Rencontres et événements d'affaires à Paris Île-de-France. Une étude de la CCI Paris Île-de-France (octobre 2016) sur les salons, congrès et centres d'affaires, événements d'entreprise, spectacles, examens-formations et événements divers en 2015.
La transition énergétique, un enjeu stratégique pour les entreprises francili...
Tourisme d'affaires - édition 2016
1. TOURISME D’AFFAIRES – Édition 2016
(RENCONTRES ET ÉVÉNEMENTS D’AFFAIRES À PARIS ÎLE-DE-FRANCE)
Offre d’infrastructures
Activité des salons avec Focus sur la Corée du Sud
Activité des congrès
Activité des événements d’entreprises, spectacles, examens-
formations et événements divers
Activité des sites d’exposition et de congrès
3. Synthèse…..……….………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..4
Chiffres-clés…….…..……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..5
Offre d’infrastructures…...………………………………………………………………………………………………………………………………………..6
Activité des salons
2015, une année en demi-teinte marquée par les attentats……………………………….…………………………………………………........7
Une forte baisse des visiteurs étrangers………………………....……………………………………………………………………………………………7
Une baisse moins prononcée des visiteurs français.…………….…………………………..……………………………………………………........9
Augmentation du nombre d’exposants dans les salons internationaux et diminution dans les salon nationaux......….....9
Avec plus de 19 milliards d’euros de ventes, les salons constituent des opportunités d’affaires pour les entreprises....10
Plus de 4 milliards d’euros de retombées économiques pour le territoire francilien….…………………………………………….....11
L’impact économique des attentats évalué à 62 millions d’euros……..……………………………………………………………..............12
Hausse de la surface brute louée aux organisateurs de salons...………………………..………………………………………………………..12
Plus de salons professionnels et moins de salons grand public..…………………………………………………………………………………..13
Moins de salons de petite taille et plus de salons de grande taille…..…………………………………………………………………………..14
Des résultats satisfaisants pour les salons allemands……………………………………………………………………………………………………14
Focus Corée du Sud : une économie mature et dynamique désormais tournée vers l’innovation......................…………..14
Activité des congrès
Toujours plus de congrès à Paris Île-de-France….…………………………………………………………………..…………………………….………21
Une excellente fréquentation des congrès franciliens…....………………………………….………………………………………………….…...22
L’activité des congrès portée par les Français en 2015…..…………………………………………………………………………………………….22
Augmentation de la fréquentation des étrangers en trompe-l’œil……………………………………………………...……………………….22
Les congrès ont généré 1,2 milliard d’euros de retombées économiques pour le territoire francilien..……………………….23
Diversification des congrès à Paris Île-de-France………………….………………………………………………………………………………………23
Activité des événements d’entreprises, spectacles, examens-formations et événements divers
2015, une année difficile pour les événements d’entreprises, spectacles, examens-formations et événements
divers………………………………………………………………………………………………………………………………………………….……………………....24
Diminution du nombre d’événements d’entreprises et de la participation..………………………………………………………….…….24
Réduction de la surface dédiée aux événements d’entreprises.………………………………..….…………………………………..…………25
Moins de spectacles, examens-formations et événements divers…………………………………………….....……………………..……...25
Activité des sites d’exposition et de congrès
Un chiffre d’affaires en hausse………………………………………………………..……….……..……..…………………………………………………..26
Moins de manifestations accueillies sur les sites d’exposition franciliens.………………………….…………………………………….....26
Un nombre de visiteurs qui se maintient..…………...……….……………………………………………………..……………………………………..26
Légère baisse de la surface brute louée….…………...……….……………………………………………………..……………………………………..27
Annexes
Évolution du périmètre de l’étude.………………………………………………………………………………………………………………………………28
Présentation du secteur des rencontres et événements d’affaires.………………………………………………..……………………………31
Réglementation.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..34
Principaux partenaires de la CCI Paris Ile-de-France…………….………………………………………………………………………………………35
Remerciements.……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….....38
3
Sommaire
4. Lieux d’échanges et d’innovation, mais surtout lieux de rencontres entre professionnels ou entre
spécialistes, entre entrepreneurs et investisseurs, entre clients et fournisseurs, les centres d’exposition
et de congrès participent à la dynamique économique et aux enjeux de développement territorial de
Paris et plus largement de la région francilienne et de la France, concourant à leur rayonnement et leur
attractivité à l’international.
La CCI Paris Ile-de-France, acteur historique du secteur des congrès et salons rappelle le rôle primordial
de cette filière d’excellence qui génère chaque année pour la région-capitale plus de 5 milliards d’euros
de retombées économiques, plus de 80 000 emplois « équivalent temps plein », et pour les entreprises
exposantes plus de 6 millions de contrats signés pour plus de 19 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
Avec environ 700 000 m² d’espaces couverts, Paris Île-de-France possède la première offre de surfaces
d’exposition en Europe, qui a en outre la particularité d’être riche et variée avec des équipements de
toutes tailles répartis de façon équilibrée sur l’ensemble du territoire. L’édition 2016 de cette étude vise
donc à offrir un panorama complet de l’activité 2015 (chiffres certifiés) de ces 21 principaux sites
d’exposition et de congrès franciliens.
2015, une année en demi-teinte marquée par les attentats
Le média salons, marqué par les attentats de janvier et de novembre, a enregistré des résultats nuancés
en 2015. Après les fortes hausses constatées depuis 2011, le nombre de visiteurs étrangers a chuté de
5,2 % en 2015 (par rapport à 2013(1)). Le nombre de visiteurs français a enregistré une baisse moins
importante (- 3,8 %). Côté entreprises, les exposants ont accentué leur présence sur les salons
internationaux(2) mais ont été moins présents sur les salons nationaux(3). L’impact économique des
attentats est évalué(4) à 62 millions d’euros dont 48 millions d’euros pour les transports, l’hôtellerie, la
restauration et les grands magasins.
Chaque année, l’étude propose un éclairage spécifique sur un pays ou une zone géographique qui
représente un potentiel pour le secteur des salons franciliens. Cette année, le focus porte sur la Corée
du Sud, un marché mature tourné vers l’innovation et mis en lumière par l’année croisée France-
Corée(5).
Une excellente fréquentation des congrès franciliens
Avec 1 004 congrès et plus de 761 400 participants recensés en 2015 sur 304 sites par l’Office du
Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP), le secteur des congrès confirme son dynamisme. Celui-ci est
en grande partie dû à la clientèle française, le nombre de congressistes français ayant augmenté en un
an de 10,7 %(6). De plus, la COP21, qui a attiré près de 31 000 participants étrangers explique
notamment la hausse de 7,7 % du nombre de congressistes étrangers. En effet, sans cette
manifestation, le nombre de participants étrangers aurait baissé de 6 %.
2015, une année difficile pour les événements d’entreprises, spectacles, examens-formations et
événements divers(7)
En 2015, les entreprises ont organisé moins d’événements corporate rassemblant moins de participants
et sur une surface plus réduite qu’en 2014. Ainsi, 1 919 événements d’entreprises totalisant 1,6 million
de participants sur une surface de 3 millions de m2 ont été accueillis sur les 21 sites d’exposition et de
congrès franciliens. De plus, 782 spectacles, examens-formations et événements divers(7) se sont tenus
en 2015, occupant 1,1 million de m2 et attirant 1,1 million de participants.
*********************
La CCI Paris Ile-de-France tient à remercier les acteurs de la filière grâce auxquels elle a pu mener à bien
cette étude (voir page 38).
(1) Une forte saisonnalité marque l’activité des salons puisque beaucoup de manifestations sont biennales. Sont utilisés des taux de croissance biennaux (t / t-2) afin de comparer l’activité.
(2) Un salon est international s’il dénombre au moins 20 % d’exposants étrangers ou au moins 25 % de visiteurs étrangers.
(3) Un salon est national s’il dénombre moins de 20 % d’exposants étrangers ou moins de 25 % de visiteurs étrangers.
(4) Par rapport à une évolution normale.
(5) L’année de la Corée en France de septembre 2015 à août 2016 se poursuit par l’année de la France en Corée de janvier à décembre 2016.
(6) Hors COP21.
(7) Événements divers : ventes privées, enchères, expositions, salles dédiées aux exposants et aux organisateurs.
4
Synthèse
5. Chiffres-clés du tourisme d’affaires à Paris Île-de-France en 2015
Activité des salons
399 salons (213 professionnels et 186 grand public) ;
8,3 millions de visiteurs ;
dont 603 600 visiteurs étrangers ;
96 600 entreprises exposantes ;
dont 25 900 entreprises exposantes étrangères ;
4,1 milliards d’euros de retombées économiques pour la région Île-de-France ;
63 100 emplois « équivalent temps plein » ;
5,2 millions de m2 bruts (halls) loués par les organisateurs de salons ;
2,4 millions de m2 nets occupés par les entreprises exposantes ;
19,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires réalisé par les entreprises exposantes sur les salons.
Activité des congrès
304 sites. Il s’agit des 21 sites principaux sites observés dans cette étude auxquels l’OTCP a rajouté 283 autres
sites (lieux scientifiques, salles de réunions, hôtels, musées, lieux événementiels…) ;
1 004 congrès ;
761 400 congressistes ;
dont 244 600 congressistes étrangers ;
1,2 milliard d’euros de retombées économiques pour la région Île-de-France ;
20 200 emplois « équivalent temps plein ».
Offre d’infrastructures
21 sites d’exposition et de congrès ;
700 000 m2 de surface d’exposition et de congrès commercialisable couverte.
Activité des événements d’entreprises, spectacles, examens-formations et événements divers
1 919 événements d’entreprises ;
299 examens et formations ;
102 spectacles ;
381 événements divers (ventes privées, enchères, expositions, salles dédiées aux organisateurs et aux
exposants) ;
soit un total de 2 701 manifestations ;
2,7 millions de visiteurs.
