériences
=> en délimitant les « populations concernées »
> la question doit faire échos à votre propre
expérience, à votre parcours, pour devenir un
véritable sujet d'entretien.
Chemin faisant ce thème sera notre objet
d'enquête.
15. Une question toujours en évolution
Au fil des enquêtes le thème les questions
peuvent évoluer mais il convient régulièrement
de préciser toujours la question : l'enquête va
cheminer, peut passer par des périodes de
progression ou de blocage.
Le terrain dicte sa loi à l'enquêteur.
16. Propre histoire familiale
Expérience personnelle
Connaissances de culture étrangère
Pratique des voyages
Rapports familiaux
Particularités de l’enquêteur
La place et le rôle du collecteur de témoignages oraux, Florence Descamps
http://afas.revues.org/1514
Connaissance du terrain
17. Pour enquêter, il faut mettre en
avant l'atout de l'étrangeté
= Inverser son regard
> Le ressort le plus sûr de l'enquête
ethnographique est de se décentrer pour voir
autrement le monde social pour découvrir sous
des faits apparemment banals, naturels,
évidents, des relations sociales, une histoire
18. Préparer son enquête
1. Connaître le domaine de recherche :
- recherches documentaires
- s'inscrire dans une science cumulative
- poser de nouvelles questions
- sortez de vos préjugés
- faites des fiches thématiques
- éviter des thèmes trop larges ou trop originaux
19. Préparer son enquête
2. Se familiariser avec le terrain
- apprentissage du langage de «votre »
population : langage de métier, langage social,
langage culturel...
- arriver à déceler l'implicite de la vie sociale
dans le milieu enquêté,
- ne pas construire trop vite de théories qui
pourraient vous faire faire des interprétations
hâtives.
20. Préparer son enquête
3. S’informer :
- soyez capables en permanence de parler
aux témoins de choses qui les intéressent,
- efforcez-vous de recueillir un maximum
d'information sur votre thème de recherche ;
soyez aux aguets !
21. Partir enquêter...
Emporter avec soi un cahier de papier, pas
trop épais mais pas trop fin, transportable pour
tenir son journal de terrain.
Ouverture de documents partagés en ligne
pour savoir ce que fait l’équipe.
22. Le carnet de terrain
Journal de bord du suivi de l'enquête.
Les qualités : précision, sens du détail, honnêteté
scrupuleuse du laboratoire... Où, quand, comment, quand,
avec qui…Certaines pages deviendront le journal de
recherche : analyses, évolution du sujet, hypothèses,
doutes bonheurs…
Seul le journal de terrain transforme une expérience
sociale en expérience ethnographique.
Pour rompre avec vos habitudes, vous défaire de votre
point de vue originel, encore faut-il l'avoir noté pour
pouvoir s'en défaire.
23. Questions en vrac
à son carnet de terrain...
Pourquoi est-ce que je veux mener cette enquête ?
Qu'est-ce que j'investis dans le groupe sur lequel je suis en
train d'enquêter ?
Quelle est ma position dans cet univers et en quoi explique-
t-elle au moins partiellement mon point de vue ?
Est-ce que je me sens à l'aise dans ce groupe, ou pas ?
Qui m'est sympathique, antipathique, pourquoi ?
Est-ce que je suis dépendant(e) de certains membres du
groupe et pourquoi ?
Est-ce que j'aimerais être ailleurs ?
.../...
26. Faut-il filmer les entretiens ?
- Décalage entre ce que le
témoin montre de lui et
ce qu'il raconte,
- Distanciation critique
plus difficile,
- Coût importants,
- Complexification des
droits de diffusion
- Le témoin « montre »
- Meilleure critique de la
source
- Décalage entre ce que le
témoin montre de lui et
ce qu'il raconte
- Un imaginaire plus libre
- Facilité de la valorisation
- Coût moindre
- Standards connus
27. Le magnétophone
Enregistreur numérique permettant la prise de
son au format WAVE = minimum 44.1Hzt, 16
bits.
