7. Agenda (enfin)
• Beaucoup de blabla pour rien (ouf, c’est fini)
• Les startups
une description rapide et quelques mythes qui
tombent
• Ce qu’elles peuvent espérer de la Business
Analysis
• Ce que le BA peut espérer d’elles
23. N’ont pas les compétences
pour réaliser le produit
La solution ne répond pas à
un vrai problème
Le marché est trop petit
N’arrivent pas à lever
de l’argent
Friction entre co-fondateurs
24. N’ont pas les compétences
pour réaliser le produit
La solution ne répond pas à
un vrai problème
Le marché est trop petit
N’arrivent pas à lever
de l’argent
Friction entre co-fondateurs
29. En mode
Quelle est la valeur des clients SWAF ?
Customer base
Value 77 m €
Nb clients potentiel SWAF Comment SWAF le monétise Rétention clients
Nombre
de clients
Moyenne de revenue
par utilisateur (ARPU)
Rétention
de clients
1 2 3
Institutions
Partenaires
Clients
20
150
1,8 m
Direct
Services
RSE
ARPU
20 €
80 €
10k €
1
55 €
Des djeuns’
Sans cravattes … pire sans exigences fonctionnello-métiers !!!!! Brrrrrr ça fait peur
Comment voulez-vous faire un business dans un monde sans règles ?
De toute façon, ils ne me comprendront pas, ils ne m’accepteront pas
Des quoi ? Des consultants c’est ça ?
Le genre de gars qui vont venir me bouffer ma subvention que j’ai mis 6 mois à obtenir
Ils vont me claquer du ppt avec des chiffres et des images de fond pleins de crocodiles ou des trucs zarbis
Ils ne me comprendront pas, pire, ils ne comprendront pas mon business, mes aspirations, mes choix
Je ne te parle même pas des temps de décision, genre on va faire une étude d’analyse que l’on devra valider en COPIL (on est 2 dans la boite !!!)
Ou un SWOT sorti de l’arrière-grand-père PORTER du siècle dernier pour me dire que c’est risqué de monter ma boite
M’associer à un mec qui écoute du Charles Trenet ? Ça va pas le faire là. Y a comme un ‘blem générationnel
J’ai enfilé mon maillot de bain et mes goggles et HOP
J’ai plongé dans le monde des startups … pas vraiment incognito mais en jouant avec leurs règles
8 mois « d’investigation »
Travaillé avec 58 startups
17 pépinières, accélérateurs, pôles de compétitivité, couveuses, ou autres catalyseur pour Ninja-Yoda fréquentés assidument
1 pich devant 300 personnes et 2 ministres, en direct live sur Glowbl : 3 mn pour raconter ma vie, mon œuvre TIC TAC TIC TAC
3 hold ups et 2 hackathons
+8kg = résultat d’une alimentation à base de pizzas, food trucks burger, fraises tagada, Live coke, red bull et ramen
5 objets imprimés en 3D … dont un seul a eu vraiment une utilité (je ne m’exprimerais pas sur les 4 autres)
Des tonnes d’heure à twitter, facebooker, Meetuper, Pinterester … à en avoir des crampes de pouces
MAIS des tops rencontres avec des gens attachant, super pro, avec une énergie à faire palire une centrale nucléaire
Je parle l’Angular en 2.0, l’iOS et l’Arduino Yun
Je code en D parce que C, C++ même si tu rajoutes un # au C, c’est pour les keums qui sont plus vieux que Britney Spears, je te raconte pas les dinosaures, genre ils ont connu Netscape et le Minitel
Je dors sur des Fatboy quand le soleil se lève (Non je ne suis pas devenu un vampire gay)
Ooopps, je ne me suis même pas présenté
Ingé Système d’Info avec des compléments en cours de route dans le management (MBA et autre bestioles)
BA depuis ~ 12 ans (sous plusieurs formes Consultant, Urbaniste, Architecte d’Entreprise, AMOA, PMO …)
Pas certifié IIBA <<< OUHHHHHHHH >>>
Parcours pro : Stage gde banque française, Leader mondial de l’informatique, Startup américaine, Administration Centrale française, Gde entreprise française …
Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi
Jeune entreprise innovante dans le secteur des nouvelles technologies
Intérêt pour les startups commencés en 1920 lors de la radiomania aux USA et l’exploitation de la houille blanche en France
Des nouveaux lieux Silicon Sentier, Sillicon Banlieue, Ch’ti licon Valley, Chili con Valley …
Beaucoup de gens qui grouillent autour BPI, France Digitale, Cap Digital, Euratechnologies, The Family, The Cantillon …
… pour les aider, les accompagner, les mettre en pépinière, les accélérer, les incuber …
Et pourtant le chiffre qui tue (c’est le cas de le dire) Plus de 1 sur 2 qui disparait après 2 ans …
Bon, en fait dans l’analyse de ce chiffre, on a aussi toutes les autres entreprises créées (profession libérale, auto entrepreneur, essaimage, transformation de métier ou de secteur d’activité)
La structure même : un fondateur, s’il y a un évènement dramatique comme un décès dans ses proches, l’entreprise est en péril ou disparait quand chez St-Gobain, depuis 1665, il y a eu moins d’impact
Startup Land = Anarchy in the Business ?
