En Afrique, l’information économique et financière est
devenue le moteur de la « nouvelle économie africaine ». Cette Afrique dont les potentialités en termes de ressources humaines et naturelles sont les plus immenses.
C’est cette nouvelle économie africaine que l’ensemble des
médias occidentaux s’empressent aujourd’hui de montrer ou de vouloir montrer. Quel rôle devraient jouer les médias publics audiovisuels africains dans ce nouveau contexte ?
Beaugas-Orain DJOYUM, directeur Afrique centrale de l'Agence Ecofin apporte un début de réponse.
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Informations économiques et financières : Enjeux pour les chaînes de télévisions publiques d’Afrique francophone
1. Directeur Afrique centrale
Informations économiqueset financières :
Enjeux pour les chaînesdetélévisions publiques d’Afrique francophone
Par Beaugas-Orain DJOYUM
www.agenceecofin.com/finance
Réunion du Réseau de l’Audiovisuel Public d’Afrique Francophone (RAPAF)
Ndjamena (TCHAD), du 09 au 12 septembre 2014.
2. PLAN
INTRODUCTION
I-L’importance de la diffusion de l’information économique africaine
II-Les opportunités pour les TV publiques africaines à véhiculer l’information économique et financière africaine
III-Ce que fait l’agence Ecofin
CONCLUSION
3. En guise D’INTRODUCTION
Nous sommes de nos jours dans la société de l’information. L’information devient une matière première nécessaire à toutes les entreprises, à tous les Etats, à toutes les organisations.
L’information économique et financière apporte un gain substantiel à ses détenteurs. Chaque jour, l’information économique prend de l’importance dans
nos vies.
4. L’information se place désormais au centre de nos économies. Au coeur des initiatives, des entreprises, des institutions, des innovations.
En Afrique, l’information économique et financière est devenue le moteur de la « nouvelle économie africaine». Cette Afrique
qui bouge !
En guise D’INTRODUCTION
5. Cette Afrique dont les potentialités en termes de ressources humaines et naturelles sont les plus immenses.
C’est cette nouvelle économie africaine que l’ensemble des médias s’empressent aujourd’hui de montrer ou de vouloir montrer.
Quel rôle devraient jouer les médias publics audiovisuels africains dans ce nouveau contexte ?
En guise D’INTRODUCTION
7. I -L’importance de la diffusion de l’information économique africaine
L’on s’informe aujourd’hui non seulement pour s’instruire, mais également pour tirer de l’information une plus value.
L’information prend ainsi de la valeur lorsqu’elle est utilisée.
Les investisseurs étrangers se contentent généralement des informations véhiculées par les médias pour décider de l’opportunité d’investir
dans
un pays.
8. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
L’Afrique est en train de se construire,
Les économies sont dynamiques
C’est le continent du monde qui enregistre l’un des taux de croissance le plus important.
La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait s’accélérer et passer de 4,9 % en 2013 à environ 5½ % en 2014, selon le FMI. Et ce n’est pas tout le potentiel !
Taux de croissance Europe (UE) en 2014 :
1,6% (eurostat)
L’Asie devrait enregistrer une croissance de
5,5% en 2014 et de
5,6 % en 2015, selon le FMI
9. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
Au niveau régional,
Selon le CPM de la Béacen juillet 2014, l’on a observé une accélération de la croissance de 6,1 % en 2014 dans la zone CEMAC
D’après le CPM de la Bcéaoen septembre 2014, les prévisions de 6, 6% du taux de croissance en 2014 du PIB en termes réels au sein de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sont maintenues.
10. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
«Tout le monde se satisfait d’un taux de croissance de 5% du PIB du continent depuis plusieurs années(…) Avec la forte croissance démographique, le niveau de croissance nécessaire devrait se situer à 7%. (…) Si nous avions de bonnes infrastructures, nous pourrions atteindre sans difficulté un taux de croissance de 7% par an. Ce qui serait un bon départ pour l’Afrique.»
Donald Kaberuka, président de
la BAD en décembre 2013
11. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
Selon les estimations de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), en 2013, le continent a attiré 56 milliards de dollars en IDE entrants, contre 53 milliards en 2012.
La hausse a été presque entièrement tirée par l'Afrique subsaharienne. Mais, les IDE en Afrique restent cependant très limités. Le continent ne représente que 4 % des volumes mondiaux des IDE (3,7% en 2012).