Un micro directionnel ou pas (inutile parfois si
un micro de bonne qualité est intégré à
l'enregistreur).
De la mémoire sur un support qui sera
comptatible avec votre matériel.
28.
29. Préparer un entretien
pour son archivage :
mettre de son côté les aspects matériels
Importance du
- lieu de l'entretien,
- de sa durée,
- l'image de l'enquêteur,
- du matériel d’enregistrement et de
conservation, puisqu’on se situe dans une
logique de pérennité des documents.
30. Conséquences du choix du lieu
sur la prise de son
- Chaque lieu peut produire des interférences dans
l’esprit du témoin quant à sa conception de l’exercice
des archives orales : registre journalistique,
patrimonial, mondain, pédagogique, confidentiel,
professionnel...
- Halte au bruit ! (téléphone, conversations
extérieures, animaux de compagnie, fenêtres
ouvertes...).
- Installation technique à envisager (prises
électrique, prise de notes...
31. La présentation de soi
Devenir « enquêteur » c'est un nouveau
rôle social à tenir... Ne vous déguisez
pas et restez vous-mêmes :
- Neutralité de son allure,
- Respect des règles usuelles de
politesse et en particulier la ponctualité,
- Sauf exception, le vouvoiement est de
rigueur.
32. Le temps d'un entretien
L'idéal : une à deux heures,... attention à la gabégie
numérique ;-)
À un moment de la journée qui puisse où le témoin
est le plus vif et le plus disponible par rapport à
son organisation personnelle ou professionnelle.
Suivant une fréquence (en cas de récit de vie) de
une à deux séances par semaine.
33. La prise de son
- Qualité du magnétophone et du micro,
- Qualité de la prise de son (orientation du micro, maîtrise
du fonctionnement de l’appareil, vérification des niveaux),
- Qualité du format d'enregistrement,
- Carte son de bonne capacité
- Vigilance sur les sons perturbants pendant l'entretien,
- Vigilance sur la charge du magnétophone (pile ou
transformateur)
- Transfert systématique du fichier numérique et
vérification de son intégrité à la fin de chaque entretien.
34. Se présenter au début de l'entretien
Des usages du mot « enquête »
Un terme qui n'est pas neutre et se prête à des
associations d'idées qui peut être péjoratif :
étude, travail, recherche sont des mots plus
positifs mais surtout prenez le temps
d'expliquer votre travail en particulier s'il s'agit
d'une enquête patrimoniale pour laquelle vous
allez faire signer des contrats de diffusion et
d'utilisation.
35. Demandez toujours
l'autorisation d'enregistrer
En demandant à votre interlocuteur de
l'enregistrer, vous changer le statut de sa
parole : vous transformez une parole privée
(entre vous et le témoin), en une parole
publique, potentiellement audible par autrui,
donc exploitable, citable.
37. ● L'enquêteur
● L'informateur (témoin, enquêté, interviewé, artiste interprète…)
● Les ayants-droit
● Les détenteurs de droits voisins (preneur de son, accompagnateur de
l'enquêteur ou du témoin...)
● Le compositeur, l'arrangeur, le parolier d'une œuvre
● interprétée dans l'enregistrement
● Les personnes citées dans l'enregistrement
● L'institution qui a programmé la recherche
● L'institution où est déposé le document
● Le dépositaire
● Le créateur de la notice documentaire
● La société où a été enregistré le collectage
A qui appartiennent les collectages ?
Définir les acteurs
38. Règles de déontologie
- Ne jamais enregistrer à l'insu de la personne,
- Expliquer le contexte et l'objectif de l'enquête au
témoin,
- Interrompre l'enregistrement si elle le demande,
- Demander l'autorisation pour prendre des
photographies
- Ne jamais divulguer les propos du témoin dans son
milieu d'interconnaissance,
- Faire signer des contrats d'autorisation et de
diffusion pour les enregistrements comme pour les
images.
39. La contractualisation du dépôt de patrimoine oral
un contrat envisagé comme l’engagement des
collecteurs à protéger la personne ressource et ses
proches
Sa signature est une condition première à l’exploitation des données patrimoniales.
