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NKR-N°02 du 15 Novembre 2014 +226 70 44 19 82
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PRATIC
Association Initiatives Innovantes BEOG-NEERE :
Objectifs, Missions, Activités menées
P.2
Regards d’un
sociologue
1ère
Grossesse et sanctions
P16
P6
CAFE- TIC
BEOG-PAAGA: Le projet d’insertion
professionnelle des femmes par les TIC
porte déjà ses fruits en cinq mois.
P4
BON A SAVOIR :
BEOG NEERE A CANAL
P.8
RETRO-TIC
Concours de photographie :
Sergio outilla les jeunes de Nanoro P5
ENTREPRETIC :
Notion de projet
P.13
SOCIOTIC :
comment se construit le
comportement
P.
ASSOCIATION INITIATIVE INNOVANTE BEOG-NEERE
Objectif
Le but de L’A2I-BN est de promouvoir l’égalité des chances des jeunes dans la
société par les technologies de l’information et de la communication.
Mission :
L’association initiative innovante BEOG-NEERE a pour objectif de faire la
promotion non seulement de l’entreprenariat des jeunes dans la société, mais aussi de la
citoyenneté ainsi que de l’innovation dans un esprit d’équité et d’égalité des chances.
Activités menées
Cela fait une année que l’association initiative innovante BEOG-Nérée a vu le jour.
Cette association a pour objectif de faire des TIC une opportunité pour l’entreprenariat des
jeunes au Burkina Faso.
Les activités de l’association sont l’initiation des jeunes à l’outil informatique,
l’initiation au montage de projet ainsi que l’accompagnement des associations et groupement
de jeunes entrepreneurs en renforcement de leurs capacités.
Créé en Mai 2013, l’association qui intervient pour l’instant à Nanoro de façon pilote à
déjà menées plusieurs activités au nombre desquelles on peut citer :
- L’initiation d’une centaine de personnes à l’outil informatique.
- Deux séminaires de réflexions sur la problématique de l’emploi des jeunes, ainsi que
des opportunités des TIC pour l’entreprenariat.
- l’initiation d’une soixantaine d’enfants à travers une activité dénommée « Noel
informatique » avec les enfants de la commune de Nanoro.
- L’initiation d’une trentaine de filles déscolarisées à travers le projet BEOG-PAAGA
Les jeunes de Nanoro découvrent l’ordinateur. Séance d’initiation en Windows XP
Photos C3I-Aout 2013
P.
Ces différentes activités sont exécutées à partir de projets sectoriels :
1. TIC-EDUCATION : pour l’initiation des élèves des lycées et collèges du département de
Nanoro à l’outil informatique. Cette activité a vu la participation d’une quarantaine
d’élèves de Nanoro et se poursuit pendant les vacances. La grande difficulté de cette
activité se trouve au niveau de l’emploi du temps des élèves pendant les cours ainsi que de
la distance. Les élèves des lycées Nicolas Perrin et de la paix de Boulpon sont à une
dizaines de km de la commune de Nanoro.
Séance de formation avec des élèves sur le Projet TIC-Education
- TIC ET ENTREPRENARIAT DES FEMMES BEOG-PAAGA :
Une initiation des filles déscolarisées avec au moins niveau 6ème
à l’outil informatique
ainsi qu’en AGR. Un système de parrainage de ces filles est mis sur pied. Une trentaine de
filles ont été déjà formées à Nanoro par ce projet. 06 d’entre elles sont en stage
actuellement dans des structures de la place.
Du recrutement à l’initiation ainsi qu’au stage pratique d’un mois, tout est supervisé par
Mr le coordonnateur de l’Association
- BEOGBIIGA : Initiation des enfants de 07-à 16 ans de façon gratuite. Ces élèves des
écoles primaires peuvent venir au niveau du centre suivre des dessins –animés ainsi
que des jeux éducatifs à l’ordinateur. En noël 2013, il leur a été proposé Noel
Informatique, une activité qui a permis d’initier 60 enfants à l’outil informatique.
P.
Les enfants de Nanoro se familiarisent à l’ordinateur a travers le projet TIC et
épanouissement des enfants photos Noel Informatique 2013
- ASSOCIATIC : l’objectif est d’outiller les membres de groupement et associations sur
les modules de base ainsi que des séminaires de réflexions sur la contribution des TIC
au développement. Aussi, nous accompagnons ces groupements et associations dans
l’organisation de leurs activités (appui conseil, rédaction de documents administratifs
etc.) Deux groupements féminins ainsi que de trois groupements de jeunes bénéficie de
ce soutient.
-
Séminaire de réflexion suivi d’une séance d’initiation à l’outil informatique avec
l’association des scolaires de Nanoro, Section de Koudougou
- BERTID : Le Bureau d’Etude et de Recherche en TIC et Développement est une
perspective pour redynamiser les groupements et associations par un soutien technique.
Une étude de faisabilité de la gestion informatisée de la filière karité pour
l’entreprenariat féminin est en cours.
Valérie OUEDRAOGO
Consultante en communication BEOG-Nérée
QUESTIONS DE JEUNES
 Projet de développement local, quelle est la place de la jeunesse ?
 Entreprenariat des jeunes, pourquoi ce manque de soutient ?
P.
BEOG-PAAGA : Le projet d’insertion professionnelle des femmes par les
TIC porte déjà ses fruits en cinq mois.
Cela fait 7 mois
que l’association BEOG
NEERE a mis sur pied le
projet BEOG-PAAGA.
Ce projet consistait à
insérer
professionnellement les
filles déscolarisés par
l’initiation en
informatique et en
entreprenariat. Une
méthode appelé 4 F
(Former, Fixer,
Fidéliser, Fructifier) a
été testé. Toute fille
déscolarisée peut donc
s’inscrire à 3000 F et se
faire parrainer a 2000 F
par mois pour recevoir
une formation en
informatique ainsi qu’en
entreprenariat. Le centre
s’engage à lui attribuée
une attestation et un stage
dans une structure locale
pour une expérience
professionnelle. Un suivi
de la stagiaire est engagé
Une semaine après pour renforcer son niveau afin de
la rendre plus professionnelle dans son lieu de stage. Depuis
la mise sur pied de ce projet 30 filles ont bénéficiée de la
formation en informatique. Six (06) d’entre elles ont
obtenue des stages. Trois (03) de ces stagiaires ont obtenue
de l’emploi dans des structures de la place.