Activité des sites d’exposition et de congrès
3 306 manifestations ;
11,4 millions de visiteurs ;
10,5 millions de m2 bruts (halls, salles et amphithéâtres) loués par les organisateurs de manifestations ;
400 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisé.
5
Chiffres-clés
8. Activitédessalons
Tableau 2. Nombre de visiteurs étrangers et taux
d'évolution par type de salon
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : l’année 2013 prend en compte les statistiques 2012
du salon Intermat.
8
Parmi la clientèle étrangère, ce sont nos proches
voisins européens qui enregistrent les plus fortes
baisses de fréquentation ( - 17 % pour les Allemands,
- 16 % pour les Espagnols, - 14 % et pour les Belges),
suivis des Américains (- 7,5 %) et des Japonais (- 4,9 %)
(tableau 14 page 16).
Après les attentats qui ont frappé Paris et Bruxelles, le
tourisme francilien (de loisirs comme d’affaires) a subi
une forte érosion. Les autorités et les professionnels
ont lancé différentes opérations destinées d’une part
à soutenir durablement l’activité et l’emploi dans
l’industrie touristique et d’autre part, à promouvoir la
destination France et Île-de-France :
Dispositifs spécifiquement mis en place par la CCI
Paris Ile-de-France :
Promotion des salons franciliens auprès de 20
relais d’opinion influents : à l’initiative de la CCI
Paris Île-de-France et du Comité d’Exposition de
Paris (CEP), Promosalons a organisé du 22 au 26
janvier 2016 l’accueil d’une délégation de 20
relais d’opinion internationaux (chinois,
américains, coréens et japonais) pendant la
tenue des salons parisiens de la mode, de la
décoration et du design. Outre la visite de
salons, cette délégation a été notamment reçue
par M. Mathias Fekl, secrétaire d’Etat chargé du
Commerce Extérieur, de la Promotion du
Tourisme et des Français à l’étranger et a pu
échanger avec d’autres personnalités dont MM.
David Douillet et Jean-François Martins.
Opération #ParisWeLoveYou : la CCI Paris Ile-
de-France est « ambassadrice » de ce dispositif
lancé le 15 décembre 2015 par l’Alliance 46.2(1)
et soutenu par le gouvernement, la Mairie de
Paris et plus de 50 grandes entreprises
françaises de tous secteurs d’activités. Cette
opération de communication a adressé deux
messages forts à l’international : « Paris est une
ville sûre et nous l’aimons intemporellement ».
Dispositifs existants mais renforcés ou renouvelés
pour remobiliser les acteurs du tourisme :
Renouvellement de la Charte d’accueil des
grands événements : la Maire de Paris, l’Office
du Tourisme et des Congrès de Paris OTCP), la
CCI Paris Ile-de-France et une quarantaine de
groupes hôteliers ainsi que les représentants des
hôtels indépendants (UMIH et SYNHORCAT) ont
travaillé sur un renouvellement de la charte de
2009. Cette nouvelle charte, signée le 12 mai
2016, vise a attirer à Paris des congrès
réunissant plus de 1 000 participants. Les
groupes hôteliers signataires s’engagent à
proposer des conditions spécifiques et
avantageuses pour ce type d’événements.
Dispositifs « Do you speak tourist ? » et « Yes I
speak tourist » : la CCI Paris Ile-de-France
coordonne, en partenariat avec le Comité
Régional du Tourisme Paris Ile-de-France ces
dispositifs visant à sensibiliser les commerçants
parisiens à l’accueil des clientèles étrangères. Le
groupe ADP s’est récemment joint au dispositif
en y intégrant les commerçants des aéroports
franciliens.
Principales actions de promotion et
communication initiées par différents acteurs :
Plan de promotion du Ministère des Affaires
étrangères : le Ministre a annoncé le
1er mars 2016, le lancement d’un plan de
promotion d’un montant de 2,5 millions d’euros
destiné à rassurer les touristes étrangers. L’Etat
contribuera à hauteur de 1 million d’euros et
Atout France est chargé de la mise en œuvre de
ce plan. Cette campagne de promotion sera
déployée sur 16 marchés stratégiques (en
Europe mais aussi dans des pays émergents et
lointains).
Campagne de promotion portée par
AccorHotels, la SNCF et la région Île-de-France :
campagne lancée en avril 2016 pour une durée
de 6 mois afin de donner « un nouvel élan à
l’attractivité » de Paris et sa région auprès des
touristes français et internationaux. Différentes
offres telles que notamment « 22 000 billets à
petits prix sur TGV, Intercités et transporteurs
internationaux à destination de Paris pour le
printemps et l’été » et « jusqu’à 30 % sur des
séjours tout compris chez AccorHotels », ont été
mises en place.
Plan de relance du Comité de la Destination
Paris : afin de relancer le tourisme dans la
capitale après les attentats, l’Etat et la Ville de
Paris ont décidé d’unir leurs forces et d’élaborer
une campagne internationale de promotion de
la destination Paris, avec des moyens dédiés.
Soutenue par la Région Ile-de-France et de
grandes entreprises, elle s’appuiera sur
l’expertise d’Atout France, de l’OTCP et du CRT
Paris Ile-de-France.
Type de salon 2013 2015
Taux d'évolution
2015 / 2013
Salons professionnels 538 250 514 998 - 4,3 %
Salons grand public 98 231 88 627 - 9,8 %
Ensemble des salons 636 481 603 625 - 5,2 %
La baisse de fréquentation des étrangers est
nettement plus prononcée sur les salons grand public
(- 9,8 %) que sur les salons professionnels (- 4,3 %,
tableau 2).
(1) Association qui regroupe les 21 plus grandes entreprises du tourisme en France.
9. 9
Cette campagne sera déployée jusqu’à la fin de
l’année, avec deux objectifs majeurs : rassurer les
visiteurs et les professionnels sur la sécurité à Paris,
grâce à un discours positif et enthousiaste sur la
destination mais aussi reconquérir les visiteurs et
accélérer le retour aux niveaux de fréquentation
touristique d’avant le 13 novembre.
Une baisse moins prononcée des
visiteurs français
Le nombre de visiteurs français accueillis sur les salons
franciliens, déjà en baisse en 2013, a de nouveau fléchi
en 2015 (graphique 2). Avec 7,7 millions de visiteurs
français, les salons franciliens ont enregistré la
fréquentation la plus basse depuis 2001.
8,4
7,8
8,1
8,6
8,0
8,3
8,0
7,7
2001 2003 2005 2007 2009 2011 2013 2015
Graphique 2. Fréquentation des visiteurs français sur
les salons franciliens
Crise des
subprimes
Dégonflement
de la bulle
internet
Impact des
attentats
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo’Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : seules les années impaires ont été retenues pour
faciliter la lecture du graphique.
les années 2001, 2005, 2007, 2011 et 2013 prennent en compte les
statistiques du salon Intermat pour une comparaison à champ
constant.
- 6,8 %
+ 3,9 %
+ 6,3 %
- 7,5 %
+ 4,8 %
- 4,0 %
- 3,8 %
Tableau 3. Nombre de visiteurs français et taux
d'évolution par type de salon
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : l’année 2013 prend en compte les statistiques 2012 du
salon Intermat.
Augmentation du nombre d’exposants
dans les salons internationaux et
diminution dans les salons nationaux
Comme pour la fréquentation des visiteurs français, la
présence des exposants est très différente selon le
type de salon considéré. En effet, le nombre
d’entreprises exposantes a fortement augmenté sur
les salons internationaux(1) (tableau 4) alors qu’il a
chuté sur les salons nationaux(2).
Activitédessalons
(1) Un salon est international s’il dénombre au moins 20 % d’exposants étrangers
ou au moins 25 % de visiteurs étrangers.
(2) Un salon est national s’il dénombre moins de 20 % d’exposants étrangers
ou moins de 25 % de visiteurs étrangers.
Type de salon 2013 2015
Taux d'évolution
2015 / 2013
Salons professionnels
internationaux
891 028 980 853 + 10,1 %
Salons professionnels
nationaux
871 800 715 521 - 17,9 %
Ensemble des salons
professionnels
1 762 828 1 696 374 - 3, 8 %
Salons grand public
internationaux
3 755 661 3 792 575 + 1,0 %
Salons grand public
nationaux
2 496 231 2 217 938 - 11,1 %
Ensemble des salons grand
public
6 251 892 6 010 513 - 3,9 %
Ensemble des salons 8 014 720 7 706 887 - 3,8 %
Les salons internationaux(1) (professionnels et grand
public), salons phares d’excellence ont quant à eux
accueilli plus de visiteurs français (respectivement +
10,1 % et + 1 %, tableau 3).
En revanche, les salons nationaux(2) (professionnels et
grand public) ont subi les conséquences des attentats,
puisque la fréquentation française s’est effondrée
(respectivement - 17,9 % et - 11,1 %). En cette période
délicate, les professionnels et le grand public ont
privilégié les salons internationaux(1) qui génèrent plus
de retombées économiques et de flux d’affaires.
Tableau 4. Nombre d’exposants et taux d'évolution par
type de salon
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : l’année 2013 prend en compte les statistiques 2012 du
salon Intermat.
Un salon est considéré comme international s'il a réuni au cours de sa
session précédente au moins 20 % d'exposants étrangers ou au moins
25 % de visiteurs étrangers.
Type de salon 2013 2015
Taux d'évolution
2015 / 2013
Salons professionnels
internationaux
38 933 41 207 + 5,8 %
Salons professionnels
nationaux
20 396 18 201 - 10,8 %
Ensemble des salons
professionnels
59 329 59 408 + 0,1 %
Salons grand public
internationaux
14 003 16 640 + 18,8 %
Salons grand public
nationaux
23 590 20 542 - 12,9 %
Ensemble des salons grand
public
37 593 37 182 - 1,1 %
Ensemble des salons 96 922 96 590 - 0,3 %
10. La participation des exposants étrangers et français est
restée quasiment stable entre 2013 et 2015
(respectivement - 0,1 % et - 0,4 %, tableau 5).