En effet, les IDE ont atteint 1 461 milliards de dollars à l'échelle mondiale en 2013,
soit une hausse de 11% par rapport
à 2012.
12. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
Ces chiffres sur la croissance en Afrique intéresse les entreprises , les investisseurs étrangers, ainsi que les fonds d’investissement,
L’un des plus grands problèmes des entreprises africaines est le manque de financement, les banques étant frileuses. Le capital- investissement représente une solution. Il désigne les investissements des fonds dans le capital d’entreprises non cotées en bourse.
Selon l'Association africaine du capital- investissement et du capital-risque (Avca), en 2013, les nouveaux capitaux investis dans les entreprises en Afrique ont progressé
de 136 %, à 3,3 milliards de dollars
(2,4 milliards d'euros).
13. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
La BAD a approuvé 37 fonds de capital-investissement qui ont financé 294 entreprises. Le portefeuille total d’investissement en capital
de la BAD s’élève au 31 mars 2012 à 1,09 milliard $,dont 836 millions $ dans des fonds de capital-investissement et 253 millions $ sous forme de participations directes.
Pour la BAD, pour chaque million $ injecté en capital-investissement,
5 millions $ supplémentaires
sont investis par d’autres
institutions et particuliers.
14. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
Toutefois,
comparé aux chiffres de pénétration du capital-investissement dans d’autres régions du monde, l’on se rend compte que l’Afrique est encore en retard.
En 2013, seulement
0,12 % de pénétration du
PrivateEquityen Afrique, selon
l’EMPEA
15. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
En 2013, les fonds de capital- investissement ont misé de 1,6 milliard de dollars en Afrique subsaharienne, soit le montant le plus élevé en cinq ans, selon une étude de l’EMPEApublié en février 2014.
Soit une augmentation de 43% par rapport celui enregistré en 2012. Sur l’ensemble des marchés émergents, 24 milliards de dollars en 2013 ont été investis par ces fonds. En clair, encore insignifiant.
16. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
Néanmoins, selon le cabinet de conseil américain
McKinsey, en Afrique la demande en capital pourrait augmenter de 8 % par an d'ici à 2018.
A titre d’exemple, Wendel -holding financier coté à la Bourse de Paris –a annoncé sa volonté d’investir en Afrique dans les quatre prochaines années près de 700 millions de dollars.
Il a déjà a injecté 475 millions de dollars dans IHS Holding, l'opérateur nigérian des tours de télécommunications. En 2013,
il a acquis 14 % du
Marocain Sahampour
100 millions d'euros.
17. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
La capitalisation des bourses en Afrique est passée de 250 milliards de dollars US en 2000 à 1500 milliards de dollars US en 2014 a indiqué le président du Conseil d’administration de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM), Gabriel Fal, en février 2014.
A noter, les experts reconnaissent que l’introduction en bourse (ouverture du capital au public) permet à l’entreprise de capter
des ressources longues,
d’améliorer et de renforcer
sa gouvernance et sa
visibilité.
18. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
QUE CHERCHENT LES INVESTISSEURS ?
D’après les spécialistes du domaine, les investisseurs se posent trois questions avant d’engager leur argent dans une entreprise via la bourse ou encore via le PrivateEquity:
1 -Est-ce que cette entreprise est déjà rentable et a atteint une taille critique ?
2 -L’entreprise a-t-elle une structure qui lui permettra de croître et d’augmenter ses profits ?
3 -Sera-t-il possible de revendre l’entreprise à un prix avantageux après 5-10 ans ?
Si la réponse est oui partout,
alors ils se lancent.
19. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
QUE CHERCHENT LES INVESTISSEURS ?
C’est ici que le rôle des médias s’avère important. Si le fonds par exemple veut savoir
si une entreprise a déjà été rentable et a atteint une taille critique, il va sans doute commencer son enquête sur l’entreprise en regardant
ce qu’ont dit, montré
ou écrit les médias.
20. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
VLISCO
Lors de la conférence SuperReturnAfrica, qui s'est tenue à Accra (Ghana) en décembre 2013, la société d'investissement britannique ACTIS a annoncé sa volonté de sortir du capital de VLISCO en replaçant ses actifs à environ 350 millions d'euros.
Soit plus du triple de ce qu’il avait déboursé en septembre 2010 lorsqu’il prennaitle contrôle de la société
basée en Hollande.
