Portrait de startuper #3 - Blue DME - Julien Cabot
FokusEntrepreneur_092016
1. PHILIP
CRACCO« Tout le monde ne doit pas devenir entrepreneur, mais saisissez votre vie à
deux mains et exploitez toutes les possibilités de façon optimale. »
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International
Repousser ses limites
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Se former est
« business »
LA FORCE D'ENTREPRENDRE SEP 2016
KATHYVANCROMBRUGGEN
Apprendre tout au long de
sa vie, c'est entreprendre
KRIS PEETERS
Sautons dans le train
de l'économie digitale
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2. 2
pologie. Elles devraient dès lors être
proposées de façon flexible, dans le
cadre de l’épanouissement personnel
et des aspirations individuelles. Out of
the box thinking est donc une condition
de base pour l’implémentation de la
formation au sein des organisations.
UNE ENTREPRISE EST innovante et active
lorsqu’elle stimule ses collaborateurs à
apprendre au-delà de l’apprentissage
classique du travail et à se pencher sur
des thèmes actuels. Un tel environ-
nement de travail stimulant qui tient
compte des besoins individuels a un
impact positif sur les prestations et
le bien-être des collaborateurs. Les
efforts d’apprentissage individuels
ne sont pas uniquement une affaire
personnelle: l’application et le partage
de connaissances actuelles au travail
constituent réellement une plus-value
pour toute l’organisation.
L’APPRENTISSAGE OFF-THE-JOB a donc un
lien positif direct avec la performance
on-the-job. Il est possible de motiver
à suivre des formations qui consti-
tuent un enrichissement personnel et
professionnel. Cela exige également
une approche innovante de la part
des enseignants. Une offre flexible
à la mesure des personnes exerçant
un travail est très importante. Nous
n’aimons pas l’approche scolaire qui
comporte stress ou crainte de l’échec.
Nous optons pour une approche plus
adulte avec des certificats attestant. Le
plaisir d’apprendre est dès lors le mot
magique que nous souhaitons mettre
en exergue.
ÉDITO KATHY VAN CROMBRUGGEN
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Tel +32 3 289 19 40,
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À PROPOS DE SMART MEDIA
Smart Media est un acteur de renom
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paraissent sous forme numérique
mais également en format print
dans les journaux majeurs. Une
priorité mise sur le sujet, des médias
créatifs: ce sont nos ingrédients pour
vous assurer une visibilité percutante
auprès de votre groupe cible. Grâce
à nos contenus qualitatifs, nous
veillons à ce que vos clients, nos
lecteurs, passent à l'action.
Entreprendre, cela signifie
apprendre tout au long de sa vie
La créativité et l’innovation sont les conditions essentielles pour le maintien de notre niveau de prospérité
actuelle et pour notre développement futur. Il en va de même pour les entreprises.
AU COURS DES dernières décennies, la
psychologie de l’apprentissage nous
a amené pas mal de nouvelles idées
intéressantes. Les théories relatives à
la motivation au travail nous offrent
également une compréhension de
ce qui pousse certaines personnes à
réaliser des choses. Faire participer les
gens à des programmes de formation
qu’ils trouvent eux-mêmes intéres-
sants et qui leur correspondent, n’aug-
mente pas seulement leur implication
dans l’organisation, mais débouche
également sur une plus grande poly-
valence. Par ailleurs, le choix d’une
formation est surtout dirigé par les
questions auxquelles les personnes
sont confrontées dans leur quotidien,
au travail ou à la maison.
LORSQUE L’ON PARLE d’apprentissage tout
au long de la vie, les entreprises ne
doivent pas uniquement penser à des
formations techniques et instrumen-
tales, mais également à des formations
en psychologie, philosophie et anthro-
TEXTE KATHY VAN CROMBRUGGEN, MANAGER EN COMMUNICATION BACKGROUND EDUCATIONS
L
es entrepreneurs doivent s’adap-
ter et continuer à se former
pour que le succès reste au
rendez-vous. Et avec eux, aussi leurs
collaborateurs et tous les membres de
leur organisation, qui est en fait un
centre de connaissances spécialisées.
Investir dans la formation est une par-
tie inhérente d’une bonne gestion du
personnel. L’importante participation
actuelle à l’enseignement pour adultes
est surtout due à l’offre publique
bien étayée. Les statistiques montrent
notamment que la vie d’entreprise
présente encore des lacunes en ce qui
concerne la formation des travailleurs.
Nous n'aimons
pas l'approche
scolaire qui
comporte du
stress
Bonne Lecture
Dries Van Den Kieboom,
Project Manager
dries.vandenkieboom@smartmediaagency.be
FOKUS-WALLONIE.BE
04 Un coup de pouce
05 Le nerf de la guerre
06 Repousser ses limites
08 Interview: Philip Cracco
10 La connaissance:
la clé du business
11 Sautons dans le train
de l'économie digitale
CONTENU...
04
06
05
10
DÉCOUVREZ-EN PLUS SUR
#FOKUSENTREPRENEUR
FOKUS-WALLONIE.BE
5. 5#FOKUSENTREPRENEUR CASHFLOW TENDANCE
penser aux promos que l’on appli-
quera lors des périodes plus creuses.