Apports
- Reconnaissance et valorisation du rôle central du témoin comme source de savoir ;
- Reconnaissance de sa capacité et son autonomie à générer du patrimoine dans un
«consentement éclairé » ;
●Lui permettre de s’investir dans une vraie démarche de dépôt ;
●Transparence de la relation ;
●Comprendre le sens de la démarche de collectage ;
●Suivre la restitution des travaux ;
●Eviter la recherche coûteuse des ayants droits dans le futur.
Modalités
- Parler du contrat dès la prise de contact avec le terrain ;
- Co-construire le dépôt de patrimoine avec le témoin (dépasser les difficultés de
communication) ;
- Restituer le patrimoine (pas seulement l’entretien) aux personnes interviewées.
40. La bande annonce de l'entretien
La bande-annonce identifie le fichier et évite toute erreur d’
attribution, elle indique :
— le nom du témoin,
— le nom de l'enquêteur (éventuellement ses qualités),
— la date de l’entretien et l’heure (éventuellement son n°)
— le lieu de l’entretien (domicile, bureau, institution...),
— Eventuellement, l’objet de l’entretien et son cadre (entretien
biographique, programme de recherche, thématique, enquête
patrimoniale pour un dépôt dans une archive...).
41. Conduire un entretien
Faut-il utiliser un « guide d'entretien » ?
Collecter des données objectives
Savoir conduire l'échange :
- Les stratégies d'écoute
- Les stratégies d'intervention
42. Faut-il utiliser un « guide
d'entretien » ?
Avantages :
- il rassure l'enquêté comme les enquêteurs,
- vous rassemblez les informations pour
recueillir du matériel conforme à votre
problématique,
- vous pouvez plus facilement effectuer des
comparaisons entre les différents entretiens
- il légitime la conception quantitative des
entretiens.
43. Faut-il utiliser un « guide
d'entretien » ?
Inconvénients :
- Vous vous croyez obligé(e)s de suivre et de
respecter un ordre de questions,
- Vous n'êtes pas assez attentifs aux propos
de l'enquêté ;
- Vous renforcez chez le témoin l'idée qu'il doit
répondre à un questionnaire,
- Le guide peut vous enfermer dans votre
sujet, ne vous y crispez pas.
44. Mise en pratique
Par groupes de 5, construire un « guide
d'entretien », sur un thème à définir
ensemble : votre problématique.
Présentez votre projet à un témoin que vous
aurez repéré et l’enregistrer, pendant 10
minutes sur le thème préalablement défini.
Faites signer au témoin un contrat d’utilisation
et de diffusion de cet enregistrement
45. Les outils pour planifier une
campagne de collectage
Parmi les multiples outils d'organisation citons :
La méthode QQOQCCP
Qui fait Quoi, Où, Quand, Comment, Combien et
Pourquoi ?
Les cartes heuristiques ou carte mentale (Mind
Mapping) pour suivre le cheminement associatif de
la pensée.
Exemples de logiciels libre de Mind Mapping en
français Freemind ou Xmind
46. Créer la grille d’entretien à
partir d’une carte heuristique
=> Représentation visuelle du cheminement associatif de la pensée
47.
48.
49. Créer une grille d’enquête
à partir d’une carte mentale :
la place de la musique et de sa
transmission dans la vie du temoin
50. N'oubliez pas de collecter des
données objectives
Bien entendu le « vécu » des enquêtés est
important mais pour que ces archives
“prennent du sens”, il faut aussi obtenir des
informations objectives qui seront trop difficiles
ensuite à retrouver : âge de la personne,
parcours professionnel, langues parlées,
origine sociale...
> quête d'indices au cours de l'entretien, ces
données ne peuvent être collectées à brûle
pourpoint.
