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GRH 
Manon 
Cuylits 
Notes 
de 
cours 
2012 
– 
2013 
pour 
le 
cours 
dispensé 
par 
Claire 
de 
BRIER 
I C H E C 
Quadri 
2 
2012 
-­‐ 
2013
Notes 
de 
cours 
2 
GRH: 
introduction 
générale 
Ø Fonctions 
de 
la 
GRH 
Ø Finalité 
de 
la 
GRH 
Ø Les 
deux 
composantes 
de 
la 
relation 
de 
travail 
Ø Approche 
dialectique 
Ø Approche 
contingente 
Attention, 
il 
y 
a 
une 
nuance 
entre 
les 
fonctions 
et 
la 
finalité 
de 
la 
GRH 
: 
Ø Approche 
fonctionnaliste 
de 
la 
GRH 
: 
on 
observe 
la 
GRH 
comme 
on 
observerait 
le 
corps 
humain 
: 
en 
regardant 
la 
fonction 
de 
chaque 
organe 
è 
chacun 
contribue 
au 
fonctionnement 
global 
de 
l’entreprise 
Ø Finalité 
de 
la 
GRH 
: 
on 
regarde 
« 
un 
étage 
plus 
haut 
» 
è 
quelle 
est 
la 
raison 
d’être 
de 
la 
GRH 
? 
On 
a 
regardé 
la 
fonction 
des 
organes, 
mais 
au 
final, 
à 
quoi 
cela 
sert 
il 
? 
Les 
fonctions 
ou 
domaines 
d’activité 
de 
la 
GRH 
Ø Administration 
du 
personnel 
Ø GRH 
& 
développement 
des 
personnes 
et 
de 
l’organisation 
Ø Communication 
Ø Relation 
avec 
les 
syndicats
GRH 
Manon 
Cuylits 
3 
On 
peut 
regrouper 
les 
fonctions, 
les 
activités 
de 
la 
GRH 
d’une 
autre 
manière 
: 
Ø Acquisition 
(mais 
surtout 
: 
garder 
les 
travailleurs) 
Ø Intégration 
Ø Développement 
La 
GRH 
c’est 
l’ensemble 
des 
activités 
qui 
mettent 
en 
place, 
développent 
et 
mobilisent 
les 
hommes 
dont 
l’organisation 
a 
besoin 
pour 
réaliser 
ses 
objectifs. 
Ø Mettre 
en 
place 
// 
acquisition 
Ø Développer 
// 
développement 
(perspective 
évolutive) 
Ø Mobiliser 
// 
intégration 
(faire 
en 
sorte 
que 
les 
gens 
s’investissent) 
Fonction 
ACQUISITION 
Fonction 
INTEGRATION 
Fonction 
DEVELOPPEMENT 
1) 
Acquérir 
les 
compétences 
dont 
l’entreprise 
a 
besoin 
pour 
fonctionner 
: 
se 
fait 
soit 
sur 
le 
marché 
du 
travail, 
soit 
au 
sein 
de 
l’entreprise. 
2) 
Pourvoir 
chaque 
poste 
d’un 
titulaire 
compétent 
et 
au 
moindre 
coût 
è 
Adéquation 
homme-­‐poste 
= 
on 
définit 
des 
postes 
de 
travail 
et 
on 
trouve 
les 
profils 
adéquats. 
1) 
Faire 
en 
sorte 
que 
des 
personnes 
différentes 
contribuent 
à 
atteindre 
l’objectif 
commun 
2) 
Obtenir 
un 
consensus 
minimum 
des 
membres 
de 
l’organisation 
3) 
Développer 
un 
sentiment 
d’appartenance 
à 
l’entreprise 
et 
la 
capacité 
de 
travailler 
ensemble 
(esprit 
d’équipe) 
L’intégration 
se 
fait 
à 
différents 
niveaux 
(voir 
schéma 
ci-­‐dessous) 
Fonction 
intégration 
: 
Niveau 
institutionnel 
Entreprise 
comme 
organisation 
Groupe 
Relations 
interpersonnelles 
Individu 
Vécu 
au 
travail
Notes 
de 
cours 
4 
CHAPITRE 
4 
: 
Description 
de 
3 
modes 
dominants 
de 
gestion 
des 
ressources 
humaines 
2 
modèles 
dominants 
: 
Ø Le 
modèle 
objectivant 
(= 
administration 
du 
personnel) 
Ø Le 
modèle 
individualisant 
MODELE 
OBJECTIVANT 
MODELE 
INDIVIDUALISANT 
Administration 
du 
personnel 
Gestion 
des 
ressources 
humaines 
Organisation 
scientifique 
du 
travail 
(OST) 
Organiser 
le 
travail 
pour 
que 
les 
travailleurs 
s’inscrivent 
dans 
une 
OST 
et 
fassent 
ce 
qu’on 
attend 
d’eux. 
OST 
= 
diviser 
les 
gestes 
de 
production 
en 
succession 
de 
petits 
gestes. 
Les 
gens 
doivent 
respecter 
le 
travail 
prescrit 
è 
« 
one 
best 
way 
» 
: 
on 
dit 
au 
travailleur 
comment 
il 
doit 
faire. 
Il 
y 
a 
une 
seule 
manière 
de 
faire 
et 
elle 
est 
imposée 
à 
tous. 
Les 
travailleurs 
n’ont 
pas 
de 
place 
pour 
la 
créativité 
ou 
l’imagination, 
ils 
ne 
peuvent 
pas 
faire 
des 
améliorations 
ou 
des 
propositions 
de 
changement. 
Management 
By 
Objective 
(MBO) 
MBO 
è 
atteinte 
des 
objectifs 
personnels 
du 
travailleur. 
On 
décline 
les 
objectifs 
stratégiques 
en 
cascade 
dans 
chaque 
département 
puis 
pour 
chaque 
travailleur. 
Philosophie 
: 
si 
le 
travailleur 
veut 
être 
motivé 
par 
son 
travail, 
ce 
n’est 
plus 
juste 
une 
motivation 
financière 
mais 
aussi 
en 
réalisant 
des 
défis, 
en 
se 
réalisant. 
Il 
y 
a 
une 
nécessité 
de 
donner 
des 
responsabilités 
(>< 
travail 
prescrit 
– 
Taylor. 
Dans 
le 
cas 
de 
l’OST 
on 
n’utilise 
pas 
l’intelligence 
des 
travailleurs.) 
Dans 
le 
cas 
de 
la 
GRH, 
les 
travailleurs 
sont 
vu 
comme 
des 
ressources 
(= 
potentiel 
qui 
existe, 
qu’on 
doit 
essayer 
de 
valoriser, 
d’exploiter) 
è 
idée 
d’épanouissement 
personnel 
et 
d’essayer 
de 
se 
réaliser 
dans 
son 
travail. 
Le 
contrôle 
se 
fait 
sur 
les 
résultats, 
sans 
regarder 
si 
on 
a 
respecté 
de 
manière 
précise 
les 
procédures 
prescrites 
è 
il 
y 
a 
une 
place 
pour 
l’autonomie 
et 
la 
marge 
de 
manoeuvre. 
« 
Homme 
économique 
» 
è 
Motivation 
économique 
: 
les 
ouvriers 
travaillent 
pour 
gagner 
leur 
vie 
Une 
vision 
canonique 
de 
l’Homme 
prédomine. 
On 
veut 
qu’ils 
contribuent 
à 
la 
productivité. 
Ce 
qui 
compte 
c’est 
la 
quantité 
produite, 
elle 
est 
fonction 
du 
nombre 
d’Hommes. 
è 
Finalité 
ultime 
= 
être 
productif 
« 
Homme 
en 
quête 
de 
se 
réaliser 
» 
Suite 
aux 
recherches 
faites 
dans 
les 
années 
50, 
on 
voit 
un 
changement 
radical 
: 
l’Homme 
a 
aussi 
des 
attentes 
à 
satisfaire 
à 
travers 
son 
activité 
professionnelle. 
Il 
est 
en 
quête 
de 
se 
réaliser. 
L’entreprise 
va 
devoir 
répondre 
à 
ses 
attentes. 
Recherche 
de 
rentabilité 
& 
efficacité 
On 
recherche 
uniquement 
la 
rentabilité 
et 
l’efficacité. 
On 
conçoit 
l’organisation 
avec 
une 
forte 
division 
du 
travail, 
des 
postes 
bien 
différenciés 
è 
gestes 
simples 
& 
répétitifs 
: 
on 
est 
opérationnel 
très 
vite 
(1h 
ou 
2h) 
è 
gains 
en 
terme 
de 
production 
et 
de 
formation 
(productivité). 
NB 
: 
ouvriers 
spécialisés 
è 
cela 
ne 
veut 
pas 
dire 
qu’ils 
maitrisent 
des 
savoirs 
spéciaux 
mais 
qu’ils 
répètent 
les 
mêmes 
gestes. 
Combiner 
efficacité 
du 
travail 
& 
épanouissement 
personnel 
Dans 
la 
problématique 
de 
la 
GRH, 
il 
y 
aura 
non 
seulement 
la 
recherche 
de 
l’efficacité 
au 
travail 
mais 
aussi 
de 
l’épanouissement 
personnel 
è 
vision 
beaucoup 
plus 
dynamique 
que 
dans 
le 
cas 
du 
modèle 
objectivant 
L’homme 
doit 
s’adapter 
aux 
structures 
On 
met 
le 
bon 
Homme 
au 
bon 
endroit 
On 
met 
le 
bon 
Homme 
au 
bon 
endroit 
(// 
les 
gens 
sont 
mis 
dans 
des 
petites 
cases). 
Quand 
on 
trouve 
le 
titulaire 
pour 
un 
poste, 
on 
le 
laisse 
là 
è 
idée 
de 
stabilité. 
L’OST 
est 
très 
rigide 
(>< 
flexibilité) 
On 
adapte 
les 
structures 
de 
l’organisation 
(rapplatissement) 
Dans 
le 
cadre 
du 
MBO, 
il 
y 
a 
une 
nécessité 
de 
contrôle 
et 
de 
communication 
différente 
de 
celle 
dans 
le 
cadre 
de 
l’OST. 
On 
doit 
laisser 
la 
possibilité 
aux 
travailleurs 
de 
s’exprimer 
è 
mise 
en 
place 
de 
systèmes 
favorisant 
la 
circulation 
de 
l’information, 
de 
boites 
de 
suggestions, 
etc. 
La 
GRH/le 
MBO 
est 
un 
courant 
de 
gestion 
par 
la 
qualité 
totale 
è 
on 
recherche 
une 
amélioration 
continue 
de 
la 
qualité. 
Les 
travailleurs 
peuvent 
s’exprimer 
sur 
tout 
ce 
qui 
concerne 
la
qualité 
des 
produits, 
de 
la 
gestion, 
etc. 
La 
GRH/le 
MBO 
est 
un 
management 
plus 
participatif, 
il 
n’est 
pas 
juste 
top 
down 
comme 
l’OST, 
mais 
également 
bottom-­‐up. 
Il 
y 
a 
donc 
une 
nécessité 
de 
changer 
les 
structures, 
de 
les 
adapter. 
On 
assiste 
à 
un 
rapplatissement 
: 
il 
y 
a 
moins 
de 
niveaux 
hiérarchiques, 
on 
est 
moins 
dans 
un 
système 
ou 
le 
chef 
est 
responsable 
du 
travail 
de 
ses 
subordonnés. 
On 
redonne 
de 
la 
responsabilité 
aux 
gens 
(attention, 
cela 
se 
fait 
de 
manière 
progressive 
!) 
GRH 
Manon 
Cuylits 
5 
GRANDES 
TENDANCES 
Court 
terme 
Long 
terme 
Stabilité 
Le 
changement 
& 
l’innovation 
sont 
vus 
comme 
une 
menace 
et 
ne 
sont 
donc 
pas 
valorisés 
dans 
l’entreprise. 
Changement 
Dans 
les 
entreprises 
avec 
une 
organisation 
scientifique 
du 
travail, 
il 
y 
a 
le 
« 
one 
best 
way 
» 
et 
on 
ne 
peut 
pas 
le 
changer. 
>< 
dans 
une 
entreprise 
à 
plus 
LT 
comme 
dans 
ce 
cas-­‐ci, 
on 
voit 
l’entreprise 
sur 
le 
plus 
long 
terme, 
on 
voit 
les 
changements 
comme 
des 
opportunités 
et 
non 
pas 
des 
menaces. 
Le 
changement 
est 
beaucoup 
plus 
valorisé. 
Cela 
a 
un 
impact 
sur 
les 
carrières 
etc. 
On 
voit 
une 
idée 
d’ouverture 
par 
rapport 
à 
l’environnement 
(>< 
fermeture). 
Objectivation 
On 
s’occupe 
+ 
du 
groupe 
que 
de 
l’individu. 
On 
va 
utiliser 
des 
critères 
objectifs 
pour 
prendre 
des 
décisions 
en 
matière 
de 
GRH 
è 
tous 
les 
gens 
qui 
sont 
dans 
la 
même 
situation 
seront 
traités 
de 
la 
même 
manière 
: 
collectif 
(>< 
individuel). 
Tous 
les 
travailleurs 
ne 
sont 
pas 
égaux 
mais 
il 
y 
a 
des 
groupes 
et 
selon 
le 
groupe 
auquel 
on 
appartient, 
on 
est 
tous 
traité 
pareil 
au 
sein 
du 
groupe. 
Le 
traitement 
ne 
se 
fait 
donc 
pas 
en 
fonction 
de 
la 
personne, 
de 
la 
personnalité, 
etc. 
mais 
plutôt 
en 
fonction 
de 
l’ancienneté, 
de 
la 
fonction 
occupée, 
etc. 
On 
ne 
veut 
pas 
d’arbitraire, 
que 
les 
gens 
soient 
traités 
à 
la 
tête 
du 
client. 
Tout 
le 
monde 
est 
traité 
pareillement. 
Cela 
résulte 
de 
la 
lutte 
des 
syndicats 
: 
« 
à 
travail 
égal, 
salaire 
égal 
». 
Individualisation 
+ 
Objectivation 
Individualiser 
la 
relation 
de 
travail 
: 
on 
essaye 
que 
le 
travailleur 
comprenne 
comment 
il 
est 
géré 
par 
rapport 
au 
poste 
qu’il 
occupe. 
Les 
individus 
ont 
un 
nom, 
on 
les 
gère 
individuellement. 
AFFECTATION 
AUX 
POSTES 
DE 
TRAVAIL 
Vision 
statique 
de 
l’affectation 
au 
poste 
de 
travail 
On 
met 
le 
bon 
Homme 
au 
bon 
endroit, 
puis 
on 
ne 
le 
bouge 
plus. 
Vision 
dynamique 
d’une 
carrière 
Recrutement 
pensé 
pour 
un 
poste 
précis 
Recrutement 
pensé 
pour 
une 
carrière 
possible 
dans 
l’entreprise 
Accent 
sur 
les 
compétences 
technico-­‐professionnelles 
è 
ce 
sont 
les 
choses 
que 
les 
gens 
doivent 
savoir 
pour 
travailler 
à 
leur 
poste 
Accent 
mis 
sur 
la 
personnalité 
et 
les 
capacités 
de 
développement 
è 
on 
va 
surtout 
miser 
sur 
la 
personnalité, 
les 
valeurs, 
la 
capacité 
de 
développement, 
etc. 
et 
ce 
parce 
qu’on 
a 
une 
vision 
de 
la 
carrière 
à 
plus 
long 
terme. 
MOBILITE 
DES 
TRAVAILLEURS 
(verticale 
et 
de 
+ 
en 
+ 
horizontale) 
La 
mobilité 
des 
travailleurs 
n’est 
pas 
recherchée 
à 
priori. 
Il 
faut 
savoir 
faire 
face 
aux 
aléas 
La 
mobilité 
est 
favorisée 
comme 
moyen 
de 
motiver 
et 
former 
le 
personnel. 
è 
+ 
Flexibilité 
organisationnelle 
Renvoie 
au 
fait 
de 
pouvoir 
occuper 
plusieurs 
postes 
de 
travail 
è 
déplacement 
horizontal 
des 
gens 
(= 
flexibilité 
fonctionnelle)
Notes 
de 
cours 
6 
La 
mobilité 
des 
travailleurs 
dépend 
des 
opportunités 
Intégrée 
à 
une 
gestion 
prévisionnelle 
des 
emplois 
et 
des 
carrières 
Prévisionnelle 
: 
les 
entreprises 
ont 
une 
vision 
à 
LT 
& 
dans 
les 
décisions 
qu’elles 
prennent 
aujourd’hui, 
elles 
pensent 
déjà 
à 
l’avenir 
è 
capacité 
des 
dirigeants 
à 
se 
projeter 
dans 
le 
futur 
& 
savoir 
ce 
qu’ils 
doivent 
faire 
aujourd’hui 
pour 
avoir 
des 
bons 
travailleurs 
dans 
10 
ans 
etc. 
(ex 
: 
les 
compétences) 
RÔLE 
DE 
L’ENCADREMENT1 
Contrôle 
& 
autorité 
Animateur 
du 
groupe 
de 
travail 
Responsable 
du 
travail 
de 
ses 
subordonnés 
(modèle 
bureaucratique) 
Intermédiaire 
entre 
les 
travailleurs 
et 
l’organisation 
& 
Responsable 
du 
développement 
des 
compétences 
de 
ses 
collaborateurs 
(« 
le 
manager 
coach 
») 
et 
de 
leur 
carrière. 
Dans 
le 
modèle 
individualisant, 
de 
GRH, 
le 
supérieur 
est 
quelqu’un 
qui 
est 
là 
pour 
nous 
aider 
à 
nous 
développer, 
à 
nous 
réaliser. 
Le 
manager 
doit 
se 
demander 
ce 
qu’il 
peut 
nous 
faire 
faire, 
quels 
défis 
nous 
faire 
relever, 
etc. 
Son 
rôle 
est 
d’accompagner 
les 
gens 
pour 
les 
aider 
à 
se 
développer. 
è 
Rôle 
de 
manager 
coach 
: 
position 
plus 
particulière 
du 
manager. 
Il 
doit 
changer 
de 
casquette 
car 
il 
reste 
dans 
une 
position 
d’autorité 
mais 
en 
tant 
que 
coach, 
il 
doit 
aider 
à 
évoluer. 
(// 
coach 
sportif 
: 
il 
motive 
mais 
n’est 
pas 
capable 
de 
faire 
tout 
ce 
que 
le 
sportif 
sait 
faire 
sur 
le 
terrain). 
On 
dit 
que 
le 
coach 
est 
un 
miroir 
qui 
réfléchit 
2 
fois 
: 
il 
a 
un 
regard 
sur 
ce 
qui 
a 
été 
fait, 
il 
observe 
la 
manière 
de 
travailler 
et 
renvoie 
à 
la 
personne 
un 
regard 
sur 
sa 
manière 
de 
travailler. 
è 
réfléchit 
2 
fois 
: 
Ø Comment 
il 
a 
fait 
? 
Ø Comment 
faire 
pour 
améliorer 
? 
Le 
coach 
sait 
dire 
comment 
améliorer 
les 
performances, 
il 
fait 
émerger 
les 
savoirs 
& 
savoir-­‐faire. 
D’un 
autre 
côté, 
le 
manager 
est 
coach 
dans 
un 
rapport 
hiérarchique, 
cela 
peut 
créer 
des 
ambiguïtés. 
è 
le 
système 
d’autorité 
change, 
le 
système 
de 
communication 
aussi. 
Autres 
modèles 
Ø Certaines 
organisations 
ont 
des 
modes 
de 
GRH 
qui 
ne 
correspondent 
pas 
aux 
deux 
modèles 
présentés. 
Ex 
: 
les 
écoles, 
l’armée, 
les 
ASBL, 
etc. 
(cf. 
Pichault 
& 
Nizet). 
Ø Dans 
les 
entreprises 
de 
petites 
tailles, 
s’il 
n’y 
a 
pas 
de 
fonction 
RH, 
c’est 
souvent 
le 
dirigeant 
qui 
décide 
de 
tout, 
au 
coup 
par 
coup 
et 
sans 
règles 
particulières. 
On 
parle 
alors 
de 
modèle 
arbitraire. 
Le 
modèle 
arbitraire 
c’est 
surtout 
dans 
des 
structures 
beaucoup 
plus 
informelles, 
comme 
les 
PME 
par 
exemple. 
1 
Encadrement 
+ 
leur 
rôle 
= 
sujet 
crucial
GRH 
Manon 
Cuylits 
7 
Evolution 
des 
pratiques 
et 
de 
la 
terminologie 
Gestion 
des 
compétences 
& 
gestion 
des 
talents 
Gestion 
des 
ressources 
humaines 
(modèle 
individualisant) 
Ecole 
des 
Administration 
du 
personnel 
relations 
humaines 
(modèle 
objectivant)
Notes 
de 
cours 
8 
Dispositifs 
en 
matière 
de 
GRH 
CHAPITRE 
6 
: 
Recrutement 
& 
Sélection2 
• Recrutement 
= 
attirer 
les 
candidats 
ayant 
le 
profil 
et 
les 
compétences 
requis. 
• Sélection 
= 
choisir 
parmi 
les 
candidats 
celui 
qui 
satisfait 
le 
mieux 
Recrutement 
Les 
9 
étapes 
du 
recrutement3 
1. Demande 
2. Analyse 
de 
la 
demande 
Dans 
cette 
étape, 
on 
va 
analyser 
la 
demande 
de 
recrutement. 
La 
demande 
est 
adressée 
au 
département 
RH 
par 
l’entreprise, 
un 
département, 
etc. 
Le 
département 
RH 
va 
analyser 
la 
demande 
d’un 
point 
de 
vue 
quantitatif 
et 
qualitatif. 
Si 
le 
département 
RH 
a 
un 
pouvoir 
d’exécution, 
il 
n’analysera 
pas 
la 
demande. 
Par 
contre, 
si 
il 
a 
un 
pouvoir 
de 
décision, 
il 
a 
un 
pouvoir 
sur 
cette 
demande 
; 
il 
va 
analyser 
la 
pertinence 
de 
la 
demande 
: 
• Point 
de 
vue 
quantitatif 
: 
il 
peut 
décider 
si 
on 
peut 
ou 
non 
augmenter 
l’effectif. 
• Point 
de 
vue 
qualitatif 
: 
il 
va 
juger 
de 
quel 
type 
de 
profil 
il 
faut 
exactement 
et 
voir 
si 
il 
faut 
adapter 
le 
poste. 
Analyser 
la 
demande 
≠ 
analyser 
un 
poste 
de 
travail 
(= 
analyser 
la 
position 
et 
comment 
s’insère 
le 
poste). 
3. Description 
du 
poste 
= 
Analyse 
de 
la 
fonction 
4. Elaboration 
du 
profil 
du 
titulaire 
5. Recherche 
de 
candidats 
6. Etude 
des 
candidatures 
7. Choix 
– 
sélection 
8. Signature 
du 
contrat 
9. Intégration 
2 
EXAM: 
différencier 
les 
critères 
de 
sélection 
en 
fonction 
des 
modes 
dominants 
de 
GRH 
3 
EXAM: 
les 
connaitre 
par 
<3
GRH 
Manon 
Cuylits 
9 
Recrutement 
interne 
& 
externe4 
Recrutement 
interne 
Recrutement 
externe 
Recrutement 
fait 
au 
sein 
de 
l’entreprise 
Recrutement 
fait 
sur 
le 
marché 
du 
travail 
Le 
recrutement 
interne 
se 
fait 
plutôt 
dans 
le 
cas 
du 
modèle 
individualisant 
(mais 
pas 
d’office, 
il 
peut 
toujours 
y 
avoir 
les 
2). 
Si 
on 
est 
dans 
un 
modèle 
objectivant, 
on 
favorise 
la 
stabilité, 
donc 
on 
a 
tendance 
à 
faire 
moins 
de 
recrutement 
interne 
que 
dans 
une 
entreprise 
où 
on 
déplace 
systématiquement 
les 
gens 
d’un 
poste 
à 
l’autre. 
Externaliser, 
outsourcer, 
notamment 
pour 
le 
recrutement 
(externe) 
• Cabinet 
de 
recrutement 
: 
le 
cabinet 
a 
sa 
base 
de 
données 
et 
va 
y 
chercher 
un 
titulaire 
pour 
un 
poste 
donné. 
