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Étude de cas atlas-fhd-6juilet2014 v3-6
1. Projet # 570001-107
Communication et adaptation aux changements climatiques
Atlas agroclimatique du Québec
Étude de cas
Pour présentation au Consortium Ouranos
par Fanny Huot-Duchesne
Chaire de relations publiques et communication marketing – UQAM
8 mai 2014
2. 2
TABLE DES MATIÈRES
1. CADRE DE RECHERCHE ………………………………………………………………………. 3
2. MÉTHODOLOGIE ……………………………………………………………………………….. 3
2.1 ENQUÊTE ………………………………………………………………………………... 3
2.2 CUEILLETTE DES DONNÉES …………………………………………………………. 3
2.3 ANALYSE DOCUMENTAIRE ………………………………………………………….. 3
3. INTRODUCTION ………………………………………………………………………………… 4
4. RÉSUMÉ DES ÉVÉNEMENTS …………………………………………………………………. 5
5. ACTEURS ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION ……………………………………….. 7
5.1 SOUS-COMITÉ « DIFFUSION DE L’ATLAS » ………………………………………... 7
5.2 CRAAQ …………………………………………………………………………………... 7
5.3 ATELIERS DE FORMATION ET PRODUITS PROMOTIONNELS RÉALISÉS PAR
LE CRAAQ …………………………………………………………………………………... 8
6. CONCLUSION ……………………………………………………………………………………. 11
7. RECOMMANDATIONS …………………………………………………………………………. 11
8. POUR UNE GESTION DE PROJET PLUS RAFFINÉE ……………………………………… 13
ANNEXE 1 …………………………………………………………………………………………… 14
3. 3
1. CADRE DE RECHERCHE
La mission de la Chaire de relations publiques et communication marketing de l’Université du Québec à
Montréal consiste à contribuer à la progression des connaissances, à la formation des étudiants et au débat
public sur toutes les questions relatives à l'exercice du métier de communicateur et à son rôle dans la
société québécoise. Elle mène notamment des recherches sur les questions et les enjeux reliés aux
conditions et aux pratiques en relations publiques et en communication marketing en fonction de la
démocratisation de l'information dans la société, en réfléchissant sur l'évolution des communications.
Ces dernières années, la Chaire a développé un centre d’étude se spécialisant sur des sujets liés aux
changements climatiques et la communication de risque et de crise. Plus précisément, ce centre d'étude
cherche à faire avancer les connaissances sur les meilleures pratiques de communication, notamment sur
les systèmes d’alertes précoces, les facteurs d’influence de la perception des risques et des stratégies de
relations publiques appropriées. L’objectif des recherches menées par le centre d’étude est de mieux
outiller les autorités et les acteurs scientifiques pour que ceux-ci puissent atteindre en temps opportun les
responsables d’infrastructures à risque et les communautés cibles, et ainsi contribuer au développement de
la résilience des populations face aux aléas climatique et à l’adoption de comportements adéquats lors de
phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes.
2. MÉTHODOLOGIE
2.1 ENQUÊTE
Afin de répertorier les contenus, outils, approches et méthodes utilisés pour la communication touchant à
l’adaptation aux changements climatiques, des entretiens semi-dirigés ont été conduits auprès d’Ouranos
et ses membres, et plus précisément des acteurs ayant partagé l’information sur les objectifs poursuivis du
projet, les choix effectués et leurs raisons, etc. Ces entrevues nous ont aussitôt permis de cerner le
contexte du présent projet et le processus de décision qui l’a vu naître.
2.2 CUEILLETTE DES DONNÉES
Plusieurs documents ont été fournis lors des entrevues pour identifier dans un premier temps les contenus
ayant fait l’objet d’activités de communication dans le domaine de l’adaptation aux changements
climatiques. Et comme l’objectif était de regrouper un maximum d’informations sur les activités
orchestrées dans le cadre du projet ciblé, une revue de littérature a été effectuée (rapports de projets
scientifiques et gouvernementaux, communiqués de presse, etc.) à partir de Google et des sites Web des
différents partenaires impliqués dans l’élaboration du projet.
2.3 ANALYSE DOCUMENTAIRE
Une analyse des documents disponibles nous a finalement permis d’examiner l’adéquation entre les outils,
méthodes et approches utilisés et les publics visés par les communicateurs d’une part, et de dégager les
leçons des expériences passées et les meilleures pratiques pour les scientifiques et les professionnels de la
communication œuvrant dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques, d’autre part.