Bilan: une gymnastique compliquée,
mais c’est surtout la garantie de ne
pas avoir de mauvaises surprises.
TOUTEFOIS, CE TRAVAIL en amont ne sera
peut-être pas suffisant. Car ces
fameuses « mauvaises surprises »
peuvent venir d’autres horizons. Et
notamment des factures impayées,
la plaie que redoute tout entrepre-
neur. Car ceci génère un manque
de liquidités. Et donc l’impossibi-
lité de se payer soi-même. Et de
payer… ses fournisseurs! « Dans le
cas de mon business, les impayés
sont rares, car les clients paient au
plus tard à leur départ », explique
Véronique Weghsteen. « Mais ce
n’est évidemment pas pareil pour
la majorité des autres entreprises.
Des indépendants ou des petites
PME ont parfois le couteau sur la
gorge à cause de factures qui n’ont
pas été honorées. Avec risques de
faillite à la clé. »
FACE À CES impondérables, une
solution, peut-être, qui se révèle
assez efficace face à un client
distrait ou lent dans ses démarches:
la facturation électronique. Car
celle-ci possède un avantage
certain: son envoi est acté et le
client ne pourra jamais prétexter ne
pas l’avoir reçue. « La facturation
électronique est souvent une
excellente option », conclut Marie-
Anne De Temmerman.
PAR AILLEURS, la facture par voie
digitale offre d’autres avantages
qu’une sécurité accrue du paiement.
Dont le principal tient évidemment
au coût de la transaction. Selon un
récent rapport publié par KPMG,
la facturation électronique par
rapport à une facturation papier
permet une économie de 3,24 euros
par facture envoyée et 5,77 euros
par facture reçue. Au rayon des
autres avantages, on citera encore
un fameux gain de temps lors de
la création, l’envoi, le traitement,
et l’archivage d’une facture. Seul
bémol: la facturation électronique
ne pourra rien face à un client de
mauvaise foi et de mauvaise volonté!
Là, c’est le talent, les contacts et le
flair de l’entrepreneur qui resteront
ses meilleurs alliés afin de détecter
les potentiels mauvais payeurs.
Le nerf de la guerre
De bonnes idées c’est bien. Mais, quand on y couple un bon business, c’est encore mieux!
L’entrepreneur en herbe ne doit donc négliger ni l’aspect innovation de son projet, ni ses
lignes de rentabilité qui assureront des rentrées d’argent.
TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
Tout candidat entrepreneur le
sait: à côté de l’idée qui sous-
tend son projet, il est également im-
pératif de soigner son businessplan.
En répondant à des questions
simples. Du genre: qu’apporte-t-on
de nouveau au marché, et quelle est
la capacité de croissance à plus ou
moins long terme? « Effectivement,
en Belgique, on ne manque pas
d’idées », pointe Marie-Anne
De Temmerman, qui vient de fon-
der la société Once Upon a Brand,
conseillant des sociétés en matière
de storytelling. « Mais encore faut-il
prendre le temps de tester celles-ci
avant de les concrétiser. Dans cette
optique, de nombreuses structures
existent pour aider le candidat
entrepreneur. Il faut user et abuser
de ces facilités. »
« BEAUCOUP D’ENTREPRENEURS polissent leurs
idées, mais négligent trop souvent les
moyens de transformer celles-ci en
espèces sonnantes et trébuchantes »,
confirme Véronique Weghsteen.
Qui, après une longue carrière en
tant que salariée, vient de lancer sa
propre affaire sous la forme du ma-
gnifique BB SintNik, à Bruges.
« Dans le cas de ma spécialité, l’hô-
tellerie et l’hébergement, il importe
de calculer très précisément le prix
des nuitées. » Car l’objectif est
bien entendu d’arriver à gagner de
l’argent sans être au-dessus des prix
du marché, ce qui aura pour consé-
quence de faire baisser le taux de
réservation. De même, il faudra aussi
On ne manque
pas d'idées,
mais il faut
prendre le
temps de
les tester
- Anne-Marie De Temmerman
Des indépendants ou des PME
ont parfois le couteau sur la
gorge à cause de factures qui
n’ont pas été honorées.
- Véronique Weghsteen
6. 6 FUTUR INTERNATIONALISATION
coûts. « Vous pouvez par exemple
faire appel à l’expertise de la Silicon
Valley, mais également profiter des
coûts salariaux faibles en Pologne. »
UNE ENTREPRISE FAMILIALE qui se consacre
corps et âme à l’exportation est la
société DCM Meststoffen de Grob-
bendonk, Flandre. Elle exporte dans
quarante pays et plus de la moitié
de son chiffre d’affaires provient de
l’étranger. « Nous avons débuté au
milieu des années 80 aux Pays-Bas,
parce qu’il s’agit du pays de l’horticul-
ture par excellence », déclare le CEO
Tom De Ceuster. « C’était par ailleurs
un pays frontalier dont nous parlions
la même langue. » DCM est arrivée
Repousser ses limites
Des entreprises saines en pleine croissance et florissantes se heurtent à un moment donné (presque littéralement) aux frontières nationales et sont
confrontées à un choix: s’exporter à l’étranger ou pas? Il y a certainement de bonnes raisons de le faire, mais il convient de procéder de façon bien réfléchie.