Pas vraiment, c’est même super réglé et les règles ne sont pas vraiment poussées par les entrepreneurs
Mais par des personnes qui veulent les ramener dans un mode de pensé qui ne leur est pas adapté
Notamment les Business Angels et les Venture Capital
Les entrepreneurs se sentent obligés de suivre des règles mal interprétées ou mal expliquées
Mythe #1 : Les entrepreneurs ne pensent qu’à l’argent
Beaucoup sont surtout conscient que l’argent est un moyen nécessaires et indispensables pour réussir leur stratégie : changer le monde
5 jeunes qui présentent pour leur diplôme à l’ESCP, option entrepreneur pour accompagner les professeurs qui ont des approches/projets éducatifs un peu disruptives. Quand ça marche, pourquoi ne pas en faire profiter d’autres ?
J’ai la chance de faire partie du jury. Ils se font lyncher par la salle parce qu’ils restent arc-bouter sur leur volonté de monter une association à but non lucratif et non une entreprise
Bon ok, y en a aussi qui ne pensent franchement qu’à l’argent
Exemple de Viviane qui veut monter le spotify de l’information. Un bout de Business Plan écrit mais pas de MVP ni le moindre écran. Par contre, tout le montage financier pour créer une holding qui chapotera la startup est aux petits oignons. Le but : éviter l’effet de dilution des parts de l’entreprise lors des montés en capital
Mythe #2 : Plus il y a de risque, plus ça paye : à fond dans le monde capitaliste
Ok, y a le revenue des GAFA est équivalent au PIB du Danemark (35eme au rang mondial)
Mais ils sont que 4 !
Probabilité : 0,0001% des startups seront au bout de 10 ans potentiellement rentables pour les Venture Capital et cotée
Tandis que les survivantes seront des PME très rentables, mais dont les risques ont été maîtrisés. La majorité n’aura pas fait appel aux Business Angels
Sensecube, accélérateur de startups sociales
« Nous croyons en une nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux, utilisant le pouvoir des technologies pour développer des solutions efficaces à grande échelle. »
What Health
Les ONG représentent 8,5% du PIB américain et emploient 9,3% des actifs
Sillicon valley 1,6% du PIB américain
Mythe #3 : Une idée originale, un business plan copié sur Internet, hop c’est gagné, on est riche
Je ne juge pas de la pertinence de l’idée, mais qui a séduit le Crédit Agricole et AuFéminin.com
Passage radio (Europe 1) et télé
Ce que vous voyez à l’écran c’est absolument toute la boite (avec le blog un post tous les 2 mois)
Par contre, vous allez voir les fondatrices, elles vous expliquent leur stratégie de vendre « leur bébé » dans 2 ans pas à moins d’un million
Ok, elles ont eu des circonstances défavorables (CTO, perte totale de l’ensemble des sources)
Print the legend, l’histoire des startups
MakerBot, tous les fondontateurs virés et la boite dans les mains de Stratasys
Formlabs en procés avec 3D Systems, l’un des fondateurs qui virent l’autre
et Cody Wilson, le crypto-anarchiste, qui veut casser le système en imprimant une arme en 3D, l’un des rares qui atteint son but dans le film
Celui qui s’enrichit ? Brad Feld, le Venture Capital
Mythe #4 : L’ambiance, les locaux c’est Google et babyfoot tous les jours
C’est plutôt ça
D’ailleurs la plupart des sites d’incubateurs ne vous montrent même pas les locaux. Si vous n’y voyez pas un signe
On relativise aussi. Si vous êtes au Village, vous êtes dans les anciens locaux de l’UMP (y a même une startup qui a eu le droit à l’ancien bureau de Sarkozy) et vous avez accès à un auditorium, des salons VIP, une salle de sport, une radio privée ...