Les femmes inscrites au projet BEOG-PAAGA effectuent des
exercices d’application.
Photos C3I Octobre 2013
Pour le coordinateur de l’association, il faudrait revisiter le
contenu de ce projet et mettre un système fiable pour la
recherche de parrain car de nombreuses personnes
approchées pour le parrainage sont sceptiques quant aux
retombées de la formation en informatique et en
entreprenariat dans des collectivités comme Nanoro.
Par Casimir OUEDRAOGO
Communicateur NEEKRE.com
Question de jeunes : CENTRE ANDREA VIVE,
 Ou sont passés les premiers sortis de cette école
professionnelle
 Qu’est ce qui freine la mise sur pied d’un
système de suivi des formes
P.
Concours de photographie : Sergio outilla les jeunes de Nanoro
En Novembre 2013, nous
apprenions par des jeunes de Nanoro, la
tenue d’un concours de photographie.
Papa Sergio explique à des scolaires de Nanoro le processus
depuis la prise à l’impression
En effet Sergio BOVA, professeur à la
retraite d’Histoire en est l’initiateur.
Passionné de la photo, pour ce
cinquantenaire que nous avons rencontré,
au-delà de la prise de photo, c’est le
rapport au photographié, la relation avec la
photo, le traitement que vous en ferai de la
photo qu’il faut considérer. Je crois que
pour moi l’essentiel c’était de permettre
aux jeunes de se familiariser avec de
nouvelles manières de voir la photo. Dit-il.
Pour la concrétisation de sa
passion, Sergio Bova, le Nasaara a
effectué des échanges avec les différentes
couches de la population. Il a commencé
les autorités coutumières et
administratives. Il a donc initie un
concours de photos avec les jeunes de
Nanoro, dont le premier prix était
composes d’un appareil photos et quelques
gadgets pour le second. Informée par cette
initiative innovante, le responsable de
BEOG- NEERE a rencontré Mr Sergio
Bova et l’a invité au centre d’initiative
innovante pour une séance de cours sur le
traitement de la photo. Ainsi Sergio nous a
accompagné quelques jeunes de Nanoro
par sa brillante connaissance du monde de
la photo. Muni d’un imprimeur minute de
photos, il a fait également une petite
collection de ces photos et vidéos de
Nanoro que vous pouvez obtenir sur
VIMEO ou sur le réseau social Facebook
(Photos Nasaara). La photo est quelque
chose qui informe, communique. Mais
encore faut-il qu’il faut savoir comme
percer ce secret de polichinelle.
Roméo KIENTEGA
Consultant BERTID
P.
L’ONG RES PUBLICA vient une
fois de plus témoigner de sa bonne foi à l’
endroit de la jeunesse de Nanoro. En effet,
après sa visite répétée a notre modeste
initiative a Nanoro, l’ONG RES Publica
par l’engagement de sa présidente a fait
dont de BEOG-Neeré d’une photocopieuse
IR 2000, d’une Imprimante HP 1102 et de
trois unités centrales d’ordinateur. Ce dont
estime à plus de 750 000 Francs vient une
fois de plus démontrer la volonté de
l’ONG d’accompagner les initiatives des
jeunes au plan local. En ces temps de
difficultés diverses par le projet initiative a,
le coordinateur remercie l’ONG et la
souhaite beaucoup de succès dans ses
intervention.
Photocopieuse IR 2000 remise a BEOG-Nérée
Par Lydia KONDOMBO
Animatrice, BERTID
BEOG-NEERE INVITEE DE CANAL 3 EN MARS 2014
En mars 2014, notre modeste initiative a attiré, la télévision canal3. C’est ainsi que
Nous nous sommes prêté aux questions des journalistes
Les acquis et les insuffisances du projet. Les activités menées et ont été les questions qui ont
été abordé
Mr le coordinateur de BEOG-Neeré explique les avancées du projet.
En somme, il a été question de la philosophie du projet ainsi que des perspectives.
Nous venons par ce bulletin remercie la télévision canal 3 ainsi que le staff de réalisation de
l’émission on veut savoir.
Kazienga Frank, BEOG-Neeré
P.
L’Informatique, qu'est que c'est ?
L’Informatique est considéré comme le Traitement automatisé de l’information .Le
mot "informatique" Est composé des deux mots information et électronique. L'Académie
française en a donné la définition suivante en 1967 : "Elle est donc la Science du traitement
rationnel, notamment à l'aide de machines automatiques, de l'information, considérée
comme le support de connaissances dans les domaines scientifique, économique et social.
Ce traitement est possible grâce à des outils regroupés sous l’appellation NTIC d’abord et
TIC par la suite. Parmis tous ceux-ci l’ordinateur le plus « intelligent » et rapide.
Qu’est ce que l’Ordinateur ?
De l’anglais “computeur” calculateur c'est en 1955 qu'il fut proposé par un professeur de
lettres qui devait traduire l'expression " electronic data processing machine " (qui veut dire "
machine électronique de traitement des données «).C'est aussi en 1967 que l'Académie
française définit l'ordinateur par " Une machine automatique qui permet d'effectuer, dans le
cadre de programmes de structure pré-établis, des ensembles d'opérations arithmétiques et
logiques à des fins scientifiques, administratives ou comptables
L’ordinateur nécessite deux parties : la partie matérielle et la partie logicielle.
I- LA PARTIE MATERIELLE (Hardware)
C’est la partie physique et palpable du système informatique. Elle est divisée en deux parties :
 Les composantes
 Les périphériques
I-1- L’UNITE CENTRALE
C’est où s’effectue l’essentiel du traitement de l’information. Elle comporte :
 Le processeur : c’est l’unité d’exécution. Il effectue les opérations arithmétiques et
logiques.
 La mémoire : c’est l’unité de stockage, elle sauvegarde les informations. On distingue la
mémoire interne et la mémoire externe.
La mémoire interne : elle est appelée disque dur et celle sans laquelle la machine ne peut pas
stocker.
