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La vengeance des laissés-pour-compte
1. La vengeance des laissés-pour-compte
Les Knicks rêvent de remporter le titre avec Amar'e Stoudemire,
Carmelo Anthony et Tyson Chandler au sommet de la gloire. Pour
le moment, ils doivent se contenter de Jeremy Lin, Jared Jeffries et
Steve Novak.
Le titre est encore très loin, mais les Knicks ont au moins remporté
deux victoires de suite pour la première fois depuis le 11 janvier.
Inutile de revenir sur la performance de Jeremy Lin, plus
irrationnelle qu'autre chose, mais qui devient le chouchou du
Madison Square Garden et de son coach, Mike D'Antoni.
"C'est génial de se dire qu'on peut mettre en place un système en se
disant que cela va marcher." dit-il en faisant référence à un shoot
décisif de la nouvelle coqueluche locale.
Mais Lin ne fut pas le seul réserviste à se mettre en évidence. Steve
Novak, gâchette patentéE, plutôt efficace avec les Spurs l'an dernier sur de (très) courtes séquences a
également fait parler la poudre avec 19pts à 5/8 à 3pts en 17min !
"Ce n'était pas les titulaires sur le terrain, mais c'était des gars qui sont en NBA et qui comprennent que
sur un match, n'importe quel cinq peut battre n'importe quel cinq. Ce soir nous sommes allés dans le
même sens, avons bien joué et avons été capable de ramener la victoire."
Novak n'avait jamais dépassé les 9 unités cette saison...
Et enfin le troisième larron à sortir du bois s'appelle Jared Jeffries, probablement le joueur le moins-
aimé de tout l'effectif et souvent boudé voire hué par le public.
D'Antoni n'a pas hésité à chanter les louanges de son joueur dans le NY Times.
"Il a été incroyablement bon. Tout ceux qui le hue devraient revoir leur jugement.
J'adore nos fans et le Madison Square Garden, mais nous parlons d'un gars qui est revenu ici pour le
salaire minimum. Il aurait pu aller dans bon nombre d'autres équipes. Il joue aussi dur que possible
malgré les blessures et fait tout ce qu'on lui demande. Il travaille sans arrêts.
Et il y a des gens dans le public qui se disent "Je crois que je vais le huer". Je n'arrive vraiment pas à
comprendre ça."
Non content de bien défendre sur Al Jefferson et Paul Millsap, les deux principaux dangers du Jazz,
il signe 13pts (son record cette saison) et 8rbds. Le joueur tenait également à rendre hommage à son
coach après ce match, toujours dans le NY Times.
"Le coach et moi avons une très bonne relation et je serais prêt à mourir pour lui. C'est pour ça que
j'accepte tout, car il est le meilleur coach en NBA. Il n'y a aucun coach en NBA qui est un meilleur
"player's coach" et on voit ça avec Jeremy Lin. Aucun autre coach en NBA ne lui aurait donné cette
opportunité. Aucun autre coach ne m'aurait donné ma chance, ainsi qu'à Bill Walker, Steve Novak ou
Landry Fields et la façon dont nous avons joué ce soir est un hommage à ce que peut faire le coach pour
trouver le meilleur en chacun de nous."
New York n'a pas encore trouvé l'équipe qui l’emmènera au titre. Mais elle a trouvé en ces temps
difficiles pour ses leaders, une escouade de secours qui peut jouer un rôle bien plus important qu'on
ne le croyait au début de la saison. Une leçon à méditer, sans doute.