TEXTE FREDERIC PETITJEAN
Ni IKEA ni Nestlé ni McDonald’s
ni Coca-Cola. Il faut bien être
honnête: les entreprises belges qui
travaillent réellement à l’échelle
mondiale peuvent se compter sur les
doigts d’une main. AB-InBev, qui
est en grande partie brésilienne, est
plus ou moins la seule. Le professeur
d’économie, Filip Abraham de la KU
Leuven, l’a également remarqué.
« La Belgique est, depuis longtemps
déjà, un pays typique de PME »,
explique-t-il. « Nos entreprises ont des
difficultés à se positionner à l’échelle
mondiale de leurs propres moyens. Le
parochialisme nous joue des tours. Et
lorsqu’une entreprise prometteuse voit
le jour, les propriétaires choisissent
souvent de passer à la caisse et la
vendent à des étrangers. »
CELA DURE SOUVENT aussi des années avant
que l’on ne remarque les faits de
l’internationalisation dans les résultats
de l’entreprise et c’est un effort assez
couteux. « Cela exige des investisse-
ments supplémentaires, il faut engager
plus de personnel, ouvrir des filiales à
l’étranger, etc. », raconte F. Abra-
ham. « En Belgique, il est difficile de
trouver du capital à cet effet auprès de
financiers, de banques ou en bourse. »
TOUTEFOIS, LES AVANTAGES ne sont pas
négligeables. « L’avantage principal
étant bien entendu l’agrandissement
de votre marché potentiel », explique
le professeur. « La Belgique est un
petit pays, si vous voulez vraiment
évoluer, il faut regarder au-delà de nos
frontières. Par ailleurs, vous obtenez
également des avantages d’échelle:
vos coûts informatiques, de marketing
et de production sont répartis sur
un chiffre d’affaires nettement plus
important. » Les entreprises actives au
niveau international ont, selon
F. Abraham, plus de facilités à regrou-
per des compétences internationales.
Et l’entreprise peut vraiment mieux
exploiter les différences au niveau des
sur le marché néerlandais en collabo-
rant avec un importateur local, qu’ils
ont repris après quelques années. En
France et en Allemagne, ils ont suivi
la même stratégie: une collaboration
(fructueuse) avec un acteur local, qui
a débouché sur une reprise complète
de ce dernier. « Hormis ces trois pays
importants, nous disposons égale-
ment d’importateurs dans lesquels
nous n’avons aucune participation »,
explique T. De Ceuster. « Il s’agit par
exemple de la Scandinavie, des États-
Unis et de quelques pays asiatiques. »
POUR DCM, une étape cruciale dans
l’aventure de l’exportation était donc
de trouver un bon partenaire. « Il
doit avoir de l’expérience, connaître
le marché, être crédible et nous
devons bien nous entendre », dit le
CEO. « Nous fabriquons des produits
high-tech, nous ne cassons pas les
prix. Les importateurs doivent suivre
cette philosophie. » Lorsque nous
nous intéressons à un pays particulier,
nous suivons toujours la même
procédure, qui commence par une
analyse détaillée du marché. Tom De
Ceuster explique encore: « Si un pays
n’est pas demandeur de vos services,
l’histoire s’arrête, bien entendu.
Ensuite, regardez à quel prix vous
pouvez vendre. Il y a, par exemple, de
la demande pour nos produits sur des
marchés émergents, mais beaucoup
de consommateurs ne peuvent pas se
permettre de les acheter. »
LES SOCIÉTÉS QUI s’exportent doivent
bien entendu également satisfaire
aux règles et législations locales et
disposer de toutes les autorisations
nécessaires. Pour les produits
de DCM, il s’agit souvent de
lois locales spécifiques et pas
d’une législation européenne.
Cela signifie qu’il faut obtenir
des autorisations pour chaque
pays séparément et que tous les
conditionnements doivent être
adaptés. Cela représente donc du
travail et des coûts supplémentaires.
ÊTRE PRÉSENT DANS de nombreux pays
est toutefois bon pour les ventes et
cela aide également à conserver sa
position en Belgique. « Dans un
monde globalisé, il faut vraiment
tâter le terrain », selon T. De Ceuster.
« Les pays lointains nous permettent
d’accumuler connaissances et expé-
riences pour les marchés locaux et
européens. Comment procèdent-ils
là-bas? Quelles solutions adoptent-ils
pour certains problèmes? Ce sont
des connaissances à ne pas
sous-estimer que nous pouvons
également utiliser ici. »
BILAN COMMERCIAL POSITIF
POUR LA BELGIQUE
Au cours des trois premiers mois de
l’année 2016, les entreprises belges ont
exporté pour 88,2 milliards d’euros de
marchandises, comme le montrent les
chiffres de l’Agence pour le Commerce
extérieur. Ce chiffre est composé de
près d’un quart de produits chimiques,
viennent ensuite les équipements de
transport (11,5 %) et les machines et
équipements (10,7 %). Près de 77 %
de nos exportations sont destinés aux
pays européens, environ 11 % à l’Asie
et 7,6 % à l’Amérique. Face aux 88,2
milliards d’exportations, nous notons
82,09 milliards d’importations.