Les mémoires externes : ce sont ceux qui sont déplaçable. Exemple : les disquettes, le CD
ROM, le DVD ROM, le disque zip, la clé USB.
P.
I-2- LES PERIPHERIQUES
C’est tout accessoire que l’on peut connecter à un ordinateur de l’extérieur. On distingue les
périphériques d’entrée d’information et les périphériques de sortie d’information.
 Les périphériques d’entrée : ils permettent de véhiculer les informations du monde
extérieur vers les mémoires de l’ordinateur.
Exemple : le clavier, la souris, le scanner, le micro…
 Les périphériques de sortie : ils permettent de véhiculer les informations des mémoires
de l’ordinateur vers d’autres périphériques.
Exemple : l’écran, l’imprimante
L’unité centrale et ses périphériques
1. Unité Centrale
2. Ecran ou Moniteur
3. Souris
4. Clavier
5. Imprimante
6. Lecteur de CD Rom
7. Scanner
8. Enceintes
L’Unité Centrale : De forme carrée ou
rectangulaire à poser sur le bureau
(Dekspot) ou plus moderne en forme de
tour. C’est à la fois le moteur, le cœur et le
Cerveau avec sa mémoire. Figure 2
Ordinateur “de bureau”
Extrait : support de cours BEOG-NEERE (la rédaction)
P.
Les facteurs du comportement : On n’est pas comme ça pour rien !!!
Quand il communique, quand il travaille, dans
toutes ses activités, l’homme est un individu
social. Son comportement dépend certes de sa
personnalité mais aussi des influences qui
viennent de son environnement. Attention ce
n’est ni entièrement l’un ni entièrement l’autre, le
comportement n’est pas complètement déterminé
par l’un ou l’autre.
I. Les Facteurs socioculturels du
comportement.
Le comportement des individus est influencé
par les cultures des différents groupes
auxquels ils appartiennent ou souhaiteraient
appartenir. L’individu ajuste toujours son
comportement aux pressions que le groupe exerce
sur lui. Par exemple, les individus respectent des
rituels de séparation différents en fonction du
groupe : « au revoir » oral au professeur, main
serrée lors d’un stage en entreprise, geste de la
main aux camarades, les « bises » dans la famille.
La socialisation de l’individu
1. Les instances de socialisation.
 Définition : la socialisation est le mécanisme
par lequel un groupe social transmet sa
culture c’est à dire ses valeurs et ses normes,
aux individus qui le composent.
 Tout nouveau venu dans un groupe sera
confronté à cette culture. Il s’y intégrera en
s’y adaptant partiellement ou la rejettera et
sera exclu du groupe. Par exemple, un
guichetier de banque se pliera au règle de son
entreprise (horaires, tenue…) et adoptera le
comportement attendu de lui vis-à-vis des
clients, de ses collègues et de la hiérarchie. La
culture va orienter le mode de vie, l’ensemble
des manières de vivre (façon de consommer,
les types de loisirs, d’habitats, l’organisation
de la vie quotidienne).
 Elle s’effectue tout le long de la vie dans
plusieurs groupes, les instances de
socialisation : la famille, l’école et les pairs
(les semblables) pendant l’enfance puis dans
l’entreprise, les associations à l’âge adulte.
2. Groupes d’appartenance et de référence.
 Les groupes d’appartenance sont ceux dont
l’individu fait partie (la famille, la classe,
l’entreprise…). Cependant, l’individu
n’adopte pas toujours entièrement la culture
de son groupe et peut préférer choisir de
respecter les normes et les valeurs d’un autre
groupe, auquel il n’appartient pas réellement,
le groupe de référence.
 Exemple : un adolescent d’un milieu très aisé
peut écouter du rap et adopter le style
vestimentaire des rappeurs (baggy, bling-
bling…), leur démarche (la jambe de bois !).
 L’influence de ces groupes contribue à
façonner les modes de vie des individus :
c’est à dire les pratiques quotidiennes en
société. Il est possible que la culture des
groupes d’appartenance et celle des groupes
de référence ne coïncide pas toujours ce qui
peut être source de conflit (notamment parent-
enfant sur les vêtements).
P.
Statuts, rôles, normes et valeurs
1. Les statuts et les rôles sociaux.
 Dans toutes les sociétés, les individus ont
différents statuts sociaux : le statut familial
du père, du fils, du gendre, le statut
professionnel d’ouvrier ou cadre par exemple,
statut d’homme ou de femme, de jeune ou de
moins jeune, ... Le statut d’un individu est
donc la position occupée par l’individu
dans un cadre social donné. Dans la société
actuelle, le statut professionnel est un élément
important de l’identité sociale... mais chaque
individu a plusieurs statuts et lorsqu’il quitte
son travail pour s’occuper de ses enfants, le
statut familial de père ou mère de l’individu
va primer sur son statut professionnel.
 Chaque statut impose des rôles sociaux aux
individus. Les rôles sociaux sont les
comportements de l’individu attendus par
la société, compte tenu de son ou ses
statuts. Par exemple, le statut de père impose
de participer à l’éducation des enfants, d’être
affectueux avec eux, de les réconforter, de
fixer les interdits... Dans la vie courante,
chacun tient plusieurs rôles associés à
plusieurs statuts (vous : fils ou fille / frère ou
sœur dans la famille, élève en classe,
camarade dans la cours, équipier en sport…)
qui peuvent rentrer en conflit. Par exemple,
le rôle de père de famille et de salarié : le
premier impose que l’on passe beaucoup de
temps avec ses enfants, le second que l’on
passe beaucoup de temps au bureau.
2. Les valeurs et les normes.
 Les valeurs sont des idéaux, des choses
abstraites jugées estimables par la société,
des préférences, ce à quoi on croit (le beau,
le bien, le juste…) et qui vont orienter les
comportements des individus, leurs rôles
sociaux. Par exemple, la liberté, la solidarité,
l’honnêteté, l’amitié… Ces valeurs ne sont
pas figées, elles évoluent dans le temps, au fil
des générations. Ainsi, le travail n’a pas
toujours été une valeur centrale…
 Les valeurs s’incarnent, se traduise dans la vie
de tous les jours en normes. Les normes sont
des règles de conduite auxquelles nous
devons nous conformer pour être acceptés
par la société dans laquelle nous vivons.