Les salons franciliens ont totalisé 96 590 entreprises
exposantes venues pour vendre, valoriser et
promouvoir leurs produits.
10
Tableau 5. Nombre d’exposants et taux d'évolution par
origine géographique sur les salons
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : l’année 2013 prend en compte les statistiques 2012
du salon Intermat.
Avec plus de 19 milliards d’euros de
ventes(1), les salons constituent des
opportunités d’affaires pour les
entreprises
Selon une étude collective menée par Médiamétrie
avec la CCI Paris Ile-de-France, Unimev, la Direction
Générale des Entreprises (DGE) et le Comité des
Expositions de Paris (CEP) (encadré 4), actualisée par la
CCI Paris Ile-de-France pour l’année 2015, les salons
ont généré pour les entreprises ayant exposé en Île-
de-France 19,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires(1) .
11,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires ont été
réalisés par les entreprises exposantes françaises et
7,6 milliards d’euros par les entreprises étrangères
(tableau 6). Notons que l’Île-de-France représente 57
% du business national réalisé par les entreprises sur
les salons.
(1) Estimation actualisée à partir de l’univers des entreprises exposantes en Île-de-France
pour l’année 2015.
Encadré 4 (suite).
calculer le retour sur investissement des exposants
sur un salon, afin de convaincre davantage de PME
d’y participer, qu’il s’agisse de manifestations
d’envergure régionale, nationale ou internationale ;
inciter les PME primo-exportatrices à participer aux
salons internationaux en France grâce à une
évaluation fiable du chiffre d’affaires réalisé avec
des acheteurs étrangers suite aux contacts et
commandes prises sur ces salons.
Méthodologie :
Une approche micro-économique d’évaluation des
transactions a été réalisée. Elle permet non seulement
d’obtenir un chiffre au niveau national ou régional mais
également aux opérateurs de mesurer le montant des
transactions réalisées par salon et par site.
Les calculs ont été réalisés à partir de l’univers des
entreprises exposantes pour l’année 2013.
Le recueil des données s’est opéré via une enquête ex-
post réalisée en 2014 par téléphone auprès d’un
échantillon final de 3 319 dirigeants (2 705 Français et
614 étrangers) dont l’entreprise ou l’établissement a
récemment participé à un salon (recueil des données
réalisé par Médiamétrie).
Plusieurs vagues d’enquêtes ont été menées auprès
d’un échantillon représentatif de près de 50
manifestations, selon une combinaison de 4 critères
cumulés de segmentation :
géographique (Paris Île-de-France et région) ;
nature du public visé (professionnel ou grand
public);
secteur économique pour les salons professionnels
internationaux (9 secteurs ou filières) ;
audience de la manifestation (nationale ou
internationale).
Un même dirigeant d’entreprise exposante a été
interrogé à deux reprises :
la première fois, un mois après sa participation au
salon afin de connaitre les ventes immédiates
générées grâce à la manifestation ;
la seconde fois, entre 3 et 6 mois après le salon afin
de tenir compte du délai de contractualisation des
devis ou des commandes avec les contacts pris sur
la manifestation.
L’étude complète est téléchargeable sur http://www.cci-
paris-idf.fr/sites/default/files/etudes/pdf/documents/
etudes-salons-foires-1506.pdf
Activitédessalons
Type de salon 2013 2015
Taux d'évolution
2015 / 2013
Exposants français 70 974 70 657 - 0,4 %
Exposants étrangers 25 948 25 933 - 0,1 %
Ensemble des exposants 96 922 96 590 - 0,3 %
Encadré 4. Objectifs et méthodologie de l’étude « flux
d’affaires générés par les salons en France et en Île-de-
France ».
De fin 2013 à juin 2015, Médiamétrie a réalisé pour et
avec la CCI Paris Ile-de-France, UNIMEV, le CEP et la
DGE une vaste étude sur les flux d’affaires générés par
les salons en France et en Île-de-France.
Objectifs de l’étude :
estimer les flux d’affaires et les exportations
générés grâce aux salons pour les entreprises
participantes, notamment les PME et TPE. La
mesure du volume des transactions réalisées entre
exposants et visiteurs immédiatement et/ou
postérieurement à la manifestation permet de
valoriser l’impact des salons dans l’économie
française et en particulier d’estimer la part des
exportations françaises générées par la participation
aux salons internationaux en France ;
11. 11
Tableau 6. Détail du chiffre d'affaires réalisé par les
entreprises exposantes sur les salons à Paris Île-de-France
(en milliards d'euros)
Sources : CCI Paris Ile-de-France, UNIMEV, DGE, CEP, Médiamétrie.
Note de lecture : estimations actualisées à partir de l’univers des
entreprises exposantes à Paris Île-de-France pour l’année 2015.
Sur les 19,3 milliards d’euros de transactions que les
exposants ont réalisés en 2015 grâce aux salons
franciliens, 8,1 milliards se sont concrétisés auprès de
clients étrangers. La grande majorité de ce chiffre est
le fruit de contrats entre étrangers (6,2 milliards
d’euros). Ainsi, pour ces exposants étrangers, les salons
franciliens représentent des « hub » de commerce
international davantage qu’une pénétration du marché
français.
En outre, le solde des transactions ou « balance
commerciale » entre Français et étrangers est
légèrement positif (les exposants français génèrent 1,9
milliard d’euros de transactions avec les clients
étrangers alors que les exposants étrangers réalisent
1,4 milliard d’euros avec les clients français).
En 2015, la participation à un salon francilien a permis
de concrétiser plus de 6 millions de contrats pendant
et après la manifestation (tableau 7). Plus de 3 millions
de contrats auraient été signés sur un salon grand
public international contre plus de 870 000 sur un
salon professionnel international.
Rappelons que les contrats signés sur les salons
professionnels internationaux sont beaucoup plus
rémunérateurs.
Tableau 7. Nombre de contrats signés par type de salon
Sources : CCI Paris Ile-de-France, UNIMEV, DGE, CEP, Médiamétrie.
Plus de 4 milliards d’euros de retombées
économiques pour le territoire francilien
Atout majeur pour le développement économique,
l’attractivité et le rayonnement international de la
région, les salons génèrent une forte fréquentation
touristique, induisent d’importantes retombées
économiques (encadré 5), favorisent la création
d’emplois, directs et indirects, valorisent les savoirs et
savoir-faire, les innovations, et la promotion de filières
d’excellence. Ils ont également un effet d’accélérateur
des investissements en matière d’infrastructures de
transports, d’hébergement ou d’équipements et
apparaissent comme un vecteur de lien social et de
sentiment d’appartenance de la population aux
territoires.
Activitédessalons
Type de salons
Nombre de contrats
signés
Salons professionnels internationaux 870 045
Salons grand public internationaux 3 285 352
Salons professionnels nationaux 211 422
Salons grand public nationaux 2 065 483
Ensemble des salons 6 432 302
Type de clientèle
Exposants
français
Exposants
étrangers
Total exposants
Auprès des clients français 9,8 1,4 11,2
Auprès des clients étrangers 1,9 6,2 8,1
Total 11,7 7,6 19,3
Encadré 5. Retombées économiques : méthodologie,
partenariat et actualisation
En 2010 et 2011, la CCI Paris Ile-de-France a coordonné
avec le Comité des Expositions de Paris (CEP), l’Union
française des métiers de l‘événement (UNIMEV),
l’Office de justification des statistiques (OJS), France
Congrès, Viparis, Atout France et la Direction générale
des entreprises (DGE), une étude visant à évaluer les
retombées économiques des salons en France et en Île-
de-France via un vaste dispositif d’enquêtes auprès des
participants aux salons.
Ce projet s’est fixé pour ambition d’estimer les ratios
de dépenses des acteurs de la profession du secteur
des foires et salons, de calculer les retombées
économiques liées à l’activité « salons » et celles liées
au séjour des visiteurs et des exposants (hors flux
d’affaires entre visiteurs et exposants). L’étude
complète est téléchargeable sur http://www.cci-paris-
idf.fr/sites/default/files/etudes/pdf/documents/etude-
salons-1106_1.pdf
Chaque année, la CCI Paris Ile-de-France actualise, via
le modèle qu’elle a développé, les retombées
économiques générées par le média salon.
En 2015, les salons ont ainsi généré près de 4,1
milliards d’euros de retombées économiques pour le
territoire francilien (tableau 8) et 63 097 emplois
« équivalent temps plein ».
12. 12
Les dépenses en hôtellerie-restauration des visiteurs et
exposants présents sur les salons ont représenté plus
de 21 % de l’ensemble des retombées économiques.
Les dépenses en cadeaux et sorties, profitant
principalement aux grands magasins parisiens, ont
totalisé 10 % de l’ensemble des retombées
économiques.
Les visiteurs et exposants étrangers ont généré 51 %
des dépenses soit 2,1 milliards d’euros. Plus d’un euro
dépensé sur deux provient des étrangers alors que ces
derniers ne représentent que 7 % des visiteurs et 27 %
des exposants.
3,7 millions de nuitées ont été consommées par les
exposants et visiteurs des salons (tableau 9) dont 58 %
par la clientèle étrangère. En effet, ceux-ci restent plus
longtemps que les Français (3,4 nuitées en moyenne
pour les étrangers contre moins de 2 pour les Français)
et réservent bien plus souvent dans de l’hébergement
marchand (72,9 % des visiteurs étrangers réservent
dans de l’hébergement marchand contre moins de 19 %
pour les visiteurs français).
Cette clientèle étrangère constitue donc plus que
jamais le moteur de la croissance du secteur.