Il 
ne 
fait 
que 
du 
recrutement. 
• Chasseur 
de 
tête 
: 
on 
fait 
appel 
à 
eux 
pour 
des 
postes 
+ 
spécifiques. 
Le 
chasseur 
de 
tête 
va 
prospecter, 
chercher 
des 
gens 
qui 
ont 
des 
profils 
particuliers 
mais 
qui 
travaillent 
déjà 
dans 
d’autres 
entreprises, 
dans 
des 
postes 
similaires. 
Il 
va 
les 
débaucher. 
Prendre 
un 
intérimaire 
: 
L’intérimaire 
on 
l’embauche 
et 
si 
il 
convient, 
on 
le 
garde. 
Les 
boites/agences 
d’intérim 
mettent 
des 
gens 
au 
boulot 
de 
manière 
temporaire 
et 
doivent 
gagner 
leur 
vie, 
donc 
la 
personne 
recrutée 
va 
rester 
au 
moins 
3 
mois 
avec 
le 
statut 
d’intérimaire 
puis 
l’entreprise 
pourra 
décider 
de 
lui 
donner 
un 
CDD 
ou 
un 
CDI. 
Ø Coût 
des 
boites 
d’intérim 
: 
25%-­‐30% 
du 
salaire 
annuel 
de 
l’intérimaire 
sont 
à 
payer 
au 
bureau 
d’intérim. 
EXAM: 
comment 
une 
activité 
(ici 
le 
recrutement 
et 
la 
sélection 
par 
exemple) 
répond 
à 
la 
fonction 
acquisition 
? 
Acquisition 
= 
aller 
chercher 
sur 
le 
marché 
du 
travail 
les 
compétences 
dont 
on 
a 
besoin. 
EXAM 
: 
comment 
un 
mauvais 
recrutement 
pourrait 
rendre 
difficile 
l’intégration 
La 
qualité 
du 
recrutement 
va 
permettre 
de 
faciliter 
l’intégration 
du 
travailleur. 
è 
Intégration 
= 
dernière 
étape 
du 
recrutement). 
La 
première 
impression 
qu’on 
se 
fait 
est 
souvent 
liée 
à 
la 
qualité 
de 
l’accueil 
qu’on 
a 
eu. 
4 
EXAM: 
lien 
entre 
le 
recrutement 
interne/externe 
et 
le 
mode 
dominant 
de 
gestion 
+ 
diverses 
questions: 
politique 
de 
mobilité 
& 
gestion 
des 
carrières 
par 
ex.
Notes 
de 
cours 
10 
Sélection 
Sur 
quoi 
va-­‐t-­‐on 
mettre 
l’accent 
dans 
le 
modèle 
individualisant 
et/ou 
objectivant 
? 
Ø Les 
compétences 
Ø L’aspect 
technico-­‐professionnel 
Modèle 
objectivant 
Modèle 
individualisant 
On 
va 
chercher 
le 
titulaire 
qui 
a 
précisément 
les 
compétences 
pour 
bosser 
maintenant. 
On 
met 
l’accent 
sur 
le 
savoir 
& 
savoir-­‐faire 
par 
rapport 
au 
poste 
de 
travail 
On 
va 
aller 
voir 
plus 
loin, 
on 
ne 
regarde 
pas 
uniquement 
les 
compétences 
technico-­‐professionnelles. 
On 
va 
regarder 
si 
les 
valeurs 
des 
candidats 
correspondent 
à 
celles 
de 
l’entreprise, 
si 
il 
partage 
la 
culture 
etc. 
è 
La 
batterie 
de 
tests 
de 
sélection 
est 
beaucoup 
plus 
large
GRH 
Manon 
Cuylits 
11 
CHAPITRE 
7: 
Description 
de 
fonction 
ou 
d’un 
poste 
de 
travail 
Définition 
des 
postes 
= 
description 
« 
ou 
mise 
à 
plat 
» 
de 
ce 
qui 
est 
fait 
dans 
le 
poste. 
Description 
de 
fonction 
ou 
job 
description 
Outil 
de 
base 
pour 
toute 
la 
gestion 
du 
personnel. 
La 
job 
description 
est 
un 
document 
reprenant 
une 
série 
d’informations 
de 
base 
relatives 
à 
chaque 
poste 
de 
travail. 
Elle 
est 
généralement 
rédigée 
par 
le 
département 
GRH 
et 
résulte 
d’une 
démarche 
d’analyse 
de 
poste. 
Le 
principe 
consiste 
à 
comprendre 
et 
décrire 
le 
fonctionnement 
du 
poste 
grâce 
à 
une 
description 
des 
objectifs 
et 
des 
activités 
(tâches) 
qui 
y 
sont 
réalisées. 
Définition 
de 
la 
description 
de 
fonction 
Description 
de 
fonction 
= 
document 
de 
référence 
qui 
: 
Ø Situe 
le 
rôle 
du 
poste 
dans 
l’entreprise 
Ø Fige 
les 
exigences 
en 
matière 
de 
connaissances, 
de 
réflexion 
et 
d’action 
Ø Permet 
de 
situer 
le 
niveau 
du 
poste 
au 
sein 
de 
la 
structure 
Ø Trace 
les 
liens 
hiérarchiques 
et 
les 
relations 
internes 
& 
externes 
La 
structure 
(taille 
du 
document) 
et 
le 
degré 
de 
précision 
des 
données 
dépendent 
d’une 
entreprise 
à 
l’autre 
en 
fonction 
de 
l’usage 
qui 
en 
sera 
fait 
(lien 
avec 
les 
autres 
domaines 
de 
GRH). 
Poste, 
fonction, 
job, 
l’emploi,… 
On 
peut 
donner 
des 
acceptations 
différentes 
à 
ces 
termes, 
il 
faut 
être 
clair 
sur 
ce 
dont 
on 
parle. 
C’est 
une 
place 
dans 
un 
processus 
organisationnel, 
une 
position 
hiérarchique 
et 
fonctionnelle. 
C’est 
un 
ensemble 
de 
tâches 
& 
de 
missions 
qui 
poursuit 
certains 
objectifs 
fixés 
par 
l’organisation 
et 
qui 
est 
pris 
en 
charge 
par 
le 
titulaire 
de 
la 
fonction. 
Usages 
de 
la 
description 
de 
fonction 
La 
description 
de 
fonction 
est 
utilisée 
principalement 
par 
le 
département 
RH 
pour 
: 
Ø Communiquer 
le 
rôle 
attendu 
au 
titulaire 
Ø Sélectionner 
les 
hommes 
aptes 
à 
occuper 
les 
postes 
Ø Evaluer 
les 
postes 
Ø Agir 
en 
connaissance 
de 
cause 
o Point 
de 
vue 
organisationnel 
(pas 
de 
double 
emploi) 
o Point 
de 
vue 
salarial 
(évaluation 
& 
classification)
Notes 
de 
cours 
12 
o Point 
de 
vue 
de 
l’emploi, 
de 
la 
mobilité, 
des 
promotions 
(liens 
possibles 
entre 
les 
postes 
en 
fonction 
de 
leur 
contenu) 
Procédure 
de 
description 
de 
fonction 
Il 
s’agit 
de 
répondre 
à 
une 
série 
de 
questions 
: 
Ø Que 
fait 
le 
travail 
? 
= 
Raison 
d’être 
du 
poste5 
Ø Comment 
le 
fait 
il 
? 
= 
Nature 
& 
étendue 
du 
poste 
Ø Pourquoi 
le 
fait-­‐il 
? 
= 
Finalités 
Ø Qu’implique 
le 
travail 
? 
= 
Dimension 
du 
poste 
Quels 
indicateurs 
utiliser 
pour 
mesurer 
la 
performance 
du 
titulaire 
? 
(indicateurs 
de 
performance) 
Importance 
d’informer 
les 
travailleurs 
des 
raisons 
de 
l’analyse 
: 
connaître 
& 
comprendre 
le 
contenu 
du 
poste 
et 
non 
évaluer 
les 
personnes. 
Procédure 
d’analyse 
du 
poste 
de 
travail 
Ø Sur 
base 
d’une 
grille 
d’analyse 
pré-­‐établie 
(faite 
maison 
ou 
fournie 
par 
un 
consultant) 
Ø L’analyse 
peut 
être 
faite 
par 
le 
département 
RH 
ou 
par 
le 
responsable 
de 
chaque 
département 
ou 
par 
le 
consultant 
: 
o Observation 
de 
travailleurs 
(débutants 
ou 
expérimentés) 
o Interview 
au 
moyen 
d’un 
formulaire 
d’enquête 
Ø On 
peut 
impliquer 
le(s) 
titulaire(s) 
è 
leur 
faire 
faire 
l’inventaire 
des 
activités 
principales 
du 
poste, 
préciser 
leur 
fréquence 
et 
chercher 
à 
les 
hiérarchiser 
Méthode 
d’analyse 
du 
poste 
de 
travail 
Compléter 
la 
grille 
d’analyse 
pour 
inventorier 
les 
tâches 
ou 
missions 
Exemple 
d’un 
directeur 
adjoint 
(cf. 
syllabus 
page 
79) 
1. Animer 
& 
coordonner 
les 
services 
fonctionnant 
sous 
son 
autorité 
2. Veiller 
à 
la 
cohérence 
des 
politiques 
de 
fabrication 
et 
de 
commercialisation 
3. Rechercher 
l’amélioration 
et 
la 
rentabilité 
de 
l’entreprise 
4. … 
etc. 
Exemple 
d’un 
employé 
de 
la 
mutuelle 
1. Réceptionne 
les 
demandes 
de 
renseignement, 
se 
fait 
au 
besoin 
préciser 
la 
demande 
en 
contactant 
les 
membres 
2. Effectue 
les 
recherches, 
établit 
et 
expédie 
les 
documents 
demandés 
3. Dépouille 
l’ensemble 
du 
courrier, 
le 
date, 
le 
trie 
par 
département 
4. Encodage 
: 
effectue 
les 
mises 
à 
jour 
avec 
précision 
et 
rapidité 
5 
Terminologie 
de 
HAY
GRH 
Manon 
Cuylits 
13 
5. … 
etc. 
Méthode 
: 
• Préciser 
la 
portée 
des 
critères 
Exemple 
: 
ü Fréquence 
o Occasionnelle 
(1) 
o Fréquent 
(2) 
o Quotidien 
(3) 
ü Autonomie 
o Travail 
en 
équipe 
(1) 
o Equipe 
mais 
isolé 
(2) 
o Tout 
à 
fait 
seul 
(3) 
Exemples 
Voir 
les 
exemples 
dans 
le 
syllabus 
+ 
ceux 
remis 
au 
cours 
Comparer 
les 
documents 
: 
leur 
volume, 
les 
rubriques 
qu’on 
y 
retrouve 
RAPPEL 
: 
démarches 
concernant 
les 
postes 
1. Description 
de 
fonction 
ou 
Job 
Description 
è 
mise 
à 
plat 
de 
ce 
qui 
est 
fait 
dans 
le 
poste 
2. Evaluation 
des 
postes 
è 
valeur 
chiffrée 
attribuée 
au 
poste, 
permet 
de 
saisir 
son 
importance 
relative 
3. Classification 
des 
postes 
è 
regroupement 
des 
postes 
dans 
des 
classes 
ou 
« 
grades 
», 
on 
parle 
d’échelle 
de 
classification 
et 
de 
barèmes 
quand 
on 
les 
utilise 
pour 
déterminer 
les 
niveaux 
de 
salaires. 
(cf. 
chapitre 
8)
Notes 
de 
cours 
14 
CHAPITRE 
8 
: 
Evaluation 
et 
classification 
des 
postes 
A 
PROPOS 
DES 
POSTES 
A 
PROPOS 
DES 
TITULAIRES 
Description 
de 
poste/fonction, 
fiche 
métier 
ou 
job 
description 
= 
document 
de 
base 
qui 
porte 
sur 
les 
postes 
de 
travail. 
Permet 
ensuite 
de 
définir 
le 
profil 
du 
titulaire 
du 
poste 
Evaluation 
des 
performances 
individuelles 
Evaluation 
des 
postes 
= 
démarche 
pour 
estimer 
le 
poids, 
la 
valeur 
chiffrée 
de 
chaque 
poste 
en 
fonction 
de 
leur 
contribution 
à 
l’atteinte 
des 
objectifs 
de 
l’entreprise 
(méthode 
quantitative 
è 
pondération 
de 
l’importance 
selon 
des 
critères 
précis 
& 
systèmes 
de 
mesure 
reconnus) 
Evaluation 
du 
potentiel 
Classification 
des 
postes 
= 
il 
s’agit 
de 
regrouper 
les 
postes 
qui 
ont 
des 
évaluations 
qui 
rentrent 
dans 
une 
même 
fourchette. 
Cela 
permet 
l’élaboration 
de 
la 
grille 
de 
classification 
et 
des 
barèmes 
Définition 
du 
profil 
de 
compétences 
SI 
on 
est 
dans 
le 
cas 
où 
on 
gère 
les 
compétences 
Choisir 
une 
méthode 
Avant 
tout 
: 
concevoir 
un 
dictionnaire 
de 
critères 
= 
référence 
pour 
évaluer 
le 
niveau 
de 
chaque 
poste 
è 
Définir 
chacun 
des 
termes 
(ex 
: 
diriger 
une 
équipe 
≠ 
coordonner 
une 
équipe) 
retenus 
+ 
dire 
à 
quoi 
il 
renvoie 
dans 
l’entreprise 
en 
question 
è 
Préciser 
le 
système 
de 
mesure 
utilisé 
pour 
chaque 
critère 
En 
général, 
résultat 
= 
détermination 
d’un 
certain 
nombre 
de 
niveau 
+ 
exemples 
concrets 
de 
la 
signification 
dans 
le 
cadre 
de 
l’emploi 
Appliquer 
la 
méthode… 
♥ Organisation 
du 
travail 
è 
convenir 
qui 
évaluera 
quel 
poste 
(avec/sans 
aide 
d’un 
consultant) 
♥ Création 
de 
comités 
d’évaluation 
o comprend 
en 
général 
au 
– 
un 
membre 
du 
service 
personnel 
o consultant 
si 
procédure 
externalisée 
o responsables 
de 
département/ 
chefs 
de 
service 
o parfois 
représentants 
des 
travailleurs 
(syndicats) 
♥ Avant 
évaluation 
d’un 
poste 
: 
existence 
de 
descriptions 
de 
fonction 
? 
pertinence 
par 
rapport 
au 
poste 
actuel 
? 
si 
non 
: 
réaliser 
ou 
actualiser 
♥ Evaluation 
en 
comité 
du 
niveau 
requis 
pour 
le 
poste 
(référence 
= 
grille 
d’analyse 
& 
dictionnaire) 
è 
résultat 
: 
nombre 
de 
points 
attribué 
au 
poste 
Souvent 
on 
commence 
par 
évaluer 
les 
postes 
de 
Direction 
(1ère 
référence) 
♥ Classification 
des 
postes 
: 
regroupement 
des 
postes 
en 
« 
classes 
» 
ou 
« 
niveaux 
» 
selon 
le 
nombre 
de 
points 
attribués 
♥ Communication 
des 
résultats 
aux 
travailleurs 
(de 
la 
classe) 
Quand 
procède-­‐t-­‐on 
à 
ces 
évaluations 
? 
♥ Si 
rien 
n’existe 
OU 
si 
le 
système 
est 
dépassé
GRH 
Manon 
Cuylits 
15 
o Evaluation 
de 
poste 
è 
permet 
une 
mise 
à 
plat 
de 
l’organisation. 
o Souvent 
: 
volonté 
de 
redéfinir/revoir 
la 
politique 
GRH 
et/ou 
salariale 
o Harmoniser 
des 
systèmes 
… 
o Souvent 
après 
fusion 
ou 
restructuration 
♥ En 
vitesse 
de 
croisière, 
lorsque 
les 
évaluations 
sont 
couramment 
utilisées, 
il 
faut 
prévoir 
une 
révision 
de 
quelques 
postes 
par 
an 
o Demande 
du 
titulaire 
(estime 
que 
son 
poste 
a 
changé) 
o Lors 
du 
remplacement 
d’un 
titulaire 
o Lors 
de 
changements 
organisationnels 
Utilisation 
des 
évaluations 
de 
postes 
♥ Pour 
gérer 
les 
rémunérations 
(grilles 
salariales 
selon 
barèmes 
définis 
par 
secteurs 
è 
1 
niveau 
de 
salaire 
/classe 
d’emploi) 
= 
créer 
un 
sentiment 
d’équité 
: 
à 
travail 
égal, 
salaire 
égal 
♥ Pour 
définir 
les 
objectifs 
individuels 
(référence 
= 
indicateurs 
de 
performance) 
♥ Pour 
mieux 
connaître 
l’organisation 
♥ Pour 
mieux 
gérer 
la 
mobilité 
è 
permet 
décisions 
en 
terme 
de 
promotion, 
mutation 
en 
connaissance 
de 
cause 
: 
décider 
de 
changer 
quelqu’un 
de 
poste 
en 
considérant 
la 
différence 
de 
niveau 
entre 
les 
deux 
postes 
(ex 
: 
HAY) 
o ≠ 
de 
1 
point 
HAY 
entre 
2 
postes 
: 
mutation 
possible 
o ≠ 
de 
2 
points 
HAY 
: 
promotion 
possible 
mais 
risquée 
o ≠ 
de 
3 
points 
HAY 
: 
changement 
très 
risqué 
GENERALITES 
POUR 
CE 
COURS 
DE 
GRH 
TOUS 
LES 
OUTILS 
è 
ils 
ont 
beau 
être 
le 
mieux 
pensé 
possible, 
il 
faut 
avoir 
un 
peu 
de 
recul 
par 
rapport 
à 
la 
manière 
dont 
ils 
fonctionnent 
è 
atteinte 
du 
résultat, 
points 
forts, 
faibles 
du 
travailleur, 
difficultés, 
etc. 
(pour 
l’évaluation 
des 
performances 
par 
ex)
Notes 
de 
cours 
16 
CHAPITRE 
9 
: 
Evaluation 
ou 
appréciation 
des 
performances 
individuelles 
& 
évaluation 
ou 
appréciation 
des 
personnes 
Performances 
= 
résultats 
que 
le 
travailleur 
a 
obtenu/faits 
: 
on 
lui 
a 
fixé 
des 
objectifs 
en 
début 
d’année 
& 
à 
la 
fin 
de 
l’année 
on 
va 
regarder 
si 
il 
a 
atteint 
ou 
non 
ses 
objectifs. 
è 
Centré 
sur 
les 
résultats. 
Ici 
on 
parle 
de 
l’évaluation 
des 
performances, 
càd 
les 
résultats, 
ce 
que 
le 
travailleur 
a 
fait. 
Cela 
nécessite 
d’avoir 
défini 
des 
objectifs 
individuels 
au 
préalable 
(MBO). 
Importance 
de 
la 
manière 
de 
définir 
ces 
objectifs 
(SMART(E)). 
Il 
s’agit 
de 
contrôler 
si 
les 
objectifs 
ont 
été 
atteints. 
Se 
fait 
idéalement 
lors 
d’un 
entretien 
avec 
le 
N+16. 
Le 
degré 
de 
formalisation, 
la 
fréquence, 
les 
appellations 
différentes 
diffèrent 
d’une 
entreprise 
à 
l’autre. 
MBO 
= 
management 
participatif 
è 
faire 
participer 
les 
gens 
: 
ils 
définissent 
eux-­‐mêmes 
leurs 
objectifs. 
>< 
Compétences 
= 
ce 
que 
le 
travailleurs 
sait 
faire 
è 
gestion 
des 
compétences 
= 
autre 
manière 
de 
gérer 
les 
RH. 
Au 
lieu 
de 
partir 
des 
postes 
de 
travail 
(adéquation 
homme-­‐ 
poste 
= 
gestion 
classique) 
on 
va 
partir 
des 
titulaires 
des 
postes 
de 
travail. 
L’entretien 
annuel 
d’évaluation 
des 
performances 
individuelles 
L’entretien 
annuel 
d’évaluation 
des 
performances 
individuelles 
= 
moment 
ou 
N 
et 
N+1 
échangent 
sur 
le 
travail 
de 
N 
et 
le 
contexte 
dans 
lequel 
il 
est 
effectué. 
C’est 
un 
outil 
de 
management 
qui 
remplit 
plusieurs 
fonctions 
(cf. 
3 
plans). 
Pourquoi 
évaluer 
les 
performances 
individuelles 
? 
♥ sur 
le 
plan 
économique 
: 
o contrôle 
du 
niveau 
de 
production 
et 
o contrôle 
de 
l’atteinte 
des 
objectifs 
♥ sur 
le 
plan 
organisationnel 
: 
o évaluation 
de 
l’adéquation 
« 
homme-­‐poste 
», 
o gestion 
de 
la 
mobilité, 
les 
carrières 
o prévoir 
les 
formations 
♥ sur 
le 
plan 
humain 
: 
o permettre 
au 
travailleur 
de 
se 
repérer 
par 
rapport 
à 
son 
travail 
et 
de 
mesurer 
sa 
propre 
efficacité 
On 
évalue 
les 
performances 
individuelles 
via 
l’entretien 
annuel 
d’évaluation 
des 
performances 
individuelles. 
C’est 
un 
moyen 
d’individualiser 
la 
relation 
de 
travail. 
è 
Permet 
de 
créer 
un 
lien 
entre 
chaque 
personne 
(N) 
prise 
individuellement 
et 
l’organisation 
représentée 
par 
le 
manager 
(N+1). 
♥ Outil 
central 
de 
la 
GRH 
individualisante 
(traiter 
le 
travailleur 
pour 
la 
place 
spécifique 
qu’il 
occupe 
dans 
l’entreprise 
: 
mesurer 
sa 
participation 
à 
l’atteinte 
des 
objectifs 
stratégiques) 
♥ On 
parle 
de 
GRH 
intégrée 
: 
les 
outils 
sont 
pensés 
les 
uns 
par 
rapport 
aux 
autres. 
♥ Attention 
à 
la 
manière 
de 
mener 
les 
entretiens 
et 
d’exploiter 
l’information 
qui 
en 
résulte 
Philosophie 
sous-­‐jacente 
= 
considérer 
de 
manière 
individualisée 
comment 
chacun 
des 
collaborateurs 
participe 
à 
l’atteinte 
des 
objectifs 
de 
l’entreprise. 
(en 
général 
dans 
le 
cadre 
du 
MBO) 
6 
Supérieur 
hiérarichique 
du 
N
GRH 
Manon 
Cuylits 
17 
MBO 
è 
objectifs 
définis 
de 
manière 
globale 
puis 
par 
département/service 
puis 
par 
décentralisation 
au 
niveau 
des 
équipes 
et/ou 
individus 
(objectifs 
d’équipe 
ou 
individuels) 
Merit 
rating 
de 
+ 
en 
+ 
fréquent 
suite 
à 
l’évaluation 
des 
performances 
individuelles: 
évaluation 
chiffrée 
utilisée 
pour 
déterminer 
les 
primes, 
augmentations 
salariales 
ou 
autres 
avantages 
individuels. 
Procédure 
1. Elaborer 
la 
politique 
d’évaluation, 
choisir 
les 
outils 
et 
concevoir 
les 
procédures 
2. Former 
les 
évaluateurs 
(si 
nécessaire) 
3. Préparer 
les 
entretiens 
(remplir 
les 
questionnaires 
séparément 
pour 
N 
& 
N+1) 
4. Mener 
les 
entretiens 
5. Compléter 
& 
signer 
les 
documents 
(+ 
les 
faire 
parvenir 
au 
département 
RH) 
6. Recours 
éventuel 
en 
cas 
de 
désaccord 
entre 
les 
parties 
7. Analyser 
& 
utiliser 
les 
résultats 
(par 
le 
département 
RH) 
Elaborer 
la 
politique 
d’évaluation, 
choisir 
les 
outils 
et 
concevoir 
les 
procédures 
Préparation 
de 
la 
procédure 
par 
le 
département 
GRH 
+ 
convenir 
de 
la 
manière 
de 
faire 
♥ Fréquence 
des 
entretiens 
♥ Qui 
y 
prendra 
part 
♥ Question 
à 
aborder 
→ Conception 
d’une 
procédure 
(1) 
→ Rédaction 
d’une 
grille 
d’évaluation 
(2) 
→ Document 
écrit/application 
informatique 
sur 
intranet 
reprenant 
(1) 
et 
(2) 
+ 
calendrier 
& 
critères 
d’évaluation 
Entretien 
d’évaluation 
des 
performances 
individuelles 
≠ 
entretiens 
relatifs 
aux 
plans 
de 
développement 
personnel. 
