2. Première approche du concept au début des années 2000
(McDonald et Slawson)
D’un calcul à un rêve éveillé
En 2014, une approche normée : « l’image que les internautes
ont de vous »…
Et de nombreux rêves sur ce qu’est ou peut apporter l’e-
réputation
4. L’opinion est propre à un individu voire à un groupe
Définir une (e)réputation unique, sur laquelle on pourrait
agir globalement, n’a pas de sens
Nécessité de toujours mettre en contexte : qui s’exprime,
dans quel groupe, sur quel support, avec quelle finalité ?
Les opinions exprimées sur le web ne sont pas
représentatives ni de CSP, ni des clients, ni de publics…
Il faut assumer des publics « imaginés »
La (e)réputation n’existe pas ?
5. La réputation se construit d’images… mentales
Mais elle ne se réduit pas à cet aspect affectif/cognitif
Le problème d’une image mentale est que vous n’y aurez
jamais accès
Et que les internautes n’utilisent pas le web de façons
homogène
A trop vouloir se focaliser sur l’affect… on finit par ne
communiquer qu’avec des LolCats
L’e-réputation comme une image ?
6. Etymologiquement, la réputation est un calcul
Reste à savoir quoi calculer, qui le fait et qui le permet ?
Le numérique est magique, car par définition construit à
partir de nombres
Et donc, on compte :
SynthesioRank : audience + PageRank + volumes + backlincks
AMIRank : PageRank + backlinks + volumes + rafraichissement
Mais si tout le monde compte la même chose, et de la
même manière, comment ne pas reproduire les mêmes
décisions ?
Là où la réputation vise à personnaliser une relation…
L’e-réputation comme une mesure ?
7. «Votre marque n’est pas ce que vous en dîtes mais ce que
Google en dit » (Chris Anderson)
Sauf que Google ne dit plus la même chose à chacun de ses
utilisateurs…
Et que le moteur mesure de la popularité voire de la
notoriété, mais pas de la réputation
A trop se focaliser sur les algorithmes des plateformes, que
devient le sens donné par les publics ?
A trop s’appuyer sur les dispositif techniques, que se
passera t-il quand les boutons se presseront tout seuls ?
« OMG, Facebook est chez lui, chez lui… »
L’e-réputation, juste une question technique ?
8. Heureusement : il y a les influenceurs… ou pas
Les recherches sur la viralité montrent que celle-ci dépend
plus du contexte et du hasard que des relais
Le contenu compte plus que ceux qui le diffuse
Il est possible d’activer des « amorces »…
Mais l’influence se mesurera toujours après coup
L’influenceur se révèle plus comme un artefact que comme
une réalité
Et si la meilleure technique était de « prendre soin » de
l’ensemble des publics ?
L’e-réputation, juste une question d’influence ?
9. « L’éthique c’est l’esthétique du dedans » (P. Reverdy)
Le « nettoyage » fait généralement consensus sur ses
limites éthiques…
Mais toutes les opinions doivent-elles être collectées et
sauvegardées ?
Quelles limites à mettre dans le traitement des données
personnelles ?
Doit-on inciter constamment les internautes à se dévoiler
(pour le plus grand bénéfice… des plateformes) ?
Doit-on attendre une législation, comme pour les faux
commentaires ?
L’e-réputation n’est pas une question d’éthique?
10. Les « bonnes recettes » n’existent pas, surtout quand elles
sont surgelées
Et si tout le monde emploi les mêmes, alors pourquoi
sommes-nous ici ?
L’e-réputation n’est pas le premier sujet numérique à s’être
construit à partir de fantasmes… et pas le dernier (#BigData)
Faut-il continuer à industrialiser ou chercher une approche
plus « artisanale » ?
Au final…