Tableau 9. Estimation du nombre de nuitées consommées
par les exposants et visiteurs sur les salons franciliens en
2015
Source : CCI Paris Ile-de-France.
L’impact économique des attentats
évalué à 62 millions d’euros
On estime à 62 millions d’euros (tableau 10) les
pertes(1) de retombées économiques pour l’année
2015 (soit 1,5 % des retombées économiques
annuelles). Les retombées liées au séjour des
exposants et visiteurs seraient principalement
impactées avec près de 48 millions d’euros perdus(1).
Cela concerne en particulier l’hôtellerie pour 12
millions d’euros, la restauration pour 8 millions d’euros
et le shopping pour 9 millions d’euros. On estime
également que 1 000 emplois « équivalent temps
plein » ont été perdus(1). De plus, le nombre de nuitées
non consommées est évalué à près de 70 000. Par
ailleurs, la CCI Paris Ile-de-France estime que plus de
118 000 contrats (1,8 % du total annuel) pour un
montant de 259 millions d’euros de transactions(2)
entre entreprises exposantes et clientes n’auraient pas
été conclus en raison des événements de l’année 2015.
(1) Par rapport à une évolution normale.
(2) Estimation réalisée sur la base de la méthode issue de l’étude partenariale flux
d’affaires menée par la CCI Paris Ile-de-France, Unimev, la DGE et le CEP.
Type de dépenses
Montant
en millions
d'euros
Forfait surface et aménagement de l'espace 7,2
Espace loué et prestations associées 5,5
Transport de marchandises, frais de manutention et stockage 1,1
Accueil sur le salon (hôtesses) 0,3
Traiteur, réception, boissons 0,3
Total des dépenses liées à l'organisation de salons 14,4
Transports d'accès à l'Ile-de-France 15,7
Hôtellerie 12,0
Cadeaux et sorties 9,4
Restauration 8,1
Transports locaux 2,7
Total des dépenses liées aux séjours des exposants et visiteurs 47,9
Total des dépenses 62,3
Source : CCI Paris Ile-de-France.
Tableau 10. Estimation de l’impact économique des
attentats de janvier et novembre 2015
Activitédessalons
Type de salons
Nuitées consommées
salons
professionnels
salons grand
public
Ensemble
des salons
Nombre de nuitées consommées par
les exposants français
300 101 264 396 564 497
Nombre de nuitées consommées par
les exposants étrangers
345 709 116 047 461 756
Nombre de nuitées consommées par
les visiteurs français
397 810 449 587 847 397
Nombre de nuitées consommées par
les visiteurs étrangers
1 276 474 219 671 1 496 145
Nombre de nuitées consommées par
les exposants et visiteurs
2 320 094 1 049 701 3 369 795
Hausse de la surface brute louée aux
organisateurs de salons
La surface brute louée par les organisateurs de salons
auprès des gestionnaires de sites d’exposition a été de
5,2 millions de m2 (tableau 11), soit une hausse de 1,1 %.
La surface brute consacrée aux salons professionnels a
augmenté de 1,7 % alors que celle dédiée aux salons
grand public est restée quasi stable (- 0,1 %).
Les organisateurs de salons ont proposé 2,4 millions de
m2 nets aux exposants soit quasiment la même surface
qu’en 2013 (+ 0,05 %).
La surface moyenne d’un stand en 2015 s’est établie à
24,5 m2 (graphique 3), stable par rapport à 2014.
Cependant, depuis 1992, cet indicateur montre une
nette baisse, la surface moyenne passant de 37,2 m2 à
24,5 m2 (soit une diminution de 34 %).
Type de dépenses
Montant
en millions
d'euros
Forfait surface et aménagement de l'espace 1 003
Espace loué et prestations associées 772
Transport de marchandises, frais de manutention et stockage 158
Accueil sur le salon (hôtesses) 53
Traiteur, réception, boissons 42
Total des dépenses liées à l'organisation de salons 2 028
Transports d'accès à l'Ile-de-France 663
Hôtellerie 508
Cadeaux et sorties 402
Restauration 347
Transports locaux 114
Total des dépenses liées aux séjours des exposants et visiteurs 2 034
Total des dépenses 4 062
Source : CCI Paris Ile-de-France.
Tableau 8. Estimation des retombées économiques
générées par les salons franciliens en 2015
13. 100
120
140
160
180
200
220
240
260
19951997199920012003200520072009201120132015
Salons grand public
Salons professionnels
Graphique 4. Nombre de salons professionnels et grand
public
Sources : CCI Paris Ile-de-France, sites d’exposition et de congrès.
Note de lecture : seules les années impaires ont été retenues pour
faciliter la lecture.
13
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC), Expocert
(accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : l’année 2013 prend en compte les statistiques 2012 du
salon Intermat.
Tableau 11. Surface brute louée par les organisateurs de
salons et taux d’évolution par type de salons
20
25
30
35
40
Graphique 3. Surface moyenne d’un stand en m2
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo’Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Note de lecture : surface moyenne d’un stand = surface nette en m2
occupée par les exposants / nombre d’exposants.
24,5
Plus de salons professionnels et moins de
salons grand public
En 2015, 399 salons se sont tenus dans les 21
principaux sites d’exposition et de congrès franciliens,
soit 4 salons de plus qu’en 2013. Avec 213 salons
professionnels accueillis, la tendance à la baisse
observée depuis 2007 s’est inversée (graphique 4).
Quant au segment grand public (186 salons), la baisse
commencée en 2013 se poursuit.
De nouveaux salons ont été créés en 2015 (Cosmetics
360°, Smart Industries (encadré 6), Eurowaterways,
Avantex Paris ou Secours Expo…) et d’autres ont
disparu (Salon National de l’Immobilier Paris, Salon de
l’Emploi Public, Mondial Spa & Beauté…). Certains
salons sont tournants et ne reviendront peut-être pas à
Paris (Passenger Terminal Expo, Post-Expo). Enfin,
certains salons ont fusionné : c’est le cas du Salon
professionnel du chocolat désormais remplacé par un
nouveau village BtoB au sein du Salon du Chocolat
Grand Public, des salons Innovative Building et Services
à la Personne qui sont devenus le Salon des Achats et
de l’Environnement de Travail…
Rappelons également que Pollutec Horizons Paris
s’intitule désormais World Efficiency.
La fermeture du CNIT en juin 2015 pour 4 ans (voir
encadré 1 page 6) est sans effet dans notre panel
puisque quasiment tous les salons qui s’y déroulaient
se tiennent désormais dans un autre lieu géré par
VIPARIS.
186
213
Encadré 6. Focus sur deux nouveaux salons
prometteurs
Cosmetic 360° (1 541 m2 nets, 133 exposants et
4000 visiteurs), le salon parisien de l’innovation et
de la R&D cosmétiques, organisé par le pôle de
compétitivité Cosmetic Valley basé à Chartres s’est
tenu du 15 au 16 octobre 2015 au Carrousel du
Louvre. Ce nouveau salon, porte-drapeau du savoir-
faire français en matière de cosmétiques, a présenté
les dernières innovations, les tendances et la
recherche. Pour réussir ce lancement, la Cosmetic
Valley compte notamment s’appuyer sur son réseau
de partenaires internationaux (Japan Cosmetic
Center au Japon, Polo Technologico della Cosmesi
en Italie…).
Smart Industries, le salon dédié à l’usine du futur
(2129 m2 nets, 114 exposants dont 8 étrangers et
3123 visiteurs dont 321 étrangers, certifié
Expo’Stat) est organisé par GL EVENTS EXHIBITIONS
et parrainé par la Présidence de la République. A
travers ses conférences de haut niveau, la présence
de dizaines de start-up, de démonstrateurs, de
concours pour les jeunes, ce salon propose de faire
entrer le monde industriel dans l’ère de la
virtualisation et du numérique.
Activitédessalons
Type de salon 2013 2015
Taux d'évolution
2015 / 2013
Salons professionnels 3 368 091 3 425 794 + 1,7 %
Salons grand public 1 742 176 1 740 709 - 0,1 %
Ensemble des salons 5 110 267 5 166 503 + 1,1 %
14. Activitédessalons
14
Moins de salons de petite taille et plus de
salons de grande taille
En 2015, les 21 salons de plus de 50 000 m2 (5 % des
salons) ont représenté près de la moitié de la surface
brute louée aux organisateurs (tableau 12). Les 307
salons de moins de 10 000 m2 (77 % des salons) ont
occupé seulement un quart de la surface brute louée.
Entre 2009 et 2015 il y a eu une mutation de la
structure des salons franciliens, avec plus de salons de
taille intermédiaire et supérieure et moins de salons de
petite taille. Rappelons que les salons de taille
supérieure sont souvent des salons internationaux à
forte notoriété qui génèrent le plus de retombées
économiques et de flux d’affaires. Toutefois, n’oublions
pas que les salons de petite taille d’aujourd’hui sont
susceptibles de devenir les salons de taille supérieure
de demain. En conséquence, il convient de ne pas
négliger ces salons qui sont également les plus
sensibles aux crises économiques et autres aléas
conjoncturels.
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo'Stat (accrédité COFRAC), Expocert
(accrédité COFRAC), Infora et organisateurs de salons.
Tableau 12. Répartition du nombre de salons et de la
surface brute selon la taille du salon
Des résultats satisfaisants pour les salons
allemands
Les salons franciliens, marqués par les attentats de
2015, ont enregistré une chute du nombre de visiteurs
français et étrangers ainsi qu’une stagnation du
nombre d’exposants et de la surface nette occupée par
les stands.
Les salons Allemands, principaux concurrents des
salons franciliens ont-ils connus une évolution similaire
de leur activité ?
Selon les résultats fournis par AUMA (la fédération des
foires et salons allemands), le média salon a maintenu
le cap de la croissance en 2015.