Critères 
d’évaluation 
♥ Chaque 
entreprise 
constitue 
sa 
propre 
grille 
♥ Le 
choix 
des 
critères 
est 
lié 
à 
la 
culture 
et 
aux 
objectifs 
stratégiques 
de 
l’entreprise, 
ce 
qui 
y 
est 
valorisé, 
ce 
par 
quoi 
on 
cherche 
à 
motiver 
le 
personnel 
ou 
ce 
à 
quoi 
on 
veut 
le 
sensibiliser 
(ex 
: 
les 
valeurs, 
la 
RSE, 
les 
performances) 
♥ Important 
de 
différencier 
les 
critères 
: 
o Qui 
portent 
sur 
le 
résultat 
(performances, 
travail 
réalisé) 
o Qui 
portent 
sur 
le 
comportement 
& 
les 
attitudes 
au 
travail 
(ponctualité, 
rigueur, 
politesse, 
etc.) 
Les 
compétences 
sont 
normalement 
évaluées 
lors 
d’un 
autre 
entretien. 
Mener 
les 
entretiens 
d’évaluation 
(selon 
une 
procédure 
prévue) 
Confrontation 
des 
vues 
& 
évaluation 
(selon 
l’étape 
précédente 
: 
remplir 
le 
questionnaire 
séparément 
& 
évaluer 
le 
niveau 
d’atteinte 
de 
chacun 
des 
objectifs
Notes 
de 
cours 
18 
1. Appréciation 
des 
résultats 
de 
l’année 
écoulée 
sur 
base 
des 
objectifs 
définis 
au 
précédent 
entretien 
(atteints 
ou 
non 
?) 
è 
échange 
sur 
les 
résultats 
de 
l’année 
écoulée 
2. Appréciation 
du 
comportement 
au 
travail 
(on 
peut 
retrouver 
des 
grilles 
d’analyse 
qui 
portent 
sur 
les 
niveaux 
de 
compétence 
3. Analyse 
des 
facteurs 
positifs 
& 
négatifs 
(= 
points 
forts 
& 
faiblesses), 
des 
domaines 
à 
améliorer 
4. Discuter 
de 
l’orientation 
de 
la 
carrière, 
des 
objectifs/besoins 
de 
formation 
et 
projet 
de 
développement 
personnel 
et/ou 
des 
compétences 
(de 
+ 
en 
+ 
souvent) 
5. Définir 
les 
objectifs 
pour 
l’année 
suivante 
(choix 
des 
indicateurs 
chiffrés, 
etc.) 
è 
SMART(E) 
• Spécifiques 
• Mesurables 
• Atteignables 
• Réalistes, 
Réalisables 
ou 
Relevant 
(en 
lien 
avec 
l’organisation) 
• Temporalité 
(liés 
avec 
une 
durée 
fixée) 
• (Environnement) 
è 
certaines 
entreprises 
l’ajoutent 
: 
si 
on 
est 
dans 
une 
entreprise 
qui 
a 
développé 
un 
volet 
environnemental 
cela 
peut 
être 
justifié. 
Analyser 
& 
utiliser 
les 
résultats 
(par 
le 
département 
RH) 
Gestion 
intégrée 
des 
RH 
: 
recourir 
aux 
résultats 
des 
entretiens 
pour 
élaborer 
les 
plans 
de 
formation, 
prévoir 
les 
mutations, 
gérer 
les 
augmentations 
salariales, 
etc. 
Existence 
d’applications 
informatiques 
pour 
l’intégration 
des 
≠ 
domaines 
de 
la 
GRH 
è 
établissent 
des 
liens 
entre 
le 
résultat 
de 
l’évaluation 
et 
des 
propositions 
d’actions 
à 
mener 
+ 
Schéma 
p. 
102 
1. Finalités 
spécifiques 
2. Pondération 
des 
finalités 
3. Critères 
de 
mesure 
4. Normes 
de 
performance 
du 
titulaire 
5. Objectifs 
individuels 
6. Plan 
d’action 
7. Appréciation 
périodique 
des 
performances 
8. Appréciation 
des 
performances 
a. Programme 
de 
formation 
b. Rémunération 
c. Planification 
de 
carrière 
d. Objectifs 
pour 
l’année 
suivante 
Exemple 
de 
suivi 
individuel 
selon 
la 
méthode 
HAY 
(page 
103) 
Finalités 
Pondération 
Objectifs 
de 
l’année 
Mesures 
Plans 
d’action 
Résultats 
Performances 
Si 
on 
prend 
la 
description 
de 
fonction, 
dans 
la 
rubrique 
finalité, 
on 
retrouve 
les 
≠ 
actions 
à 
mener 
pour 
un 
certain 
poste. 
On 
part 
de 
la 
description 
de 
fonction 
ou 
on 
a 
repris 
les 
finalités 
du 
poste 
En 
% 
importance 
relative 
qu’on 
donne 
aux 
objectifs 
Fixation 
des 
objectifs 
individuels 
Eléments 
tangibles 
pour 
mesurer 
l’atteinte 
des 
objectifs 
è 
rentrer 
dans 
le 
détail 
pour 
évaluer 
l’atteinte 
des 
objectifs 
individuels 
entre 
1 
& 
7 
point 
è 
x 
pondération 
= 
x 
points 
(Niveaux 
de 
performances 
par 
rapport 
aux 
objectifs) 
Finalité 
≠ 
objectifs 
ü Finalité 
: 
définie 
pour 
le 
poste, 
abstraction 
faite 
du 
titulaire 
ü Objectif 
: 
individuel. 
C’est 
l’objectif 
de 
la 
personne 
qui 
occupe 
le 
poste 
de 
travail
La 
description/définition 
de 
fonction 
a 
déjà 
été 
établie 
en 
fonction 
des 
≠ 
usages 
qu’on 
va 
en 
faire. 
Un 
des 
usages 
est 
d’utiliser 
la 
définition 
de 
fonction 
pour 
déterminer 
les 
objectifs 
individuels 
GRH 
Manon 
Cuylits 
19 
è 
les 
objectifs 
sont 
définis 
de 
manière 
+/-­‐ 
individuelle, 
pour 
chacun. 
Par 
contre, 
les 
finalités 
sont 
les 
mêmes 
pour 
tous 
mais 
la 
pondération 
peut 
changer 
en 
fonction 
de 
l’endroit 
ou 
on 
travaille 
etc. 
è 
Total 
des 
points 
& 
interprétation 
de 
la 
cotation 
globale 
= 
MERIT 
RATING 
: 
permet 
de 
mesurer 
le 
bonus 
du 
travailleur. 
Les 
résultats 
sont 
souvent 
synthétisés 
dans 
un 
« 
merit 
rating 
» 
et 
utilisés 
pour 
calculer 
le 
bonus, 
la 
prime 
ou 
l’augmentation 
salariale. 
+ 
Autre 
exemple 
(simplifié) 
page 
104 
Utilisation 
des 
résultats 
: 
♥ Le 
département 
RH 
va 
analyser 
la 
répartition 
des 
évaluations 
(distribution 
statistique) 
et 
si 
nécessaire, 
les 
consolider 
ou 
les 
revoir 
avec 
les 
managers 
♥ Sur 
base 
ce 
des 
résultats 
: 
calcul 
des 
bonus 
et 
adaptation 
des 
rémunérations 
♥ Exploitation 
pour 
la 
gestion 
des 
carrières, 
la 
mobilité 
& 
les 
formations 
Résumé 
L’entretien 
doit 
être 
préparé 
par 
les 
deux 
parties 
(voir 
le 
manuel, 
les 
grilles 
d’évaluation). 
Les 
résultats 
sont 
normalement 
retranscrits 
& 
transmis 
au 
Département 
RH. 
Exploitation 
des 
résultats 
pour 
la 
GRH 
: 
rémunération, 
mobilité, 
carrière, 
formation 
(cf. 
la 
gestion 
intégrée 
des 
RH) 
Analyse 
critique 
de 
la 
démarche 
Démarche 
lourde 
à 
gérer, 
montrer 
qu’on 
utilise 
les 
résultats. 
Facteurs 
importants 
: 
• adhésion 
de 
tous 
à 
la 
philosophie 
sous-­‐jacente 
• manière 
dont 
les 
N 
ont 
compris 
l’utilité 
de 
la 
démarche 
(entretien 
doit 
être 
perçu 
comme 
un 
outil 
de 
gestion, 
pas 
de 
contrôle 
ou 
pouvoir) 
Recherche 
d’objectivité 
è 
risque 
de 
subjectivité 
: 
volonté 
de 
réduire 
l’arbitraire 
(attention 
mauvaise 
interprétation 
des 
critères) 
→ Constituer 
des 
grilles 
les 
+ 
claires 
possibles 
→ Définir 
les 
différents 
niveaux 
de 
manière 
précise 
→ Former 
l’encadrement 
Evaluation 
des 
comportements, 
de 
la 
personnalité 
è 
où 
se 
situe 
la 
limite 
entre 
comportement 
professionnel 
& 
de 
tous 
les 
jours 
? 
è 
jusqu’ou 
l’entreprise 
peut-­‐elle 
aller 
? 
Equilibre 
entre 
« 
différenciation 
» 
& 
« 
intégration 
» 
important 
è 
objectifs 
individuels 
définis 
en 
tenant 
compte 
des 
interactions 
entre 
travailleurs 
ou 
des 
dépendances 
entre 
services. 
L’individualisation 
des 
objectifs 
peut 
entacher 
l’esprit 
d’équipe. 
è 
On 
pense 
le 
dispositif, 
puis 
il 
est 
mis 
en 
place 
par 
le 
manager. 
♥ De 
moins 
en 
moins 
de 
managers 
è 
de 
+ 
en 
+ 
stressés 
etc. 
è 
Les 
outils 
ont 
tendance 
à 
être 
utilisés 
un 
peu 
n’importe 
comment. 
♥ On 
va 
souvent 
juste 
regarder 
si 
les 
travailleurs 
ont 
réaliser 
leurs 
chiffres 
: 
l’aspect 
accompagnement 
personnel 
passe 
à 
la 
trappe 
(développement 
individuel 
des 
collaborateurs) 
♥ L’outil 
est 
bien 
pensé 
mais 
il 
faut 
voir 
comment 
il 
est 
mis 
en 
place
Notes 
de 
cours 
20 
L’évaluation 
des 
personnes 
: 
de 
l’évaluation 
au 
développement 
personnel7 
Evaluation 
des 
performances 
Evaluation 
des 
personnes 
Evaluation 
des 
résultats 
obtenus 
Evaluation 
de 
certaines 
facettes 
de 
la 
personnalité 
des 
personnes, 
de 
leurs 
aptitudes, 
leur 
potentiel, 
leurs 
compétences, 
etc. 
≠ 
tests 
permettent 
de 
tester 
: 
♥ la 
personnalité 
(test 
de 
personnalité), 
♥ les 
compétences 
(ce 
que 
la 
personne 
sait 
faire, 
par 
ex 
: 
les 
compétences 
managériales), 
♥ l’intelligence 
cognitive 
(QI) 
♥ ou 
l’intelligence 
émotionnelle 
(QE), 
♥ le 
potentiel 
(ce 
que 
la 
personne 
saura 
faire), 
♥ les 
aptitudes 
(numériques 
= 
chiffres, 
verbales, 
logique, 
etc.) 
Il 
faut 
choisir 
le 
test 
qui 
convient 
le 
mieux 
à 
la 
personne 
: 
tout 
le 
monde 
n’est 
pas 
à 
l’aise 
avec 
toutes 
les 
méthodes 
Ø Tests 
de 
personnalité 
Ø Tests 
de 
préférences 
cognitives 
è 
visent 
à 
comprendre 
les 
processus 
spontanés 
du 
fonctionnement 
psychique 
Ø Le 
feedback 
360° 
Ø Assessment 
center 
= 
centre 
d’évaluation 
è 
centre 
ou 
le 
collaborateur 
passe 
une 
série 
de 
tests 
≠. 
è 
Ces 
outils 
peuvent 
être 
utilisés 
dans 
le 
cadre 
de 
: 
ü Recrutement 
ü L’analyse 
des 
besoins 
de 
formation 
ü La 
gestion 
des 
carrières 
ü La 
gestion 
de 
la 
mobilité 
ü Pour 
mesurer 
le 
potentiel 
ü Pour 
accompagner 
les 
projets 
de 
développement 
personnel/professionnel 
en 
fixant 
des 
objectifs 
de 
développement 
et 
en 
mesurant 
les 
évolutions 
(repasser 
le 
même 
test 
au 
moment 
T2 
et 
comparer 
les 
résultats 
en 
T1) 
♥ Evaluation 
des 
performances 
= 
ce 
que 
la 
personne 
a 
fait 
è 
peut 
déterminer 
la 
part 
variable 
des 
rémunérations 
♥ >< 
Evaluation 
des 
compétences 
= 
ce 
que 
la 
personne 
sait 
faire 
è 
en 
Belgique 
: 
rarement 
lié 
aux 
rémunérations 
(gestion 
par 
les 
compétences) 
Gestion 
des 
talents 
Talent 
= 
ce 
qu’on 
fait 
bien 
spontanément 
→ Aménager 
des 
jobs 
pour 
que 
des 
gens 
puissent 
valoriser 
ce 
qu’ils 
font 
le 
mieux 
→ Au 
lieu 
de 
combler 
des 
lacunes, 
on 
va 
leur 
trouver 
des 
postes 
où 
ils 
font 
ce 
qu’ils 
font 
le 
mieux 
è 
Aller 
de 
+ 
en 
+ 
loin 
dans 
les 
savoirs 
& 
savoir-­‐faire 
Talent 
= 
don 
è 
la 
personne 
sera 
+ 
performante 
dans 
un 
job 
ou 
elle 
peut 
exploiter 
ses 
dons 
& 
talents. 
7 
Liens 
à 
faire 
avec 
chapitres 
11, 
12 
et 
13 
!!!
GRH 
Manon 
Cuylits 
21 
CHAPITRE 
10 
: 
Politique 
de 
rémunération 
Définition 
& 
enjeux 
de 
la 
politique 
de 
rémunération 
Politique 
de 
rémunération 
= 
politique 
de 
l’employeur 
fournissant 
un 
cadre 
commun 
pour 
la 
détermination 
de 
l’ensemble 
des 
salaires 
de 
l’organisation. 
è 
Résultat 
des 
objectifs 
en 
matière 
de 
rétribution. 
Elle 
doit 
permettre 
de 
communiquer 
au 
personnel 
les 
paramètres 
fondamentaux 
pour 
la 
fixation 
des 
rémunérations. 
Matière 
stratégique 
è 
couvre 
des 
aspects 
: 
ü Economiques 
ü Sociaux 
ü Organisationnels 
Matière 
complexe 
qui 
repose 
sur 
les 
choix 
des 
employeurs 
Matière 
très 
cadrée 
sur 
le 
plan 
légal 
(résultat 
en 
partie 
de 
la 
concertation 
sociale) 
Définir 
sa 
politique 
salariale 
= 
définir 
une 
structure 
de 
rémunération 
è 
respect 
des 
prescrits 
légaux 
(barèmes) 
+ 
concordance 
avec 
l’organisation 
du 
travail 
& 
reflet 
des 
≠ 
entre 
les 
postes. 
Pour 
l’employeur 
Pour 
le 
salarié 
Rémunération 
= 
1 
des 
principaux 
coûts 
de 
fonctionnement 
MAIS 
Facteur 
important 
de 
motivation 
& 
donc 
de 
performance 
de 
l’entreprise 
Facteur 
de 
rétention 
(guerre 
des 
talents) 
è 
dialectique 
: 
maitrise 
des 
couts 
>< 
satisfaction 
des 
employés 
(salaire 
= 
besoin 
de 
base 
// 
Maslow) 
Rémunération 
= 
Contrepartie 
des 
services 
rendus 
à 
l’employeur 
& 
souvent 
: 
principale 
source 
de 
revenus 
+ 
cf. 
notes 
pour 
la 
suite 
CHAPITRE 
11 
: 
Mobilité 
professionnelle, 
gestion 
des 
carrières 
individuelles 
et 
gestion 
prévisionnelle 
des 
emplois 
& 
des 
compétences 
(GPEC) 
Cf. 
notes
Notes 
de 
cours 
CHAPITRE 
12 
: 
La 
Formation 
Professionnelle 
Continue 
en 
entreprise 
(FPC) 
Pourquoi 
& 
comment 
? 
Un 
premier 
regard 
Les 
besoins 
en 
matière 
de 
formation 
professionnelle 
FPC 
considérée 
comme 
une 
solution 
aux 
problèmes 
de 
l’emploi. 
Les 
entreprises 
ont 
besoin 
de 
travailleurs 
compétents 
et 
capables 
de 
s’adapter 
sans 
cesse 
aux 
changements 
pour 
rester 
compétitive 
mais 
ne 
trouvent 
pas 
les 
profils 
requis 
sur 
le 
marché 
de 
l’emploi. 
22 
è 
Offre 
de 
formation 
professionnelle 
nécessaire 
dans 
le 
contexte 
de 
la 
GRH 
(gestion 
des 
compétences). 
Définition 
de 
la 
Formation 
Professionnelle 
Continue 
« 
La 
formation 
en 
entreprise 
repose 
sur 
un 
ensemble 
d’actions, 
de 
moyens, 
de 
méthodes 
& 
de 
supports 
à 
l’aide 
desquels 
les 
travailleurs 
sont 
incités 
à 
améliorer 
leurs 
connaissances, 
leur 
comportement, 
leurs 
attitudes 
et 
leurs 
capacités 
mentales 
nécessaires 
à 
la 
fois 
pour 
atteindre 
les 
objectifs 
de 
l’organisation 
et 
ceux 
qui 
leur 
sont 
personnels, 
sans 
oublier 
l’accomplissement 
adéquat 
de 
leurs 
fonctions 
actuelles 
& 
futures 
». 
Différents 
modes 
de 
formation 
professionnelle 
en 
entreprise 
Pratiques 
formelles 
de 
formation 
: 
actions 
de 
formation 
de 
type 
scolaire 
è 
activités 
spécifiques 
qui 
visent 
un 
transfert 
de 
connaissances 
d’un 
individu 
désigné 
(formateur) 
vers 
des 
travailleurs 
d’une 
ou 
plusieurs 
organisations 
(les 
personnes 
en 
formation 
ou 
stagiaires). 
Pratiques 
informelles 
de 
formation 
(= 
pratiques 
discrètes 
è 
se 
développent 
depuis 
quelques 
années) 
: 
pratiques 
disparates 
couvrent 
les 
≠ 
situations 
d’apprentissage 
dans 
l’exercice 
du 
travail. 
Elles 
contribuent 
fort 
(voire 
+ 
que 
les 
formelles) 
au 
développement 
des 
compétences 
des 
travailleurs. 
ü Formations 
implicites 
(formation 
sur 
le 
tas) 
qui 
découlent 
du 
fonctionnement 
organisationnel 
ü Ensemble 
des 
procédures 
informelles 
de 
formation 
au 
poste 
de 
travail, 
volontairement 
mises 
en 
oeuvre 
pour 
activer 
le 
processus 
d’apprentissage 
qui 
accompagne 
l’acte 
de 
production 
(stage, 
mobilité 
à 
≠ 
postes 
de 
travail, 
doublure, 
etc.)
La 
formation, 
outil 
de 
gestion 
des 
RH 
Les 
finalités 
attribuées 
aux 
actions 
de 
formation 
organisées 
par 
les 
employeurs 
cherchent 
à 
atteindre 
les 
mêmes 
objectifs 
et 
remplissent 
les 
mêmes 
fonctions 
que 
la 
les 
finalités 
de 
la 
GRH. 
Fonction 
de 
la 
formation 
Fonction 
économique 
Fonction 
sociale 
Fonction 
culturelle 
GRH 
Manon 
Cuylits 
& 
idéologique 
23 
adapter 
le 
profil 
des 
travailleurs 
aux 
besoins 
de 
l’appareil 
productif 
la 
formation 
acquise 
élève 
le 
niveau 
de 
qualification 
& 
modifie 
le 
statut 
social 
du 
travailleur. 
Elle 
est 
un 
support 
tangible 
à 
la 
promotion 
professionnelle 
& 
sociale 
la 
formation 
a 
une 
fonction 
de 
socialisation 
& 
contribue 
au 
développement 
de 
la 
personnalité 
en 
agissant 
sur 
les 
représentations 
par 
lesquelles 
se 
structurent 
& 
transforment 
les 
conduites 
individuelles 
& 
la 
conception 
du 
monde 
Fonctions 
attribuées 
à 
la 
GRH 
Fonction 
acquisition 
Fonction 
intégration 
Fonction 
développement 
But 
: 
approvisionner 
l’organisation 
en 
ressources 
humaines 
+ 
pourvoir 
les 
≠ 
postes 
de 
titulaires 
But 
: 
aire 
en 
sorte 
que 
l’organisation 
obtienne 
un 
consensus 
minimum 
de 
ses 
membres 
en 
vue 
de 
la 
réalisation 
de 
ses 
objectifs 
But 
: 
développement 
personnel 
de 
chaque 
travailleur 
+ 
actions 
qui 
tentent 
d’améliorer 
l’efficacité 
de 
l’entreprise 
è 
évolution 
& 
recherche 
d’amélioration 
dans 
le 
fonctionnement 
de 
l’organisation. 
è 
touche 
aux 
structures 
mêmes 
de 
l’organisation 
+ 
s’inscrit 
dans 
le 
courant 
du 
Développement 
Organisationnel 
OU 
Finalités 
technico-­‐économiques 
Finalités 
socio-­‐organisationnelles 
Tâche 
d’adaptation 
technique 
au 
poste 
de 
travail 
Tâche 
d’intégration 
sociale 
à 
l’organisation 
è 
Lien 
avec 
la 
formation 
(dichotomie) 
Fonction 
économique 
de 
la 
formation 
en 
entreprise 
Fonction 
sociale 
des 
actions 
de 
formation 
Consiste 
à 
adapter 
le 
profil 
des 
travailleurs 
aux 
besoins 
de 
l’appareil 
productif. 
Formation 
= 
une 
des 
tâches 
premières 
de 
la 
gestion 
du 
personnel 
è 
satisfaire 
les 
besoins 
en 
hommes 
formés 
& 
motivés, 
en 
quantité 
& 
qualité, 
dont 
l’entreprise 
a 
besoin 
pour 
s’assurer 
le 
meilleur 
fonctionnement 
maintenant 
et 
dans 
le 
futur 
è 
Adéquation 
Homme 
– 
poste 
Point 
de 
vue 
travailleur 
: 
accès 
à 
la 
formation 
& 
au 
savoir 
è 
impact 
sur 
son 
développement 
individuel 
& 
sa 
carrière 
Point 
de 
vue 
entreprise 
: 
développement 
organisationnel 
& 
problématique 
du 
changement 
Point 
de 
vue 
de 
la 
société 
et 
de 
la 
responsabilité 
sociale 
des 
employeurs 
en 
matière 
d’adaptation 
de 
la 
force 
de 
travail 
aux 
besoins 
du 
marché 
: 
formation 
permet 
le 
maintien 
de 
certains 
sur 
le 
marché 
du 
travail 
è 
impact 
sur 
les 
structures 
sociales 
& 
sur 
l’état 
du 
marché 
du 
travail 
Les 
actions 
de 
formation 
en 
entreprise 
poursuivent 
donc 
pour 
la 
plupart 
les 
mêmes 
objectifs 
que 
la 
gestion 
du 
personnel 
: 
adapter 
le 
travailleur 
à 
son 
poste 
de 
travail 
& 
intégrer 
la 
personne 
à 
l’organisation 
dans 
le 
but 
de 
coordonner 
le 
fonctionnement 
et 
le 
développement 
de 
l’entreprise 
et 
des 
hommes 
qui 
y 
travaillent.