Comme les valeurs, les normes sont propres à
une société donnée et évoluent dans le temps.
Par exemple pour satisfaire le besoin de se
nourrir, on peut, selon les cultures, manger
avec les doigts, avec des baguettes ou des
couverts, manger par terre, sur une natte ou
sur une table, manger dans des assiettes
individuelles ou dans un plat commun, à des
heures régulières ou à n’importe quelle
heure... Dans tous les cas les manières de faire
sont acquises et normées : là on ne mettra pas
les coudes sur la table, ailleurs on ne mangera
pas avec la main gauche qui restera sur la
cuisse, là-bas on rotera après le repas pour
signifier que « c’était tellement bon que l’on a
mangé trop vite ! »...
 Le respect ou le non-respect des normes est
assortie de sanctions qui peuvent être
négatives (punitions) ou positives
(récompenses). Elles ne sont pas
nécessairement juridiques (comme
l’interdiction de fumer dans les lieux publics,
par exemple), elles peuvent être ordinaires (ne
pas cracher, ne pas montrer du doigt, par
exemple). Les manifestations de réprobation
(raillerie, etc.) ou d’approbation (félicitations,
etc.) des membres du groupe à l’égard du
comportement d’un individu assurent aussi
efficacement le respect des normes. On
appelle conformistes les individus qui
respectent les normes, délinquants les
individus qui ne respectent pas les normes
juridiques et déviants ceux qui ne respectent
pas les normes ordinaires.
P.
Le projet d’équipe ou personnel : Des frontières existent-elles ?
LE PROJET
Le projet
Un projet, quelle qu’en soit la nature (projet personnel, projet d’un groupe social, ou projet de
société) est toujours une projection dans le temps, qui a pour motivation un désir, une
nécessité ou un besoin, sur lequel on a la certitude (ou le sentiment) de pouvoir agir. Il est le
moteur de l’action individuelle ou collective.
Le projet personnel
Dans un projet personnel, l'individu est seul à prendre les décisions qu’il estime nécessaires
pour résoudre une difficulté, pour satisfaire un désir ou répondre à un besoin qui lui est
propre.
De ce fait, les décisions qu’il va prendre, les étapes qu’il va suivre…lui conviennent a priori
forcément. A priori car il peut constater en cours de route qu'il a effectué les mauvais choix...
libre à lui, alors, de réguler son action ou de revenir sur ses « rêves ou ambitions».
Le projet de groupe
La problématique est radicalement différente dans un projet impliquant plusieurs personnes.
On peut différencier de façon générale 3 types de structuration du groupe autour du projet.
1. Les acteurs partagent à priori le même désir, le même besoin.
Les amis qui préparent ensemble leurs prochaines vacances au Mexique sont animés par le
même désir, le même plaisir d’être ensemble. Les individus qui projettent de se marier et de
fonder une famille également… Quel que soit le projet…, l’important c’est d’être ensemble
parce que cela nous procure du plaisir.
Certaines équipes d’enseignants sont structurées autour de cette motivation.
Dans le cas d’un projet motivé par le désir, la réalisation et la réussite du projet dépendent de
la qualité des relations inter-personnelles. Les acteurs visent le même but mais celui-ci peut ne
pas être atteint si les relations se dégradent.
2. La collaboration autour d’un projet est perçue comme une nécessité ou un moyen.
P.
Le projet permet de résoudre des difficultés communes : tous les riverains de l’aéroport de
Roissy qui se réunissent, confectionnent des banderoles, descendent dans la rue… ont le
même projet… il faut que ça cesse… les agriculteurs qui coopèrent dans une coopérative
agricole le font parce qu’ils savent que tout seuls ils ne pourraient s’acheter le matériel
nécessaire à leur exploitation ou qu’ils n’arriveraient pas à écouler leur production.
On dit généralement qu’en ZEP, les équipes sont plus structurées que dans les écoles
« ordinaires »… C’est la difficulté qui rend nécessaire le projet.
Dans ce second cas, la réussite du projet dépend en grande partie de raisons
« organisationnelles ou réalisationnelles » : la manière dont le projet a été élaboré, dont les
besoins personnels ont été explicités et satisfaits, dont les tâches ont été planifiées, dont les
individus se sont partagés le travail et les responsabilités, dont l’action a été régulée.
3. Le projet est vécu comme une contrainte extérieure.
C’est obligatoire mais on en éprouve ni le désir ni la nécessité. Il doit bien exister encore
quelques enseignants, quelques équipes qui considèrent que le projet d’école, les conseils de
cycle, de maître … sont du temps et de l’énergie perdus….
Dans ce dernier cas le projet est une coquille vide.
Boudassida Konan, PROFETIC Consult
Je dessine mon
projet, ma vie
P.
Grossesses et sanctions dans la société moaga du Burkina Faso :
Cahiers d’un sociologue
La grossesse bien qu’étant un élément sous l’angle de phénomène purement et simplement
médical est un phénomène social qui a des implications complexes dans la société Moaga. Ainsi dans
cette société, suivant l’âge, le statut matrimonial, les classes d’âge la perception que la société a de
cet état de fait est très différenciée.
En dépit de la modernité, la société moaga reste l’une des plus conservatrices de certaines
valeurs qui jalonne la situation de grossesses de la jeune fille. La première grossesse d’une fille non
« marié » n’est pas socialement perçue de la même manière que celle d’une nouvelle mariée.
L’absence de grossesse chez la nouvelle mariée elle-même est tout aussi certes stigmatisée. Mais le
degré de stigmatisation, sanction sociale est atténuée. Sans appréciation approfondie du phénomène,
ce schéma ci-dessous décrit la grossesse des adolescentes non mariée dans la société. Depuis la
grossesse à la réconciliation de la jeune fille à son environnement.
2. Schéma non exhaustif expliquant le processus de prise de grossesse de la jeune fille et des situations qui peuvent
s’ensuivre. (Kientega cahiers d’un sociologue)
Boudassida Konan, PROFETIC Consult
IntermédiairesFamilleFilles
Grossesse
Expulsion
Tante/neuveu
Promis
Fuite Amant / copain
Réconciliation
RCI – Exterieur
Destination
inconnue ?