Le nombre d’exposants a augmenté de 2 % par rapport
à la session précédente (tableau 13). Le nombre de
visiteurs et la surface occupée par les stands ont
également affichés des résultats satisfaisants
(respectivement + 2,6 % et + 1,1 %).
Rappelons toutefois que l’Allemagne n’est engagée
militairement ni au Proche-Orient ni en Afrique et
qu’elle n’a pas subi d’attaques terroristes sur son
territoire.
Tableau 13. Indicateurs de l’activité des salons allemands
en 2015
Source : AUMA.
Note de lecture : Ces indicateurs sont déterminés à partir de 164 salons
nationaux et internationaux sur les 344 salons recensés en Allemagne en
2015.
Focus Corée du Sud : une économie
mature et dynamique désormais tournée
vers l’innovation
Chaque année, l’étude propose un éclairage
spécifique sur un pays ou une zone géographique qui
représente un potentiel pour le secteur des salons
franciliens. Cette année, le focus porte sur la Corée du
Sud, un marché mature à la taille de la France, leader
de la culture et de la mode en Asie. L’année croisée
France-Corée(1), offre aux entreprises françaises une
chance supplémentaire de construire des partenariats
durables, au travers de rencontres sur les salons.
Éléments de contexte
La Corée, membre du G20 et 13ème puissance
économique mondiale (en parité de pouvoir d’achat
PPA), recensait 50,4 millions d’habitants(2) en 2014. Elle
est devenue en 2014 le 5ème exportateur mondial et
son taux de chômage était de 3,6 % en 2015(2).
(1) L’année de la Corée en France de septembre 2015 à août 2016 se poursuit par
l’année de la France en Corée de janvier à décembre 2016.
(2) Source OCDE.
2009 2015 2009 2015 2009 2015 2009 2015
Plus de 100 000 m2
8 10 2,1% 2,5% 1 719 629 1 745 192 32,4% 33,8%
50 000 à 99 999 m2
8 11 2,1% 2,8% 640 885 769 507 12,1% 14,9%
20 000 à 49 999 m2
21 22 5,4% 5,5% 660 140 667 649 12,4% 12,9%
10 000 à 19 999 m2
40 49 10,3% 12,3% 559 133 677 870 10,5% 13,1%
moins de 10 000 m2
310 307 80,1% 76,9% 1 730 213 1 306 285 32,6% 25,3%
Total 387 399 100,0% 100,0% 5 310 000 5 166 503 100,0% 100,0%
Nombre de salons Surface brute en m2
Structure Structure
2015
Évolution par rapport
à la séssion
précédente
Surface nette occupée par les exposants 6 257 868 + 1,1 %
Nombre d'exposants 172 878 + 2,0 %
Nombre d'exposants allemands 70 987 - 2,7 %
Nombre d'exposants étrangers 101 891 + 5,6 %
Nombre de visiteurs 9 771 954 + 2,6 %
15. Néanmoins, le modèle coréen actuel, axé
principalement sur les exportations a atteint ses limites
et doit faire face à un affaiblissement de la demande
intérieure et à une montée du chômage.
15
Activitédessalons
6,5%
3,7%
2,3%
2,9%
3,3%
2,6%
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Graphique 5. Taux de croissance du produit intérieur
brut en volume
Source : OCDE.
La croissance coréenne évolue désormais en dessous
de ses performances antérieures. Cependant elle fait
preuve de résilience face aux turbulences qui ont agité
l’économie mondiale depuis 2008. La croissance de
+ 2,6 % affichée en 2015 (graphique 5) demeure
supérieure à celle relevée pour la France ou
l’Allemagne (respectivement + 1,3 % et + 1,7 %).
La Corée bénéficie d’un niveau de vie élevé, se
positionnant au 19ème rang des pays les plus
industrialisés, juste derrière la France et le Japon mais
devant l’Italie et l’Espagne (graphique 6).
Graphique 6. Produit intérieur brut par habitant, prix
constants, en parité de pouvoir d’achat, en dollar US
Source : OCDE.
Note de lecture : La parité de pouvoir d’achat (PPA) en dollar US est un
outil comparatif qui permet de gommer l’effet prix dans chaque pays.
Face à cette situation et refusant l’immobilisme, les
dirigeants ont fixé comme objectif au pays de devenir
une économie créative et innovante. Ce nouveau
modèle économique doit permettre de relancer le
moteur de la croissance et de concurrencer la Chine, le
Japon et les autres pays émergents asiatiques.
A ce titre, le gouvernement sud-coréen a annoncé qu’il
triplerait ses dépenses en recherche et développement
(R&D) en 2016 et 2017, dépenses qui avaient déjà
doublé entre 2000 et 2016 (2,18 % à 4,29 %). Les
industries concernées seront les technologies pour
améliorer la conduite des véhicules électriques, le
développement des pièces de véhicules intelligents, les
robots intelligents, les énergies renouvelables et les
biocarburants.
Rappelons que la Corée, avec 4,29 % du produit
intérieur brut investi dans la R&D, était déjà en 2014
leader mondial devant Israël et le Japon et loin devant
la France (graphique 7).
32 209
32 677
33 657
34 407
35 162
36 789
37 582
38 378
39 944
42 118
42 186
42 202
42 749
42 850
44 090
44 451
45 305
50 217
51 450
52 200
60 287
87 313
Espagne
Italie
Nouv.-Zélande
Corée du Sud
Japon
France
Finlande
Royaume-Uni
Belgique
Danemark
Islande
Canada
Autriche
Allemagne
Suède
Australie
Pays-Bas
Irlande
États-Unis
Suisse
Norvège
Luxembourg
2,00%
2,11%
2,26%
2,39%
2,47%
2,74%
2,90%
2,97%
3,05%
3,07%
3,16%
3,17%
3,59%
4,11%
4,29%
Pays-bas
Australie
France
Slovénie
Belgique
Etats-Unis
Allemagne
Suisse
Danemark
Autriche
Suède
Finlande
Japon
Israël
Corée du Sud
Graphique 7. Dépenses en recherche et
développement en % du produit intérieur brut pour
l’année 2014
Source : OCDE.
La Corée du Sud et la filière salons
Les salons internationaux « phares » franciliens,
représentent la réponse la plus adaptée aux ambitions
des PME et start-up françaises à l’international. En
réunissant sur un même site l’ensemble des acteurs
d’un secteur ou d’une filière à l’échelle internationale,
les salons internationaux franciliens génèrent un gain
de temps et de moyens pour les PME et start-up
françaises souhaitant se développer à l’international.
16. En 2014-2015(2), 55 % des visiteurs coréens (tableau
15) sont venus sur les salons franciliens de la mode et
du textile (Who’s Next plus de 4 visiteurs sur 10, loin
devant Première Vision, le Salon international de la
lingerie ou Mode City…). Leur présence étant motivée
par la découverte des talents créatifs de demain et des
techniques françaises de la mise en valeur autour du
produit. Le salon Who’s Next qui s’est déroulé en
septembre 2016 avait pour thème « the future of
fashion program, un tremplin pour la jeune création ».
Par ailleurs, 21 % des visiteurs coréens privilégient le
secteur « Habitat et aménagement de la maison » et
tout particulièrement le salon Maison&Objet. Là
encore, ce n’est pas un hasard puisque M&O est très
centré sur la créativité et l’innovation, notamment au
travers de son observatoire de la maison.
En 2014, 572 entreprises coréennes ont exposé leurs
produits sur les salons franciliens (tableau 16). Elles
représentaient près de 3 % de l’ensemble des
entreprises étrangères accueillies et se positionnaient
au 11ème rang du classement des exposants étrangers.
Les entreprises exposantes coréennes ont accentué
leur présence sur les salons franciliens entre 2013 et
2015 (+ 7,8 %). Notons en particulier la diminution des
exposants belges, italiens et américains.
16
Activitédessalons
Dans la continuité des French Tech Days(1) qui se sont
déroulés à Séoul les 30 et 31 mai 2016, les salons
franciliens ont été l’occasion pour les entreprises
françaises et coréennes d’initier des partenariats
économiques. Des coopérations forcement gagnantes
où chacun pourrait ouvrir à l’autre ses zones
d’influence : la France en Afrique francophone et la
Corée en Asie du Sud-Est.
En 2015, les salons franciliens ont attiré 7 970 visiteurs
coréens (tableau 14). Ils représentaient près de 2 % de
l’ensemble des visiteurs étrangers accueillis et
occupaient le 13ème rang du classement des visiteurs
étrangers. Enfin, leur présence sur les salons franciliens
a augmenté de 12,3 % entre 2013 et 2015. L’effet
« année croisée France-Corée » a ainsi certainement
été plus fort que l’effet « attentats » auprès des
visiteurs coréens comme en témoigne a contrario la
forte diminution des visiteurs allemands, espagnols ou
encore américains.
(1) Forum institutionnel de haut niveau ou les start-up françaises ont exposé leurs
technologies dans des stands individuels le premier jour et enchainé des rencontres BtoB
le jour suivant. Plusieurs secteurs étaient à l’honneur : le digital, la medtech, la fintech et
l’internet des objets.
Tableau 14. Nombre de visiteurs internationaux sur les
salons franciliens (dix premiers pays, Corée du Sud,
monarchies du Golfe et ASEAN)
Sources : Promosalons, Expo'Stat (accrédité COFRAC), Expocert (accrédité
COFRAC) et estimation CCI Paris Ile-de-France pour 2015.
Note de lecture : Corée du Sud en 13ème position, monarchies du golfe en
15ème position et ASEAN en 21ème position dans le classement visiteurs
internationaux.
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo’Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC).
Note de lecture : % réalisé sur les années 2014 et 2015 afin de prendre
en compte les salons biennaux.