Notes 
de 
cours 
24 
Formes 
historiques 
de 
la 
formation 
en 
entreprise 
Type 
de 
formation 
Quand 
? 
Explication 
Formation 
professionnelle 
(accélérée 
ou 
non) 
Après 
guerre 
+ 
retour 
en 
’70-­‐‘80 
Formation 
= 
instrument 
d’adaptation 
aux 
exigences 
techniques 
ü Formation 
technique 
adressée 
principalement 
aux 
ouvriers 
ü Pallier 
les 
carences 
en 
main 
d’oeuvre 
qualifiée 
Formation 
aux 
relations 
humaines 
Années 
’55-­‐‘60 
Formation 
= 
outil 
d’adaptation 
des 
entreprises 
à 
leurs 
propres 
difficultés 
de 
croissance 
& 
outil 
d’intégration 
pour 
le 
personnel 
d’encadrement 
soumis 
à 
de 
nombreuses 
mutations 
ü Faire 
face 
au 
développement 
anarchique 
des 
structures 
organisationnelles 
ü Faire 
prendre 
conscience 
de 
l’existence 
des 
mécanismes 
sociaux 
et 
transmettre 
aux 
cadres 
des 
outils 
d’analyse 
de 
l’organisation 
Formations 
générales 
ou 
culturelles 
Années 
post 
mai 
68 
Formation 
= 
valorisation 
de 
la 
dimension 
culturelle 
de 
la 
formation 
& 
instrument 
d’intégration 
à 
l’entreprise 
ü Promotion 
de 
la 
personne 
par 
l’accès 
à 
la 
formation 
(savoir 
= 
pouvoir) 
ü Recherche 
d’équité 
& 
de 
justice 
sociale 
Formations 
accompagnant 
les 
changements 
structurels 
Années 
’70-­‐‘80 
Formation 
= 
outil 
ou 
accompagnateur 
de 
changement 
ü Faire 
évoluer 
les 
structures 
organisationnelles 
ü Formation-­‐action 
ou 
intervention 
en 
entreprise 
(conseil, 
consultance). 
Formation 
en 
temps 
réel 
Formation 
professionnelle 
continue 
Années 
’90 
jusque 
mtn 
Formation 
= 
outil 
de 
GRH 
et 
de 
développement 
personnel 
et 
professionnel 
ü Développement 
des 
compétences 
& 
de 
l’employabilité 
ü Responsabilité 
des 
employeurs 
ET 
des 
travailleurs 
ü Pratiques 
formelles 
& 
informelles 
(blended 
learning) 
Actuellement, 
la 
formation 
professionnelle 
s’inscrit 
dans 
le 
concept 
de 
formation 
tout 
au 
long 
de 
la 
vie 
et 
dans 
le 
courant 
de 
la 
gestion 
des 
compétences. 
On 
parle 
aujourd’hui 
de 
« 
blended 
learning 
» 
(type 
de 
formation 
& 
supports 
utilisés) 
: 
mélange 
de 
≠ 
formalités 
de 
formation 
→ Pratiques 
formelles 
: 
formation 
présentielle 
→ Pratiques 
informelles 
: 
formation 
en 
situation 
de 
travail, 
coaching, 
tutorat, 
etc. 
→ Formation 
à 
distance 
: 
e-­‐learning, 
etc. 
Enjeu 
aujourd’hui 
: 
articuler 
formation 
formelle 
& 
informelle 
+ 
responsabiliser 
les 
travailleurs 
point 
de 
vue 
du 
développement 
de 
leurs 
compétences. 
Développement 
& 
application 
des 
TIC 
+ 
application 
dans 
les 
réseaux 
sociaux 
(dont 
ceux 
d’entreprise) 
è 
marque 
fort 
les 
pratiques 
de 
partage 
des 
savoirs 
entre 
travailleurs, 
qu’ils 
se 
connaissent 
ou 
non 
(formation, 
support 
à 
l’apprentissage 
des 
savoirs 
& 
savoir-­‐faire 
mobilisables 
en 
situation 
de 
travail) 
Gérer 
la 
formation 
en 
entreprise 
Les 
moyens 
mis 
en 
oeuvre 
Existence 
d’un 
service 
de 
formation 
dans 
l’entreprise 
? 
(Externalisation 
de 
+ 
en 
+ 
souvent) 
→ Comment 
est-­‐il 
structuré 
? 
→ Où 
se 
situe-­‐t-­‐il 
? 
(quel 
département 
?) 
→ Niveau 
hiérarchique 
de 
son 
responsable 
? 
(directeur, 
cadre 
supérieur, 
employé) 
→ Combien 
de 
personnes 
y 
travaillent 
? 
→ Montant 
du 
budget 
en 
formation
GRH 
Manon 
Cuylits 
25 
Procédure 
de 
gestion 
de 
la 
formation 
Dispositifs 
de 
gestion 
de 
la 
formation 
Explication 
1. 
Analyse 
des 
besoins 
en 
matière 
de 
formation 
à 
CT 
& 
MT 
Parfois 
: 
pratique 
informelle 
d’analyse 
des 
besoins 
è 
quand 
besoin 
se 
fait 
vraiment 
ressentir 
OU 
intuition 
de 
besoins 
Souvent 
: 
pratique 
formelle 
è 
question 
claire 
: 
« 
quels 
sont 
les 
besoins 
en 
formation 
pour 
planifier 
les 
actions 
à 
venir? 
» 
ü Comment 
la 
formation 
peut-­‐elle 
atteindre 
les 
objectifs 
stratégiques 
? 
ü Quels 
sont 
les 
besoins 
spécifiques 
à 
certains 
départements 
? 
ü Quelles 
sont 
les 
formations 
demandées 
par 
les 
travailleurs 
? 
(Référence 
= 
entretiens 
annuels 
d’évaluation 
des 
performances 
+ 
enquêtes 
relatives 
aux 
attentes 
en 
matière 
de 
formation 
+ 
demandes 
individuelles 
spontanées) 
Aides 
extérieures 
: 
conseillers 
en 
formation 
aident 
à 
identifier 
les 
besoins 
en 
personnel 
& 
formation 
sur 
base 
d’une 
analyse 
de 
la 
situation 
actuelle 
& 
d’une 
projection 
dans 
le 
futur 
2. 
Choix 
des 
bénéficiaires 
QUI 
a 
le 
droit 
de 
se 
former 
? 
et 
dans 
quel 
but 
? 
(améliorer 
ses 
points 
forts, 
combler 
ses 
lacunes, 
etc.) 
è 
Enjeu 
du 
caractère 
transférable 
des 
savoirs 
d’un 
poste 
à 
l’autre, 
d’une 
entreprise 
à 
l’autre 
Sur 
base 
de 
l’analyse 
des 
besoins 
formelle 
: 
ü Peut 
être 
déterminé 
par 
les 
objectifs 
stratégiques 
è 
groupes 
cibles 
formés 
en 
priorité. 
ü Peuvent 
s’étendre 
à 
l’ensemble 
du 
personnel 
: 
planifier 
l’ordre 
de 
passage 
Sur 
base 
de 
l’entretien 
annuel 
d’évaluation 
: 
Réel 
besoin 
de 
formation 
? 
comment 
s’inscrit-­‐il 
dans 
le 
plan 
de 
carrière 
individuel 
ou 
dans 
les 
projets 
de 
l’entreprise 
? 
réflexion 
sur 
le 
type 
de 
pouvoir 
: 
exécutif, 
de 
concertation 
ou 
de 
décision. 
è 
renvoie 
à 
des 
questions 
d’équité 
: 
accès 
à 
la 
formation 
= 
moyen 
de 
maintenir 
ses 
compétences 
à 
jour 
& 
donc 
l’employabilité. 
Les 
personnes 
les 
+ 
qualifiées 
ont 
+ 
accès 
à 
la 
formation 
: 
+ 
on 
est 
formé 
+ 
on 
se 
formeè 
risque 
de 
creuser 
les 
écarts 
entre 
groupes 
sociaux. 
(CCT 
éventuelle) 
3. 
Elaboration 
du 
plan 
ou 
programme 
de 
formation 
Fruit 
d’une 
bonne 
analyse 
des 
besoins. 
Document 
pour 
planifier 
toutes 
les 
actions 
prévues 
dans 
les 
années 
à 
venir. 
4. 
Choix 
des 
opérateurs 
ou 
des 
formateurs 
(internes, 
externes) 
Formation 
: 
ü interne 
? 
mieux 
si 
beaucoup 
de 
personnes 
à 
former 
& 
plusieurs 
programmes 
(création 
de 
liens 
entre 
membres 
du 
personnel, 
entraide 
dans 
l’apprentissage, 
mieux 
se 
connaître, 
transmission 
de 
la 
culture) 
ü externe 
? 
mieux 
si 
peu 
de 
personnes 
à 
former 
(rencontre 
de 
personnes 
dans 
des 
situations 
similaires) 
Formateurs 
spécialisés 
? 
cadres 
de 
l’entreprise 
(formateurs 
occasionnels) 
? 
è 
selon 
objectifs, 
nombre 
de 
personnes 
à 
former, 
contenu, 
moyens 
de 
l’E, 
etc. 
ü contenu 
hyper 
spécialisé 
& 
spécifique 
à 
l’entreprise 
è 
formateur 
interne 
ü contenu 
hyper 
spécialisé 
& 
non 
spécifique 
à 
l’E 
è 
formation 
externe 
ü Couts 
: 
externaliser 
= 
réduire 
les 
couts 
fixes 
& 
+ 
de 
flexibilité 
dans 
l’organisation 
des 
actions 
5. 
Fixation 
& 
gestion 
du 
budget 
è 
montant 
total 
alloué 
aux 
dépenses 
de 
formation 
(indicatif 
ou 
contraignant 
: 
limité 
ou 
possibilité 
de 
dépasser 
le 
montant 
prévu) 
: 
négocié 
par 
le 
responsable 
du 
personnel. 
6. 
Evaluation 
des 
actions 
de 
formation 
S’assurer 
que 
les 
objectifs 
fixés 
ont 
été 
atteints 
(complexe 
!) 
ü Evaluation 
des 
objectifs 
pédagogiques 
(suivi 
des 
actions 
è 
transfert 
des 
acquis, 
des 
apprentissages) 
OU 
ü Evaluation 
de 
la 
performance 
du 
département 
formation 
Contribution 
à 
la 
gestion 
des 
carrières 
individuelles 
& 
à 
la 
mobilité 
7. 
Evaluation 
de 
la 
politique 
Benchmarking 
: 
se 
comparer 
à 
d’autres 
entreprises 
è 
nécessité 
de 
calculer 
d’autres 
types 
d’indicateurs, 
comparables 
(calculés 
de 
la 
même 
manière 
partout) 
ü Taux 
d’accès 
moyen 
à 
la 
formation 
(nombre 
de 
travailleurs 
≠ 
ayant 
suivi 
au 
moins 
une 
action 
de 
formation 
/ 
l’effectif 
moyen 
annuel) 
ü Durée 
moyenne 
des 
formations 
par 
participant 
(nombre 
d’heures 
totales 
/ 
nombre 
de 
participants 
total) 
ü Dépenses 
en 
formation 
(total 
/ 
masse 
salarial) 
ü Coût 
moyen 
d’une 
heure 
de 
formation 
ü Espérance 
annuelle 
de 
formation
Notes 
de 
cours 
26 
CHAPITRE 
14 
: 
Gestion 
des 
compétences 
Performance 
Compétence 
Ce 
que 
la 
travailleur 
a 
fait 
Ce 
que 
le 
travailleur 
sait 
faire 
Approche 
théorique 
de 
la 
notion 
de 
compétence 
OBJECTIF 
: 
comprendre 
en 
quoi 
la 
gestion 
des 
compétences 
est 
un 
nouveau 
modèle 
plutôt 
que 
juste 
un 
nouvel 
outil 
de 
GRH 
+ 
connaître 
les 
caractéristiques 
de 
ce 
modèle 
& 
de 
ses 
dispositifs. 
Courant 
porteur 
d’énormément 
de 
modifications 
dans 
les 
modes 
de 
gestion 
// 
évolutions 
perceptibles 
dans 
la 
société 
actuelle, 
notamment 
le 
développement 
de 
la 
société 
de 
connaissance 
& 
l’individualisation 
de 
la 
relation 
de 
travail. 
Prise 
de 
conscience 
des 
employeurs 
: 
le 
facteur 
humain 
& 
les 
compétences 
détenues 
par 
les 
collaborateurs 
sont 
les 
variables 
sur 
lesquelles 
ils 
peuvent 
jouer 
pour 
se 
différencier 
des 
concurrents, 
pour 
développer 
& 
maintenir 
leur 
compétitivité.8 
Chaque 
entreprise 
doit 
construire 
sa 
définition 
& 
son 
système 
de 
gestion 
des 
compétences 
selon 
sa 
culture 
& 
ses 
sensibilités. 
Dans 
les 
entreprises 
qui 
disent 
« 
gérer 
les 
compétences 
», 
on 
repère 
généralement 
de 
la 
part 
des 
employeurs 
une 
prise 
de 
conscience 
de 
la 
nécessité 
de 
se 
préoccuper 
des 
compétences 
détenues 
par 
les 
travailleurs 
& 
une 
volonté 
d’agir 
concrètement 
pour 
mobiliser 
ces 
compétences 
en 
incitant 
les 
collaborateurs 
à 
les 
développer 
en 
permanence. 
Théorie 
des 
ressources 
(Barney) 
: 
compétences 
des 
travailleurs 
= 
ressources 
(stratégiques 
pour 
certaines 
entreprises) 
è 
potentiel 
ou 
capital 
à 
faire 
fructifier. 
Pour 
ce 
: 
mise 
en 
place 
de 
dispositifs 
formalisés 
(concernant 
la 
GRH, 
organisation 
du 
travail) 
par 
l’entreprise 
(va 
souvent 
de 
pair 
avec 
la 
Gestion 
Prévisionnelle 
des 
Emplois 
& 
des 
Compétences). 
è 
Idéal 
= 
dispositif 
simple 
: 
une 
dizaine 
de 
compétences 
déclinées 
en 
4 
ou 
5 
niveaux 
(opérationnel 
et 
utile 
pour 
tous). 
Un 
individu 
devient 
compétent 
lorsque 
l’entreprise 
lui 
en 
donne 
les 
moyens 
(article 
sur 
IC). 
Compétence 
= 
♥ Ensemble 
de 
connaissances, 
de 
capacités 
d’actions 
et 
de 
comportements 
structurés 
en 
fonction 
d’un 
but 
dans 
un 
type 
de 
situation 
donné. 
Elle 
est 
entièrement 
tournée 
vers 
l’action. 
Elle 
n’existe 
que 
dans 
un 
contexte 
(professionnel) 
déterminé. 
♥ Un 
savoir-­‐faire 
opérationnel 
validé 
: 
o Savoir-­‐faire 
: 
capacité 
à 
FAIRE 
(pas 
seulement 
connaître, 
pas 
uniquement 
un 
diplôme 
ou 
des 
connaissances 
mémorisés) 
o Opérationnel 
: 
mise 
en 
oeuvre 
concrète 
en 
situation 
de 
travail 
(utile, 
utilisable, 
utilisé 
dans 
un 
contexte 
concret) 
: 
n’existe 
pas 
dans 
l’absolu 
o Validé 
: 
reconnu 
par 
l’environnement, 
dans 
un 
système 
accepté 
par 
tous 
♥ Capacité 
à 
mettre 
en 
oeuvre 
de 
manière 
efficace 
& 
intégrée 
tout 
ce 
que 
l’individu 
sait, 
sait 
faire, 
sait 
dire, 
sait 
faire 
passer, 
etc. 
è 
Etre 
compétent 
= 
savoir 
mobiliser 
les 
bonnes 
ressources 
au 
bon 
moment 
(ressources 
= 
savoirs, 
savoir-­‐faire 
& 
savoir 
être) 
è 
notion 
de 
combinatoire 
8 
Voir 
4 
rôles 
du 
DRH 
selon 
Dave 
Ulrich 
(surtout 
partenaire 
stratégique)
GRH 
Manon 
Cuylits 
27 
Contexte 
socio-­‐économique 
de 
la 
gestion 
des 
compétences 
ü Société 
post-­‐industrielle 
è 
société 
de 
la 
connaissance 
: 
accès 
aux 
savoirs 
& 
à 
l’information, 
déterminant 
pour 
le 
maintien 
de 
la 
compétitivité. 
ü Approche 
stratégique 
de 
la 
GRH 
: 
c’est 
par 
les 
compétences 
de 
ses 
collaborateurs 
(individus 
et 
collectives) 
que 
l’entreprise 
pourra 
se 
différencier 
de 
ses 
concurrents 
(D. 
Ulrich) 
Le 
modèle 
des 
compétences 
et 
ses 
caractéristiques 
Le 
modèle 
de 
gestion 
des 
compétences 
est 
un 
mode 
d’organisation 
de 
travail 
et 
de 
Gestion 
des 
Ressources 
Humaines 
qui 
donne 
une 
place 
importante 
aux 
démarches 
d’apprentissage 
afin 
de 
favoriser 
le 
développement 
quasi 
permanent 
des 
compétences 
individuelles 
et 
collectives. 
Point 
de 
vue 
GRH 
Point 
de 
vue 
organisation 
du 
travail 
Figure 
centrale 
= 
titulaire 
du 
poste 
de 
travail 
(et 
non 
plus 
le 
poste 
de 
travail) 
ü Principe 
en 
« 
GRH 
classique 
» 
= 
STAFFING 
(the 
right 
man 
in 
the 
right 
place) 
: 
partir 
des 
postes 
définis 
& 
placés 
dans 
un 
organigramme 
è 
le 
département 
RH 
doit 
y 
affecter 
un 
titulaire 
ad 
hoc 
: 
recherche 
de 
la 
meilleure 
adéquation 
homme-­‐poste. 
Ce 
sont 
les 
travailleurs 
qui 
doivent 
s’adapter 
à 
la 
structure. 
ü Principe 
dans 
le 
modèle 
des 
compétences 
= 
adapter 
les 
postes 
pour 
utiliser 
au 
mieux 
les 
compétences 
détenues. 
MAIS 
limites 
organisationnelles 
(on 
ne 
peut 
pas 
modifier 
en 
permanence 
les 
contenus 
des 
postes 
de 
travail). 
Le 
modèle 
de 
compétences 
renvoie 
à 
une 
forme 
d’organisation 
du 
travail 
qui 
mise 
sur 
les 
apprentissages 
individuels 
et 
collectifs 
dans 
l’entreprise 
et 
donc 
sur 
le 
partage 
des 
connaissances 
entre 
les 
travailleurs. 
ü Apprentissage 
= 
processus 
par 
lequel 
un 
individu 
(ou 
un 
collectif 
ou 
une 
organisation) 
construit, 
assimile 
et 
maitrise 
des 
connaissances 
et 
des 
compétences 
nouvelles 
grâce 
auxquelles 
ses 
représentations, 
ses 
comportements 
et 
ses 
capacités 
d’action 
sont 
modifiées. 
o Souci 
du 
partage 
des 
savoirs 
entre 
ceux 
qui 
les 
détiennent 
et 
ceux 
qui 
doivent 
les 
acquérir 
lors 
de 
la 
formation 
d’équipes 
ou 
dans 
l’organisation 
du 
travail. 
è 
« 
Learning 
organisations 
» 
ou 
« 
entreprises 
apprenantes 
» 
: 
cherchent 
à 
mieux 
se 
connaître 
& 
apprendre 
de 
leur 
propre 
mode 
de 
fonctionnement. 
Ex 
: 
après 
un 
échec, 
on 
analyse 
le 
déroulement 
des 
faits 
pour 
comprendre 
ou 
était 
l’erreur 
et 
ne 
plus 
la 
reproduire, 
au 
lieu 
de 
ne 
plus 
en 
parler. 
Concerne 
plusieurs 
domaines 
de 
la 
GRH 
: 
notion 
de 
poste 
de 
travail, 
affectation 
au 
poste 
de 
travail, 
formation, 
gestion 
des 
carrières, 
gestion 
de 
la 
mobilité 
et 
politique 
salariale 
(= 
GESTION 
PAR 
LES 
COMPETENCES 
è 
salaire 
plus 
uniquement 
basé 
sur 
le 
niveau 
du 
poste 
occupé 
mais 
aussi 
sur 
le 
niveau 
de 
compétences 
détenu 
par 
le 
titulaire). 
è 
« 
A 
COMPETENCES 
EGALES 
– 
SALAIRE 
EGAL 
» 
Il 
est 
plus 
délicat 
de 
mesurer 
les 
compétences 
détenues 
par 
un 
travailleur 
que 
d’évaluer 
le 
niveau 
de 
qualification 
requis 
à 
un 
poste 
de 
travail. 
>< 
Modèle 
Taylorien 
ou 
modèle 
bureaucratique 
: 
l’organisation 
se 
fondait 
principalement 
sur 
un 
apprentissage 
centralisé 
dans 
les 
services 
d’ingénierie 
sans 
interaction 
avec 
les 
compétences 
des 
travailleurs 
de 
production 
(conception 
>< 
exécution). 
è 
travailleurs 
pas 
payés 
pour 
penser 
mais 
pour 
exécuter. 
Au 
moment 
d’organiser 
le 
travail 
ou 
de 
revoir 
les 
modes 
d’organisation 
: 
préoccupation 
des 
employeurs 
= 
développement 
des 
compétences 
EN 
PLUS 
DE 
la 
recherche 
de 
productivité 
CT 
et 
du 
contrôle 
des 
résultats 
& 
comportements. 
è 
Importance 
de 
la 
compétitivité 
de 
l’entreprise 
à 
MT, 
plus 
uniquement 
de 
la 
productivité 
à 
CT 
La 
compétitivité 
de 
l’entreprise 
qui 
gère 
les 
compétences 
et 
son 
maintien 
à 
MT 
et 
LT 
= 
résultat 
du 
fait 
qu’elle 
a 
du 
personnel 
compétent 
et 
du 
personnel 
fidélisé 
:
Notes 
de 
cours 
28 
Du 
personnel 
compétent 
Du 
personnel 
fidélisé 
ü Parce 
qu’il 
maitrise 
des 
savoir-­‐faire 
mais 
a 
aussi 
une 
compréhension 
+ 
large 
du 
système 
ü Parce 
qu’il 
a 
pris 
l’habitude 
d’apprendre, 
de 
comprendre, 
d’échanger 
et 
d’expliquer 
ü Parce 
qu’il 
est 
conscient 
de 
ce 
que 
l’entreprise 
lui 
offre 
comme 
possibilités 
de 
développement 
Richesse 
pour 
l’E 
è 
provient 
du 
fait 
que 
l’entreprise 
qu’elle 
a 
su 
penser 
son 
fonctionnement 
à 
LT 
è 
accepter 
que 
la 
production 
ajd 
soit 
+ 
lente 
& 
la 
productivité 
+ 
faible 
pour 
que 
les 
travailleurs 
de 
demain 
soient 
mieux 
intégrés, 
plus 
compétents 
& 
les 
équipes 
plus 
performantes. 
Ex 
: 
Laurencin 
& 
Songonzin 
illustrent 
cette 
vision 
à 
CT 
& 
perspective 
à 
+ 
LT 
en 
montrant 
que 
les 
employeurs 
doivent 
opter 
entre 
2 
attitudes 
: 
SOIT 
SOIT 
Viser 
le 
maintien 
de 
la 
productivité 
à 
CT 
et 
privilégier 
le 
contrôle 
hiérarchique 
en 
vue 
de 
réduire 
l’incertitude 
inhérente 
à 
l’autonomie 
que 
suppose 
l’apprentissage 
des 
salariés. 
Organiser 
le 
travail 
dans 
une 
perspective 
pensée 
à 
+ 
LT 
et 
privilégier 
la 
réduction 
de 
l’incertitude 
liée 
aux 
problèmes 
productifs 
en 
favorisant 
l’apprentissage 
des 
salariés 
confrontés 
à 
ces 
problèmes 
en 
leur 
accordant 
une 
+ 
grande 
autonomie. 