EXXONMOBIL EN TÊTE
ExxonMobil à Anvers est la plus
grande entreprise de notre pays avec
un peu moins de 30 milliards d’euros
de chiffre d’affaires, comme on peut
le voir dans le Top 30.000 du Trends.
Un an plus tôt, le chiffre d’affaires était
encore un demi-milliard plus élevé.
Total, du même secteur, se place en
deuxième position avec 23,7 milliards
d’euros. Viennent ensuite Toyota Motor
Europe (19,7 milliards) et Engie Elec-
trabel (12,4 milliards). Sur la base de
ce chiffre d’affaires, ExxonMobil peut
se targuer de 1,41 milliard d’euros de
gain. Un beau chiffre, juste trop peu
pour décrocher la première place, qui
revient à Philips Lightning Belgium
avec 1,46 milliard d’euros.
LE BREXIT, UNE MAUVAISE
NOUVELLE POUR LA
BELGIQUE
La sortie du Royaume-Uni de l’Union
européenne est une mauvaise nouvelle
pour les entreprises belges écrivait
le bureau de rating Moody’s dans un
rapport. Pire encore, en raison des
relations commerciales étroites avec
la Grande-Bretagne, la Belgique est
un des pays de l’Union européenne qui
sera le plus durement touché. C’est
encore plus grave pour l’Irlande, mais
l’Espagne et Chypre sentiront aussi
rapidement les conséquences négatives
de cette décision, parce qu’il s’agit de
destinations touristiques importantes
pour de nombreux Britanniques. Ces
pays ne disposent en outre pas d’une
grande marge de manœuvre pour faire
face à cette épreuve, étant donné qu’ils
ont déjà de lourdes dettes.
La Belgique est un petit
pays, si vous voulez vraiment
évoluer, vous devez regarder
au-delà de nos frontières
- Filip Abraham
FOKUS-WALLONIE.BE
7. VOTRE ENTREPRISE DISPOSE-T-ELLE
D’UNE BONNE FORMULE D’ASSURANCE?
En tant que chef d’entreprise, ce qui compte, c’est que vos affaires soient florissantes, n’est-ce pas? Vous
souhaitez que votre entreprise soit saine, rentable et qu’elle se développe. C’est pour ça que vous êtes avant
tout un entrepreneur. Mais, quid des risques éventuels et des assurances?
Le monde des assurances est encore généralement méconnu et passe souvent au second plan. De ce fait,
trop d’entreprises continuent à prendre des risques élevés sans le savoir.
FORMULE DE BASE EN ASSURANCES
Si on se limite à la base des polices d’assurances auxquelles une entreprise devrait souscrire, on se retrouve
devant une longue liste, mais elle est indispensable. Votre entreprise dispose-t-elle des polices suivantes?
• Responsabilité civile entreprise – couvrez-vous contre les dégâts aux clients ou aux tiers que les em-
ployés causent.
• Incendie et bris de machines – couvrez votre matériel, bâtiment et autres contre les dégâts d’un incen-
die, d’une inondation… L’assurance « Pertes d’exploitation » permet en outre de compenser une perte
financière importante à la suite d’un arrêt des activités de l’entreprise à cause de tels dégâts.
• Responsabilité civile pour les véhicules – cette assurance est obligatoire pour les entreprises qui uti-
lisent des véhicules dans le cadre de leurs activités commerciales. Elle permet d’éviter de grands coûts
après un accident de la route en tort ou en l’absence de tiers civilement responsable.
• Accidents du travail – cette assurance est également légalement obligatoire et protège les collabora-
teurs contre une perte financière s’ils se trouvent dans l’incapacité de travailler de manière temporaire
ou définitive à la suite d’un accident du travail. Cette obligation n’existe pas pour les dirigeants d’entre-
prise, mais il peuvent limiter les risques encourus à l’aide d’autres produits d’assurance.
UN COURTIER D’ASSURANCE PROFESSIONNEL
Il est donc indispensable qu’une entreprise dispose d’une formule d’assurances sur mesure avec un bon rap-
port qualité-prix. Cette formule doit d’ailleurs être régulièrement révisée et adaptée pour répondre aux chan-
gements sociétaux et légaux.
C’est la raison pour laquelle vous avez intérêt à faire appel à un courtier d’assurances professionnel. Dans la
pratique, ce n’est pas toujours possible d’employer les services de quelqu’un qui connait bien et suit le marché.
En collaborant avec un intermédiaire, vous pouvez ainsi continuer à vous concentrer sur vos activités princi-
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8. 8
plus, car le service militaire obliga-
toire approchait. »
De quoi vous rappelez-vous de cette
période à l’armée ?