4. 4
3. INTRODUCTION
À l’automne 2012, une proposition de projet visant la recherche sur les efforts de communication en
matière d’adaptation aux changements climatiques fut soumise par la Chaire de relations publiques et
communication marketing de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) à Ouranos. Le projet consistait
à documenter et à analyser des plans de communication sur l’adaptation aux changements climatiques déjà
entrepris par des acteurs dans différents milieux et le contexte dans lequel ces activités de communication
prennent place. Ainsi, plusieurs réunions chez Ouranos nous ont d’abord permis d’identifier des projets à
l’intérieur desquels découlait une dimension communicationnelle importante, notamment le projet de
l’Atlas agroclimatique du Québec. Le présent rapport rend compte des travaux réalisés et des résultats
dans le cadre de ce projet. Le document propose en premier lieu un résumé des événements et un énoncé
des objectifs visés. Par la suite, les acteurs, la stratégie de communication et les produits promotionnels
utilisés et enfin, la conclusion et des recommandations permettant de déboucher sur l’éventualité d’une
gestion de projet plus raffinée en termes de communication.
L’Atlas agroclimatique du Québec
Le secteur agricole est constamment confronté aux aléas météorologiques et climatiques. Dans un
contexte où les changements climatiques et les catastrophes naturelles s’intensifient, la communication des
risques joue un rôle majeur pour les infrastructures et l’économie, notamment en ce qui a trait aux impacts
multiples qui peuvent survenir au niveau de la ferme et sur l’ensemble du secteur agricole. En effet, «
l’intégration d’informations climatiques dans la planification des activités d’une entreprise agricole permet
de mieux gérer les risques, de saisir les opportunités qui se présentent et d’améliorer la gestion
agroenvironnementale ».1
Cela dit, la complexité de ces phénomènes comporte aussi son lot d’enjeux et de
défis pour déterminer quelles sont les meilleures pratiques de communication des risques à développer
pour atteindre les acteurs concernés. Ainsi, au courant des dernières années, la Commission
agrométéorologie du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec (CRAAQ) a
effectué une réflexion stratégique sur les besoins et les outils requis dans le secteur de l’agrométéorologie
pouvant mieux traduire l’impact du climat actuel et futur sur les cultures et les systèmes agricoles. Le
CRAAQ étant un organisme à but non lucratif visant à soutenir les conseillers, intervenants et les
entreprises du secteur agricole par la transmission de connaissances intégrées et par la diffusion d’outils
d’information, il a rapidement identifié que l’Atlas agroclimatique du Québec (1982) « format papier »
était non seulement désuet, mais qu’il était difficilement accessible, ce qui était déploré par l’ensemble des
producteurs, conseillers et analystes du milieu. De ce fait, le CRAAQ évoque que « le secteur agricole a
particulièrement besoin d’informations climatiques adaptées (ex : indices agroclimatiques tels que les
risques de gel, cumuls thermiques, etc.), capables de mieux traduire l’impact du climat actuel et futur sur
les cultures et les systèmes agricoles et ainsi faciliter la prise de décision pour, entre autres, mieux orienter
les activités agricoles ».2
De janvier 2010 à juin 2012, le CRAAQ travaillera en collaboration avec
Ouranos et plusieurs organisations à la mise à jour de l’Atlas agroclimatique du Québec déjà existant
(www.agrometeo.org), en plus de faire de celui-ci une interface Web conviviale sur les tendances actuelles
et projections futures des conditions agroclimatiques. Considérant la communication en tant que
préoccupation centrale du projet de l’Atlas agroclimatique du Québec, la Chaire de relations publiques et
communication marketing de l’UQAM, en collaboration avec Ouranos, propose de partager les résultats
de ses analyses sur les différentes activités de communication réalisées avant, pendant, et après la mise sur
pied du nouvel Atlas.
1
Audet, René., Côté, Hélène., Bachand, Denise., Mailhot, Alain. (2012). Rapport final projet #550001-XPI. Atlas agroclimatique
du Québec. Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, p.5
2
Ibid
5. 5
4. RÉSUMÉ DES ÉVÉNEMENTS
Avril 2009 : Le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
organise un atelier de consultation à Québec sur les enjeux et les problématiques du
secteur agricole en matière d’adaptation aux changements climatiques. Sont présents une
cinquantaine de spécialistes provenant de diverses organisations et discutent des types
d’activités et d’études afin de permettre une meilleure capacité d’adaptation.