MODELE 
TAYLORIEN 
MODELE 
DE 
LA 
COMPETENCE 
= 
Modèle 
de 
la 
qualification 
= 
organisation 
apprenante 
Coordination 
verticale 
Gestion 
autonome 
de 
la 
part 
des 
salariés 
Quand 
des 
aléas 
perturbent 
la 
production 
è 
les 
salariés 
informent 
la 
hiérarchie 
mais 
n’interviennent 
pas 
sur 
le 
dysfonctionnement. 
Le 
contremaitre, 
un 
technicien 
ou 
un 
chef 
de 
service 
intervient, 
rétablit 
la 
situation 
ou 
donne 
des 
instructions 
Quand 
des 
aléas 
perturbent 
la 
production, 
les 
salariés 
cherchent 
des 
réponses 
aux 
problèmes 
qui 
surviennent. 
Ils 
développent 
une 
polyvalence 
adaptée 
aux 
compétences 
de 
l’atelier 
ou 
du 
service. 
De 
ce 
fait, 
ils 
réalisent 
des 
apprentissages 
individuels 
ou 
collectifs. 
Les 
salariés 
suivent 
les 
recommandations 
de 
la 
hiérarchie 
Les 
opérateurs 
innovent 
ou 
procèdent 
par 
essais 
et 
erreurs 
(trial 
& 
error) 
en 
réponse 
aux 
informations 
communiquées 
par 
le 
système 
de 
production 
Contrôle 
étroit 
du 
travail 
des 
opérateurs 
qui 
ne 
tirent 
pas 
tout 
le 
parti 
possible 
de 
la 
situation 
Autonomie 
des 
opérateurs 
(et 
apprentissage 
qui 
offre 
des 
bénéfices 
mais 
n’est 
pas 
exempt 
de 
couts) 
+ 
l’activité 
requiert 
des 
compétences 
élevées, 
une 
main 
d’oeuvre 
qualifiée, 
+ 
le 
DRH 
devra 
valoriser 
les 
pratiques 
qui 
permettent 
de 
les 
développer 
è 
Avec 
le 
nouveau 
modèle 
: 
nécessité 
de 
revoir 
tout 
ce 
qui 
concerne 
la 
maitrise 
et 
la 
mesure 
du 
temps 
de 
travail 
et 
donc 
de 
la 
productivité. 
è 
Inclure 
du 
temps 
pour 
l’apprentissage. 
De 
la 
notion 
de 
qualification 
à 
celle 
de 
compétence 
: 
POURQUOI 
? 
ü Volonté 
de 
changer 
le 
vocabulaire 
: 
le 
terme 
qualification 
est 
trop 
chargé 
idéologiquement. 
ü Rappelle 
les 
revendications 
d’après 
guerre 
: 
« 
à 
travail 
égal, 
salaire 
égal 
» 
et 
la 
volonté 
d’être 
objectif 
dans 
l’évaluation 
des 
qualifications 
: 
réduire 
le 
+ 
possible 
la 
subjectivité 
en 
mesurant 
ce 
qui 
est 
mobilisé 
dans 
l’acte 
de 
travail 
lui-­‐même 
(qualifications 
techniques 
ou 
professionnelles 
au 
poste 
de 
travail). 
è 
nécessité 
de 
mesurer 
le 
travail 
& 
attribuer 
un 
niveau 
de 
qualification 
(correspondant 
à 
un 
niveau 
de 
salaire) 
ü Prégnance 
des 
« 
grilles 
de 
classification 
» 
ou 
du 
« 
modèle 
de 
qualification 
» 
où 
l’on 
se 
base 
avant 
tout 
sur 
le 
poste 
de 
travail 
et 
son 
niveau 
pour 
rémunérer 
le 
travailleur
GRH 
Manon 
Cuylits 
29 
è 
Volonté 
des 
employeurs 
de 
sortir 
de 
ce 
carcan 
pour 
se 
baser 
sur 
la 
manière 
dont 
le 
travailleur 
occupe 
son 
poste 
de 
travail 
(son 
implication 
dans 
le 
projet, 
sa 
volonté 
d’apprendre, 
d’expliquer 
aux 
autres, 
etc.) 
= 
DE 
QUALIFICATION 
à 
COMPETENCE 
Compétence 
VS 
Qualification 
MODELE 
TAYLORIEN 
MODELE 
DE 
LA 
COMPETENCE 
Figure 
centrale 
= 
poste 
de 
travail 
Figure 
centrale 
= 
l’individu 
(le 
titulaire 
du 
poste 
de 
travail) 
Concept 
au 
coeur 
de 
la 
division 
du 
travail 
& 
de 
la 
classification 
des 
emplois 
(« 
the 
right 
man 
in 
the 
right 
place 
» 
ou 
« 
adéquation 
homme-­‐poste 
») 
Central 
: 
la 
capacité 
d’apprentissage 
de 
l’individu, 
afin 
de 
pouvoir 
réagir 
aux 
évènements, 
dans 
un 
environnement 
+ 
informel 
Importance 
prédominante 
des 
processus 
Importance 
prédominante 
des 
collaborateurs 
et 
de 
leurs 
compétences 
comme 
ressources 
stratégiques 
Autre 
manière 
de 
gérer 
les 
RH 
et 
de 
motiver 
les 
travailleurs 
à 
évoluer 
R. 
BOYER 
MODELE 
DE 
LA 
QUALIFICATION 
MODELE 
DE 
LA 
COMPETENCE 
Ce 
sont 
les 
tâches 
remplies 
par 
les 
travailleurs, 
en 
fonction 
du 
poste 
occupé, 
qui 
déterminent 
son 
statut 
et 
sa 
rémunération 
(sa 
qualification). 
Ce 
qui 
est 
pris 
en 
considération 
de 
manière 
dynamique 
ce 
sont 
les 
compétences 
du 
travailleur 
(//sa 
qualification) 
et 
sa 
loyauté 
vis-­‐à-­‐vis 
de 
l’organisation, 
la 
manière 
dont 
il 
intègre 
les 
objectifs 
de 
l’entreprise, 
et 
son 
aptitude 
à 
s’engager 
dans 
un 
processus 
d’innovation 
permanente 
Politique 
salariale 
è 
« 
à 
travail 
égal, 
salaire 
égal 
» 
(lutte 
des 
partenaires 
sociaux 
après 
guerre): 
mesurer 
le 
travail, 
lui 
attribuer 
un 
niveau 
de 
qualification 
auquel 
correspond 
un 
niveau 
de 
salaire 
(grilles 
de 
classification, 
barèmes, 
etc.). 
è 
Recherche 
d’objectivité 
dans 
les 
démarches 
de 
mesure 
et 
d’évaluation. 
Se 
concentrer 
exclusivement 
sur 
le 
travail 
en 
lui 
même 
(= 
tâches 
à 
accomplir). 
è 
Qualifications 
techniques 
ou 
professionnelles 
du 
poste 
de 
travail. 
On 
prend 
en 
considération 
le 
travail 
à 
accomplir 
ET 
les 
caractéristiques 
du 
titulaire 
du 
poste. 
On 
considère 
des 
compétences 
comportementales 
(= 
soft 
skills) 
ou 
relationnelles 
EN 
PLUS 
des 
compétences 
techniques 
& 
connaissances. 
è 
risque 
d’intégration 
d’une 
part 
de 
subjectivité, 
d’arbitraire 
puisqu’on 
réintroduit 
dans 
la 
notion 
de 
compétences 
des 
composantes 
+ 
personnelles 
(volonté 
d’apprendre, 
etc.) 
è 
Politique 
salariale 
évolue 
: 
« 
à 
compétences 
égales, 
salaire 
égal 
» 
è 
nécessité 
de 
pouvoir 
mesurer 
précisément 
les 
compétences 
(cf. 
dispositif) 
è 
S’inscrit 
dans 
la 
tendance 
à 
l’individualisation 
de 
la 
relation 
de 
travail 
qui 
se 
renforce 
dans 
la 
GRH 
depuis 
plusieurs 
décennies. 
On 
prend 
en 
compte 
les 
caractéristiques 
du 
titulaire 
du 
poste 
et 
plus 
juste 
le 
travail 
à 
accomplir 
Notion 
de 
compétence 
: 
(ré)introduction 
de 
l’attention 
sur 
le 
titulaire 
du 
poste 
: 
ü Comment 
il 
accomplit 
les 
tâches 
constituant 
son 
poste 
o Compétences 
professionnelles 
o Maitrise 
des 
savoirs 
o Maitrise 
des 
savoir-­‐faire 
ü Comment 
il 
se 
comporte 
par 
rapport 
à 
toute 
une 
série 
de 
choses 
liées 
au 
savoir-­‐ 
être 
ou 
vouloir 
faire 
: 
o Ouverture 
d’esprit 
(curiosité, 
envie 
d’apprendre) 
o Capacité 
à 
travailler 
en 
équipe 
o Capacité 
à 
vouloir 
apprendre 
aux 
autres 
o Capacité 
à 
pouvoir 
partager 
son 
savoir
Notes 
de 
cours 
30 
o Capacité 
à 
s’engager 
dans 
un 
processus 
d’innovation 
permanente 
è 
Attitudes 
ou 
traits 
de 
personnalité 
(compétences 
techniques) 
è 
SUBJECTIVITE 
ou 
ARBITRAIRE 
dans 
la 
gestion 
du 
personnel 
réintroduit 
Modèle 
de 
la 
compétence 
ü La 
motivation 
des 
travailleurs 
est 
centrée 
sur 
le 
développement 
& 
la 
reconnaissance 
de 
nouvelles 
compétences 
ü Place 
centrale 
pour 
l’apprentissage 
è 
nécessite 
de 
modifier 
l’organisation 
du 
travail, 
le 
calcul 
du 
temps 
de 
travail 
& 
la 
GRH. 
Le 
modèle 
de 
la 
compétence 
renvoie 
à 
une 
forme 
d’organisation 
de 
travail 
qui 
mise 
sur 
les 
apprentissages 
individuels 
ou 
collectifs 
dans 
l’entreprise 
(et 
donc 
sur 
le 
partage 
des 
connaissances 
entre 
travailleurs) 
o Apprentissage 
individuel 
: 
acquisition 
progressive 
par 
un 
individu 
de 
savoirs 
et 
de 
savoir-­‐faire 
o Apprentissage 
collectif 
: 
capacité 
de 
transmission, 
de 
formalisation 
et 
de 
mémorisation 
des 
savoirs 
individuels 
par 
un 
ensemble 
social 
collectivement 
organisé. 
Favoriser 
l’apprentissage 
collectif 
Dans 
une 
organisation 
apprenante, 
le 
temps 
de 
travail 
est 
organisé 
et 
calculé 
de 
manière 
à 
permettre 
l’apprentissage 
: 
ü Favoriser 
les 
échanges 
entre 
travailleurs 
ü Chercher 
ensemble 
des 
solutions 
aux 
problèmes 
ü Tirer 
des 
leçons 
des 
erreurs 
commises 
ü Partager 
les 
trucs 
du 
métier, 
se 
former 
mutuellement 
ü Organiser 
les 
rotations 
aux 
postes 
de 
travail 
è 
la 
production 
des 
biens 
& 
services 
sera 
sans 
doute 
moindre 
à 
CT 
MAIS 
on 
aura 
aussi 
produit 
des 
compétences 
valorisables 
à 
LT 
(théorie 
des 
ressources). 
Implémenter 
un 
système 
de 
gestion 
des 
compétences 
Organiser 
un 
modèle 
de 
gestion 
doit 
permettre 
à 
chacun 
des 
travailleurs 
de 
poursuivre 
un 
parcours 
structuré 
dans 
ses 
apprentissages. 
Ø L’entreprise 
a 
identifié 
des 
unités/modules 
de 
compétences 
: 
ensemble 
de 
tâches, 
devoirs, 
responsabilités 
pour 
chacun 
des 
postes 
ou 
métiers. 
Ø Elle 
demande 
au 
travailleur 
de 
les 
acquérir 
progressivement, 
le 
+ 
souvent, 
en 
situation 
de 
travail 
(= 
sur 
le 
tas). 
Ø Le 
travailleur 
va 
demander 
à 
son 
responsable 
de 
valider 
ladite 
compétence 
une 
fois 
qu’il 
pense 
l’avoir 
acquise 
è 
au 
fur 
et 
à 
mesure 
ou 
lors 
d’un 
entretien 
programmé 
pour 
ce 
faire 
Ø L’organisation 
laisse 
au 
travailleur 
une 
phase 
de 
mise 
en 
oeuvre 
des 
compétences 
acquises. 
Parcours 
prévu 
: 
durée 
peut 
différer 
d’une 
entreprise 
à 
l’autre 
Ø Soit 
le 
développement 
des 
compétences 
s’inscrit 
dans 
la 
permanence 
Ø Soit 
la 
gestion 
des 
compétences 
est 
accentuée 
à 
certaines 
étapes 
de 
la 
carrière 
du 
travailleur
GRH 
Manon 
Cuylits 
31 
ELEMENT 
ESSENTIEL 
: 
manière 
dont 
l’entreprise 
s’y 
prend 
pour 
évaluer 
le 
développement 
des 
compétences 
è 
reconnaître 
& 
valider 
les 
compétences 
nouvellement 
acquises 
+ 
dans 
certains 
cas 
les 
rémunérer 
directement. 
Ce 
qui 
change 
en 
GRH 
Ø Modifier 
l’environnement 
de 
travail, 
càd 
l’organisation 
et 
les 
conditions 
de 
travail 
pour 
laisser 
place 
à 
l’apprentissage 
Ø Modifier 
les 
pratiques 
de 
GRH 
pour 
inciter 
à 
se 
développer 
o En 
se 
formant 
o En 
changeant 
de 
poste 
o En 
s’évaluant 
(évaluer 
ses 
performances 
& 
compétences) 
Ø La 
notion 
de 
poste 
de 
travail 
est 
moins 
importante 
Ø On 
parle 
de 
« 
mission 
», 
de 
« 
métier 
» 
et 
de 
« 
filière 
professionnelle 
» 
(regroupe 
plusieurs 
postes) 
Ø Réduction 
& 
raccourcissement 
de 
la 
ligne 
hiérarchique 
(beaucoup 
moins 
de 
niveaux) 
L’individualisation 
de 
la 
GRH 
est 
renforcée 
è 
autre 
manière 
de 
penser 
: 
Ø La 
motivation 
des 
travailleurs 
Ø L’affectation 
au 
poste 
de 
travail 
Ø La 
gestion 
des 
carrières 
et 
la 
mobilité 
(horizontale 
plutôt 
que 
verticale) 
Ø Les 
pratiques 
de 
formation 
et 
leur 
suivi 
Ø L’évaluation 
des 
travailleurs 
(compétences 
vs 
performances) 
Ø La 
rémunération 
Ø Le 
rôle 
du 
manager 
: 
le 
« 
manager 
coach 
» 
La 
motivation 
des 
travailleurs 
et 
l’affectation 
au 
poste 
de 
travail 
Il 
faut 
motiver 
les 
travailleurs 
à 
développer 
de 
nouvelles 
compétences 
utiles 
dans 
son 
« 
métier 
» 
et 
à 
les 
faire 
valider, 
plutôt 
que 
de 
chercher 
les 
« 
promotions 
» 
c’est 
à 
dire 
les 
mutations 
verticales. 
La 
mobilité 
= 
limiter 
les 
promotions 
Ø Puisque 
le 
nombre 
de 
niveaux 
hiérarchiques 
a 
diminué 
Ø Penser 
la 
mobilité 
dans 
une 
autre 
optique, 
à 
savoir 
: 
développer 
des 
compétences 
nouvelles 
et 
accroitre 
la 
flexibilité 
(mobilité 
horizontale 
plutôt 
que 
verticale) 
La 
gestion 
des 
carrières 
Responsabiliser 
les 
travailleurs 
pour 
qu’ils 
gèrent 
eux 
mêmes 
leur 
développement 
professionnel 
et 
leur 
carrière. 
è 
Notion 
de 
carrière 
nomade 
(en 
opposition 
avec 
les 
politiques 
de 
rétention 
ou 
de 
fidélisation 
du 
personnel) 
La 
formation 
: 
outil 
de 
GRH 
au 
coeur 
de 
la 
gestion 
des 
compétences 
Ø Pas 
uniquement 
des 
stages 
& 
séminaires 
planifiés 
longtemps 
à 
l’avance 
mais 
aussi 
: 
Ø Des 
actions 
ponctuelles 
et 
individualisées 
qui 
s’inscrivent 
dans 
des 
projets 
professionnels 
négociés 
et 
suivis
Notes 
de 
cours 
32 
Les 
modes 
de 
formation 
: 
aux 
pratiques 
formelles 
classiques 
(off 
the 
job 
è 
cours, 
séminaires, 
etc.) 
s’ajoutent 
des 
pratiques 
informelles 
(on 
the 
job 
è 
tutorat, 
groupe 
de 
travail, 
rotation 
aux 
postes, 
lectures, 
etc.) 
ou 
les 
pratiques 
moins 
formelles 
(comme 
l’e-­‐learning, 
le 
coaching, 
etc.). 
Les 
modalités 
de 
gestion 
de 
la 
formation 
se 
complexifient 
: 
plus 
seulement 
une 
inscription 
à 
un 
séminaire 
mais 
plutôt 
un 
suivi 
de 
démarches 
intégrées 
de 
développement 
des 
compétences, 
de 
développement 
personnel, 
de 
gestion 
des 
carrières 
et 
de 
mobilité. 
è 
Le 
rôle 
du 
manager 
est 
essentiel 
AVANT 
et 
APRES 
la 
formation. 
La 
politique 
de 
rémunération 
On 
passe 
de 
« 
à 
travail 
égal, 
salaire 
égal 
» 
à 
« 
à 
compétences 
égales, 
salaire 
égal 
». 
Les 
pratiques 
d’évaluation 
On 
n’évalue 
plus 
uniquement 
les 
performances 
individuelles 
mais 
aussi 
le 
développement 
des 
compétences 
Le 
rôle 
des 
managers 
Il 
doit 
: 
Ø Encourager 
le 
développement 
des 
compétences 
Ø Favoriser 
et 
accompagner 
les 
apprentissages 
Ø Planifier 
& 
évaluer 
le 
développement 
des 
compétences 
Approche 
concrète 
du 
dispositif 
de 
gestion 
des 
compétences 
Objectif 
: 
suivre 
& 
mesurer 
le 
développement 
des 
compétences 
individuelles 
è 
Nécessité 
de 
mettre 
en 
place 
un 
dispositif 
opérationnel 
indiscutable 
(attention 
aux 
« 
usines 
à 
gaz 
» 
et 
aux 
enjeux 
sociaux 
centraux 
de 
la 
qualification, 
des 
classifications 
et 
des 
rémunérations.) 
La 
gestion 
des 
compétences 
nécessite 
de 
procéder 
de 
manière 
systématique 
& 
rigoureuse 
pour 
gérer 
le 
développement 
du 
personnel 
è 
3 
étapes 
: 
1. Premier 
stade 
: 
répertorier 
& 
identifier 
les 
compétences 
2. Deuxième 
stade 
: 
valide 
les 
compétences 
3. Troisième 
stade 
: 
Rémunérer 
les 
compétences 
(gestion 
par 
les 
compétences) 
STADE 
1 
: 
Répertorier 
& 
identifier 
les 
compétences 
Repérer 
les 
compétences 
Ø Compétences 
génériques 
(communes 
à 
beaucoup 
de 
situations 
de 
travail) 
Ø Compétences 
spécifiques 
(liées 
à 
l’activité 
de 
l’entreprise) 
è 
Les 
inventorier 
& 
les 
définir 
: 
référentiel 
de 
compétences. 
Le 
travailleur 
est 
affecté 
à 
un 
poste 
ou 
chargé 
d’une 
mission 
ou 
d’un 
ensemble 
de 
tâches 
nécessitant 
un 
certain 
nombre 
de 
compétences. 
Ø Compétences 
identifiées, 
répertoriées, 
regroupées 
et 
plusieurs 
niveaux 
ont 
été 
différenciés 
Ø Travailleur 
débute 
à 
un 
poste 
avec 
un 
certain 
niveau 
de 
compétences 
è 
il 
est 
rémunéré 
en 
fonction 
o Il 
est 
incité 
à 
développer 
de 
nouvelles 
compétences 
de 
manière 
continue 
(niveau 
2 
è 
niveau 
3 
par 
ex)
GRH 
Manon 
Cuylits 
33 
o Nécessité 
d’outils 
d’évaluation 
de 
la 
« 
montée 
en 
compétences 
» 
d’un 
travailleur 
STADE 
2 
: 
Valider 
les 
compétences 
Pour 
mesurer 
& 
valider 
les 
compétences, 
il 
faut 
recourir 
à 
des 
outils 
de 
mesure 
è 
càd 
concevoir 
des 
feuilles 
d’évaluation, 
des 
niveaux 
de 
maitrise, 
etc. 
è 
Validation 
des 
compétences 
individuelles 
: 
reconnaissance 
des 
compétences 
acquises 
par 
le 
travailleur, 
le 
+ 
formellement 
possible. 
Plusieurs 
méthodes 
possibles 
pour 
valider 
les 
compétences 
: 
Ø Système 
intégré, 
fonctionnant 
au 
quotidien 
: 
o Un 
titulaire 
peut 
interpeller 
son 
N+1 
ou 
toute 
autre 
personne 
habilitée 
pour 
faire 
valider 
les 
compétences 
récemment 
acquises 
o Il 
fera 
preuve 
de 
la 
maitrise 
d’un 
savoir 
ou 
d’un 
savoir-­‐faire 
nouveau, 
répertorié 
& 
inventorié 
par 
l’entreprise, 
selon 
des 
procédures 
+/-­‐ 
formalisées 
Ø Autre 
cas 
: 
o Validation 
ou 
reconnaissance 
des 
compétences 
acquises 
se 
fait 
à 
intervalles 
réguliers 
tout 
comme 
l’entretien 
d’évaluation 
des 
performances 
ou 
les 
entretiens 
de 
progression 
ou 
de 
développement 
STADE 
3 
: 
Rémunérer 
les 
compétences 
è 
Rémunération 
par 
les 
compétences. 
L’idée 
est 
de 
motiver 
les 
travailleurs 
à 
développer 
en 
permanence 
leurs 
compétences 
en 
les 
rémunérant. 
Certains 
rémunèrent 
toutes 
les 
compétences 
détenues, 
d’autres 
uniquement 
celles 
mobilisées 
au 
poste 
de 
travail. 
è 
Concerne 
les 
entreprises 
qui 
ont 
adapté 
leur 
politique 
salariale 
pour 
qu’elle 
soit 
en 
cohérence 
avec 
le 
reste. 
èRémunérer 
les 
compétences 
une 
fois 
validées 
(par 
compétence 
ou 
module 
de 
compétences). 
Ø Alors 
l’entreprise 
rémunère 
toutes 
les 
compétences 
détenues 
(même 
si 
non 
mobilisées) 
Ø Nécessite 
de 
revoir 
les 
grilles 
de 
classification 
et/ou 
barèmes 
(attention, 
les 
partenaires 
sociaux 
ne 
sont 
pas 
toujours 
chauds 
!) 
Rémunérer 
les 
compétences 
: 
5 
principes 
1. On 
paie 
les 
compétences 
plutôt 
que 
les 
emplois 
2. La 
maitrise 
des 
compétences 
est 
évaluée 
et 
validée 
3. L’évolution 
de 
la 
rémunération 
n’est 
pas 
nécessairement 
liée 
à 
un 
changement 
d’emploi 
4. L’ancienneté 
a 
peu 
de 
poids 
dans 
la 
détermination 
du 
salaire 
5. Nombreuses 
opportunités 
d’évolution 
& 
salaires 
souvent 
+ 
élevés 
que 
dans 
les 
modèles 
de 
qualification
Notes 
de 
cours 
34 
Comment 
concevoir 
& 
implémenter 
un 
dispositif 
opérationnel 
& 
indiscutable 
? 
♥ Identifier 
les 
compétences 
clés 
pour 
l’entreprise 
è 
Compétences 
techniques, 
relationnelles 
et 
managériales 
♥ Les 
inventorier 
& 
les 
répertorier 
è 
Référentiel 
de 
compétences 
♥ Convenir 
des 
moyens 
de 
les 
mesurer 
è 
Combien 
de 
niveaux 
de 
maitrise 
ou 
de 
« 
degrés 
» 
? 