« Je ne voulais pas occuper un poste
peinard à la frontière est-allemande.
Je voulais être actif et je me suis donc
dirigé vers les paracommandos. L’ar-
mée a en fait été ma première véri-
table école. C’est là que j’ai appris
que l’on ne peut jamais abandonner.
Il n’est pas nécessaire de mesurer 2
mètres de haut et 1,5 mètres de large
pour réussir.
Avez-vous un jour pensé faire
carrière à l’armée ?
« J’ai de nouveau voulu très vite
progresser. De préférence, à l’armée.
J’aurais voulu devenir sous-officier,
mais pour cela je devais échanger
mon beau béret de parachutiste
bordeaux pour un képi brun et je ne
voulais pas (rires). J’ai donc recom-
mencé à peindre des bus. »
À l’époque, vous n’aviez pas encore
le microbe de l’entrepreneuriat.
Quand avez-vous été contaminé ?
« Je devais avoir 28 ans. Entre temps,
j’étais retourné à l’école. Je suis en
fait le champion des formations,
surtout à la Vlerick School. Mar-
keting, comptabilité, management
général, management avancé…
Ce ne sont que quelques-unes des
nombreuses formations que j’ai
suivies. Jusqu’il y a 5 ans, j’ai chaque
année suivi l’un ou l’autre cours.
Même aujourd’hui, j’aime toujours
apprendre. Je conseille aussi à tout le
INTERVIEW PHILIP CRACCO FOKUS-WALLONIE.BE
Dirigeant d’entreprise… une profession de plus en plus exposée !
Ces dernières années, de nouveaux risques sont apparus qui-
menacent la sécurité, la sérénité et le patrimoine personnel des
dirigeants d’entreprise, des indépendants et des professions
libérales. Il est établi qu’aujourd’hui trois risques personnels
majeurs menacent les dirigeants d’entreprise:
1. une atteinte à leur e-reputation
2. des poursuites pénales,
3. un contrôle fiscal
Or, ces risques ne sont aujourd’hui jamais assurés par les diri-
geants d’entreprise !
Ce n’est pas le moindre des paradoxes : leur société est bien as-
surée, mais leurs protections personnelles sont le plus souvent
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dants, propose une nouvelle solution pour les dirigeants d’en-
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« La passion, voilà la clé »
Ambitieux, flamboyant et le prototype du self-made-man. L’entrepreneur Philip Cracco (53 ans), propriétaire
de la marque de montres Rodania et connu du programme télévisé flamand The Sky is the Limit, a un parcours
plutôt inhabituel. « Tout le monde est champion du monde en quelque chose. »
TEXTE NIELS ROUVROIS PHOTO NICO VAN DAM
P
hilip Cracco a suivi son propre
chemin. Philip Cracco a com-
mencé à travailler à 16 ans, a
découvert qu’il avait le sens
des affaires, a suivi pas mal de for-
mation et en 2016, il peut se targuer
d’être un des plus grands entrepre-
neurs du pays. En 1995, notre homme
âgé de 53 ans, originaire de Flandre
occidentale, a créé Accent Jobs qu’il a
entre temps revendu. Aujourd’hui, il
est le propriétaire du Montebi Group,
dont l’étendard est la marque de
montres Rodania.
Vous n'avez pas toujours eu l’esprit
d’entreprise.
« J’ai vécu une jeunesse relative-
ment normale, rien de spectaculaire.
J’ai grandi dans un milieu salarié.
D’abord, seul avec ma mère pendant
8 ans, avant que mon beau-père ne
nous rejoigne. Nous habitions dans
une maison modeste dans un des
moins beaux quartiers de Roulers. »
Comment s’est déroulé le passage
de l’école au travail ?
« Bien. J’ai commencé à travailler
dans une fabrique de tapis lorsque
j’avais 16 ans. Un peu plus tard, j’ai
atterri dans l’industrie des autobus. Je
réparais des carrosseries, j’appliquais
des couches de base et de finition, je
réalisais des réparations de peinture
ainsi que des dessins. Mais une cabine
de peinture mesure 20 mètres de long
et a une seule petite fenêtre de 40 sur
60 centimètres. Et on y est entière-
ment seul. J’ai rapidement compris
que je n’exercerais pas ce job toute
ma vie. Ce n’était pas nécessaire non
monde de continuer à se former en
permanence. Les jeunes devraient en
fait consacrer 2 % de leurs revenus à
des formations supplémentaires. »
En 1995, vous avez alors créé
Accent Jobs. D’où vous est venue
cette idée ?
« À 29 ans, j’ai eu envie de créer ma
propre entreprise. Mais je n’en avais
ni l’argent ni les moyens. En combi-
nant deux jobs – je travaillais pendant
la semaine dans une grande entreprise
d’intérim et pendant le week-end,
je vendais des nouvelles construc-
tions, – j’ai pu constituer un certain
capital. En 1995, j’ai alors lancé mon
propre bureau d’intérim. J’ai été à la
tête de l’entreprise pendant environ
19 ans et j’ai terminé avec un chiffre
d’affaires de 340 millions d’euros. À
ce moment-là, nous travaillions avec
1.100 collaborateurs et disposions
d’un réseau de 270 agences. »
Vous décidez tout de même de la
vendre. Pourquoi ?