L’Usine IO dans le 13ème, 1500m² pour faire joujou avec les imprimantes 3D, la découpe laser et des petites bébêtes bien rigolotes
Les hackathon à l’archipel (ex locaux de l’INPI et ex église) ou organisés par BeMyApp avec des salles de jeux vidéos à volonté, des food trucks gratos
Les compétences sont en majorité un CTO
La plupart des startups en 2015 à Paris sont créées par des profils Business (HEC, ESCP)
Sans CTO, pas d’accès aux Business Angels, pas d’accès à la plupart des incubateurs
Attention, un CTO ce n’est ni un ingénieur sorti d’école nourri avec de la pizza (pourtant économique)
Ni un Directeur de programme. C’est un hybride entre un chef de projet pour chapoter des dév, un mentor pour la partie business, un partenaire capable d’embrasser la big picture pour conseiller ce qui est possible et souhaitable avec quelles technos, quels processus à mettre en place mais capable de comprendre du code pour faire les tests ou faire intervenir l’expert adéquat et de gérer les contrats techniques
La solution ne répond pas au problème :
L’apport du business analyst pour aider les co-fondateurs à définir leur stratégie, la décliner sur les couches métiers / fonctionnelles et applicatives leur permet de gagner plusieurs mois (tester en réel en m’appuyant sur de l’urbanisation) ça plait et ça marche. L’apport en formalisation est réel
Le marché est trop petit :
Un Business Analyst en mesure d’analyser le marché, la concurrence d’un point de vue techno et anticiper les pivots grâce au SI permet souvent de trouver son marché (Big data chez Uzer et SWAF)
N’arrivent pas à lever d’argent :
Denrée rare potentiel du BA, si en plus il peut avoir 40 ans et avoir tourné dans des grosses boites ou du conseil, ça rassure les investisseurs. L’argent arrive plus facilement. Pas convaincu ?
Pour décrocher les Crédit Impôt Recherche (jusqu’à 400k€), il faut obligatoirement un profil Ingé ou chercheur … ou un BA avec un profil SI
A noter que l’accréditation peut se faire sur la personne et pas obligatoirement sur la startup, un bon moyen d’augmenter son employabilité
Friction entre co-fondateurs :
Là c’est les qualités individuelles du BA éventuellement
Mais ce dernier point est aussi souvent la conséquence des précédents
Des conseils testés sur le terrain :
Ne pas sortir tout l’attirail du BABOK d’un coup, mais sentir selon le cycle de vie de la startup, les meilleurs outils ou pratiques à mettre en oeuvre
Ne pas être forcément anticonformiste
Mais s’autoriser de nouveaux points de vu
… faites gaffe quand même
e pericoloso sporgersi
Se vendre et savoir enfiler l’habit de CxO
Il faut apprendre à picher, à faire du marketing notamment
Parler le GAFAnomics, c’est un plus
Un vrai MBA en live pour les cadres à haut potentiel
Augmenter son employabilité et avoir accès plus facilement à des profils inateignables d’habitudes (carnet d’adresse de folie : ministres, Dir Makt Axa, L’Oréal, etc.)
Pizza, Fun & Jeux vidéos (Motivation, nouveau souffle et employabilité)
Apprendre et se former aux nouvelles technos … en mettant directement en œuvre
Enfin avoir la réponse : Suis-je un entrepreneur ?