♥ Convenir 
des 
méthodes 
de 
validation 
è 
Qui, 
quand, 
comment 
? 
♥ Préciser 
le 
lien 
éventuel 
avec 
les 
rémunérations 
Exemples 
de 
niveau 
de 
maitrise 
de 
compétences 
Saint 
Gobain 
: 
1. Notion 
de 
base 
2. Formation 
en 
cours 
3. Formation 
terminée 
4. Peut 
former 
d’autres 
personnes 
OU 
1. Connaissances 
limitées 
2. Compétences 
limitées 
pour 
accomplir 
le 
travail. 
Connaissances 
générales, 
conceptuelles 
3. Peut 
accomplir 
le 
travail 
avec 
de 
l’assistance. 
Possède 
des 
connaissances 
pratiques. 
4. Peut 
accomplir 
le 
travail 
sans 
assistance. 
Possède 
des 
connaissances 
approfondies. 
5. Peut 
diriger 
les 
autres 
et 
donner 
des 
conseils 
d’expert. 
Ses 
conseils 
& 
son 
leadership 
sont 
sollicités 
par 
les 
autres. 
Connaissances 
approfondies 
lui 
permettant 
d’avoir 
un 
jugement 
sur. 
Faire 
vivre 
le 
dispositif 
Induire 
une 
culture 
de 
la 
formation 
+ 
impliquer 
tous 
les 
acteurs 
à 
tout 
moment 
♥ La 
direction 
et 
les 
GRH 
♥ Les 
collaborateurs 
♥ Les 
managers 
Les 
causes 
de 
l’échec 
lors 
de 
l’implémentation 
: 
cf. 
Bonbiscuit 
Gestion 
des 
compétences 
è 
certifier 
une 
mobilité 
verticale 
On 
se 
retrouve 
avec 
des 
structures 
hiérarchiques 
très 
longues. 
Ajd 
: 
on 
parle 
de 
rapplatissement 
de 
la 
ligne 
hiérarchique. 
Dans 
la 
gestion 
des 
compétences, 
on 
va 
définir 
un 
métier, 
un 
ensemble 
de 
choses 
à 
savoir 
faire 
et 
au 
lieux 
d’avoir 
plusieurs 
niveaux 
hiérarchiques, 
on 
va 
partir 
des 
niveaux 
de 
compétences 
et 
au 
fur 
& 
à 
mesure 
que 
les 
gens 
acquièrent 
des 
compétences 
è 
on 
va 
motiver 
les 
gens 
à 
augmenter 
leurs 
compétences 
dans 
le 
même 
poste 
de 
travail. 
On 
va 
définir 
les 
compétences 
& 
imaginer 
des 
niveaux 
de 
maitrise 
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compétences 
(niveau 
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moyen, 
expert 
par 
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Gestion des Ressources Humaines

  • 1. GRH Manon Cuylits Notes de cours 2012 – 2013 pour le cours dispensé par Claire de BRIER I C H E C Quadri 2 2012 -­‐ 2013
  • 2. Notes de cours 2 GRH: introduction générale Ø Fonctions de la GRH Ø Finalité de la GRH Ø Les deux composantes de la relation de travail Ø Approche dialectique Ø Approche contingente Attention, il y a une nuance entre les fonctions et la finalité de la GRH : Ø Approche fonctionnaliste de la GRH : on observe la GRH comme on observerait le corps humain : en regardant la fonction de chaque organe è chacun contribue au fonctionnement global de l’entreprise Ø Finalité de la GRH : on regarde « un étage plus haut » è quelle est la raison d’être de la GRH ? On a regardé la fonction des organes, mais au final, à quoi cela sert il ? Les fonctions ou domaines d’activité de la GRH Ø Administration du personnel Ø GRH & développement des personnes et de l’organisation Ø Communication Ø Relation avec les syndicats
  • 3. GRH Manon Cuylits 3 On peut regrouper les fonctions, les activités de la GRH d’une autre manière : Ø Acquisition (mais surtout : garder les travailleurs) Ø Intégration Ø Développement La GRH c’est l’ensemble des activités qui mettent en place, développent et mobilisent les hommes dont l’organisation a besoin pour réaliser ses objectifs. Ø Mettre en place // acquisition Ø Développer // développement (perspective évolutive) Ø Mobiliser // intégration (faire en sorte que les gens s’investissent) Fonction ACQUISITION Fonction INTEGRATION Fonction DEVELOPPEMENT 1) Acquérir les compétences dont l’entreprise a besoin pour fonctionner : se fait soit sur le marché du travail, soit au sein de l’entreprise. 2) Pourvoir chaque poste d’un titulaire compétent et au moindre coût è Adéquation homme-­‐poste = on définit des postes de travail et on trouve les profils adéquats. 1) Faire en sorte que des personnes différentes contribuent à atteindre l’objectif commun 2) Obtenir un consensus minimum des membres de l’organisation 3) Développer un sentiment d’appartenance à l’entreprise et la capacité de travailler ensemble (esprit d’équipe) L’intégration se fait à différents niveaux (voir schéma ci-­‐dessous) Fonction intégration : Niveau institutionnel Entreprise comme organisation Groupe Relations interpersonnelles Individu Vécu au travail
  • 4. Notes de cours 4 CHAPITRE 4 : Description de 3 modes dominants de gestion des ressources humaines 2 modèles dominants : Ø Le modèle objectivant (= administration du personnel) Ø Le modèle individualisant MODELE OBJECTIVANT MODELE INDIVIDUALISANT Administration du personnel Gestion des ressources humaines Organisation scientifique du travail (OST) Organiser le travail pour que les travailleurs s’inscrivent dans une OST et fassent ce qu’on attend d’eux. OST = diviser les gestes de production en succession de petits gestes. Les gens doivent respecter le travail prescrit è « one best way » : on dit au travailleur comment il doit faire. Il y a une seule manière de faire et elle est imposée à tous. Les travailleurs n’ont pas de place pour la créativité ou l’imagination, ils ne peuvent pas faire des améliorations ou des propositions de changement. Management By Objective (MBO) MBO è atteinte des objectifs personnels du travailleur. On décline les objectifs stratégiques en cascade dans chaque département puis pour chaque travailleur. Philosophie : si le travailleur veut être motivé par son travail, ce n’est plus juste une motivation financière mais aussi en réalisant des défis, en se réalisant. Il y a une nécessité de donner des responsabilités (>< travail prescrit – Taylor. Dans le cas de l’OST on n’utilise pas l’intelligence des travailleurs.) Dans le cas de la GRH, les travailleurs sont vu comme des ressources (= potentiel qui existe, qu’on doit essayer de valoriser, d’exploiter) è idée d’épanouissement personnel et d’essayer de se réaliser dans son travail. Le contrôle se fait sur les résultats, sans regarder si on a respecté de manière précise les procédures prescrites è il y a une place pour l’autonomie et la marge de manoeuvre. « Homme économique » è Motivation économique : les ouvriers travaillent pour gagner leur vie Une vision canonique de l’Homme prédomine. On veut qu’ils contribuent à la productivité. Ce qui compte c’est la quantité produite, elle est fonction du nombre d’Hommes. è Finalité ultime = être productif « Homme en quête de se réaliser » Suite aux recherches faites dans les années 50, on voit un changement radical : l’Homme a aussi des attentes à satisfaire à travers son activité professionnelle. Il est en quête de se réaliser. L’entreprise va devoir répondre à ses attentes. Recherche de rentabilité & efficacité On recherche uniquement la rentabilité et l’efficacité. On conçoit l’organisation avec une forte division du travail, des postes bien différenciés è gestes simples & répétitifs : on est opérationnel très vite (1h ou 2h) è gains en terme de production et de formation (productivité). NB : ouvriers spécialisés è cela ne veut pas dire qu’ils maitrisent des savoirs spéciaux mais qu’ils répètent les mêmes gestes. Combiner efficacité du travail & épanouissement personnel Dans la problématique de la GRH, il y aura non seulement la recherche de l’efficacité au travail mais aussi de l’épanouissement personnel è vision beaucoup plus dynamique que dans le cas du modèle objectivant L’homme doit s’adapter aux structures On met le bon Homme au bon endroit On met le bon Homme au bon endroit (// les gens sont mis dans des petites cases). Quand on trouve le titulaire pour un poste, on le laisse là è idée de stabilité. L’OST est très rigide (>< flexibilité) On adapte les structures de l’organisation (rapplatissement) Dans le cadre du MBO, il y a une nécessité de contrôle et de communication différente de celle dans le cadre de l’OST. On doit laisser la possibilité aux travailleurs de s’exprimer è mise en place de systèmes favorisant la circulation de l’information, de boites de suggestions, etc. La GRH/le MBO est un courant de gestion par la qualité totale è on recherche une amélioration continue de la qualité. Les travailleurs peuvent s’exprimer sur tout ce qui concerne la
  • 5. qualité des produits, de la gestion, etc. La GRH/le MBO est un management plus participatif, il n’est pas juste top down comme l’OST, mais également bottom-­‐up. Il y a donc une nécessité de changer les structures, de les adapter. On assiste à un rapplatissement : il y a moins de niveaux hiérarchiques, on est moins dans un système ou le chef est responsable du travail de ses subordonnés. On redonne de la responsabilité aux gens (attention, cela se fait de manière progressive !) GRH Manon Cuylits 5 GRANDES TENDANCES Court terme Long terme Stabilité Le changement & l’innovation sont vus comme une menace et ne sont donc pas valorisés dans l’entreprise. Changement Dans les entreprises avec une organisation scientifique du travail, il y a le « one best way » et on ne peut pas le changer. >< dans une entreprise à plus LT comme dans ce cas-­‐ci, on voit l’entreprise sur le plus long terme, on voit les changements comme des opportunités et non pas des menaces. Le changement est beaucoup plus valorisé. Cela a un impact sur les carrières etc. On voit une idée d’ouverture par rapport à l’environnement (>< fermeture). Objectivation On s’occupe + du groupe que de l’individu. On va utiliser des critères objectifs pour prendre des décisions en matière de GRH è tous les gens qui sont dans la même situation seront traités de la même manière : collectif (>< individuel). Tous les travailleurs ne sont pas égaux mais il y a des groupes et selon le groupe auquel on appartient, on est tous traité pareil au sein du groupe. Le traitement ne se fait donc pas en fonction de la personne, de la personnalité, etc. mais plutôt en fonction de l’ancienneté, de la fonction occupée, etc. On ne veut pas d’arbitraire, que les gens soient traités à la tête du client. Tout le monde est traité pareillement. Cela résulte de la lutte des syndicats : « à travail égal, salaire égal ». Individualisation + Objectivation Individualiser la relation de travail : on essaye que le travailleur comprenne comment il est géré par rapport au poste qu’il occupe. Les individus ont un nom, on les gère individuellement. AFFECTATION AUX POSTES DE TRAVAIL Vision statique de l’affectation au poste de travail On met le bon Homme au bon endroit, puis on ne le bouge plus. Vision dynamique d’une carrière Recrutement pensé pour un poste précis Recrutement pensé pour une carrière possible dans l’entreprise Accent sur les compétences technico-­‐professionnelles è ce sont les choses que les gens doivent savoir pour travailler à leur poste Accent mis sur la personnalité et les capacités de développement è on va surtout miser sur la personnalité, les valeurs, la capacité de développement, etc. et ce parce qu’on a une vision de la carrière à plus long terme. MOBILITE DES TRAVAILLEURS (verticale et de + en + horizontale) La mobilité des travailleurs n’est pas recherchée à priori. Il faut savoir faire face aux aléas La mobilité est favorisée comme moyen de motiver et former le personnel. è + Flexibilité organisationnelle Renvoie au fait de pouvoir occuper plusieurs postes de travail è déplacement horizontal des gens (= flexibilité fonctionnelle)
  • 6. Notes de cours 6 La mobilité des travailleurs dépend des opportunités Intégrée à une gestion prévisionnelle des emplois et des carrières Prévisionnelle : les entreprises ont une vision à LT & dans les décisions qu’elles prennent aujourd’hui, elles pensent déjà à l’avenir è capacité des dirigeants à se projeter dans le futur & savoir ce qu’ils doivent faire aujourd’hui pour avoir des bons travailleurs dans 10 ans etc. (ex : les compétences) RÔLE DE L’ENCADREMENT1 Contrôle & autorité Animateur du groupe de travail Responsable du travail de ses subordonnés (modèle bureaucratique) Intermédiaire entre les travailleurs et l’organisation & Responsable du développement des compétences de ses collaborateurs (« le manager coach ») et de leur carrière. Dans le modèle individualisant, de GRH, le supérieur est quelqu’un qui est là pour nous aider à nous développer, à nous réaliser. Le manager doit se demander ce qu’il peut nous faire faire, quels défis nous faire relever, etc. Son rôle est d’accompagner les gens pour les aider à se développer. è Rôle de manager coach : position plus particulière du manager. Il doit changer de casquette car il reste dans une position d’autorité mais en tant que coach, il doit aider à évoluer. (// coach sportif : il motive mais n’est pas capable de faire tout ce que le sportif sait faire sur le terrain). On dit que le coach est un miroir qui réfléchit 2 fois : il a un regard sur ce qui a été fait, il observe la manière de travailler et renvoie à la personne un regard sur sa manière de travailler. è réfléchit 2 fois : Ø Comment il a fait ? Ø Comment faire pour améliorer ? Le coach sait dire comment améliorer les performances, il fait émerger les savoirs & savoir-­‐faire. D’un autre côté, le manager est coach dans un rapport hiérarchique, cela peut créer des ambiguïtés. è le système d’autorité change, le système de communication aussi. Autres modèles Ø Certaines organisations ont des modes de GRH qui ne correspondent pas aux deux modèles présentés. Ex : les écoles, l’armée, les ASBL, etc. (cf. Pichault & Nizet). Ø Dans les entreprises de petites tailles, s’il n’y a pas de fonction RH, c’est souvent le dirigeant qui décide de tout, au coup par coup et sans règles particulières. On parle alors de modèle arbitraire. Le modèle arbitraire c’est surtout dans des structures beaucoup plus informelles, comme les PME par exemple. 1 Encadrement + leur rôle = sujet crucial
  • 7. GRH Manon Cuylits 7 Evolution des pratiques et de la terminologie Gestion des compétences & gestion des talents Gestion des ressources humaines (modèle individualisant) Ecole des Administration du personnel relations humaines (modèle objectivant)
  • 8. Notes de cours 8 Dispositifs en matière de GRH CHAPITRE 6 : Recrutement & Sélection2 • Recrutement = attirer les candidats ayant le profil et les compétences requis. • Sélection = choisir parmi les candidats celui qui satisfait le mieux Recrutement Les 9 étapes du recrutement3 1. Demande 2. Analyse de la demande Dans cette étape, on va analyser la demande de recrutement. La demande est adressée au département RH par l’entreprise, un département, etc. Le département RH va analyser la demande d’un point de vue quantitatif et qualitatif. Si le département RH a un pouvoir d’exécution, il n’analysera pas la demande. Par contre, si il a un pouvoir de décision, il a un pouvoir sur cette demande ; il va analyser la pertinence de la demande : • Point de vue quantitatif : il peut décider si on peut ou non augmenter l’effectif. • Point de vue qualitatif : il va juger de quel type de profil il faut exactement et voir si il faut adapter le poste. Analyser la demande ≠ analyser un poste de travail (= analyser la position et comment s’insère le poste). 3. Description du poste = Analyse de la fonction 4. Elaboration du profil du titulaire 5. Recherche de candidats 6. Etude des candidatures 7. Choix – sélection 8. Signature du contrat 9. Intégration 2 EXAM: différencier les critères de sélection en fonction des modes dominants de GRH 3 EXAM: les connaitre par <3
  • 9. GRH Manon Cuylits 9 Recrutement interne & externe4 Recrutement interne Recrutement externe Recrutement fait au sein de l’entreprise Recrutement fait sur le marché du travail Le recrutement interne se fait plutôt dans le cas du modèle individualisant (mais pas d’office, il peut toujours y avoir les 2). Si on est dans un modèle objectivant, on favorise la stabilité, donc on a tendance à faire moins de recrutement interne que dans une entreprise où on déplace systématiquement les gens d’un poste à l’autre. Externaliser, outsourcer, notamment pour le recrutement (externe) • Cabinet de recrutement : le cabinet a sa base de données et va y chercher un titulaire pour un poste donné. Il ne fait que du recrutement. • Chasseur de tête : on fait appel à eux pour des postes + spécifiques. Le chasseur de tête va prospecter, chercher des gens qui ont des profils particuliers mais qui travaillent déjà dans d’autres entreprises, dans des postes similaires. Il va les débaucher. Prendre un intérimaire : L’intérimaire on l’embauche et si il convient, on le garde. Les boites/agences d’intérim mettent des gens au boulot de manière temporaire et doivent gagner leur vie, donc la personne recrutée va rester au moins 3 mois avec le statut d’intérimaire puis l’entreprise pourra décider de lui donner un CDD ou un CDI. Ø Coût des boites d’intérim : 25%-­‐30% du salaire annuel de l’intérimaire sont à payer au bureau d’intérim. EXAM: comment une activité (ici le recrutement et la sélection par exemple) répond à la fonction acquisition ? Acquisition = aller chercher sur le marché du travail les compétences dont on a besoin. EXAM : comment un mauvais recrutement pourrait rendre difficile l’intégration La qualité du recrutement va permettre de faciliter l’intégration du travailleur. è Intégration = dernière étape du recrutement). La première impression qu’on se fait est souvent liée à la qualité de l’accueil qu’on a eu. 4 EXAM: lien entre le recrutement interne/externe et le mode dominant de gestion + diverses questions: politique de mobilité & gestion des carrières par ex.