« L’entreprise a évolué, mais mon
partenaire et moi-même n’étions pas
d’accord et ambitionnions une straté-
gie différente. Je déteste les conflits et
j’ai donc décidé de quitter la société. »
L’an passé, vous avez relevé un
nouveau défi. Rodania était-il un
choix logique ?
« La marque se positionne dans un
secteur passionnant qui recèle de
nombreux défis. C’est une marque
magnifique, mais un renouveau était
indispensable. Rodania, c’est un peu
une Belle au bois dormant qui se
« Les jeunes devraient en fait consacrer 2 % de leurs revenus
9. 9#FOKUSENTREPRENEUR PHILIP CRACCO INTERVIEW
réveille. Nous présentons à nouveau
la marque aux gens d’une façon aussi
sexy que possible. Nous y travaillons
avec une équipe jeune et motivée. »
Avez-vous aussi connu des mo-
ments difficiles ?
« Tout ce que vous touchez en tant
qu’entrepreneur ne se change pas en
or. Mais, en tant qu’entrepreneur,
ce n’est pas le nombre d’erreurs qui
compte, mais le nombre de fois où
vous vous relevez. C’est l’art de l’en-
trepreneuriat. Sans être bête, aveugle
ou naïf. En cas de revers, il faut tout
simplement continuer. C’est ce que
j’ai appris à l’armée: ne pas céder. »
C’est aussi ce message que vous
avez voulu faire passer dans The
Sky is the Limit.
« J’ai vraiment foi en la jeunesse. Je
veux motiver les jeunes à prendre
leur vie en main. Regardez et pensez
positivement, et cela ira mieux. Vous
voulez travailler pour Médecins Sans
Frontières? Faites-le. Tout le monde
ne doit pas devenir entrepreneur, mais
saisissez votre vie à deux mains et ex-
ploitez toutes les possibilités de façon
optimale. Je dis toujours que tout le
monde est champion du monde en
quelque chose. »
En participant au programme, vous
vous êtes dévoilé.
« C'est vrai. Mais l’époque de pour
vivre heureux vivons cachés date d’il
y a plus de 30 ans. Aujourd’hui, la
situation est complètement différente.
Big brother is watching you everyday. Je
suis aussi actif sur les médias sociaux.
Un entrepreneur ne peut pas passer
75 % de son temps étendu sur
une plage à Hawaï
Si Philip Cracco n’était pas PDG,
que ferait-il?
« Je ne peux pas m’imaginer cela.
C’est difficile à prédire, mais de toute
manière un job avec des responsabi-
lités. Un manager d’une division ou
dans une entreprise. »
GETFLOWBOX.COM
SMART FACTS
Comment pouvez-vous collaborer
avec des jeunes si vous n’êtes pas au
courant vous-même? Et puisqu’il
est impossible de nier leur existence,
pourquoi alors ne pas participer à un
tel programme pour faire de la publi-
cité pour l’entrepreneuriat? »
Quels conseils donneriez-vous
aux jeunes qui ambitionnent une
carrière similaire à la vôtre ?
« Faites quelque chose avec passion.
Et je ne parle pas uniquement d’une
carrière ou d’entreprendre, mais d’un
style de vie. Votre père est docteur,
mais vous préfèreriez élever des
lapins? Il ne faut pas hésiter. Vous élè-
verez les plus beaux lapins du monde
si vous le faites avec passion. »
Autre chose ?
« Travailler dur. Si, demain, vous
connaissez un travail ou un sport dans
lequel vous pouvez remporter beau-
coup de succès sans devoir travailler
dur, faites-le-moi savoir (rires). Cela
vaut pour tous les secteurs. En tant
qu’entrepreneur, vous ne pouvez pas
passer 75 % de votre temps étendu
sur une plage à Hawaï. Vous devez
évoluer dans votre équipe. Ce n’est
qu’à ce moment-là que vous obtien-
drez des résultats. »
NOUVEAU STATUT POUR LES
ÉTUDIANTS ENTREPRENEURS
Il ressort des chiffres de la Caisse d’al-
locations familiales ADMB que la Belgi-
que compte aujourd'hui 5 089 étudiants
ayant une entreprise propre. Vu les
nombreux seuils sociaux et financiers,
l’Union des Entrepreneurs indépendants
UNIZO plaide dès lors pour un nouveau
statut d’étudiants entrepreneurs, avec
des conditions plus souples. À l’heure
actuelle, l’étudiant entrepreneur ayant
un revenu net imposable inférieur à
1 439,42 euros ne doit pas payer de co-
tisations sociales. UNIZO souhaite que
ce montant soit fixé à 6 505,33 euros.