Enjeu prioritaire identifié :
La réduction de la vulnérabilité du secteur agricole face aux changements climatiques par le
développement et le transfert de l’information agrométéorologique et agroclimatique.3
Action choisie :
La refonte de l’Atlas agroclimatique du Québec en intégrant des projections des indicateurs basées sur des
scénarios climatiques du futur.4
Organisme choisi :
La Commission agrométéorologie du Centre de référence en agriculture et agroalimentaire du Québec
(CRAAQ : www.craaq.qc.ca) regroupe une vingtaine d’experts et d’intervenants dans le domaine et par
conséquent, l’organisme est en charge du projet.
Automne 2009 : Dans le cadre du Plan d’action 2006-2012 sur les changements climatiques
(PACC) du Gouvernement du Québec, en partenariat avec Ressources naturelles
Canada (programme d’Initiatives de collaboration pour l’adaptation régionale
(ICAR)), le CRAAQ soumet à Ouranos une proposition de projet pour
financement : Le développement d’un Atlas agroclimatique pour le Québec.
Retenu par Ouranos, le projet s’étendra de janvier 2010 à juin 2012.
Le CRAAQ collaborera avec plusieurs organisations :
- Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC)
- Ouranos
- La Financière agricole du Québec (FADQ)
- Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ)
- Le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs (MDDEP)
- L’Institut national de la recherche scientifique – Eau Terre Environnement (INRS-ETE)
- La Société de protection des forêts contre les insectes et maladies (SOPFIM)
- L’Union des producteurs agricoles (UPA)
* « Dans le cas des unités thermiques maïs (UTM), un groupe de travail, constitué de spécialistes de La
Financière agricole du Québec, du Centre de recherche sur les grains inc. (CÉROM), d’Agriculture et
Agroalimentaires Canada (AAC) et du ministère de l’Agriculture, des Pêches et de l’Alimentation du
3
Audet, René., Côté, Hélène., Bachand, Denise., Mailhot, Alain. (2012). Rapport final projet #550001-XPI. Atlas agroclimatique
du Québec. Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, p.4
4
Ibid
6. 6
Québec (MAPAQ), a été créé afin de statuer sur de nouveaux critères de début et de fin des cumuls
saisonniers d’UTM »5
Objectif principal du projet :
« Le transfert et la diffusion de connaissances agrométéorologiques et agroclimatiques auprès du secteur
agricole
Sous-objectifs du projet :
- « Mettre à jour un ensemble d’indices agroclimatiques d’intérêt pour le secteur agricole québécois ;
- Évaluer les tendances historiques de ces indices ;
- Développer des scénarios climatiques futurs et dresser le portrait des changements attendus pour
plusieurs de ces indices ;
- Intégrer et diffuser l’ensemble de ces informations sous forme de cartes, graphiques et tableaux de
manière conviviale par le biais d’un site Internet ;
- Informer et sensibiliser les intervenants agricoles sur l’existence et les applications d’un tel outil
afin d’améliorer leurs prises de décision.6
»
À ce stade, nous constatons déjà que la communication s’érige comme la pierre angulaire d’un tel projet
scientifique. Faire connaître et faire utiliser le nouvel Atlas agroclimatique du Québec « format Web »
constitue dès lors le but premier, à savoir que des stratégies et des outils de communications qui soient
adaptés au secteur agricole du Québec et aux ressources disponibles doivent obligatoirement être
déployés pour permettre le transfert et la diffusion de connaissances auprès des acteurs visés d’une part,
et pour améliorer leurs prises de décision, d’autre part.
5
Idem, p.7
6
Audet, René et Bachand, Denise. Proposition d’une activité en V&I&A par le CRAAQ. Atlas agroclimatique du Québec –
Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, p.5
7. 7
5. ACTEURS ET STRATÉGIE DE COMMUNICATION
5.1 SOUS-COMITÉ « DIFFUSION DE L’ATLAS »
5.1.1 René Audet, Agrométéorologue, AAC., Vice-président du CRAAQ
5.1.2 Lise Bélanger, Agente de recherche, La Financière agricole du Québec
5.1.3 Anne Blondlot, Agronome, Ouranos
5.1.4 Paul Brouillette, Consultant, Mesonet-Québec
5.1.5 Hélène Côté, Simulations climatiques, Ouranos
Aucun spécialiste des communications ou de chargé des communications n’est officiellement nommé pour
le projet. Ouranos interviendra notamment pour la réalisation et la diffusion d’une fiche projet7
de l’Atlas
sur son site Web, la préparation de feuillets techniques (d’information et promotionnels), pour de la
sensibilisation et diffusion d’informations, mais c’est surtout le CRAAQ qui assurera le pilotage de la
communication.