Destination
connue
Retrait de
la Fille
P.
« N’attendez pas d’avoir les moyens de réaliser vos projets. Mais chercher plutôt à faire ce
qui peut permettre d’avoir les moyens de réaliser vos projets. Tester et réaliser votre projet
chaque jour dans vos actes les plus insignifiants en apparence » Blaise KIENTEGA

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NEEKRE.COM. NKR.002

  • 1. P. NKR-N°02 du 15 Novembre 2014 +226 70 44 19 82 Bb PRATIC Association Initiatives Innovantes BEOG-NEERE : Objectifs, Missions, Activités menées P.2 Regards d’un sociologue 1ère Grossesse et sanctions P16 P6 CAFE- TIC BEOG-PAAGA: Le projet d’insertion professionnelle des femmes par les TIC porte déjà ses fruits en cinq mois. P4 BON A SAVOIR : BEOG NEERE A CANAL P.8 RETRO-TIC Concours de photographie : Sergio outilla les jeunes de Nanoro P5 ENTREPRETIC : Notion de projet P.13 SOCIOTIC : comment se construit le comportement
  • 2. P. ASSOCIATION INITIATIVE INNOVANTE BEOG-NEERE Objectif Le but de L’A2I-BN est de promouvoir l’égalité des chances des jeunes dans la société par les technologies de l’information et de la communication. Mission : L’association initiative innovante BEOG-NEERE a pour objectif de faire la promotion non seulement de l’entreprenariat des jeunes dans la société, mais aussi de la citoyenneté ainsi que de l’innovation dans un esprit d’équité et d’égalité des chances. Activités menées Cela fait une année que l’association initiative innovante BEOG-Nérée a vu le jour. Cette association a pour objectif de faire des TIC une opportunité pour l’entreprenariat des jeunes au Burkina Faso. Les activités de l’association sont l’initiation des jeunes à l’outil informatique, l’initiation au montage de projet ainsi que l’accompagnement des associations et groupement de jeunes entrepreneurs en renforcement de leurs capacités. Créé en Mai 2013, l’association qui intervient pour l’instant à Nanoro de façon pilote à déjà menées plusieurs activités au nombre desquelles on peut citer : - L’initiation d’une centaine de personnes à l’outil informatique. - Deux séminaires de réflexions sur la problématique de l’emploi des jeunes, ainsi que des opportunités des TIC pour l’entreprenariat. - l’initiation d’une soixantaine d’enfants à travers une activité dénommée « Noel informatique » avec les enfants de la commune de Nanoro. - L’initiation d’une trentaine de filles déscolarisées à travers le projet BEOG-PAAGA Les jeunes de Nanoro découvrent l’ordinateur. Séance d’initiation en Windows XP Photos C3I-Aout 2013
  • 3. P. Ces différentes activités sont exécutées à partir de projets sectoriels : 1. TIC-EDUCATION : pour l’initiation des élèves des lycées et collèges du département de Nanoro à l’outil informatique. Cette activité a vu la participation d’une quarantaine d’élèves de Nanoro et se poursuit pendant les vacances. La grande difficulté de cette activité se trouve au niveau de l’emploi du temps des élèves pendant les cours ainsi que de la distance. Les élèves des lycées Nicolas Perrin et de la paix de Boulpon sont à une dizaines de km de la commune de Nanoro. Séance de formation avec des élèves sur le Projet TIC-Education - TIC ET ENTREPRENARIAT DES FEMMES BEOG-PAAGA : Une initiation des filles déscolarisées avec au moins niveau 6ème à l’outil informatique ainsi qu’en AGR. Un système de parrainage de ces filles est mis sur pied. Une trentaine de filles ont été déjà formées à Nanoro par ce projet. 06 d’entre elles sont en stage actuellement dans des structures de la place. Du recrutement à l’initiation ainsi qu’au stage pratique d’un mois, tout est supervisé par Mr le coordonnateur de l’Association - BEOGBIIGA : Initiation des enfants de 07-à 16 ans de façon gratuite. Ces élèves des écoles primaires peuvent venir au niveau du centre suivre des dessins –animés ainsi que des jeux éducatifs à l’ordinateur. En noël 2013, il leur a été proposé Noel Informatique, une activité qui a permis d’initier 60 enfants à l’outil informatique.
  • 4. P. Les enfants de Nanoro se familiarisent à l’ordinateur a travers le projet TIC et épanouissement des enfants photos Noel Informatique 2013 - ASSOCIATIC : l’objectif est d’outiller les membres de groupement et associations sur les modules de base ainsi que des séminaires de réflexions sur la contribution des TIC au développement. Aussi, nous accompagnons ces groupements et associations dans l’organisation de leurs activités (appui conseil, rédaction de documents administratifs etc.) Deux groupements féminins ainsi que de trois groupements de jeunes bénéficie de ce soutient. - Séminaire de réflexion suivi d’une séance d’initiation à l’outil informatique avec l’association des scolaires de Nanoro, Section de Koudougou - BERTID : Le Bureau d’Etude et de Recherche en TIC et Développement est une perspective pour redynamiser les groupements et associations par un soutien technique. Une étude de faisabilité de la gestion informatisée de la filière karité pour l’entreprenariat féminin est en cours. Valérie OUEDRAOGO Consultante en communication BEOG-Nérée QUESTIONS DE JEUNES  Projet de développement local, quelle est la place de la jeunesse ?  Entreprenariat des jeunes, pourquoi ce manque de soutient ?