  • 10. Notes de cours 10 Sélection Sur quoi va-­‐t-­‐on mettre l’accent dans le modèle individualisant et/ou objectivant ? Ø Les compétences Ø L’aspect technico-­‐professionnel Modèle objectivant Modèle individualisant On va chercher le titulaire qui a précisément les compétences pour bosser maintenant. On met l’accent sur le savoir & savoir-­‐faire par rapport au poste de travail On va aller voir plus loin, on ne regarde pas uniquement les compétences technico-­‐professionnelles. On va regarder si les valeurs des candidats correspondent à celles de l’entreprise, si il partage la culture etc. è La batterie de tests de sélection est beaucoup plus large
  • 11. GRH Manon Cuylits 11 CHAPITRE 7: Description de fonction ou d’un poste de travail Définition des postes = description « ou mise à plat » de ce qui est fait dans le poste. Description de fonction ou job description Outil de base pour toute la gestion du personnel. La job description est un document reprenant une série d’informations de base relatives à chaque poste de travail. Elle est généralement rédigée par le département GRH et résulte d’une démarche d’analyse de poste. Le principe consiste à comprendre et décrire le fonctionnement du poste grâce à une description des objectifs et des activités (tâches) qui y sont réalisées. Définition de la description de fonction Description de fonction = document de référence qui : Ø Situe le rôle du poste dans l’entreprise Ø Fige les exigences en matière de connaissances, de réflexion et d’action Ø Permet de situer le niveau du poste au sein de la structure Ø Trace les liens hiérarchiques et les relations internes & externes La structure (taille du document) et le degré de précision des données dépendent d’une entreprise à l’autre en fonction de l’usage qui en sera fait (lien avec les autres domaines de GRH). Poste, fonction, job, l’emploi,… On peut donner des acceptations différentes à ces termes, il faut être clair sur ce dont on parle. C’est une place dans un processus organisationnel, une position hiérarchique et fonctionnelle. C’est un ensemble de tâches & de missions qui poursuit certains objectifs fixés par l’organisation et qui est pris en charge par le titulaire de la fonction. Usages de la description de fonction La description de fonction est utilisée principalement par le département RH pour : Ø Communiquer le rôle attendu au titulaire Ø Sélectionner les hommes aptes à occuper les postes Ø Evaluer les postes Ø Agir en connaissance de cause o Point de vue organisationnel (pas de double emploi) o Point de vue salarial (évaluation & classification)
  • 12. Notes de cours 12 o Point de vue de l’emploi, de la mobilité, des promotions (liens possibles entre les postes en fonction de leur contenu) Procédure de description de fonction Il s’agit de répondre à une série de questions : Ø Que fait le travail ? = Raison d’être du poste5 Ø Comment le fait il ? = Nature & étendue du poste Ø Pourquoi le fait-­‐il ? = Finalités Ø Qu’implique le travail ? = Dimension du poste Quels indicateurs utiliser pour mesurer la performance du titulaire ? (indicateurs de performance) Importance d’informer les travailleurs des raisons de l’analyse : connaître & comprendre le contenu du poste et non évaluer les personnes. Procédure d’analyse du poste de travail Ø Sur base d’une grille d’analyse pré-­‐établie (faite maison ou fournie par un consultant) Ø L’analyse peut être faite par le département RH ou par le responsable de chaque département ou par le consultant : o Observation de travailleurs (débutants ou expérimentés) o Interview au moyen d’un formulaire d’enquête Ø On peut impliquer le(s) titulaire(s) è leur faire faire l’inventaire des activités principales du poste, préciser leur fréquence et chercher à les hiérarchiser Méthode d’analyse du poste de travail Compléter la grille d’analyse pour inventorier les tâches ou missions Exemple d’un directeur adjoint (cf. syllabus page 79) 1. Animer & coordonner les services fonctionnant sous son autorité 2. Veiller à la cohérence des politiques de fabrication et de commercialisation 3. Rechercher l’amélioration et la rentabilité de l’entreprise 4. … etc. Exemple d’un employé de la mutuelle 1. Réceptionne les demandes de renseignement, se fait au besoin préciser la demande en contactant les membres 2. Effectue les recherches, établit et expédie les documents demandés 3. Dépouille l’ensemble du courrier, le date, le trie par département 4. Encodage : effectue les mises à jour avec précision et rapidité 5 Terminologie de HAY
  • 13. GRH Manon Cuylits 13 5. … etc. Méthode : • Préciser la portée des critères Exemple : ü Fréquence o Occasionnelle (1) o Fréquent (2) o Quotidien (3) ü Autonomie o Travail en équipe (1) o Equipe mais isolé (2) o Tout à fait seul (3) Exemples Voir les exemples dans le syllabus + ceux remis au cours Comparer les documents : leur volume, les rubriques qu’on y retrouve RAPPEL : démarches concernant les postes 1. Description de fonction ou Job Description è mise à plat de ce qui est fait dans le poste 2. Evaluation des postes è valeur chiffrée attribuée au poste, permet de saisir son importance relative 3. Classification des postes è regroupement des postes dans des classes ou « grades », on parle d’échelle de classification et de barèmes quand on les utilise pour déterminer les niveaux de salaires. (cf. chapitre 8)
  • 14. Notes de cours 14 CHAPITRE 8 : Evaluation et classification des postes A PROPOS DES POSTES A PROPOS DES TITULAIRES Description de poste/fonction, fiche métier ou job description = document de base qui porte sur les postes de travail. Permet ensuite de définir le profil du titulaire du poste Evaluation des performances individuelles Evaluation des postes = démarche pour estimer le poids, la valeur chiffrée de chaque poste en fonction de leur contribution à l’atteinte des objectifs de l’entreprise (méthode quantitative è pondération de l’importance selon des critères précis & systèmes de mesure reconnus) Evaluation du potentiel Classification des postes = il s’agit de regrouper les postes qui ont des évaluations qui rentrent dans une même fourchette. Cela permet l’élaboration de la grille de classification et des barèmes Définition du profil de compétences SI on est dans le cas où on gère les compétences Choisir une méthode Avant tout : concevoir un dictionnaire de critères = référence pour évaluer le niveau de chaque poste è Définir chacun des termes (ex : diriger une équipe ≠ coordonner une équipe) retenus + dire à quoi il renvoie dans l’entreprise en question è Préciser le système de mesure utilisé pour chaque critère En général, résultat = détermination d’un certain nombre de niveau + exemples concrets de la signification dans le cadre de l’emploi Appliquer la méthode… ♥ Organisation du travail è convenir qui évaluera quel poste (avec/sans aide d’un consultant) ♥ Création de comités d’évaluation o comprend en général au – un membre du service personnel o consultant si procédure externalisée o responsables de département/ chefs de service o parfois représentants des travailleurs (syndicats) ♥ Avant évaluation d’un poste : existence de descriptions de fonction ? pertinence par rapport au poste actuel ? si non : réaliser ou actualiser ♥ Evaluation en comité du niveau requis pour le poste (référence = grille d’analyse & dictionnaire) è résultat : nombre de points attribué au poste Souvent on commence par évaluer les postes de Direction (1ère référence) ♥ Classification des postes : regroupement des postes en « classes » ou « niveaux » selon le nombre de points attribués ♥ Communication des résultats aux travailleurs (de la classe) Quand procède-­‐t-­‐on à ces évaluations ? ♥ Si rien n’existe OU si le système est dépassé
  • 15. GRH Manon Cuylits 15 o Evaluation de poste è permet une mise à plat de l’organisation. o Souvent : volonté de redéfinir/revoir la politique GRH et/ou salariale o Harmoniser des systèmes … o Souvent après fusion ou restructuration ♥ En vitesse de croisière, lorsque les évaluations sont couramment utilisées, il faut prévoir une révision de quelques postes par an o Demande du titulaire (estime que son poste a changé) o Lors du remplacement d’un titulaire o Lors de changements organisationnels Utilisation des évaluations de postes ♥ Pour gérer les rémunérations (grilles salariales selon barèmes définis par secteurs è 1 niveau de salaire /classe d’emploi) = créer un sentiment d’équité : à travail égal, salaire égal ♥ Pour définir les objectifs individuels (référence = indicateurs de performance) ♥ Pour mieux connaître l’organisation ♥ Pour mieux gérer la mobilité è permet décisions en terme de promotion, mutation en connaissance de cause : décider de changer quelqu’un de poste en considérant la différence de niveau entre les deux postes (ex : HAY) o ≠ de 1 point HAY entre 2 postes : mutation possible o ≠ de 2 points HAY : promotion possible mais risquée o ≠ de 3 points HAY : changement très risqué GENERALITES POUR CE COURS DE GRH TOUS LES OUTILS è ils ont beau être le mieux pensé possible, il faut avoir un peu de recul par rapport à la manière dont ils fonctionnent è atteinte du résultat, points forts, faibles du travailleur, difficultés, etc. (pour l’évaluation des performances par ex)
  • 16. Notes de cours 16 CHAPITRE 9 : Evaluation ou appréciation des performances individuelles & évaluation ou appréciation des personnes Performances = résultats que le travailleur a obtenu/faits : on lui a fixé des objectifs en début d’année & à la fin de l’année on va regarder si il a atteint ou non ses objectifs. è Centré sur les résultats. Ici on parle de l’évaluation des performances, càd les résultats, ce que le travailleur a fait. Cela nécessite d’avoir défini des objectifs individuels au préalable (MBO). Importance de la manière de définir ces objectifs (SMART(E)). Il s’agit de contrôler si les objectifs ont été atteints. Se fait idéalement lors d’un entretien avec le N+16. Le degré de formalisation, la fréquence, les appellations différentes diffèrent d’une entreprise à l’autre. MBO = management participatif è faire participer les gens : ils définissent eux-­‐mêmes leurs objectifs. >< Compétences = ce que le travailleurs sait faire è gestion des compétences = autre manière de gérer les RH. Au lieu de partir des postes de travail (adéquation homme-­‐ poste = gestion classique) on va partir des titulaires des postes de travail. L’entretien annuel d’évaluation des performances individuelles L’entretien annuel d’évaluation des performances individuelles = moment ou N et N+1 échangent sur le travail de N et le contexte dans lequel il est effectué. C’est un outil de management qui remplit plusieurs fonctions (cf. 3 plans). Pourquoi évaluer les performances individuelles ? ♥ sur le plan économique : o contrôle du niveau de production et o contrôle de l’atteinte des objectifs ♥ sur le plan organisationnel : o évaluation de l’adéquation « homme-­‐poste », o gestion de la mobilité, les carrières o prévoir les formations ♥ sur le plan humain : o permettre au travailleur de se repérer par rapport à son travail et de mesurer sa propre efficacité On évalue les performances individuelles via l’entretien annuel d’évaluation des performances individuelles. C’est un moyen d’individualiser la relation de travail. è Permet de créer un lien entre chaque personne (N) prise individuellement et l’organisation représentée par le manager (N+1). ♥ Outil central de la GRH individualisante (traiter le travailleur pour la place spécifique qu’il occupe dans l’entreprise : mesurer sa participation à l’atteinte des objectifs stratégiques) ♥ On parle de GRH intégrée : les outils sont pensés les uns par rapport aux autres. ♥ Attention à la manière de mener les entretiens et d’exploiter l’information qui en résulte Philosophie sous-­‐jacente = considérer de manière individualisée comment chacun des collaborateurs participe à l’atteinte des objectifs de l’entreprise. (en général dans le cadre du MBO) 6 Supérieur hiérarichique du N
  • 17. GRH Manon Cuylits 17 MBO è objectifs définis de manière globale puis par département/service puis par décentralisation au niveau des équipes et/ou individus (objectifs d’équipe ou individuels) Merit rating de + en + fréquent suite à l’évaluation des performances individuelles: évaluation chiffrée utilisée pour déterminer les primes, augmentations salariales ou autres avantages individuels. Procédure 1. Elaborer la politique d’évaluation, choisir les outils et concevoir les procédures 2. Former les évaluateurs (si nécessaire) 3. Préparer les entretiens (remplir les questionnaires séparément pour N & N+1) 4. Mener les entretiens 5. Compléter & signer les documents (+ les faire parvenir au département RH) 6. Recours éventuel en cas de désaccord entre les parties 7. Analyser & utiliser les résultats (par le département RH) Elaborer la politique d’évaluation, choisir les outils et concevoir les procédures Préparation de la procédure par le département GRH + convenir de la manière de faire ♥ Fréquence des entretiens ♥ Qui y prendra part ♥ Question à aborder → Conception d’une procédure (1) → Rédaction d’une grille d’évaluation (2) → Document écrit/application informatique sur intranet reprenant (1) et (2) + calendrier & critères d’évaluation Entretien d’évaluation des performances individuelles ≠ entretiens relatifs aux plans de développement personnel. Critères d’évaluation ♥ Chaque entreprise constitue sa propre grille ♥ Le choix des critères est lié à la culture et aux objectifs stratégiques de l’entreprise, ce qui y est valorisé, ce par quoi on cherche à motiver le personnel ou ce à quoi on veut le sensibiliser (ex : les valeurs, la RSE, les performances) ♥ Important de différencier les critères : o Qui portent sur le résultat (performances, travail réalisé) o Qui portent sur le comportement & les attitudes au travail (ponctualité, rigueur, politesse, etc.) Les compétences sont normalement évaluées lors d’un autre entretien. Mener les entretiens d’évaluation (selon une procédure prévue) Confrontation des vues & évaluation (selon l’étape précédente : remplir le questionnaire séparément & évaluer le niveau d’atteinte de chacun des objectifs
  • 18. Notes de cours 18 1. Appréciation des résultats de l’année écoulée sur base des objectifs définis au précédent entretien (atteints ou non ?) è échange sur les résultats de l’année écoulée 2. Appréciation du comportement au travail (on peut retrouver des grilles d’analyse qui portent sur les niveaux de compétence 3. Analyse des facteurs positifs & négatifs (= points forts & faiblesses), des domaines à améliorer 4. Discuter de l’orientation de la carrière, des objectifs/besoins de formation et projet de développement personnel et/ou des compétences (de + en + souvent) 5. Définir les objectifs pour l’année suivante (choix des indicateurs chiffrés, etc.) è SMART(E) • Spécifiques • Mesurables • Atteignables • Réalistes, Réalisables ou Relevant (en lien avec l’organisation) • Temporalité (liés avec une durée fixée) • (Environnement) è certaines entreprises l’ajoutent : si on est dans une entreprise qui a développé un volet environnemental cela peut être justifié. Analyser & utiliser les résultats (par le département RH) Gestion intégrée des RH : recourir aux résultats des entretiens pour élaborer les plans de formation, prévoir les mutations, gérer les augmentations salariales, etc. Existence d’applications informatiques pour l’intégration des ≠ domaines de la GRH è établissent des liens entre le résultat de l’évaluation et des propositions d’actions à mener + Schéma p. 102 1. Finalités spécifiques 2. Pondération des finalités 3. Critères de mesure 4. Normes de performance du titulaire 5. Objectifs individuels 6. Plan d’action 7. Appréciation périodique des performances 8. Appréciation des performances a. Programme de formation b. Rémunération c. Planification de carrière d. Objectifs pour l’année suivante Exemple de suivi individuel selon la méthode HAY (page 103) Finalités Pondération Objectifs de l’année Mesures Plans d’action Résultats Performances Si on prend la description de fonction, dans la rubrique finalité, on retrouve les ≠ actions à mener pour un certain poste. On part de la description de fonction ou on a repris les finalités du poste En % importance relative qu’on donne aux objectifs Fixation des objectifs individuels Eléments tangibles pour mesurer l’atteinte des objectifs è rentrer dans le détail pour évaluer l’atteinte des objectifs individuels entre 1 & 7 point è x pondération = x points (Niveaux de performances par rapport aux objectifs) Finalité ≠ objectifs ü Finalité : définie pour le poste, abstraction faite du titulaire ü Objectif : individuel. C’est l’objectif de la personne qui occupe le poste de travail
  • 19. La description/définition de fonction a déjà été établie en fonction des ≠ usages qu’on va en faire. Un des usages est d’utiliser la définition de fonction pour déterminer les objectifs individuels GRH Manon Cuylits 19 è les objectifs sont définis de manière +/-­‐ individuelle, pour chacun. Par contre, les finalités sont les mêmes pour tous mais la pondération peut changer en fonction de l’endroit ou on travaille etc. è Total des points & interprétation de la cotation globale = MERIT RATING : permet de mesurer le bonus du travailleur. Les résultats sont souvent synthétisés dans un « merit rating » et utilisés pour calculer le bonus, la prime ou l’augmentation salariale. + Autre exemple (simplifié) page 104 Utilisation des résultats : ♥ Le département RH va analyser la répartition des évaluations (distribution statistique) et si nécessaire, les consolider ou les revoir avec les managers ♥ Sur base ce des résultats : calcul des bonus et adaptation des rémunérations ♥ Exploitation pour la gestion des carrières, la mobilité & les formations Résumé L’entretien doit être préparé par les deux parties (voir le manuel, les grilles d’évaluation). Les résultats sont normalement retranscrits & transmis au Département RH. Exploitation des résultats pour la GRH : rémunération, mobilité, carrière, formation (cf. la gestion intégrée des RH) Analyse critique de la démarche Démarche lourde à gérer, montrer qu’on utilise les résultats. Facteurs importants : • adhésion de tous à la philosophie sous-­‐jacente • manière dont les N ont compris l’utilité de la démarche (entretien doit être perçu comme un outil de gestion, pas de contrôle ou pouvoir) Recherche d’objectivité è risque de subjectivité : volonté de réduire l’arbitraire (attention mauvaise interprétation des critères) → Constituer des grilles les + claires possibles → Définir les différents niveaux de manière précise → Former l’encadrement Evaluation des comportements, de la personnalité è où se situe la limite entre comportement professionnel & de tous les jours ? è jusqu’ou l’entreprise peut-­‐elle aller ? Equilibre entre « différenciation » & « intégration » important è objectifs individuels définis en tenant compte des interactions entre travailleurs ou des dépendances entre services. L’individualisation des objectifs peut entacher l’esprit d’équipe. è On pense le dispositif, puis il est mis en place par le manager. ♥ De moins en moins de managers è de + en + stressés etc. è Les outils ont tendance à être utilisés un peu n’importe comment. ♥ On va souvent juste regarder si les travailleurs ont réaliser leurs chiffres : l’aspect accompagnement personnel passe à la trappe (développement individuel des collaborateurs) ♥ L’outil est bien pensé mais il faut voir comment il est mis en place
  • 20. Notes de cours 20 L’évaluation des personnes : de l’évaluation au développement personnel7 Evaluation des performances Evaluation des personnes Evaluation des résultats obtenus Evaluation de certaines facettes de la personnalité des personnes, de leurs aptitudes, leur potentiel, leurs compétences, etc. ≠ tests permettent de tester : ♥ la personnalité (test de personnalité), ♥ les compétences (ce que la personne sait faire, par ex : les compétences managériales), ♥ l’intelligence cognitive (QI) ♥ ou l’intelligence émotionnelle (QE), ♥ le potentiel (ce que la personne saura faire), ♥ les aptitudes (numériques = chiffres, verbales, logique, etc.) Il faut choisir le test qui convient le mieux à la personne : tout le monde n’est pas à l’aise avec toutes les méthodes Ø Tests de personnalité Ø Tests de préférences cognitives è visent à comprendre les processus spontanés du fonctionnement psychique Ø Le feedback 360° Ø Assessment center = centre d’évaluation è centre ou le collaborateur passe une série de tests ≠. è Ces outils peuvent être utilisés dans le cadre de : ü Recrutement ü L’analyse des besoins de formation ü La gestion des carrières ü La gestion de la mobilité ü Pour mesurer le potentiel ü Pour accompagner les projets de développement personnel/professionnel en fixant des objectifs de développement et en mesurant les évolutions (repasser le même test au moment T2 et comparer les résultats en T1) ♥ Evaluation des performances = ce que la personne a fait è peut déterminer la part variable des rémunérations ♥ >< Evaluation des compétences = ce que la personne sait faire è en Belgique : rarement lié aux rémunérations (gestion par les compétences) Gestion des talents Talent = ce qu’on fait bien spontanément → Aménager des jobs pour que des gens puissent valoriser ce qu’ils font le mieux → Au lieu de combler des lacunes, on va leur trouver des postes où ils font ce qu’ils font le mieux è Aller de + en + loin dans les savoirs & savoir-­‐faire Talent = don è la personne sera + performante dans un job ou elle peut exploiter ses dons & talents. 7 Liens à faire avec chapitres 11, 12 et 13 !!!
  • 21. GRH Manon Cuylits 21 CHAPITRE 10 : Politique de rémunération Définition & enjeux de la politique de rémunération Politique de rémunération = politique de l’employeur fournissant un cadre commun pour la détermination de l’ensemble des salaires de l’organisation. è Résultat des objectifs en matière de rétribution. Elle doit permettre de communiquer au personnel les paramètres fondamentaux pour la fixation des rémunérations. Matière stratégique è couvre des aspects : ü Economiques ü Sociaux ü Organisationnels Matière complexe qui repose sur les choix des employeurs Matière très cadrée sur le plan légal (résultat en partie de la concertation sociale) Définir sa politique salariale = définir une structure de rémunération è respect des prescrits légaux (barèmes) + concordance avec l’organisation du travail & reflet des ≠ entre les postes. Pour l’employeur Pour le salarié Rémunération = 1 des principaux coûts de fonctionnement MAIS Facteur important de motivation & donc de performance de l’entreprise Facteur de rétention (guerre des talents) è dialectique : maitrise des couts >< satisfaction des employés (salaire = besoin de base // Maslow) Rémunération = Contrepartie des services rendus à l’employeur & souvent : principale source de revenus + cf. notes pour la suite CHAPITRE 11 : Mobilité professionnelle, gestion des carrières individuelles et gestion prévisionnelle des emplois & des compétences (GPEC) Cf. notes
  • 22. Notes de cours CHAPITRE 12 : La Formation Professionnelle Continue en entreprise (FPC) Pourquoi & comment ? Un premier regard Les besoins en matière de formation professionnelle FPC considérée comme une solution aux problèmes de l’emploi. Les entreprises ont besoin de travailleurs compétents et capables de s’adapter sans cesse aux changements pour rester compétitive mais ne trouvent pas les profils requis sur le marché de l’emploi. 22 è Offre de formation professionnelle nécessaire dans le contexte de la GRH (gestion des compétences). Définition de la Formation Professionnelle Continue « La formation en entreprise repose sur un ensemble d’actions, de moyens, de méthodes & de supports à l’aide desquels les travailleurs sont incités à améliorer leurs connaissances, leur comportement, leurs attitudes et leurs capacités mentales nécessaires à la fois pour atteindre les objectifs de l’organisation et ceux qui leur sont personnels, sans oublier l’accomplissement adéquat de leurs fonctions actuelles & futures ». Différents modes de formation professionnelle en entreprise Pratiques formelles de formation : actions de formation de type scolaire è activités spécifiques qui visent un transfert de connaissances d’un individu désigné (formateur) vers des travailleurs d’une ou plusieurs organisations (les personnes en formation ou stagiaires). Pratiques informelles de formation (= pratiques discrètes è se développent depuis quelques années) : pratiques disparates couvrent les ≠ situations d’apprentissage dans l’exercice du travail. Elles contribuent fort (voire + que les formelles) au développement des compétences des travailleurs. ü Formations implicites (formation sur le tas) qui découlent du fonctionnement organisationnel ü Ensemble des procédures informelles de formation au poste de travail, volontairement mises en oeuvre pour activer le processus d’apprentissage qui accompagne l’acte de production (stage, mobilité à ≠ postes de travail, doublure, etc.)
  • 23. La formation, outil de gestion des RH Les finalités attribuées aux actions de formation organisées par les employeurs cherchent à atteindre les mêmes objectifs et remplissent les mêmes fonctions que la les finalités de la GRH. Fonction de la formation Fonction économique Fonction sociale Fonction culturelle GRH Manon Cuylits & idéologique 23 adapter le profil des travailleurs aux besoins de l’appareil productif la formation acquise élève le niveau de qualification & modifie le statut social du travailleur. Elle est un support tangible à la promotion professionnelle & sociale la formation a une fonction de socialisation & contribue au développement de la personnalité en agissant sur les représentations par lesquelles se structurent & transforment les conduites individuelles & la conception du monde Fonctions attribuées à la GRH Fonction acquisition Fonction intégration Fonction développement But : approvisionner l’organisation en ressources humaines + pourvoir les ≠ postes de titulaires But : aire en sorte que l’organisation obtienne un consensus minimum de ses membres en vue de la réalisation de ses objectifs But : développement personnel de chaque travailleur + actions qui tentent d’améliorer l’efficacité de l’entreprise è évolution & recherche d’amélioration dans le fonctionnement de l’organisation. è touche aux structures mêmes de l’organisation + s’inscrit dans le courant du Développement Organisationnel OU Finalités technico-­‐économiques Finalités socio-­‐organisationnelles Tâche d’adaptation technique au poste de travail Tâche d’intégration sociale à l’organisation è Lien avec la formation (dichotomie) Fonction économique de la formation en entreprise Fonction sociale des actions de formation Consiste à adapter le profil des travailleurs aux besoins de l’appareil productif. Formation = une des tâches premières de la gestion du personnel è satisfaire les besoins en hommes formés & motivés, en quantité & qualité, dont l’entreprise a besoin pour s’assurer le meilleur fonctionnement maintenant et dans le futur è Adéquation Homme – poste Point de vue travailleur : accès à la formation & au savoir è impact sur son développement individuel & sa carrière Point de vue entreprise : développement organisationnel & problématique du changement Point de vue de la société et de la responsabilité sociale des employeurs en matière d’adaptation de la force de travail aux besoins du marché : formation permet le maintien de certains sur le marché du travail è impact sur les structures sociales & sur l’état du marché du travail Les actions de formation en entreprise poursuivent donc pour la plupart les mêmes objectifs que la gestion du personnel : adapter le travailleur à son poste de travail & intégrer la personne à l’organisation dans le but de coordonner le fonctionnement et le développement de l’entreprise et des hommes qui y travaillent.