HAUSSE DU NOMBRE
D’ENTREPRISES
INDIVIDUELLES
Le nombre d’entreprises individuelles
qui était de 502.901 en 2013 est passé
à 517.514 en 2014. Cela ressort du
rapport consacré aux PME d’UNIZO,
Graydon et UCM. En 2015, 45.311
entreprises individuelles se sont
encore ajoutées. Ce qui représente une
augmentation de 2,7 %. On remarque
toutefois une diminution de 1 % en
Wallonie et à Bruxelles. En Wallonie,
c’est la province de Hainaut qui arrive
en tête. Le nombre de starters a
augmenté de 9 % pour atteindre
le chiffre de 7.266.
à des formations supplémentaires. »
10. 10 PANEL D'EXPERTS FORMATIONS
La connaissance, clé du business
Celui qui sait comptera toujours un avantage sur celui qui ne sait pas! C’est valable dans une banale discussion
quotidienne comme dans le milieu professionnel. Les entrepreneurs belges participent-ils au mouvement?
TEXTE FRÉDÉRIC VANDECASSERIE
« Vu que le monde bouge sans arrêt, il est essentiel
de se mettre à niveau en continu, et d’adapter sa so-
ciété aux besoins du moment. La petite ou moyenne
entreprise qui ne fait pas ça se voit condamnée à
mort à court ou à moyen terme. Nous acquérons le
plus souvent la majeure partie de notre connaissance
par la pratique concrète sur le terrain… Le secteur
des relations publiques change constamment de
visage, ce qui fait que les formations ou briefings
valables hier ne le seront souvent plus aujourd’hui!
Bref, si les bases du métier s’apprennent par la
théorie, c’est par la pratique que nous nous mettons
constamment à jour! »
Pourquoi
est-ce si
important
d’acquérir
constam-
ment de
nouvelles
connais-
sances ?
Les en-
treprises
belges in-
vestissent-
elles assez
dans ces
nouvelles
connais-
sances ?
Organi-
sez-vous,
ou sui-
vez-vous,
des forma-
tions dans
ce but ?
« Nous essayons de suivre de très près le marché
et ses évolutions. Mais, pour être tout à fait
franche, je pense que seules les grosses sociétés
ont le temps et les moyens d’organiser de grands
symposiums internationaux et de parcourir toutes
les nouvelles publications qui sortent sur un
domaine précis! Nous privilégions une approche
nettement plus pragmatique. Nous sommes par
exemple de fervents utilisateurs du web. Qui
offre, généralement au jour le jour, des comptes
rendus des séminaires qui se tiennent partout
dans le monde au sujet de nos secteurs de prédi-
lection. De même, les leaders d’opinion dans les
domaines qui nous intéressent possèdent souvent
un blog personnel qui se transforme en mine
d’informations et d’inspiration pour nous! »
« Nous n’organisons pas de formations propres.
Comme nous sommes très peu nombreux, les
connaissances exigées doivent être très pointues. Et
puis, je ne crois pas que quelque chose qui pourrait
nous satisfaire existe pour le moment sur le marché.
Enfin, une petite entreprise comme la nôtre ne peut
pas se permettre le luxe, surtout au niveau de l’em-
ploi du temps, de permettre à nos collaborateurs de
s’absenter longtemps pour suivre des formations qui
seraient uniquement de toute façon trop générales.
Par contre, nous suivons, bien entendu, des cours en
informatique et en langues. »
« Les secteurs des médias et du divertissement, dans
lesquels nous sommes actifs, restent des branches
très dynamiques. Où tout bouge et se développe très
vite. Il importe donc de se mettre continuellement
à niveau au sujet de tous les développements et de
toutes les tendances au sujet desquelles Disney est
appelé à réagir de manière adéquate. Voilà pourquoi
il est fondamental pour nous de continuer à acquérir
des connaissances nouvelles chaque jour. Car ce sont
elles qui nous font avancer… »
« Chaque société investit selon ses moyens et ses
ambitions. Quant à nous, Disney Benelux suit un
programme Learning Development centré sur
l’amélioration des prestations et le bien-être des
employés, tant en groupe qu’individuellement,
en phase avec notre vision générale. Il s’agit d’un
processus éducatif par lequel nous tentons toujours
d’améliorer les compétences de tous nos collabo-
rateurs. De plus, grâce à ce programme, nous élar-
gissons leur champ de connaissances, et favorisons
les collaborations et les interactions positives entre
eux. De sorte que la compagnie dans son ensemble
bénéficie de tout cela. »
« Disney ne se contente pas des traditionnels pro-
grammes LD évoqués par ailleurs, mais développe
aussi d’autres événements propres, notamment à
travers l’organisation de la Disney Learning Expo. Où
nous invitons des orateurs intéressants et pertinents
pour qu’ils apprennent de nouvelles choses à notre
personnel et échangent avec lui. Tant au niveau du
business qu’à celui du développement personnel.
Dernier de nos projets en date: le Disney Intrapreneur’s
Challenge. Un défi, auquel chaque employé peut
participer, consistant à concrétiser les bonnes idées et
les concepts les plus prometteurs. C’est un excellent
moyen de rentabiliser le temps des employés en
formation! Car il en sort généralement des projets
concerts très intéressants! »
« Parce que nous vivons dans un monde très globa-
lisé ! La notion de connaissance fait d’ailleurs partie
intrinsèque de l’existence de Jet Import. Nous nous
orientons en continu sur l’enrichissement de notre
personnel, sur la recherche de nouvelles évolutions
des tendances au sein du marché, et sur le suivi des
changements dans l’évolution de la société. C’est ain-
si que nous avons observé une évolution importante
dans le secteur des cocktails à base de gin tonic.