  • 5. P. BEOG-PAAGA : Le projet d’insertion professionnelle des femmes par les TIC porte déjà ses fruits en cinq mois. Cela fait 7 mois que l’association BEOG NEERE a mis sur pied le projet BEOG-PAAGA. Ce projet consistait à insérer professionnellement les filles déscolarisés par l’initiation en informatique et en entreprenariat. Une méthode appelé 4 F (Former, Fixer, Fidéliser, Fructifier) a été testé. Toute fille déscolarisée peut donc s’inscrire à 3000 F et se faire parrainer a 2000 F par mois pour recevoir une formation en informatique ainsi qu’en entreprenariat. Le centre s’engage à lui attribuée une attestation et un stage dans une structure locale pour une expérience professionnelle. Un suivi de la stagiaire est engagé Une semaine après pour renforcer son niveau afin de la rendre plus professionnelle dans son lieu de stage. Depuis la mise sur pied de ce projet 30 filles ont bénéficiée de la formation en informatique. Six (06) d’entre elles ont obtenue des stages. Trois (03) de ces stagiaires ont obtenue de l’emploi dans des structures de la place. Les femmes inscrites au projet BEOG-PAAGA effectuent des exercices d’application. Photos C3I Octobre 2013 Pour le coordinateur de l’association, il faudrait revisiter le contenu de ce projet et mettre un système fiable pour la recherche de parrain car de nombreuses personnes approchées pour le parrainage sont sceptiques quant aux retombées de la formation en informatique et en entreprenariat dans des collectivités comme Nanoro. Par Casimir OUEDRAOGO Communicateur NEEKRE.com Question de jeunes : CENTRE ANDREA VIVE,  Ou sont passés les premiers sortis de cette école professionnelle  Qu’est ce qui freine la mise sur pied d’un système de suivi des formes
  • 6. P. Concours de photographie : Sergio outilla les jeunes de Nanoro En Novembre 2013, nous apprenions par des jeunes de Nanoro, la tenue d’un concours de photographie. Papa Sergio explique à des scolaires de Nanoro le processus depuis la prise à l’impression En effet Sergio BOVA, professeur à la retraite d’Histoire en est l’initiateur. Passionné de la photo, pour ce cinquantenaire que nous avons rencontré, au-delà de la prise de photo, c’est le rapport au photographié, la relation avec la photo, le traitement que vous en ferai de la photo qu’il faut considérer. Je crois que pour moi l’essentiel c’était de permettre aux jeunes de se familiariser avec de nouvelles manières de voir la photo. Dit-il. Pour la concrétisation de sa passion, Sergio Bova, le Nasaara a effectué des échanges avec les différentes couches de la population. Il a commencé les autorités coutumières et administratives. Il a donc initie un concours de photos avec les jeunes de Nanoro, dont le premier prix était composes d’un appareil photos et quelques gadgets pour le second. Informée par cette initiative innovante, le responsable de BEOG- NEERE a rencontré Mr Sergio Bova et l’a invité au centre d’initiative innovante pour une séance de cours sur le traitement de la photo. Ainsi Sergio nous a accompagné quelques jeunes de Nanoro par sa brillante connaissance du monde de la photo. Muni d’un imprimeur minute de photos, il a fait également une petite collection de ces photos et vidéos de Nanoro que vous pouvez obtenir sur VIMEO ou sur le réseau social Facebook (Photos Nasaara). La photo est quelque chose qui informe, communique. Mais encore faut-il qu’il faut savoir comme percer ce secret de polichinelle. Roméo KIENTEGA Consultant BERTID
  • 7. P. L’ONG RES PUBLICA vient une fois de plus témoigner de sa bonne foi à l’ endroit de la jeunesse de Nanoro. En effet, après sa visite répétée a notre modeste initiative a Nanoro, l’ONG RES Publica par l’engagement de sa présidente a fait dont de BEOG-Neeré d’une photocopieuse IR 2000, d’une Imprimante HP 1102 et de trois unités centrales d’ordinateur. Ce dont estime à plus de 750 000 Francs vient une fois de plus démontrer la volonté de l’ONG d’accompagner les initiatives des jeunes au plan local. En ces temps de difficultés diverses par le projet initiative a, le coordinateur remercie l’ONG et la souhaite beaucoup de succès dans ses intervention. Photocopieuse IR 2000 remise a BEOG-Nérée Par Lydia KONDOMBO Animatrice, BERTID BEOG-NEERE INVITEE DE CANAL 3 EN MARS 2014 En mars 2014, notre modeste initiative a attiré, la télévision canal3. C’est ainsi que Nous nous sommes prêté aux questions des journalistes Les acquis et les insuffisances du projet. Les activités menées et ont été les questions qui ont été abordé Mr le coordinateur de BEOG-Neeré explique les avancées du projet. En somme, il a été question de la philosophie du projet ainsi que des perspectives. Nous venons par ce bulletin remercie la télévision canal 3 ainsi que le staff de réalisation de l’émission on veut savoir. Kazienga Frank, BEOG-Neeré
  • 8. P. L’Informatique, qu'est que c'est ? L’Informatique est considéré comme le Traitement automatisé de l’information .Le mot "informatique" Est composé des deux mots information et électronique. L'Académie française en a donné la définition suivante en 1967 : "Elle est donc la Science du traitement rationnel, notamment à l'aide de machines automatiques, de l'information, considérée comme le support de connaissances dans les domaines scientifique, économique et social. Ce traitement est possible grâce à des outils regroupés sous l’appellation NTIC d’abord et TIC par la suite. Parmis tous ceux-ci l’ordinateur le plus « intelligent » et rapide. Qu’est ce que l’Ordinateur ? De l’anglais “computeur” calculateur c'est en 1955 qu'il fut proposé par un professeur de lettres qui devait traduire l'expression " electronic data processing machine " (qui veut dire " machine électronique de traitement des données «).C'est aussi en 1967 que l'Académie française définit l'ordinateur par " Une machine automatique qui permet d'effectuer, dans le cadre de programmes de structure pré-établis, des ensembles d'opérations arithmétiques et logiques à des fins scientifiques, administratives ou comptables L’ordinateur nécessite deux parties : la partie matérielle et la partie logicielle. I- LA PARTIE MATERIELLE (Hardware) C’est la partie physique et palpable du système informatique. Elle est divisée en deux parties :  Les composantes  Les périphériques I-1- L’UNITE CENTRALE C’est où s’effectue l’essentiel du traitement de l’information. Elle comporte :  Le processeur : c’est l’unité d’exécution. Il effectue les opérations arithmétiques et logiques.  La mémoire : c’est l’unité de stockage, elle sauvegarde les informations. On distingue la mémoire interne et la mémoire externe. La mémoire interne : elle est appelée disque dur et celle sans laquelle la machine ne peut pas stocker. Les mémoires externes : ce sont ceux qui sont déplaçable. Exemple : les disquettes, le CD ROM, le DVD ROM, le disque zip, la clé USB.