  • 24. Notes de cours 24 Formes historiques de la formation en entreprise Type de formation Quand ? Explication Formation professionnelle (accélérée ou non) Après guerre + retour en ’70-­‐‘80 Formation = instrument d’adaptation aux exigences techniques ü Formation technique adressée principalement aux ouvriers ü Pallier les carences en main d’oeuvre qualifiée Formation aux relations humaines Années ’55-­‐‘60 Formation = outil d’adaptation des entreprises à leurs propres difficultés de croissance & outil d’intégration pour le personnel d’encadrement soumis à de nombreuses mutations ü Faire face au développement anarchique des structures organisationnelles ü Faire prendre conscience de l’existence des mécanismes sociaux et transmettre aux cadres des outils d’analyse de l’organisation Formations générales ou culturelles Années post mai 68 Formation = valorisation de la dimension culturelle de la formation & instrument d’intégration à l’entreprise ü Promotion de la personne par l’accès à la formation (savoir = pouvoir) ü Recherche d’équité & de justice sociale Formations accompagnant les changements structurels Années ’70-­‐‘80 Formation = outil ou accompagnateur de changement ü Faire évoluer les structures organisationnelles ü Formation-­‐action ou intervention en entreprise (conseil, consultance). Formation en temps réel Formation professionnelle continue Années ’90 jusque mtn Formation = outil de GRH et de développement personnel et professionnel ü Développement des compétences & de l’employabilité ü Responsabilité des employeurs ET des travailleurs ü Pratiques formelles & informelles (blended learning) Actuellement, la formation professionnelle s’inscrit dans le concept de formation tout au long de la vie et dans le courant de la gestion des compétences. On parle aujourd’hui de « blended learning » (type de formation & supports utilisés) : mélange de ≠ formalités de formation → Pratiques formelles : formation présentielle → Pratiques informelles : formation en situation de travail, coaching, tutorat, etc. → Formation à distance : e-­‐learning, etc. Enjeu aujourd’hui : articuler formation formelle & informelle + responsabiliser les travailleurs point de vue du développement de leurs compétences. Développement & application des TIC + application dans les réseaux sociaux (dont ceux d’entreprise) è marque fort les pratiques de partage des savoirs entre travailleurs, qu’ils se connaissent ou non (formation, support à l’apprentissage des savoirs & savoir-­‐faire mobilisables en situation de travail) Gérer la formation en entreprise Les moyens mis en oeuvre Existence d’un service de formation dans l’entreprise ? (Externalisation de + en + souvent) → Comment est-­‐il structuré ? → Où se situe-­‐t-­‐il ? (quel département ?) → Niveau hiérarchique de son responsable ? (directeur, cadre supérieur, employé) → Combien de personnes y travaillent ? → Montant du budget en formation
  • 25. GRH Manon Cuylits 25 Procédure de gestion de la formation Dispositifs de gestion de la formation Explication 1. Analyse des besoins en matière de formation à CT & MT Parfois : pratique informelle d’analyse des besoins è quand besoin se fait vraiment ressentir OU intuition de besoins Souvent : pratique formelle è question claire : « quels sont les besoins en formation pour planifier les actions à venir? » ü Comment la formation peut-­‐elle atteindre les objectifs stratégiques ? ü Quels sont les besoins spécifiques à certains départements ? ü Quelles sont les formations demandées par les travailleurs ? (Référence = entretiens annuels d’évaluation des performances + enquêtes relatives aux attentes en matière de formation + demandes individuelles spontanées) Aides extérieures : conseillers en formation aident à identifier les besoins en personnel & formation sur base d’une analyse de la situation actuelle & d’une projection dans le futur 2. Choix des bénéficiaires QUI a le droit de se former ? et dans quel but ? (améliorer ses points forts, combler ses lacunes, etc.) è Enjeu du caractère transférable des savoirs d’un poste à l’autre, d’une entreprise à l’autre Sur base de l’analyse des besoins formelle : ü Peut être déterminé par les objectifs stratégiques è groupes cibles formés en priorité. ü Peuvent s’étendre à l’ensemble du personnel : planifier l’ordre de passage Sur base de l’entretien annuel d’évaluation : Réel besoin de formation ? comment s’inscrit-­‐il dans le plan de carrière individuel ou dans les projets de l’entreprise ? réflexion sur le type de pouvoir : exécutif, de concertation ou de décision. è renvoie à des questions d’équité : accès à la formation = moyen de maintenir ses compétences à jour & donc l’employabilité. Les personnes les + qualifiées ont + accès à la formation : + on est formé + on se formeè risque de creuser les écarts entre groupes sociaux. (CCT éventuelle) 3. Elaboration du plan ou programme de formation Fruit d’une bonne analyse des besoins. Document pour planifier toutes les actions prévues dans les années à venir. 4. Choix des opérateurs ou des formateurs (internes, externes) Formation : ü interne ? mieux si beaucoup de personnes à former & plusieurs programmes (création de liens entre membres du personnel, entraide dans l’apprentissage, mieux se connaître, transmission de la culture) ü externe ? mieux si peu de personnes à former (rencontre de personnes dans des situations similaires) Formateurs spécialisés ? cadres de l’entreprise (formateurs occasionnels) ? è selon objectifs, nombre de personnes à former, contenu, moyens de l’E, etc. ü contenu hyper spécialisé & spécifique à l’entreprise è formateur interne ü contenu hyper spécialisé & non spécifique à l’E è formation externe ü Couts : externaliser = réduire les couts fixes & + de flexibilité dans l’organisation des actions 5. Fixation & gestion du budget è montant total alloué aux dépenses de formation (indicatif ou contraignant : limité ou possibilité de dépasser le montant prévu) : négocié par le responsable du personnel. 6. Evaluation des actions de formation S’assurer que les objectifs fixés ont été atteints (complexe !) ü Evaluation des objectifs pédagogiques (suivi des actions è transfert des acquis, des apprentissages) OU ü Evaluation de la performance du département formation Contribution à la gestion des carrières individuelles & à la mobilité 7. Evaluation de la politique Benchmarking : se comparer à d’autres entreprises è nécessité de calculer d’autres types d’indicateurs, comparables (calculés de la même manière partout) ü Taux d’accès moyen à la formation (nombre de travailleurs ≠ ayant suivi au moins une action de formation / l’effectif moyen annuel) ü Durée moyenne des formations par participant (nombre d’heures totales / nombre de participants total) ü Dépenses en formation (total / masse salarial) ü Coût moyen d’une heure de formation ü Espérance annuelle de formation
  • 26. Notes de cours 26 CHAPITRE 14 : Gestion des compétences Performance Compétence Ce que la travailleur a fait Ce que le travailleur sait faire Approche théorique de la notion de compétence OBJECTIF : comprendre en quoi la gestion des compétences est un nouveau modèle plutôt que juste un nouvel outil de GRH + connaître les caractéristiques de ce modèle & de ses dispositifs. Courant porteur d’énormément de modifications dans les modes de gestion // évolutions perceptibles dans la société actuelle, notamment le développement de la société de connaissance & l’individualisation de la relation de travail. Prise de conscience des employeurs : le facteur humain & les compétences détenues par les collaborateurs sont les variables sur lesquelles ils peuvent jouer pour se différencier des concurrents, pour développer & maintenir leur compétitivité.8 Chaque entreprise doit construire sa définition & son système de gestion des compétences selon sa culture & ses sensibilités. Dans les entreprises qui disent « gérer les compétences », on repère généralement de la part des employeurs une prise de conscience de la nécessité de se préoccuper des compétences détenues par les travailleurs & une volonté d’agir concrètement pour mobiliser ces compétences en incitant les collaborateurs à les développer en permanence. Théorie des ressources (Barney) : compétences des travailleurs = ressources (stratégiques pour certaines entreprises) è potentiel ou capital à faire fructifier. Pour ce : mise en place de dispositifs formalisés (concernant la GRH, organisation du travail) par l’entreprise (va souvent de pair avec la Gestion Prévisionnelle des Emplois & des Compétences). è Idéal = dispositif simple : une dizaine de compétences déclinées en 4 ou 5 niveaux (opérationnel et utile pour tous). Un individu devient compétent lorsque l’entreprise lui en donne les moyens (article sur IC). Compétence = ♥ Ensemble de connaissances, de capacités d’actions et de comportements structurés en fonction d’un but dans un type de situation donné. Elle est entièrement tournée vers l’action. Elle n’existe que dans un contexte (professionnel) déterminé. ♥ Un savoir-­‐faire opérationnel validé : o Savoir-­‐faire : capacité à FAIRE (pas seulement connaître, pas uniquement un diplôme ou des connaissances mémorisés) o Opérationnel : mise en oeuvre concrète en situation de travail (utile, utilisable, utilisé dans un contexte concret) : n’existe pas dans l’absolu o Validé : reconnu par l’environnement, dans un système accepté par tous ♥ Capacité à mettre en oeuvre de manière efficace & intégrée tout ce que l’individu sait, sait faire, sait dire, sait faire passer, etc. è Etre compétent = savoir mobiliser les bonnes ressources au bon moment (ressources = savoirs, savoir-­‐faire & savoir être) è notion de combinatoire 8 Voir 4 rôles du DRH selon Dave Ulrich (surtout partenaire stratégique)
  • 27. GRH Manon Cuylits 27 Contexte socio-­‐économique de la gestion des compétences ü Société post-­‐industrielle è société de la connaissance : accès aux savoirs & à l’information, déterminant pour le maintien de la compétitivité. ü Approche stratégique de la GRH : c’est par les compétences de ses collaborateurs (individus et collectives) que l’entreprise pourra se différencier de ses concurrents (D. Ulrich) Le modèle des compétences et ses caractéristiques Le modèle de gestion des compétences est un mode d’organisation de travail et de Gestion des Ressources Humaines qui donne une place importante aux démarches d’apprentissage afin de favoriser le développement quasi permanent des compétences individuelles et collectives. Point de vue GRH Point de vue organisation du travail Figure centrale = titulaire du poste de travail (et non plus le poste de travail) ü Principe en « GRH classique » = STAFFING (the right man in the right place) : partir des postes définis & placés dans un organigramme è le département RH doit y affecter un titulaire ad hoc : recherche de la meilleure adéquation homme-­‐poste. Ce sont les travailleurs qui doivent s’adapter à la structure. ü Principe dans le modèle des compétences = adapter les postes pour utiliser au mieux les compétences détenues. MAIS limites organisationnelles (on ne peut pas modifier en permanence les contenus des postes de travail). Le modèle de compétences renvoie à une forme d’organisation du travail qui mise sur les apprentissages individuels et collectifs dans l’entreprise et donc sur le partage des connaissances entre les travailleurs. ü Apprentissage = processus par lequel un individu (ou un collectif ou une organisation) construit, assimile et maitrise des connaissances et des compétences nouvelles grâce auxquelles ses représentations, ses comportements et ses capacités d’action sont modifiées. o Souci du partage des savoirs entre ceux qui les détiennent et ceux qui doivent les acquérir lors de la formation d’équipes ou dans l’organisation du travail. è « Learning organisations » ou « entreprises apprenantes » : cherchent à mieux se connaître & apprendre de leur propre mode de fonctionnement. Ex : après un échec, on analyse le déroulement des faits pour comprendre ou était l’erreur et ne plus la reproduire, au lieu de ne plus en parler. Concerne plusieurs domaines de la GRH : notion de poste de travail, affectation au poste de travail, formation, gestion des carrières, gestion de la mobilité et politique salariale (= GESTION PAR LES COMPETENCES è salaire plus uniquement basé sur le niveau du poste occupé mais aussi sur le niveau de compétences détenu par le titulaire). è « A COMPETENCES EGALES – SALAIRE EGAL » Il est plus délicat de mesurer les compétences détenues par un travailleur que d’évaluer le niveau de qualification requis à un poste de travail. >< Modèle Taylorien ou modèle bureaucratique : l’organisation se fondait principalement sur un apprentissage centralisé dans les services d’ingénierie sans interaction avec les compétences des travailleurs de production (conception >< exécution). è travailleurs pas payés pour penser mais pour exécuter. Au moment d’organiser le travail ou de revoir les modes d’organisation : préoccupation des employeurs = développement des compétences EN PLUS DE la recherche de productivité CT et du contrôle des résultats & comportements. è Importance de la compétitivité de l’entreprise à MT, plus uniquement de la productivité à CT La compétitivité de l’entreprise qui gère les compétences et son maintien à MT et LT = résultat du fait qu’elle a du personnel compétent et du personnel fidélisé :
  • 28. Notes de cours 28 Du personnel compétent Du personnel fidélisé ü Parce qu’il maitrise des savoir-­‐faire mais a aussi une compréhension + large du système ü Parce qu’il a pris l’habitude d’apprendre, de comprendre, d’échanger et d’expliquer ü Parce qu’il est conscient de ce que l’entreprise lui offre comme possibilités de développement Richesse pour l’E è provient du fait que l’entreprise qu’elle a su penser son fonctionnement à LT è accepter que la production ajd soit + lente & la productivité + faible pour que les travailleurs de demain soient mieux intégrés, plus compétents & les équipes plus performantes. Ex : Laurencin & Songonzin illustrent cette vision à CT & perspective à + LT en montrant que les employeurs doivent opter entre 2 attitudes : SOIT SOIT Viser le maintien de la productivité à CT et privilégier le contrôle hiérarchique en vue de réduire l’incertitude inhérente à l’autonomie que suppose l’apprentissage des salariés. Organiser le travail dans une perspective pensée à + LT et privilégier la réduction de l’incertitude liée aux problèmes productifs en favorisant l’apprentissage des salariés confrontés à ces problèmes en leur accordant une + grande autonomie. MODELE TAYLORIEN MODELE DE LA COMPETENCE = Modèle de la qualification = organisation apprenante Coordination verticale Gestion autonome de la part des salariés Quand des aléas perturbent la production è les salariés informent la hiérarchie mais n’interviennent pas sur le dysfonctionnement. Le contremaitre, un technicien ou un chef de service intervient, rétablit la situation ou donne des instructions Quand des aléas perturbent la production, les salariés cherchent des réponses aux problèmes qui surviennent. Ils développent une polyvalence adaptée aux compétences de l’atelier ou du service. De ce fait, ils réalisent des apprentissages individuels ou collectifs. Les salariés suivent les recommandations de la hiérarchie Les opérateurs innovent ou procèdent par essais et erreurs (trial & error) en réponse aux informations communiquées par le système de production Contrôle étroit du travail des opérateurs qui ne tirent pas tout le parti possible de la situation Autonomie des opérateurs (et apprentissage qui offre des bénéfices mais n’est pas exempt de couts) + l’activité requiert des compétences élevées, une main d’oeuvre qualifiée, + le DRH devra valoriser les pratiques qui permettent de les développer è Avec le nouveau modèle : nécessité de revoir tout ce qui concerne la maitrise et la mesure du temps de travail et donc de la productivité. è Inclure du temps pour l’apprentissage. De la notion de qualification à celle de compétence : POURQUOI ? ü Volonté de changer le vocabulaire : le terme qualification est trop chargé idéologiquement. ü Rappelle les revendications d’après guerre : « à travail égal, salaire égal » et la volonté d’être objectif dans l’évaluation des qualifications : réduire le + possible la subjectivité en mesurant ce qui est mobilisé dans l’acte de travail lui-­‐même (qualifications techniques ou professionnelles au poste de travail). è nécessité de mesurer le travail & attribuer un niveau de qualification (correspondant à un niveau de salaire) ü Prégnance des « grilles de classification » ou du « modèle de qualification » où l’on se base avant tout sur le poste de travail et son niveau pour rémunérer le travailleur
  • 29. GRH Manon Cuylits 29 è Volonté des employeurs de sortir de ce carcan pour se baser sur la manière dont le travailleur occupe son poste de travail (son implication dans le projet, sa volonté d’apprendre, d’expliquer aux autres, etc.) = DE QUALIFICATION à COMPETENCE Compétence VS Qualification MODELE TAYLORIEN MODELE DE LA COMPETENCE Figure centrale = poste de travail Figure centrale = l’individu (le titulaire du poste de travail) Concept au coeur de la division du travail & de la classification des emplois (« the right man in the right place » ou « adéquation homme-­‐poste ») Central : la capacité d’apprentissage de l’individu, afin de pouvoir réagir aux évènements, dans un environnement + informel Importance prédominante des processus Importance prédominante des collaborateurs et de leurs compétences comme ressources stratégiques Autre manière de gérer les RH et de motiver les travailleurs à évoluer R. BOYER MODELE DE LA QUALIFICATION MODELE DE LA COMPETENCE Ce sont les tâches remplies par les travailleurs, en fonction du poste occupé, qui déterminent son statut et sa rémunération (sa qualification). Ce qui est pris en considération de manière dynamique ce sont les compétences du travailleur (//sa qualification) et sa loyauté vis-­‐à-­‐vis de l’organisation, la manière dont il intègre les objectifs de l’entreprise, et son aptitude à s’engager dans un processus d’innovation permanente Politique salariale è « à travail égal, salaire égal » (lutte des partenaires sociaux après guerre): mesurer le travail, lui attribuer un niveau de qualification auquel correspond un niveau de salaire (grilles de classification, barèmes, etc.). è Recherche d’objectivité dans les démarches de mesure et d’évaluation. Se concentrer exclusivement sur le travail en lui même (= tâches à accomplir). è Qualifications techniques ou professionnelles du poste de travail. On prend en considération le travail à accomplir ET les caractéristiques du titulaire du poste. On considère des compétences comportementales (= soft skills) ou relationnelles EN PLUS des compétences techniques & connaissances. è risque d’intégration d’une part de subjectivité, d’arbitraire puisqu’on réintroduit dans la notion de compétences des composantes + personnelles (volonté d’apprendre, etc.) è Politique salariale évolue : « à compétences égales, salaire égal » è nécessité de pouvoir mesurer précisément les compétences (cf. dispositif) è S’inscrit dans la tendance à l’individualisation de la relation de travail qui se renforce dans la GRH depuis plusieurs décennies. On prend en compte les caractéristiques du titulaire du poste et plus juste le travail à accomplir Notion de compétence : (ré)introduction de l’attention sur le titulaire du poste : ü Comment il accomplit les tâches constituant son poste o Compétences professionnelles o Maitrise des savoirs o Maitrise des savoir-­‐faire ü Comment il se comporte par rapport à toute une série de choses liées au savoir-­‐ être ou vouloir faire : o Ouverture d’esprit (curiosité, envie d’apprendre) o Capacité à travailler en équipe o Capacité à vouloir apprendre aux autres o Capacité à pouvoir partager son savoir
  • 30. Notes de cours 30 o Capacité à s’engager dans un processus d’innovation permanente è Attitudes ou traits de personnalité (compétences techniques) è SUBJECTIVITE ou ARBITRAIRE dans la gestion du personnel réintroduit Modèle de la compétence ü La motivation des travailleurs est centrée sur le développement & la reconnaissance de nouvelles compétences ü Place centrale pour l’apprentissage è nécessite de modifier l’organisation du travail, le calcul du temps de travail & la GRH. Le modèle de la compétence renvoie à une forme d’organisation de travail qui mise sur les apprentissages individuels ou collectifs dans l’entreprise (et donc sur le partage des connaissances entre travailleurs) o Apprentissage individuel : acquisition progressive par un individu de savoirs et de savoir-­‐faire o Apprentissage collectif : capacité de transmission, de formalisation et de mémorisation des savoirs individuels par un ensemble social collectivement organisé. Favoriser l’apprentissage collectif Dans une organisation apprenante, le temps de travail est organisé et calculé de manière à permettre l’apprentissage : ü Favoriser les échanges entre travailleurs ü Chercher ensemble des solutions aux problèmes ü Tirer des leçons des erreurs commises ü Partager les trucs du métier, se former mutuellement ü Organiser les rotations aux postes de travail è la production des biens & services sera sans doute moindre à CT MAIS on aura aussi produit des compétences valorisables à LT (théorie des ressources). Implémenter un système de gestion des compétences Organiser un modèle de gestion doit permettre à chacun des travailleurs de poursuivre un parcours structuré dans ses apprentissages. Ø L’entreprise a identifié des unités/modules de compétences : ensemble de tâches, devoirs, responsabilités pour chacun des postes ou métiers. Ø Elle demande au travailleur de les acquérir progressivement, le + souvent, en situation de travail (= sur le tas). Ø Le travailleur va demander à son responsable de valider ladite compétence une fois qu’il pense l’avoir acquise è au fur et à mesure ou lors d’un entretien programmé pour ce faire Ø L’organisation laisse au travailleur une phase de mise en oeuvre des compétences acquises. Parcours prévu : durée peut différer d’une entreprise à l’autre Ø Soit le développement des compétences s’inscrit dans la permanence Ø Soit la gestion des compétences est accentuée à certaines étapes de la carrière du travailleur
  • 31. GRH Manon Cuylits 31 ELEMENT ESSENTIEL : manière dont l’entreprise s’y prend pour évaluer le développement des compétences è reconnaître & valider les compétences nouvellement acquises + dans certains cas les rémunérer directement. Ce qui change en GRH Ø Modifier l’environnement de travail, càd l’organisation et les conditions de travail pour laisser place à l’apprentissage Ø Modifier les pratiques de GRH pour inciter à se développer o En se formant o En changeant de poste o En s’évaluant (évaluer ses performances & compétences) Ø La notion de poste de travail est moins importante Ø On parle de « mission », de « métier » et de « filière professionnelle » (regroupe plusieurs postes) Ø Réduction & raccourcissement de la ligne hiérarchique (beaucoup moins de niveaux) L’individualisation de la GRH est renforcée è autre manière de penser : Ø La motivation des travailleurs Ø L’affectation au poste de travail Ø La gestion des carrières et la mobilité (horizontale plutôt que verticale) Ø Les pratiques de formation et leur suivi Ø L’évaluation des travailleurs (compétences vs performances) Ø La rémunération Ø Le rôle du manager : le « manager coach » La motivation des travailleurs et l’affectation au poste de travail Il faut motiver les travailleurs à développer de nouvelles compétences utiles dans son « métier » et à les faire valider, plutôt que de chercher les « promotions » c’est à dire les mutations verticales. La mobilité = limiter les promotions Ø Puisque le nombre de niveaux hiérarchiques a diminué Ø Penser la mobilité dans une autre optique, à savoir : développer des compétences nouvelles et accroitre la flexibilité (mobilité horizontale plutôt que verticale) La gestion des carrières Responsabiliser les travailleurs pour qu’ils gèrent eux mêmes leur développement professionnel et leur carrière. è Notion de carrière nomade (en opposition avec les politiques de rétention ou de fidélisation du personnel) La formation : outil de GRH au coeur de la gestion des compétences Ø Pas uniquement des stages & séminaires planifiés longtemps à l’avance mais aussi : Ø Des actions ponctuelles et individualisées qui s’inscrivent dans des projets professionnels négociés et suivis
  • 32. Notes de cours 32 Les modes de formation : aux pratiques formelles classiques (off the job è cours, séminaires, etc.) s’ajoutent des pratiques informelles (on the job è tutorat, groupe de travail, rotation aux postes, lectures, etc.) ou les pratiques moins formelles (comme l’e-­‐learning, le coaching, etc.). Les modalités de gestion de la formation se complexifient : plus seulement une inscription à un séminaire mais plutôt un suivi de démarches intégrées de développement des compétences, de développement personnel, de gestion des carrières et de mobilité. è Le rôle du manager est essentiel AVANT et APRES la formation. La politique de rémunération On passe de « à travail égal, salaire égal » à « à compétences égales, salaire égal ». Les pratiques d’évaluation On n’évalue plus uniquement les performances individuelles mais aussi le développement des compétences Le rôle des managers Il doit : Ø Encourager le développement des compétences Ø Favoriser et accompagner les apprentissages Ø Planifier & évaluer le développement des compétences Approche concrète du dispositif de gestion des compétences Objectif : suivre & mesurer le développement des compétences individuelles è Nécessité de mettre en place un dispositif opérationnel indiscutable (attention aux « usines à gaz » et aux enjeux sociaux centraux de la qualification, des classifications et des rémunérations.) La gestion des compétences nécessite de procéder de manière systématique & rigoureuse pour gérer le développement du personnel è 3 étapes : 1. Premier stade : répertorier & identifier les compétences 2. Deuxième stade : valide les compétences 3. Troisième stade : Rémunérer les compétences (gestion par les compétences) STADE 1 : Répertorier & identifier les compétences Repérer les compétences Ø Compétences génériques (communes à beaucoup de situations de travail) Ø Compétences spécifiques (liées à l’activité de l’entreprise) è Les inventorier & les définir : référentiel de compétences. Le travailleur est affecté à un poste ou chargé d’une mission ou d’un ensemble de tâches nécessitant un certain nombre de compétences. Ø Compétences identifiées, répertoriées, regroupées et plusieurs niveaux ont été différenciés Ø Travailleur débute à un poste avec un certain niveau de compétences è il est rémunéré en fonction o Il est incité à développer de nouvelles compétences de manière continue (niveau 2 è niveau 3 par ex)
  • 33. GRH Manon Cuylits 33 o Nécessité d’outils d’évaluation de la « montée en compétences » d’un travailleur STADE 2 : Valider les compétences Pour mesurer & valider les compétences, il faut recourir à des outils de mesure è càd concevoir des feuilles d’évaluation, des niveaux de maitrise, etc. è Validation des compétences individuelles : reconnaissance des compétences acquises par le travailleur, le + formellement possible. Plusieurs méthodes possibles pour valider les compétences : Ø Système intégré, fonctionnant au quotidien : o Un titulaire peut interpeller son N+1 ou toute autre personne habilitée pour faire valider les compétences récemment acquises o Il fera preuve de la maitrise d’un savoir ou d’un savoir-­‐faire nouveau, répertorié & inventorié par l’entreprise, selon des procédures +/-­‐ formalisées Ø Autre cas : o Validation ou reconnaissance des compétences acquises se fait à intervalles réguliers tout comme l’entretien d’évaluation des performances ou les entretiens de progression ou de développement STADE 3 : Rémunérer les compétences è Rémunération par les compétences. L’idée est de motiver les travailleurs à développer en permanence leurs compétences en les rémunérant. Certains rémunèrent toutes les compétences détenues, d’autres uniquement celles mobilisées au poste de travail. è Concerne les entreprises qui ont adapté leur politique salariale pour qu’elle soit en cohérence avec le reste. èRémunérer les compétences une fois validées (par compétence ou module de compétences). Ø Alors l’entreprise rémunère toutes les compétences détenues (même si non mobilisées) Ø Nécessite de revoir les grilles de classification et/ou barèmes (attention, les partenaires sociaux ne sont pas toujours chauds !) Rémunérer les compétences : 5 principes 1. On paie les compétences plutôt que les emplois 2. La maitrise des compétences est évaluée et validée 3. L’évolution de la rémunération n’est pas nécessairement liée à un changement d’emploi 4. L’ancienneté a peu de poids dans la détermination du salaire 5. Nombreuses opportunités d’évolution & salaires souvent + élevés que dans les modèles de qualification
  • 34. Notes de cours 34 Comment concevoir & implémenter un dispositif opérationnel & indiscutable ? ♥ Identifier les compétences clés pour l’entreprise è Compétences techniques, relationnelles et managériales ♥ Les inventorier & les répertorier è Référentiel de compétences ♥ Convenir des moyens de les mesurer è Combien de niveaux de maitrise ou de « degrés » ? ♥ Convenir des méthodes de validation è Qui, quand, comment ? ♥ Préciser le lien éventuel avec les rémunérations Exemples de niveau de maitrise de compétences Saint Gobain : 1. Notion de base 2. Formation en cours 3. Formation terminée 4. Peut former d’autres personnes OU 1. Connaissances limitées 2. Compétences limitées pour accomplir le travail. Connaissances générales, conceptuelles 3. Peut accomplir le travail avec de l’assistance. Possède des connaissances pratiques. 4. Peut accomplir le travail sans assistance. Possède des connaissances approfondies. 5. Peut diriger les autres et donner des conseils d’expert. Ses conseils & son leadership sont sollicités par les autres. Connaissances approfondies lui permettant d’avoir un jugement sur. Faire vivre le dispositif Induire une culture de la formation + impliquer tous les acteurs à tout moment ♥ La direction et les GRH ♥ Les collaborateurs ♥ Les managers Les causes de l’échec lors de l’implémentation : cf. Bonbiscuit Gestion des compétences è certifier une mobilité verticale On se retrouve avec des structures hiérarchiques très longues. Ajd : on parle de rapplatissement de la ligne hiérarchique. Dans la gestion des compétences, on va définir un métier, un ensemble de choses à savoir faire et au lieux d’avoir plusieurs niveaux hiérarchiques, on va partir des niveaux de compétences et au fur & à mesure que les gens acquièrent des compétences è on va motiver les gens à augmenter leurs compétences dans le même poste de travail. On va définir les compétences & imaginer des niveaux de maitrise de ces compétences (niveau débutant, moyen, expert par exemple)