5.2 CRAAQ
Le CRAAQ propose d’administrer le projet du nouvel atlas agroclimatique du Québec en 4 volets, dont le
dernier chapeaute l’enjeu communicationnel et comprend à la fois la promotion de l’Atlas, ainsi que les
enjeux, défis et contraintes de la transmission et du partage des connaissances entre les acteurs du secteur
agricole :
1. Analyse spatio-temporelle des données historiques
2. Tendances observées du passé récent
3. Scénarios climatiques sur le futur
4. Diffusion et communication
Stratégie de communication élaborée pour le projet :
- Il est prévu une fois l’Atlas en ligne, d’encourager une importe diffusion d’informations grâce à la
mise en place d’une interface « Web » conviviale, de sorte que les usagers puissent avoir la
possibilité d’afficher et d’interagir avec des cartes, graphiques et tableaux ;
- L’interprétation des données et l’usage de l’interface Web pourront être facilités au moyen de la
réalisation d’un feuillet d’information sur les indices agroclimatiques et d’une affiche ;
- Trois ateliers sont envisagés afin d’informer et de former les intervenants sur le contenu et les
fonctionnalités du nouvel Atlas agroclimatique du Québec ;
- Un groupe cible d’usagers pourra être consulté sur une base régulière par le biais d’une section «
Suivi », où des commentaires et suggestions seront partagés et recueillis en cours de route. Un
comité de suivi représentatif de l’ensemble des usagers potentiels pourra également être informé
régulièrement de l’évolution du dossier, car il est important pour le CRAAQ que le produit final
soit en adéquation avec les attentes du milieu.8
7
Ouranos. (2014). Atlas agroclimatique du Québec : Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat
en évolution. En ligne. <http://www.ouranos.ca/media/publication/155_FicheAudet2013Web.pdf >. Consulté le 3 mai 2014.
8
Audet, René et Bachand, Denise. Proposition d’une activité en V&I&A par le CRAAQ. Atlas agroclimatique du Québec –
Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, p.7-8
8. 8
5.3 ATELIERS DE FORMATION ET PRODUITS PROMOTIONNELS RÉALISÉS PAR LE
CRAAQ
Le CRAAQ a pris le temps de répertorier toutes les données sur ses activités promotionnelles réalisées du
30 mai 2012 à avril 2012, chose certainement utile pour orienter la stratégie de communication d’une
éventuelle seconde phase au présent projet ou d’un autre projet à venir.
5.3.1 AVANT LA MISE EN LIGNE DU NOUVEL ATLAS
Nov 2010 : Affiche intitulée : « Atlas agroclimatique du Québec (www.agrometeo.org/atlas).
Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution
»9
, faisant l’objet d’une description sommaire de l’ensemble du projet fut présentée lors du
Symposium d’Ouranos à Québec.
10/03/2011 : Atelier tenu à Drummondville visant à valider la démarche du projet auprès d’un groupe
d’usagers potentiels de l’Atlas. Le recensement des commentaires et suggestions des 27
participants a permis de préciser l’orientation des phases subséquentes du projet ainsi que
d’influencer le choix des statistiques et la façon de les diffuser. Une série de questions fut
ensuite soumise aux participants pour discussion en plénière.10
Sachant que les conseillers, les intervenants et les entreprises du secteur agricole du Québec composent
les cibles à rejoindre pour faire du projet de l’Atlas agroclimatique un succès, nous constatons que le
CRAAQ s’est efforcé de répondre à son plan de travail initial, soit d’identifier les perceptions, attitudes et
comportements du milieu pour s’assurer que l’outil réponde fidèlement à ses attentes.
Plusieurs activités de communication ont été réalisées avant la mise en ligne du nouvel Atlas, mais peu de
promotion grand public a été faite. Était-ce souhaité ? En plus d’une stratégie informative de proximité
auprès des intervenants du secteur agricole, une stratégie informative à plus grande échelle aurait pu être
mise de l’avant afin de maximiser le rayonnement potentiel possible de l’Atlas par des leaders d’opinion,
le site Web et le réseau du CRAAQ. Au final, il reste que de s’interroger à savoir quand doit-on mener nos
activités de communication et pourquoi est certainement souhaitable pour planifier et justifier les attentes
et retombées de tout projet face aux objectifs fixés au départ.