Tableau 15. Les secteurs qui attirent les visiteurs
originaires de la Corée du Sud en Île-de-France en 2014-
2015
Secteurs
Part de chaque
secteur dans le
total
Mode, textile 55%
Habitat et aménagement de la maison 21%
Alimentation, hôtellerie, restauration et leurs
équipements
10%
Transport, logistique, circulation et leurs
équipements
5%
Santé, beauté et leurs équipements 4%
Défense, sécurité civile et militaire 2%
Art, culture 1%
Bâtiment, travaux publics 1%
Autres secteurs 1%
Total 100%
Tableau 16. Nombre d’exposants internationaux sur les
salons franciliens (dix premiers pays, Corée du Sud,
ASEAN et monarchies du Golfe)
Sources : Promosalons, Expo'Stat (accrédité COFRAC), Expocert (accrédité
COFRAC) et estimation CCI Paris Ile-de-France pour 2015.
Note de lecture : Corée du Sud en 11ème position, ASEAN en 15ème position
et monarchies du golfe en 33ème position dans le classement exposants
internationaux.
(2) La partie sectorielle est traitée sur deux années afin de
gommer l’effet des salons biennaux.
2007 2009 2011 2013 2015
Évolution
2015 / 2013
Italie 54 314 51 710 52 288 50 800 49 489 -2,6%
Royaume-Uni 42 998 41 652 47 933 46 742 48 540 3,8%
Belgique 45 271 44 352 47 334 42 327 36 370 -14,1%
Espagne 33 951 26 265 28 357 38 131 32 030 -16,0%
Afrique 23 162 28 960 28 098 24 309 31 765 30,7%
Allemagne 34 053 35 086 37 005 37 931 31 434 -17,1%
BRIC 19 417 21 327 29 438 34 130 28 880 -15,4%
Etats-Unis 18 297 18 596 23 299 24 699 22 839 -7,5%
Pays-bas 18 622 17 975 20 439 18 729 16 052 -14,3%
Turquie 10 261 7 244 10 166 12 405 12 596 1,5%
Corée du Sud 7 173 5 400 6 257 7 098 7 970 12,3%
monarchies du Golfe 4 679 3 994 5 531 5 827 6 427 10,3%
ASEAN 2 858 2 902 4 146 3 901 4 824 23,7%
2007 2009 2011 2013 2015
Évolution
2015 / 2013
Italie 3 671 3 642 3 607 3 781 3 380 -10,6%
BRIC 2 613 2 304 3 014 3 038 3 295 8,5%
Allemagne 1 614 1 869 1 699 1 747 1 645 -5,8%
Royaume-Uni 1 360 1 311 1 449 1 689 1 579 -6,5%
Espagne 1 320 1 338 1 153 1 452 1 524 5,0%
Belgique 1 291 1 346 1 350 1 462 1 236 -15,4%
Etats-Unis 813 1 016 1 082 1 119 1 050 -6,2%
Turquie 638 548 625 768 744 -3,1%
Pays-bas 618 670 736 769 729 -5,2%
Afrique 501 823 935 746 632 -15,2%
Corée du Sud 457 508 530 531 572 7,8%
ASEAN 403 408 360 337 321 -4,7%
monarchies du Golfe 27 63 73 70 80 14,0%
17. En 2014-2015(1), 68 % des entreprises exposantes
coréennes en Île-de-France (tableau 17) présentaient
et vendaient leurs produits sur les salons de la mode et
du textile (Texworld, Première Vision, Interfilière, Salon
International de la Lingerie, Mode City…). En effet,
Séoul est devenue en quelques années la place forte
de la mode en Asie et leader pour les tendances de la
mode et du luxe. Ainsi, les chinois préfèrent le plus
souvent faire leur shopping dans la capitale coréenne,
réputée pour être à la pointe de la mode. Les groupes
coréens ne souhaitent pas s’arrêter aux marchés
asiatiques mais ont également des ambitions sur le
marché européen. Le coréen Namyeung, leader du
marché de la lingerie en Corée avec sa marque Vivien,
a ainsi racheté en 2010 la marque française de lingerie
haut de gamme Barbara (marque présente sur le Salon
International de la Lingerie à Paris). De plus, les
fabricants coréens de textile sont à la pointe de
l’innovation. Plus particulièrement, le groupe
HYOSUNG, présent sur les salons Première Vision Paris
et sur Interfilière Paris, propose des textiles hautes
technologies et innovants à effet antimicrobien et anti-
UV ou encore des fibres particulièrement résistantes
au chlore.
Par ailleurs, 7 % des exposants coréens choisissent le
secteur agroalimentaire (Sial, Equip’hotel, Europain et
MDD Expo). Sur le Sial, les industriels et importateurs
coréens ont notamment présenté des produits
innovants déjà plébiscités par les consommateurs
néerlandais, suisses ou suédois tels que du snacking
végétarien (chips d’algue, boissons à l’aloe vera…) ou
des produits déshydratés.
D’après Promosalons, près de 570 salons,
majoritairement internationaux, sont organisés chaque
année en Corée mais un seul salon français y a été
dupliqué (Salon International du Chocolat de Séoul).
La duplication de salons à l’international constitue un
remède puissant face à la saturation de son marché
intérieur. Elle permet :
- de déployer un écosystème de filières d’excellence
sur les marchés à fort potentiel ;
- aux PME-PMI françaises de vendre sur place leurs
produits tout en bénéficiant d’un environnement
« connu et rassurant » (formule plus simple que de
partir seules à l’assaut d’un marché étranger) ;
- de renforcer le « salon mère » en attirant
davantage la clientèle étrangère. En effet, les PME-
PMI étrangères, après avoir participé à plusieurs
sessions du salon régional dupliqué, décident
souvent de franchir le pas en venant à Paris.
17
Activitédessalons
Sources : CCI Paris Ile-de-France, Expo’Stat (accrédité COFRAC),
Expocert (accrédité COFRAC).
Note de lecture : % réalisé sur les années 2014 et 2015 afin de prendre
en compte les salons biennaux.
Tableau 17. Les secteurs qui attirent les exposants
originaires de la Corée du Sud en Île-de-France en 2014-
2015
Secteurs
Part de chaque
secteur dans le
total
Mode, textile 68%
Santé, beauté et leurs équipements 11%
Alimentation, hôtellerie, restauration et leurs
équipements
7%
Transport, logistique, circulation et leurs
équipements
5%
Habitat et aménagement de la maison 2%
Défense, sécurité civile et militaire 2%
Art, culture 2%
Autres secteurs 2%
Industrie, sous-traitance 1%
Total 100%
(1) La partie sectorielle est traitée sur deux années afin de
gommer l’effet des salons biennaux.
19. Encadré 7. Parole d’experts (suite)
Par quels moyens parvenez-vous à attirer les visiteurs
professionnels coréens sur les salons en France ?
Notre bureau Promosalons est implanté à Séoul depuis
1980. Nous avons développé une stratégie active de
lobbying auprès des institutionnels coréens. Le
relationnel a un rôle prépondérant dans une stratégie de
promotion réussie. Construire des relations fortes avec
la communauté d’affaires coréenne est un travail de
longue haleine et qui s’entretient au quotidien. En outre,
l’accueil, le conseil et le suivi de chaque professionnel
avant, pendant et après salon, sont des services très
appréciés et attendus.
Les liens forts avec la presse sont également
indispensables pour permettre une bonne couverture
médiatique locale des événements français.
Lors de vos actions de promotion des salons français,
vous concentrez-vous uniquement sur les grandes
entreprises ou également sur les PME et TPE ?
Nos actions de promotions concernent à la fois les
grandes entreprises et les PME coréennes.
Il faut cependant noter que le gouvernement coréen a
mis en place des mesures de soutien aux PME, lesquelles
sont encore fortement concurrencées par les chaebols
(conglomérats industriels tels que Samsung, Hyundai,
LG…). Ces grandes entreprises ont en général une bonne
connaissance des salons français via leurs filiales en
Europe. Les PME coréennes ont en revanche besoin de
notre connaissance du média salon français pour cibler
le bon salon et pour organiser leur participation.
Disposez-vous de budgets suffisants pour assurer une
promotion optimale des salons français ?
Nos moyens pour la promotion des salons français sont
globalement plus limités que ceux de nos concurrents
présents en Corée. Cela nous pousse à être toujours plus
efficaces et performants dans nos actions marketing.
La concurrence est rude entre les salons français,
allemands, italiens et américains. Les investissements de
nos concurrents sont conséquents :
invitations des grands acheteurs coréens, des
journalistes et des relais d’opinion ;
grandes conférences de presse à Séoul ;
publicités en ligne et au format papier durant
plusieurs mois.
Dans ce contexte, l’invitation de relais d’opinion pour le
road show organisé à Paris du 22 au 26 janvier dernier
par Promosalons, la CCI Paris Ile-de-France et le Comité
des Expositions de Paris était une action exceptionnelle
et efficace pour renforcer l’image des salons français.
De même, l’opération de promotion collective des salons
français co-organisée par Promosalons et Paris Region
Entreprise a eu un impact positif sur la promotion des
salons français. Enfin, nous avons organisé à Séoul le 14
juin 2016, avec le soutien de l’Ambassade de France en
Corée, une journée de rencontres et d’échanges autour
de la thématique « tendances et innovations dans
l’agroalimentaire ».
Cet évènement exceptionnel, qui a rassemblé plus de
180 VIP, a permis de nous faire davantage connaitre
auprès de la presse, des relais d’opinion, des
entreprises et des acteurs coréens. Nous avons déjà
une vingtaine de retombées presse. Ce type
d’événement s’inscrit dans la continuité de la
promotion des salons.
Revenons un instant sur le road show organisé à Paris
du 22 au 26 janvier par Promosalons, la CCI Paris Ile-
de-France et le Comité des Expositions de Paris
auprès de leaders d’opinion coréens. Que pensez-
vous de cet événement ? Quelles retombées a eu
l’événement en Corée ? A votre connaissance, les
allemands organisent-ils souvent ce genre
d’opération ?