21. I-L’IMPORTANCE DE LA DIFFUSION DE L’INFORMATION ÉCONOMIQUE AFRICAINE
L’information économique et financière est donc devenue une matière première nécessaire au développement et à la croissance.
22. II-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
À VÉHICULER L’INFORMATION ÉCONOMIQUE
ET FINANCIÈRE AFRICAINE
a)Qui regarde la télévision en Afrique ?
b)Un regard et une fenêtre sur le monde
c)La ruée des groupes de presse occidentaux en Afrique
23. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Les résultats des mesures d’audience en Afrique ne sont pas encore diffusés au grand
Public.
En juin 2014, GeoPoll, une plate-forme de sondage mobile en temps réel a annoncé avoir lancé son service de mesure d’audience, qui offrira les premières cotes d’audience TV quotidiennes. Pour l’instant, les pays couverts sont le Ghana, le Kenya,
le Nigeria, la Tanzanie
et l'Ouganda.
a)Qui regarde la télévision en Afrique ?
24. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Au Gabon, à l’initiative du ministère de l’Economie numérique, Médiamétrie et la société Omedia-Gabon ont lancé en février 2014 la mesure de l’audience de la Télévision
et de la Radio au Gabon pour une durée de 3 ans.
Les premiers résultats étaient annoncés à la fin du premier semestre 2014.
a)Qui regarde la télévision en Afrique ?
25. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Donc, en général, pour le moment il n’y a pas un réel baromètre de l’audience télévisuelle en Afrique.
Mais, tout le monde regarde la télévision. Toutes les classes sociales. Professionnels, experts, gouvernants, entreprises, lettrés et illettrés, c’est un média de masse comme les experts
l’on qualifié par
le passé.
a)Qui regarde la télévision en Afrique ?
26. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Encore que l’on observe aujourd’hui en Afrique une augmentation croissante de la classe moyenne !
Imaginez donc l’impact de la fourniture de manière régulière et constante des informations économiques à ces millions de téléspectateurs !
Les entreprises davantage valorisées et les télévisions gagneront davantage
des annonceurs !
a)Qui regarde la télévision en Afrique ?
27. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Plusieurs télévisions publiques africaines sont à présent disponibles sur le satellite et disponible dans le bouquet Canal Satpar exemple.
Il est important pour ces TV de disposer et de multiplier des programmes sur l’économie et la finance de leur pays.
Voici trois raisons…
b) Un regard et une fenêtre sur le monde
28. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Selonles prévisions de l’OIF, le français sera parlé par 750 millions de personnes en 2050.
Cela fait une audience plus importante pour les télévisions publiques africaines, qui non seulement doivent faire face à la concurrence des chaînes privées, mais également des grands groupes de presse étrangers qui débarquent
en cascade en
Afrique.
29. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Vu le potentiel de l’Afrique expliqué plus haut, l’on peut comprendre l’intérêt des groupes de presse occidentaux, qui frappés par la crise, cherchent en Afrique des relais de croissance.
De nombreux médias étrangers envisagent de s’installer en Afrique pour raconter de l’intérieur cette Afrique qui bouge. Et bien entendu,
pour gagner
davantage.
c) La ruée des groupes de presse occidentaux en Afrique
30. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Euronews avec AfricaNews à partir de Brazzaville, Canal + avec très prochainement A+, Forbes avec Forbes Afrique, Le Point avec Le Point Afrique, Le Monde, avec Le Monde Afrique en décembre 2014, GulliAfricade Lagardère Active en début 2015, Le Figaro avec sa prochaine application d’info pour l’Afrique, etc., tous arrivent en force ou sont déjà installés en Afrique.
c) La ruée des groupes de presse occidentaux en Afrique
31. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
La population africaine vivant en zones urbaines est estimée à 40%; selon l’UNECA,
L’une des plus grandes forces des chaînes publiques comparée à la puissance des chaînes TV internationales ou à vocation panafricaine est leur réseau de diffusion.
Elles couvrent l'ensemble du territoire avec toutes les villes qui sont des pôles de croissance importants et qui ne sont pas touchées par les réseaux câblés.
c) La ruée des groupes de presse occidentaux en Afrique
32. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Tous ces groupes, y compris ceux déjà installés comme France 24, Africa24 ou encore Vox Africasont déterminés.
Alors, pourquoi les TV publiques de l’Afrique francophone devraient-elles laisser libre champ à ces médias-là ?