5.3.2 MISE EN LIGNE DU NOUVEL ATLAS
07/03/2012 : Lancement du site Internet de l’Atlas agroclimatique (http://www.agrometeo.org/ –
section « Atlas ») lors d’un colloque en agrométéorologie, organisé par la Commission
agrométéorologie du CRAAQ. Tel que souhaité, l’Atlas est développé de manière
conviviale pour les usagers.
Feuillet d’information pour faire la promotion de l’Atlas agroclimatique dans plusieurs
événements, nommé : « Atlas agroclimatique du Québec : un outil d’aide à la décision et
à la sensibilisation ».11
Il est dévoilé lors du Colloque en agroclimatologie du CRAAQ et
rendu disponible via le site du CRAAQ et celui de l’Atlas.
9
Audet, René., Côté, Hélène., Bachand, Denise., Mailhot, Alain. (2012). Rapport final projet #550001-XPI. Atlas agroclimatique
du Québec. Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, Annexe 6.
10
Idem, p.31
11
Idem, Annexe 5
9. 9
Une deuxième version de l’affiche présentée au Symposium d’Ouranos à Québec en 2010
fut présentée lors du Colloque en agroclimatologie du CRAAQ.
5.3.3 APRÈS LA MISE EN LIGNE DE L’ATLAS12
L’atlas a été présenté sous forme de conférences dans de nombreux colloques visant le secteur agricole
québécois mais aussi un public étranger, notamment au Ve
Congrès mondial des agronomes, « Nourrir le
monde » du 17 au 21 septembre 2012 à Québec et aux vingt-sixièmes Entretiens Jacques Cartier les 25 et
26 novembre 2013 à Lyon, France.
17/04/2012 : Dépôt sur Agri-Réseau/Phytoprotection de la présentation « L’Atlas agroclimatique du
Québec ». R. Audet. Colloque en agroclimatologie du CRAAQ, 7 mars 2012,
Drummondville – 2 835 abonnés
17/04/2012 : Dépôt sur Agri-Réseau/Agroenvironnement de la présentation « L’Atlas agroclimatique
du Québec ». R. Audet. Colloque en agroclimatologie du CRAAQ, 7 mars 2012,
Drummondville – 3 560 abonnés
18/04/2012 : Ateliers de formation sous forme de webinaires organisés afin de favoriser une meilleure
19/04/2012 appropriation du contenu de l’Atlas et un meilleur usage de l’interface Web. Plus de 80
participants sont présents durant ces ateliers d’environ 90 minutes.
30/04/2012 : Parution d’un article sur l’Atlas agroclimatique du Québec dans Le Bulletin des
agriculteurs : « Évaluer les risques de gel »13
:
Dumont. A. (2012). Évaluer les risques de gel. En ligne.
<http://www.lebulletin.com/actualites/evaluer-les-risques-de-gel-40501>. Consulté le 1er
mai 2014.
30/05/2012 : Communiqué de presse : « Mise en ligne du nouvel Atlas agroclimatique du Québec »14
Dans son communiqué de presse, le CRAAQ mentionne l’appui financier d’Ouranos pour la réalisation de
ce projet. S’agit-il du seul communiqué de presse émis sur l’Atlas ? Y a-t-il eu diffusion de communiqués
de presse avant et après la mise en ligne de l’Atlas ? Manque de données pour effectuer une analyse
complète de la couverture de presse sur l’Atlas agroclimatique du Québec. Manque de données afin de
rendre compte de la représentation du CRAAQ et d’Ouranos dans les médias. Analyse approfondie à
venir si accès aux données.
30/05/2012 : Brève sur le site Web du CRAAQ
30/05/2012 : Mention sur le site Web du CRAAQ (section « Commission agrométéorologie »)
30/05/2012 : Brève sur le site Web Agri-Réseau (hébergé par le CRAAQ) – 8 000 abonnées
12
Bachand, Denise (2012). À partir de Audet, René., Côté, Hélène., Bachand, Denise., Mailhot, Alain. (2012). Rapport final
projet #550001-XPI. Atlas agroclimatique du Québec. Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat
en évolution.