  • 9. P. I-2- LES PERIPHERIQUES C’est tout accessoire que l’on peut connecter à un ordinateur de l’extérieur. On distingue les périphériques d’entrée d’information et les périphériques de sortie d’information.  Les périphériques d’entrée : ils permettent de véhiculer les informations du monde extérieur vers les mémoires de l’ordinateur. Exemple : le clavier, la souris, le scanner, le micro…  Les périphériques de sortie : ils permettent de véhiculer les informations des mémoires de l’ordinateur vers d’autres périphériques. Exemple : l’écran, l’imprimante L’unité centrale et ses périphériques 1. Unité Centrale 2. Ecran ou Moniteur 3. Souris 4. Clavier 5. Imprimante 6. Lecteur de CD Rom 7. Scanner 8. Enceintes L’Unité Centrale : De forme carrée ou rectangulaire à poser sur le bureau (Dekspot) ou plus moderne en forme de tour. C’est à la fois le moteur, le cœur et le Cerveau avec sa mémoire. Figure 2 Ordinateur “de bureau” Extrait : support de cours BEOG-NEERE (la rédaction)
  • 10. P. Les facteurs du comportement : On n’est pas comme ça pour rien !!! Quand il communique, quand il travaille, dans toutes ses activités, l’homme est un individu social. Son comportement dépend certes de sa personnalité mais aussi des influences qui viennent de son environnement. Attention ce n’est ni entièrement l’un ni entièrement l’autre, le comportement n’est pas complètement déterminé par l’un ou l’autre. I. Les Facteurs socioculturels du comportement. Le comportement des individus est influencé par les cultures des différents groupes auxquels ils appartiennent ou souhaiteraient appartenir. L’individu ajuste toujours son comportement aux pressions que le groupe exerce sur lui. Par exemple, les individus respectent des rituels de séparation différents en fonction du groupe : « au revoir » oral au professeur, main serrée lors d’un stage en entreprise, geste de la main aux camarades, les « bises » dans la famille. La socialisation de l’individu 1. Les instances de socialisation.  Définition : la socialisation est le mécanisme par lequel un groupe social transmet sa culture c’est à dire ses valeurs et ses normes, aux individus qui le composent.  Tout nouveau venu dans un groupe sera confronté à cette culture. Il s’y intégrera en s’y adaptant partiellement ou la rejettera et sera exclu du groupe. Par exemple, un guichetier de banque se pliera au règle de son entreprise (horaires, tenue…) et adoptera le comportement attendu de lui vis-à-vis des clients, de ses collègues et de la hiérarchie. La culture va orienter le mode de vie, l’ensemble des manières de vivre (façon de consommer, les types de loisirs, d’habitats, l’organisation de la vie quotidienne).  Elle s’effectue tout le long de la vie dans plusieurs groupes, les instances de socialisation : la famille, l’école et les pairs (les semblables) pendant l’enfance puis dans l’entreprise, les associations à l’âge adulte. 2. Groupes d’appartenance et de référence.  Les groupes d’appartenance sont ceux dont l’individu fait partie (la famille, la classe, l’entreprise…). Cependant, l’individu n’adopte pas toujours entièrement la culture de son groupe et peut préférer choisir de respecter les normes et les valeurs d’un autre groupe, auquel il n’appartient pas réellement, le groupe de référence.  Exemple : un adolescent d’un milieu très aisé peut écouter du rap et adopter le style vestimentaire des rappeurs (baggy, bling- bling…), leur démarche (la jambe de bois !).  L’influence de ces groupes contribue à façonner les modes de vie des individus : c’est à dire les pratiques quotidiennes en société. Il est possible que la culture des groupes d’appartenance et celle des groupes de référence ne coïncide pas toujours ce qui peut être source de conflit (notamment parent- enfant sur les vêtements).
  • 11. P. Statuts, rôles, normes et valeurs 1. Les statuts et les rôles sociaux.  Dans toutes les sociétés, les individus ont différents statuts sociaux : le statut familial du père, du fils, du gendre, le statut professionnel d’ouvrier ou cadre par exemple, statut d’homme ou de femme, de jeune ou de moins jeune, ... Le statut d’un individu est donc la position occupée par l’individu dans un cadre social donné. Dans la société actuelle, le statut professionnel est un élément important de l’identité sociale... mais chaque individu a plusieurs statuts et lorsqu’il quitte son travail pour s’occuper de ses enfants, le statut familial de père ou mère de l’individu va primer sur son statut professionnel.  Chaque statut impose des rôles sociaux aux individus. Les rôles sociaux sont les comportements de l’individu attendus par la société, compte tenu de son ou ses statuts. Par exemple, le statut de père impose de participer à l’éducation des enfants, d’être affectueux avec eux, de les réconforter, de fixer les interdits... Dans la vie courante, chacun tient plusieurs rôles associés à plusieurs statuts (vous : fils ou fille / frère ou sœur dans la famille, élève en classe, camarade dans la cours, équipier en sport…) qui peuvent rentrer en conflit. Par exemple, le rôle de père de famille et de salarié : le premier impose que l’on passe beaucoup de temps avec ses enfants, le second que l’on passe beaucoup de temps au bureau. 2. Les valeurs et les normes.  Les valeurs sont des idéaux, des choses abstraites jugées estimables par la société, des préférences, ce à quoi on croit (le beau, le bien, le juste…) et qui vont orienter les comportements des individus, leurs rôles sociaux. Par exemple, la liberté, la solidarité, l’honnêteté, l’amitié… Ces valeurs ne sont pas figées, elles évoluent dans le temps, au fil des générations. Ainsi, le travail n’a pas toujours été une valeur centrale…  Les valeurs s’incarnent, se traduise dans la vie de tous les jours en normes. Les normes sont des règles de conduite auxquelles nous devons nous conformer pour être acceptés par la société dans laquelle nous vivons. Comme les valeurs, les normes sont propres à une société donnée et évoluent dans le temps. Par exemple pour satisfaire le besoin de se nourrir, on peut, selon les cultures, manger avec les doigts, avec des baguettes ou des couverts, manger par terre, sur une natte ou sur une table, manger dans des assiettes individuelles ou dans un plat commun, à des heures régulières ou à n’importe quelle heure... Dans tous les cas les manières de faire sont acquises et normées : là on ne mettra pas les coudes sur la table, ailleurs on ne mangera pas avec la main gauche qui restera sur la cuisse, là-bas on rotera après le repas pour signifier que « c’était tellement bon que l’on a mangé trop vite ! »...  Le respect ou le non-respect des normes est assortie de sanctions qui peuvent être négatives (punitions) ou positives (récompenses). Elles ne sont pas nécessairement juridiques (comme l’interdiction de fumer dans les lieux publics, par exemple), elles peuvent être ordinaires (ne pas cracher, ne pas montrer du doigt, par exemple). Les manifestations de réprobation (raillerie, etc.) ou d’approbation (félicitations, etc.) des membres du groupe à l’égard du comportement d’un individu assurent aussi efficacement le respect des normes. On appelle conformistes les individus qui respectent les normes, délinquants les individus qui ne respectent pas les normes juridiques et déviants ceux qui ne respectent pas les normes ordinaires.
