1. L’ALBATROS
http://www.google.ca/imgres.albatros
Projet présenté par: Caroline Ouellette
2. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
http://www.google.ca/imgres27albatros
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
3. ANALYSE DE LA
FORME ALEXANDRINS
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage A F S
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, B M R
Qui suivent, indolents compagnons de voyage, A F S
Le navire glissant sur les gouffres amers. B M R Les strophes
sont des
A peine les ont-ils déposés sur les planches, C F R quatrains
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, D M P
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches C F R
Comme des avirons traîner à coté d'eux. D M P
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule! E F S
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! F M S
L'un agace son bec avec un brûle-gueule, E F S
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! F M S
Le Poête est semblable au prince des nuées G F S
Qui hante la tempête et se rit de l'archer; H M R
Exilé sur le sol au milieu des huées, G F S
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. H M R
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal» Rimes croisées
4. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
5. La voix et le ton du poème
• Narrateur omniscient: Il sait tout d’eux
• Le poème a un ton didactique parce que
l’auteur veut faire une moral avec ce poème.
6. LE PROPOS DU POÈME
Le Prisonnier:
Comment quelqu’un peu se sentir
lorsqu’il est emfermé ou ne se sent
pas à l’aise
La liberté: Comment
quelqu’un peut se
sentir lorsqu’il se
sent bien
Le poète se compare à l’Albatros.
7. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
L’ALBATROS SUR
A peine les ont-ils déposés sur les planches, TERRE
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
photo: http://www.google.ca/imgres=clipart+albatros135
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
8. Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
L’ALBATROS DANS LES
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
AIRS
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait! http://www.google.ca/imgres?=clipart+albatros41
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
9. LES FIGURES DE
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
STYLES
Antithèse
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
Métaphore
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Antithèse
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Comparaison
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! Antithèse
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées Comparaison
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher. Antithèse
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
10. IDÉE PRINCIPALE ⁄ THÈMES PRINCIPAUX
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Décrit la liberté de l’Albatros
Qui suivent, indolents compagnons de voyage, dans les airs.
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux, Décrit l’emprisonnement de
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches l’Albatros sur terre.
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid! Démontre qu’ils se moquent de
L'un agace son bec avec un brûle-gueule, l’Albatros.
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer; Le poète se compare à
Exilé sur le sol au milieu des huées, l’Albatros.
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
11. LIENS DES STROPHES
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à coté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule!
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid!
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait!
Le Poête est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
-Charles Baudelaire «Les fleurs du mal»
12. CONCLUSION
Ce poème nous laisse une réflexion sur
plusieurs différents sujets de la vie en général. Nous
pouvons donc, nous même se comparer à quelques
choses qui nous semblent un obstacle. Par
exemple, quand nous allions à l’école et que les
autres élèves riaient de nous c’était comme si nous
étions l’Albatros sur la terre, tandis que lorsque nous
étions à la maison à jouer avec nos voisins, c’était
très amusant, alors c’était comme si nous étions
l’Albatros dans les airs. Pour cette raison, cela me fait
croire que nous sommes tous de loin ou de près un
Albatros.