13
CRAAQ. (2014). Commission agrométéorologie. En ligne. <http://www.craaq.qc.ca/Commission-agrometeorologie>. Consulté
le 1er
mai 2014.
14
CRAAQ. (2012). Communiqué de presse. Mise en ligne du nouvel Atlas agroclimatique du Québec. En ligne.
<http://www.craaq.qc.ca/documents/communiques/2012-05-30-28.pdf>. Consulté le 2 mai 2014.
10. 10
Médias sociaux du CRAAQ Abonnés du CRAAQ
(2012)
Abonnés du CRAAQ
(2014)
Facebook 109 793
Twitter 123 980
LinkedIn 115 573
D’après la croissance importante du nombre d’abonnés aux médias sociaux du CRAAQ de 2012 à 2014,
nous pouvons penser que les activités de communication réalisées pour faire connaître l’Atlas
agroclimatique du Québec ont contribué à bonifier les données.
31/05/2012 : « Tweet » envoyé par le CRAAQ « Mise en ligne de l’Atlas agroclimatique du Québec !
Un bel exemple de partenariat ».
• 7 « Retweets » dont :
o La Coop Univert (601 abonnés)
o MAPAQ (3 430 abonnés)
o Université INRS (2 572 abonnés)
o Marie Allard de La Presse (3 415 abonnés)
Juin 2012 : Mention de l’Atlas sur le site Web du CRAAQ (section « Services en ligne »)
04/06/2012 : Dépôt de l’annonce du site Web du nouvel Atlas sur plusieurs sites d’Agri-Réseau
05/06/2012 : Courriel promotionnel envoyé à 1 000 de ses clients et dépose l’information dans ses
médias sociaux (Facebook, LinkedIn et Twitter)
Après le 12 juin 201215
13/06/2012 : Parution de deux articles sur l’Atlas agroclimatique du Québec dans La Terre de chez
nous : « L’Atlas de la météo agricole au Québec » et « Nouvelles cartes d’unités
thermiques maïs16
» :
Bert, D. (2012). L’Atlas de la météo agricole au Québec. En ligne.
<http://www.craaq.qc.ca/documents/files/Articles_medias/Atlas_TCN_06_2012.pdf>.
Consulté le 1er
mai 2014.
Date ND : Bandeau déroulant sur le site Web du CRAAQ
Juin 2013 : Capsules vidéos des ateliers de formation (tenus les 18 et 19 avril 2012) déposées sur le
site Web de l’Atlas agroclimatique (section « Aide et documentation », dans l’onglet
Présentation du site), de même que sur la page de la Commission agrométéorologie du
CRAAQ ainsi que sur Youtube.
Date ND : Page de publicité sur l’Atlas dans les cahiers de conférences des événements du CRAAQ
en lien avec le sujet (ex : phytoprotection, grandes cultures, pomme de terre, etc.).
Date ND : Parlé de l’Atlas lors de sorties promotionnelles pour représenter le CRAAQ.
Dans son rapport final d’activité, le CRAAQ indique que plusieurs journalistes ont manifesté leur intérêt
envers l’Atlas agroclimatique du Québec, ce qui aurait donné suite à plusieurs entrevues et articles dans
15
Denise Bachand, CRAAQ, 30 août 2013.
16
CRAAQ. (2014). Commission agrométéorologie. En ligne. <http://www.craaq.qc.ca/Commission-agrometeorologie>. Consulté
le 1er
mai 2014.
11. 11
des revues agricoles. Qui sont les journalistes ? ; Quand se sont déroulées ces entrevues ? ; Quel en était
le contenu ? ; Quels articles ? Manque de données. Analyse approfondie à venir si accès aux données.