  • 12. P. Le projet d’équipe ou personnel : Des frontières existent-elles ? LE PROJET Le projet Un projet, quelle qu’en soit la nature (projet personnel, projet d’un groupe social, ou projet de société) est toujours une projection dans le temps, qui a pour motivation un désir, une nécessité ou un besoin, sur lequel on a la certitude (ou le sentiment) de pouvoir agir. Il est le moteur de l’action individuelle ou collective. Le projet personnel Dans un projet personnel, l'individu est seul à prendre les décisions qu’il estime nécessaires pour résoudre une difficulté, pour satisfaire un désir ou répondre à un besoin qui lui est propre. De ce fait, les décisions qu’il va prendre, les étapes qu’il va suivre…lui conviennent a priori forcément. A priori car il peut constater en cours de route qu'il a effectué les mauvais choix... libre à lui, alors, de réguler son action ou de revenir sur ses « rêves ou ambitions». Le projet de groupe La problématique est radicalement différente dans un projet impliquant plusieurs personnes. On peut différencier de façon générale 3 types de structuration du groupe autour du projet. 1. Les acteurs partagent à priori le même désir, le même besoin. Les amis qui préparent ensemble leurs prochaines vacances au Mexique sont animés par le même désir, le même plaisir d’être ensemble. Les individus qui projettent de se marier et de fonder une famille également… Quel que soit le projet…, l’important c’est d’être ensemble parce que cela nous procure du plaisir. Certaines équipes d’enseignants sont structurées autour de cette motivation. Dans le cas d’un projet motivé par le désir, la réalisation et la réussite du projet dépendent de la qualité des relations inter-personnelles. Les acteurs visent le même but mais celui-ci peut ne pas être atteint si les relations se dégradent. 2. La collaboration autour d’un projet est perçue comme une nécessité ou un moyen.
  • 13. P. Le projet permet de résoudre des difficultés communes : tous les riverains de l’aéroport de Roissy qui se réunissent, confectionnent des banderoles, descendent dans la rue… ont le même projet… il faut que ça cesse… les agriculteurs qui coopèrent dans une coopérative agricole le font parce qu’ils savent que tout seuls ils ne pourraient s’acheter le matériel nécessaire à leur exploitation ou qu’ils n’arriveraient pas à écouler leur production. On dit généralement qu’en ZEP, les équipes sont plus structurées que dans les écoles « ordinaires »… C’est la difficulté qui rend nécessaire le projet. Dans ce second cas, la réussite du projet dépend en grande partie de raisons « organisationnelles ou réalisationnelles » : la manière dont le projet a été élaboré, dont les besoins personnels ont été explicités et satisfaits, dont les tâches ont été planifiées, dont les individus se sont partagés le travail et les responsabilités, dont l’action a été régulée. 3. Le projet est vécu comme une contrainte extérieure. C’est obligatoire mais on en éprouve ni le désir ni la nécessité. Il doit bien exister encore quelques enseignants, quelques équipes qui considèrent que le projet d’école, les conseils de cycle, de maître … sont du temps et de l’énergie perdus…. Dans ce dernier cas le projet est une coquille vide. Boudassida Konan, PROFETIC Consult Je dessine mon projet, ma vie
  • 14. P. Grossesses et sanctions dans la société moaga du Burkina Faso : Cahiers d’un sociologue La grossesse bien qu’étant un élément sous l’angle de phénomène purement et simplement médical est un phénomène social qui a des implications complexes dans la société Moaga. Ainsi dans cette société, suivant l’âge, le statut matrimonial, les classes d’âge la perception que la société a de cet état de fait est très différenciée. En dépit de la modernité, la société moaga reste l’une des plus conservatrices de certaines valeurs qui jalonne la situation de grossesses de la jeune fille. La première grossesse d’une fille non « marié » n’est pas socialement perçue de la même manière que celle d’une nouvelle mariée. L’absence de grossesse chez la nouvelle mariée elle-même est tout aussi certes stigmatisée. Mais le degré de stigmatisation, sanction sociale est atténuée. Sans appréciation approfondie du phénomène, ce schéma ci-dessous décrit la grossesse des adolescentes non mariée dans la société. Depuis la grossesse à la réconciliation de la jeune fille à son environnement. 2. Schéma non exhaustif expliquant le processus de prise de grossesse de la jeune fille et des situations qui peuvent s’ensuivre. (Kientega cahiers d’un sociologue) Boudassida Konan, PROFETIC Consult IntermédiairesFamilleFilles Grossesse Expulsion Tante/neuveu Promis Fuite Amant / copain Réconciliation RCI – Exterieur Destination inconnue ? Destination connue Retrait de la Fille
  • 15. P. « N’attendez pas d’avoir les moyens de réaliser vos projets. Mais chercher plutôt à faire ce qui peut permettre d’avoir les moyens de réaliser vos projets. Tester et réaliser votre projet chaque jour dans vos actes les plus insignifiants en apparence » Blaise KIENTEGA