51. Savoir conduire l'échange
- Ecoutez des entretiens en ligne
- Centrez l'entretien de départ sur un point particulier :
le témoin doit savoir où vous allez,
- Gérer le temps de l'entretien, savoir trouver le temps
de recevoir les confidences,
- Eviter de donner une interprétation tout en posant une
question ou poser des questions factuelles
embarassante, ou des questions d'opinions,
- Ne coupez pas votre témoin : ce n'est pas vous qui
êtes intéressant, c'est lui.
52. Les stratégies d'écoute
La clé de la méthodologie de l'entretien repose
sur la technique d'écoute.
Dans ce cadre l'écoute est productrice de
significations, mettant en œuvre des
opérations de sélection, d'inférence, de
comparaisons par rapport aux objectifs de
l'entretien.
La décision d'intervention doit être prise en toute
connaissant des différents types d'intervention.
54. Les stratégies d'intervention :
la consigne
Tout entretien commence par une consigne
inaugurale : elle doit être claire, le champ des
réponses suffisamment large pour que chacun
puisse inscrire son discours.
« J'aimerais que vous me parliez de... ce que ça
représente pour vous » (obtenir une opinion),
« J'aimerais que vous me parliez de... comment ça
se passe » (obtenir une narration),
=> chaque consigne introduit une nouvelle
thématique, structure l'entretien.
55.
56. Les stratégies d'intervention :
la relance
La relance est un acte réactif qui s'inscrit dans le
déroulement des énoncés de l'informateur.
- réitération en écho : simple reprise de la dernière
information du locuteur,
- réitération en reflet, avec un préfixe modal : « vous
pensez que... ? »,
- relance interprétative : « vous craignez que... »
(attention aux usages des deux dernières, elle peuvent mettre
en cause l'assurance du témoin)
… il y en a d'autres...
57. Les stratégies d'intervention :
la contradiction
> L'intervention par contradiction contraint le
témoin à soutenir l'argumentation de son
discours.
Inconvénients : l'enquêteur n'est plus neutre et
donne un avis
=> se rapproche du journalisme et s'éloigne de
l'enquête ethnologique.
58. Pour une charte de qualité
et de déontologie
des corpus enregistrés sur le terrain
Le contexte :
➔ L’enquête : le programme, la méthode, les lieux et dates d’
enregistrement, la préparation, langue utilisée, contexte, documents
accompagnant l’enregistrement ;
➔ L’informateur : nom, prénom, sexe, date et lieu de naissance,
profession, langue maternelle, relation avec l’informateur.
➔ L’enregistrement : méthode et séquences.
L’enregistrement audio : microphone et format utilisé, transferts et
sauvegarde des fichiers numériques, nommage des fichiers et lien avec .
Le contrat d’utilisation et de diffusion avec les différents acteurs.
L’enregistrement du collecteur pour les corpus anciens.
59. Crédits
Photographie première page et petits personnages : Corinne Cassé, 2011
Vue de la MMSH par Pierre Monteil, 2005.
Diapo 6 : photographie diffusée avec l’aimable autorisation de Jean-Pierre Chrétien. Le
12 juillet 1967, Jean-Pierre Chrétien (professeur à l’ENS de Bujumbura) enregistre
Sékéré, près du site de la nécropole royale de Budandari, accompagné d’Emile
Mworoha, étudiant en histoire à l’ENS de Bujumbura. Cf : « Les tombeaux des bami du
Burundi : Un aspect de la monarchie sacrée en Afrique orientale », Cahiers d’études
africaines, n° 37, 1970, 1, pp.40-79.
Diapo 8 : dépôt du fonds Françoise Métral, photographie d’Hélène Loukou. CC0
Diapo 27 : Innspilling av film i Riksarkivet/Shooting of the film "The Nation's Memory" in the
National Archives, 2012, National Archives of Norway. CC0.
Diapo 30 : C BY-SA 3.0 File:Zoom H4n audio recording levels, LivingShadow, 25 décembre 2010,
wikimedia commons.
Carte du cerveau par Roberta Faulhaber, artiste plasticienne.
Diapo 52 : carte du chat d’Anna M. (CC BY-NC 2.0)