Il leur appartient d’innover en permanence et surtout de parler Finance et Economie
En racontant cette
Afrique
qui change
c) La ruée des groupes de presse occidentaux en Afrique
33. III-LES OPPORTUNITÉS POUR LES TV PUBLIQUES AFRICAINES
Exemple : les PME et les grandes entreprises ont besoin de communiquer pour exister.
Pour se développer, ces PME ont besoin que l’on raconte leur histoire.
Pourquoi ne pas accompagner ces PME qui, en réalité, tirent la croissance du continent ?
34. II -CE QUE FAIT L’AGENCE ECOFIN
www.agenceecofin.com
35. II -CE QUE FAIT L’AGENCE ECOFIN
L’agence Ecofina été créé en 2011.
Elle appartient à la société mauricienne Media Management et elle dispose de deux bureaux opérationnels : l’un à Genève et l’autre à Yaoundé.
L’agence Ecofinvise à répondre à un besoin croissant d’informations sectorielles et spécialisées sur les économies africaines.
36. II -CE QUE FAIT L’AGENCE ECOFIN
A ce jour, l’agence couvre au quotidien huit secteurs parmi lesquels la finance, les fonds, les sociétés côtées, l’agriculture, les énergies, les mines, la communication, les TIC et télécoms, ou encore le droit.
Une veille au quotidien de ces différents secteurs est assurée par nos journalistes
spécialisés
37. II -CE QUE FAIT L’AGENCE ECOFIN
Nous rassemblons 25 000 visites par jour, essentiellement des professionnels de chaque secteur couvert.
L'audience de l'Agence Ecofinprovientpour moitié de l'Afrique ; pour un tiers de France, de la Belgique, de la Suisse et du Luxembourg ; pour le reste (environ 17%) des pays du Golfe, des USA, du Canada et de la Chine.
Nous enregistrons également
17 000 abonnés
professionnels à
nos newsletters
quotidiennes.
38. II -CE QUE FAIT L’AGENCE ECOFIN
Plusieurs experts de médias reconnaissent que la manière la plus économique de faire connaître son support et ses infos est d’endistribuer des échantillons gratuits.
Alors, tous les éditeurs africains de journaux, magazines, sites web ou applications, ou encore des chaînes TV sont autorisés à reproduire gratuitement nos dépêches. Seule condition, reproduire
la signature (Agence
Ecofin).
40. EN GUISE DE CONCLUSION
Les télévisions publiques africaines doivent préparer la concurrence, présenter ces économies africaines qui bougent. Et par ricochet, participer à la croissance de leur pays et du continent. Cela relève aussi du service public des télévisions ... publiques.
Cela implique la multiplication des programmes d’informations économiques, la densification dans les JT du temps d’antenne sur l’information économique
et financière.
41. EN GUISE DE CONCLUSION
En plus, il existe une attente d'une information économique et financière africaine et locale non seulement par le public africain et ses entreprises, mais aussi de la part des investisseurs. La notoriété des émissions BUSINESS AFRICA en sont une illustration depuis 15 ans.
C’est dans ce sens que le projet Business Africa24 piloté par People TV en partenariat avec l’agence Ecofins’avère important.
42. EN GUISE DE CONCLUSION
Important dans la mesure où il permettra aux Africains d’accéder à l’information économique et financière d’une part et permettra aux investisseurs d’avoir un aperçu plus indicatif des potentialités du continent, d’autre part.
Le projet participera ainsi à sa manière à la croissance du pays et du continent.
43. EN GUISE DE CONCLUSION
C’est aussi le lieu, en tant que journaliste, de lancer un appel aux entreprises et aux PME africaines (réticentes très souvent vis-à-vis des médias) à plus de collaboration avec les médias afin d’améliorer leur communication économique et financière.
Il en va de leur développement propre et de celui de leur pays.
Et comme l’indiquent l’AFD et la BAD, si les risques d'investissement dans lessociétés africaines sont généralement
surévalués, c'est aussi en partie à
cause du manque
d'informations de qualité.
44. EN GUISE DE CONCLUSION
En définitive, l’information économique est une source de pouvoir. Le seul pouvoir qui, une fois partagée ne vous affaiblit pas, mais vous rend plus puissant.
L’information économique est un bien. C’est le seul bien qui une fois partagée ne diminue pas, mais se multiplie.
La TV étant un média de masse, imaginez donc la puissance et la richesse dont les télévisions publiques africaines peuvent disposer en partageant l’information
économique et financière !