Les journalistes coréens ne connaissent que très peu
les salons français pour la bonne raison qu’ils sont très
rarement invités en France.
L’invitation de 4 journalistes coréens influents a été
une excellente opportunité de leur faire découvrir les
atouts des salons français ainsi que l’exceptionnelle
attractivité de la région Île-de-France, leader dans le
tourisme d’affaires comme d’agrément.
Ils nous ont confié leur satisfaction d’avoir pu découvrir
les salons français à travers les visites guidées, les
espaces tendances, les défilés et les rencontres. Ils ont
particulièrement apprécié la richesse du programme :
présentation du Comité Colbert, visite de trois maisons
prestigieuses (ateliers Hermès, salons Delisle, maison
Mellerio), rencontre avec Matthias Fekl au Ministère
des Affaires Etrangères. Ils sont repartis enthousiastes
et très heureux de l’accueil chaleureux qui leur a été
réservé.
Les retombées médiatiques ont vraiment été
exceptionnelles. De nombreux reportages ont été
publiés dans les principaux journaux généralistes et
économiques tels que Joongang Ilbo et Korea
Economic Daily News. La valorisation de ces articles
devrait se chiffrer à plus de 190 000 euros. Les
journaux tels que Chosun et Monthly Homeliving &
Style ont également publié plusieurs pages. Il serait
souhaitable de reproduire de tels road show pour les
salons des autres filières d’excellence française.
Les salons allemands organisent fréquemment des
road show de ce type. Un des journalistes coréens
invité en janvier dernier nous a confié avoir été
régulièrement invité par les salons allemands. A
contrario, il venait pour la toute première fois sur un
salon français.
19
Activitédessalons
20. Encadré 7. Parole d’experts (suite)
La duplication de salons phares français en Corée du
Sud ou à proximité en Asie (comme le Salon
International du Chocolat à Séoul, SIAL ou Première
Vision Shanghaï) est-elle une opportunité de
développer le nombre et la qualité des visiteurs sur le
salon mère en France ?
Je pense que la duplication de salons français en Corée
du Sud et plus généralement en Asie permet de
développer de nouveaux salons sur des marchés à fort
potentiel tout en attirant un nombre croissant
d’entreprises locales vers les salons mères en France.
Lors du dernier SIAL à Shanghaï, salon pour lequel nous
accompagnons le développement depuis plus de 10
ans, la Corée est devenu le premier pays en termes de
nombre de visiteurs et d’exposants.
Cette expérience régionale réussie a également
fortement incité les entreprises coréennes à participer
au prochain SIAL à Paris en octobre 2016 ainsi qu’aux
évènements « innovation » de l’ensemble du réseau
SIAL. La duplication en 2013 du salon du chocolat en
Corée est un autre exemple de réussite. Ce salon
régional a permis à de nombreux professionnels
coréens de découvrir « les saveurs françaises » et les a
incités à visiter le salon mère à Paris.
Existe-t-il des salons étrangers (allemands, italiens…),
concurrents des salons français dupliqués en Corée du
Sud ? Sur les salons internationaux se déroulant en
Corée du Sud, quelles sont les exposants étrangers les
plus représentés (Allemands, Italiens, Chinois,
Britanniques, Espagnols…) ?
La Corée a pris conscience dès les années 90 de
l’importance des salons pour développer ses
exportations. Une politique publique s’est concrétisée
en 2008 et un plan quinquennal visant à faire du pays
l’un des dix premiers acteurs mondiaux de ce secteur a
été mis en place. Ainsi, les salons locaux et les
entreprises coréennes qui exposent sur les salons
étrangers reçoivent des aides financières de différents
organismes liés à l’Etat. Près de 570 salons, pour la
plupart professionnels, sont organisés chaque année
en Corée du Sud. Si la grande majorité de ces salons
sont internationaux, la plupart des visiteurs ou
exposants sont originaires d’Asie. Les exposants chinois
sont les plus présents sur les salons internationaux
coréens. Le Japon et les Etats-Unis occupent
respectivement la deuxième et la troisième place du
classement, suivis par les pays d’Asie du Sud-Est tels
que les Philippines, l’Indonésie, et la Malaisie. Le taux
de participation des pays européens reste encore faible
et l’Allemagne reste pour l’instant la plus présente.
Une dizaine de salons étrangers a été dupliqué sur le
marché coréen au cours de ces dix dernières années
(Messe Frankfurt dans le transport, Messe Munchen
dans l’automation, UBM dans la pharmacie, Allworld
dans l’agro-alimentaire ou Reed Exhibitions dans la
marine et le sport de loisir). Le salon français du
chocolat s’est récemment implanté en Corée en
réaction à l’arrivée d’autres concurrents
internationaux.
20
Selon vous, les entreprises coréennes présentes sur les
salons internationaux en France ont-elles pour but de
conclure des contrats avec les professionnels français
ou les professionnels étrangers ?
Les visiteurs et exposants coréens participent à un salon
à l’étranger pour trouver de nouveaux fournisseurs et
pour capter des clients étrangers. Leur budget étant
limité et le nombre de salons important, les entreprises
doivent faire des choix. Le critère numéro un est la part
des exposants et/ou de visiteurs internationaux. La
présence des leaders mondiaux constitue également un
atout. Enfin, les professionnels coréens apprécient tout
particulièrement la présence des acheteurs du marché
africain et du Moyen-Orient que l’on ne retrouve pas sur
d’autres salons à l’étranger.
Selon vous, un exposant coréen venant en France est-il
là avant tout pour travailler son image ou pour vendre
ses produits ?
Cela dépend de la taille de l’entreprise : les PME
coréennes auront comme objectif la vente alors que les
grandes entreprises, qui ont des clients fidèles,
préféreront valoriser leur image et renforcer leurs
relations clients.
Enfin, le salon n’est pas seulement un lieu de business
mais aussi un lieu de networking pour échanger des
informations avec les professionnels du monde entier.
Activitédessalons
22. 22
(1) Un congrès est national s’il comptabilise moins de 20 % de participants étrangers.
Augmentation de la fréquentation des
étrangers en trompe-l’œil
En 2015, les congrès ont attiré 244 610 participants
étrangers sur les sites franciliens, soit 7,7 % de plus
qu’en 2014 (tableau 22).
Activitédescongrès
L’activité des congrès portée par les
Français en 2015
La participation des Français aux congrès a très
fortement augmenté entre 2014 et 2015 (+ 10,7 %
hors COP21) après une baisse significative entre 2013
et 2014 (- 2,5 %, tableau 21). Depuis quelques années,
les entreprises françaises manquant de visibilité et
évoluant dans un contexte économique fragile, ont
comprimé leurs budgets et certainement incités leurs
collaborateurs à espacer leurs fréquentations sur les
congrès. Cependant, les experts, les scientifiques et les
chercheurs devant se tenir régulièrement informés sur
l’état des recherches et sur les nouvelles pratiques
utilisées, sont revenus se former sur les congrès à
partir de 2015.
Tableau 21. Nombre de congressistes français et taux
d’évolution
Sources : OTCP, commissariat général de la COP21.
Note de lecture : nombre de congrès recensés sur 304 sites.
2013 2014 2015
Taux
d'évolution
2014 / 2013
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Nombre de participants
français à la COP21
- - 6 704 - -
Nombre de congressistes
français hors COP21
473 226 461 567 511 121 -2,5% 10,7%
Nombre de congressistes
français
473 226 461 567 516 825 -2,5% 12,0%
Encadré 9. La COP21, congrès/conférence vitrine pour
la France
La conférence climatique de l’Organisation des Nations
Unies (COP21) s’est déroulée sur le site d’exposition de
Paris le Bourget (Viparis) du 30 novembre au 11
décembre 2015. Les 195 nations participant à ce
congrès ont adopté par consensus l’accord de Paris
pour lutter contre le réchauffement climatique de la
planète. La région Île-de-France a montré sa capacité à
accueillir la communauté internationale et a gérer
efficacement un grand événement en termes
d’organisation, de logistique, d’événementiel et de
transports. La réussite de cet événement est de bon
augure pour les projets de candidature de Paris et de la
France aux Jeux Olympiques de 2024 et à l’Exposition
universelle de 2025.
La COP21 en chiffres :
37 878 participants dont 19 885 délégués
nationaux, 8 338 observateurs, 2 825 représentants
des média et 6 830 autres participants ;
31 174 participants étrangers (82 % des participants
sont étrangers) ;
2 500 réunions (groupes de travail, plénières…).
La COP21, événement exceptionnel de l’année 2015,
vient donc perturber les statistiques, notamment celles
concernant la fréquentation des étrangers.
Une excellente fréquentation des congrès
franciliens
La capitale a accueilli 761 345 congressistes en 2015
(tableau 19), soit une hausse de 5,1 % (hors COP21,
encadré 9). Cette hausse est encourageante après la
quasi-stagnation constatée entre 2013 et 2014.
Sources : OTCP, commissariat général de la COP21.
Note de lecture : nombre de congrès recensés sur 304 sites.
Tableau 19. Nombre de congressistes et taux
d’évolution
2013 2014 2015
Taux
d'évolution
2014 / 2013
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Nombre de participants à la
COP21
- - 37 878 - -
Nombre de congressistes hors
COP21
685 833 688 689 723 557 0,4% 5,1%
Nombre de congressistes 685 833 688 689 761 435 0,4% 10,6%
Le nombre de participants accueillis dans les congrès
nationaux(1) de grande envergure (plus de 500
participants) a bondi entre 2014 et 2015 (+ 26,3 %,
tableau 20). En effet, ce type de congrès accueille une
très forte majorité de participants français. En outre, le
nombre de congrès nationaux de grande envergure a
fortement augmenté sur cette période (+ 8,8 % voir
tableau 18 page 21).