Suite à cela, la plupart de nos employés devront se
montrer capables de faire de bons cocktails à base de
Fever-Tree, le nouveau-né de chez Red Bull. Cela aus-
si, c’est de la connaissance dans notre secteur. (rires) »
« La Belgique est un pays d’export par excel-
lence. Et cette tendance se vérifiera encore de
plus en plus dans le développement futur de notre
économie. Les coûts salariaux extrêmement élevés
qui sont d’application dans notre pays font que
nous ne sommes bien entendu pas un territoire de
prédilection pour des activités de production. Par
contre, c’est sur le terrain de l’innovation que nous
pouvons marquer des points! »
« Jet Import est une entreprise dynamique, peu-
plée de jeunes talents aux dents longues. Qui ont
tous faim de nouvelles connaissances, ainsi que de
développement personnel et professionnel. Voilà
pourquoi nous offrons un large éventail de forma-
tions, tant en interne qu’en externe. Où nous allions
la théorie à la pratique de notre champ d’activités.
L’entrepreneuriat est également une valeur à laquelle
nous accordons beaucoup d’importance. Ce qui fait
aussi de Jet Import un tremplin idéal pour des jeunes
qui en veulent. »
ANN LOMANS
FONDATRICE DE LA SOCIÉTÉ DE
COMMUNICATION PRAVDA PRESSROOM
PRISCILLA VAN DER LEK
HR MANAGER DE THE WALT DISNEY
COMPANY POUR LE BENELUX
STEFAAN BETTENS
CEO DE JET IMPORT, L’UN DES
PLUS GRANDS IMPORTATEURS
DE BOISSONS EN BELGIQUE
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CHRONIQUE KRIS PEETERS
Sautons dans le train de
l’économie digitale
L’économie numérique est un train à grande vitesse que nous ne pouvons ignorer. Il serait bête de ne pas le prendre. Oui, nous
devons sauter dans ce train en marche. Nous devons veiller à être de la partie.
TEXTE KRIS PEETERS, VICE-PREMIER MINISTRE ET MINISTRE DE L'EMPLOI, DE
L'ECONOMIE ET DES CONSOMMATEURS, CHARGÉ DU COMMERCE EXTÉRIEUR
L
es opportunités de travail
dans le secteur de la haute
technologie ont augmenté
en Belgique de 22,3 % entre
2000 et 2011, alors que les autres
secteurs n’ont crû que de 8,6 %.
Il est donc évident que l’avenir de
notre économie sera numérique.
NOUS DEVONS ABSOLUMENT investir
en la matière. Les gens doivent
avant tout se sentir bien dans
le monde numérique. 13 % des
personnes âgées de 16 à 74 ans
en Belgique n’ont jamais utilisé
Internet. Ce fait étant souvent à
mettre en relation avec un revenu
plus faible, les smartphones et les
abonnements Internet toujours
moins chers offrent certainement
des opportunités. Par ailleurs,
les autorités doivent investir
dans les aptitudes numériques
de base. En Belgique, seuls 60 %
des personnes disposent de telles
compétences pour 72 % aux
Pays-Bas et 66 % en Allemagne.
Les autorités doivent y accorder
de l’importance, par exemple
dans l’enseignement et les offices
de placement. Même en période
d’économies, les investissements
dans des services informatiques
accessibles demeurent
indispensables.
NOUS DEVONS ENSUITE veiller à ce que
les entreprises aient également
la possibilité de faire face à la
concurrence numérique. S’en
tenir à un système trop rigide
pourrait nous coûter cher. Nous
avons déjà vu dans l’e-commerce
que l’on peut rapidement afficher
un grand retard si l’on réagit trop
tardivement. C’est pourquoi le
gouvernement fédéral a adapté les
règles en matière de travail de nuit.
Cela permet aux entreprises d’e-
commerce de rattraper ce retard,
mais tous les acteurs doivent
s’investir à 100 %.
POUR CONCLURE, il est important de
prendre conscience que l’entre-
prise numérique n’est pas la seule
affaire de grandes entreprises et
de multinationales. Au contraire,
ce sont surtout les petites entre-
prises à qui profite une stratégie
numérique. C’est la façon par
excellence de se démarquer de la
masse. Nous devons continuer à
convaincre les gens d’ouvrir des
canaux de vente numériques. Il
ne s’agit pas uniquement d’un
complément à leur canal de vente
physique, c’est également un
moyen important d’attirer des
clients. Les gens qui recherchent
un magasin spécifique procèdent
actuellement surtout en ligne.
Un site Internet attrayant est
vraiment incontournable. C’est
le point de départ pour chaque
entrepreneur numérique.
Ce sont surtout les petites entreprises
à qui profite une stratégie numérique
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