Tableau 20. Évolution du nombre de congressistes et
taux d’évolution par type de congrès
Source : OTCP.
Note de lecture : nombre de congrès recensés sur 304 sites.
Un congrès est international s’il comptabilise au moins 20 % de
participants étrangers.
2014 2015
Taux d'évolution
2015 / 2014
Congrès internationaux de 500 congressistes
ou plus
315 786 318 001 0,7%
Congrès internationaux de moins de 500
congressistes
56 635 61 922 9,3%
Congrès nationaux de 500 congressistes ou
plus
266 640 336 803 26,3%
Congrès nationaux de moins de 500
congressistes
49 628 44 709 -9,9%
Total 688 689 761 435 10,6%
23. (1) Congrès de plus de 800 participants.
(2) Les critères ICCA et UAI sont détaillés dans les annexes page 33.
23
Tableau 22. Nombre de congressistes étrangers et
taux d’évolution
Sources : OTCP, commissariat général de la COP21.
Note de lecture : nombre de congrès recensés sur 304 sites.
Les congrès ont généré 1,2 milliard
d’euros de retombées économiques pour
le territoire francilien
Les retombées économiques générées par les congrès
sont estimées en 2015 à 1,2 milliard d’euros pour la
région Île-de-France (tableau 23) et ont contribué à la
création de 20 151 emplois « équivalent temps plein ».
Près de deux euros sur trois investis sont le fait des
congressistes étrangers. Cette clientèle éminemment
stratégique pour la région a dépensé en moyenne 344
euros par jour et par personne contre 212 euros pour la
clientèle française.
Sources : OTCP, CCI Paris Ile-de-France.
Tableau 23. Estimation des retombées économiques
générées par les congrès franciliens en 2015
Tableau 24. Parts des congrès selon le domaine
d'activité à Paris Île-de-France
Source : OTCP.
Activitédessalons
2013 2014 2015
Taux
d'évolution
2014 / 2013
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Nombre de participants
étrangers à la COP21
- - 31 174 - -
Nombre de congressistes
étrangers hors COP21
212 607 227 122 213 436 6,8% -6,0%
Nombre de congressistes
étrangers
212 607 227 122 244 610 6,8% 7,7%
Domaines d'activités des congrès part en 2014 part en 2015 évolution
Sciences médicales 37,4% 31,8%
Sciences 9,8% 14,4%
Technologie 11,4% 9,2%
Économie 5,6% 6,9%
Écologie et environnement 4,2% 6,1%
Culture et idées 3,4% 4,4%
Commerce 2,6% 4,3%
Sciences sociales 4,8% 4,2%
Industrie 3,1% 4,1%
Éducation 3,5% 3,5%
Autres 14,2% 11,3%
Total 100,0% 100,0%
Type de dépenses
Montant
en millions
d'euros
Location du site et prestations intellectuelles associées 210
Aménagement des stands et forfaits 41
Accueil sur le salon (personnels temporaires) 17
Dépenses de promotion (traiteurs, receptions et boissons) 16
Total des dépenses liées à l'organisation de congrès 284
Hôtellerie 329
Transports d'accès à l'Ile-de-France 247
Restauration 150
Cadeaux et sorties 150
Transports locaux 30
Total des dépenses liées aux séjours des visiteurs 906
Total des dépenses 1 190
Les dépenses en hôtellerie, restauration et shopping
des congressistes présents sur les congrès ont
représenté près de 53 % de l’ensemble des retombées
économiques.
Enfin, 1,9 million de nuitées ont été consommées par
les congressistes en 2015.
Diversification des congrès à Paris Île-de-
France
Avec près d’un tiers du nombre total de congrès, le
secteur des sciences médicales reste largement
majoritaire à Paris Île-de-France en 2015, loin devant
les autres secteurs (tableau 24). Toutefois, la part des
congrès dédiés aux sciences médicales a baissé de près
de 6 points entre 2014 et 2015. Les fusions des grands
laboratoires pharmaceutiques, les regroupements
et/ou disparition de congrès et une réglementation
stricte et difficile à appréhender expliquent que la part
des congrès dédiés aux sciences médicales ne cesse de
diminuer. En revanche, la part des congrès dédiés à
l’économie, à l’écologie, à la culture, au commerce ou
encore à l’industrie a quant à elle augmenté.
Notons que les congrès dédiés à l’écologie ont été
dynamisés par l’accueil de la COP21.
Cette redistribution sectorielle des congrès est plutôt
une bonne chose pour Paris puisque cela lui permet
d’une part d’être moins dépendante du secteur
médical et d’autre part de s’ouvrir plus largement à
d’autres secteurs.
La COP21, qui a recensé à elle seule 31 174
congressistes étrangers, a masqué une réalité moins
optimiste. En effet, sans cette manifestation, le nombre
de congressistes étrangers aurait baissé de 6 %. Cela
démontre une nouvelle fois l’importante nécessité de
capter les grands événements. D’une part, ceux-ci
permettent d’amortir les effets conjoncturels
défavorables et d’autre part ils ont un impact très
important en termes d’image et de notoriété à
l’international. Notons que les congressistes étrangers
auront peut-être reporté leur participation aux congrès
franciliens en raison des attentats.
25. Tableau 27. Surface louée et taux d’évolution par type
d’événements d’entreprises
Réduction de la surface dédiée aux
événements d’entreprises
En 2015, les entreprises ont loué 3 millions de m2 de
halls, salles et amphithéâtres pour leurs événements de
communication ou d’incentive (- 2,7 % par rapport à
2014) (tableau 27). Parmi ces événements, la surface
dédiée aux séminaires, colloques et « autres
corporate(1) » a chuté. En effet, le nombre de ces
manifestations organisées, ainsi que le nombre de
participants ont fortement baissé. En revanche, la
surface consacrée aux conventions a logiquement
augmenté puisque celles-ci ont accueilli plus de
participants.
Tableau 30. Surface louée et taux d’évolution par type
de manifestations
Sources : CCI Paris Ile-de-France, sites d’exposition et de congrès.
Sources : CCI Paris Ile-de-France, sites d’exposition et de congrès.
Note de lecture : la surface louée comprend les halls, salles et
amphithéâtres.
Sources : CCI Paris Ile-de-France, sites d’exposition et de congrès.
Note de lecture : la surface louée comprend les halls, salles et
amphithéâtres.
Tableau 28. Nombre de spectacles, examens-
formations et événements divers(2) et taux d’évolution
Tableau 29. Nombre de participants et taux
d’évolution par type de manifestations
Sources : CCI Paris Ile-de-France, sites d’exposition et de congrès.
Activité des spectacles, des examens-
formations et des événements divers(2)
Moins de spectacles, examens-formations et
événements divers(2)
Outre les salons, congrès et événements d’entreprises, 782
autres manifestations se sont tenues en 2015, occupant 1,1
million de m2 et attirant 1,1 million de participants
(tableaux 28, 29 et 30).
Le nombre de spectacles, la surface qu’ils ont occupée ainsi
que leurs participants ont chuté par rapport à 2014.
Phénomène identique pour les examens et formations avec
néanmoins une baisse moins prononcée.
Enfin, il y a eu moins d’événements divers(2) sur une surface
plus réduite mais avec beaucoup plus de participants.
L’exposition « Lascaux à Paris » qui s’est déroulée à Paris
expo Porte de Versailles du 13 mai au 30 août 2015 et qui a
rassemblé 150 000 visiteurs explique à elle seule la hausse
exceptionnelle de la fréquentation du segment événement
divers.
(1) Autres corporate : vœux/arbres de Noël, soirées festives, départs en vacances,
anniversaire, concerts/spectacles privés, manifestations grand public corporate,
tournage de films/publicités, tests consommateurs.
(2) Événements divers : ventes privées, enchères, expositions, salles dédiées aux
exposants et aux organisateurs.
25
Activitédesévénementsd’entreprises,spectacles,examens-formationsetévénementsdivers
2013
(en m2)
2014
(en m2)
2015
(en m2
)
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Séminaires 418 607 402 008 345 199 -14,1%
Conventions 817 123 820 841 876 979 6,8%
Autres corporate(1)
633 817 671 894 618 472 -8,0%
Conférences 225 817 221 199 225 574 2,0%
Assemblées générales 312 443 313 919 301 869 -3,8%
Colloques 237 526 214 890 195 980 -8,8%
Lancements de produits/Conf. de presse 73 478 21 552 18 105 -16,0%
Showrooms 347 354 340 173 343 572 1,0%
Remises de trophées/Prix/Diplômes 58 703 51 778 51 847 0,1%
Défilés de mode 71 413 21 301 19 928 -6,4%
Total 3 196 281 3 079 555 2 997 525 -2,7%
2013 2014 2015
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Nombre d'événements divers (ventes privées,
enchères, expositions, salles dédiées aux exposants
et aux organisateurs)
459 420 381 -9,3%
Nombre d'examens et de formations 314 321 299 -6,9%
Nombre de spectacles 71 124 102 -17,7%
Total 844 865 782 -9,6%
2013 2014 2015
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Événements divers (ventes privées, enchères,
expositions, salles dédiées aux exposants et aux
organisateurs)
94 607 91 714 232 919 154,0%
Examens et formations 364 140 395 541 378 930 -4,2%
Spectacles 504 968 524 645 484 994 -7,6%
Total 963 715 1 011 900 1 096 843 8,4%
2013
(en m2)
2014
(en m2)
2015
(en m2
)
Taux
d'évolution
2015 / 2014
Événements divers (ventes privées, enchères,
expositions, salles dédiées aux exposants et aux
organisateurs)
157 405 159 487 152 076 -4,6%
Examens et formations 599 065 579 187 564 345 -2,6%
Spectacles 256 604 458 390 397 922 -13,2%
Total 1 013 074 1 197 064 1 114 343 -6,9%