6. CONCLUSION17
À la lumière de ce qui émane du rapport final réalisé par le CRAAQ, ce dernier s’avoue satisfait du projet de
l’Atlas agroclimatique du Québec parce qu’il est parvenu à atteindre les objectifs qu’il s’était fixés à la base : «
En plus d’actualiser un ensemble d’indices agroclimatiques en climat actuel, cet atlas innove et va encore plus
loin en intégrant également des informations sur l’évolution de l’agroclimat dans le passé récent et dans le
futur. De plus, l’accès à ces informations est facilité par la mise en ligne d’un site Internet convivial » et les
usagers ont été consultés pour répondre à leurs attentes.18
Autres constats :
- L’Atlas propose environ 300 cartes et la majorité d’entre elles peuvent être visionnées en mode interactif ;
- 5 000 pages du site de l’Atlas ont été visionnées dans les deux premiers mois après sa mise en ligne ;
- Demandes d’informations multiples ;
- Plusieurs collaborations avec diverses organisations voient le jour pour de nouveaux projets ;
o « Citons en exemple la mise à jour des normes UTM (unités thermiques maïs) de la Financière
agricole du Québec prévue pour 2013, un projet sur la durabilité des fermes laitières piloté par
l’Université Laval, l’intégration des données de l’Atlas dans le plan directeur de l’eau d’un
organisme de bassin versant et le transfert de données au MAPAQ pour un projet sur les
pâturages et, éventuellement l’intégration dans leur système d’information géographique
ministériel ».19
- Des conseillers du ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales de l’Ontario
(OMAFRA) souhaitent développer un outil similaire pour leur province ;
- L’Atlas permet la prise en compte et la gestion stratégiques des enjeux météorologiques extrêmes ;
- Contrairement à son format précédent (papier), l’Atlas est adapté aux technologies actuelles, un atout
essentiel pour faire face aux risques et potentialités climatiques qui évoluent constamment.20
7. RECOMMANDATIONS21
Afin de maintenir l’Atlas agroclimatique à jour et de continuer à le faire connaître et utiliser, le CRAAQ émet
certaines recommandations en date du 22 juin 2012 :
- Actualiser les informations contenues dans les différentes sections « climat actuel », « tendances » et «
climat futur » de l’Atlas régulièrement ;
o Le CRAAQ savait que la Financière agricole du Québec (FADQ) allait utiliser les indices des
unités thermiques maïs (UTM) à partir de la saison 2013 pour procéder à la mise à jour des
normes UTM et donc, il en a tenu compte dans ses objectifs de projet.
§ Retombées pour l’adaptation : « L’Atlas agroclimatique est particulièrement utile pour
gérer les risques et les opportunités climatiques (par exemple le choix des cultures et
cultivars). Ainsi, la FADQ a mis à jour certains documents de support de ses programmes
d’assurance sur la base de la carte des unités thermiques maïs disponible dans l’Atlas
».22
17
Audet, René., Côté, Hélène., Bachand, Denise., Mailhot, Alain. (2012). Rapport final projet #550001-XPI. Atlas
agroclimatique du Québec. Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat en évolution, p.34
18
Ibid
19
Idem, p.34
20
Ibid
21
Idem, p.35
22
Ouranos. (2014). Atlas agroclimatique du Québec : Évaluation des opportunités et des risques agroclimatiques dans un climat
en évolution. En ligne. <http://www.ouranos.ca/media/publication/155_FicheAudet2013Web.pdf >. Consulté le 3 mai 2014.
12. 12
- Assurer un suivi continu de l’achalandage du site Internet et des applications et prises de décision qui
découlent de l’utilisation des informations contenues dans l’Atlas ;
o Un recensement des données à partir de Google Analytics (voir ANNEXE 1) a été fait pour la
période du 1er
novembre 2012 au 28 août 2013. Or, il est possible d’y observer que l’achalandage
a été sensiblement le même au cours de ces mois, à l’exception d’une légère augmentation entre
mai et juin 2013. Compte tenu des données dont nous disposons à ce jour, nous pouvons
uniquement envisager une corrélation avec :
§ La diffusion sur Internet des capsules vidéos des ateliers de formation en juin 2013.
§ Le calendrier agricole, car nombreuses sont les activités agricoles ayant cours entre mai
et juin (Source : calendrier agricole et agroalimentaire du Québec 2014).
o En termes de retombées pour l’adaptation, « l’Atlas contribue à aider la prise de décision pour la
planification à long terme à l’échelle de la ferme et au niveau du secteur agricole dans son
ensemble, [en plus de] sensibiliser les intervenants du secteur agricole aux changements
climatiques et à leurs impacts ».23
- Poursuivre la promotion de l’outil et la tenue d’ateliers de formation sur une base annuelle ;
o Manque de données pour les années 2013 et 2014. Analyse approfondie si accès aux données.
- Planifier une deuxième phase à l’Atlas agroclimatique pour bonifier l’outil ;
o Discussions en cours à ce sujet mais aucun projet concret n’est sur la table pour l’instant.
- Évaluer la faisabilité et l’intérêt d’étendre l’Atlas à d’autres régions du Canada.
o Manque de données à savoir si cela a été fait ou non.
23
Ibid
13. 13
8. POUR UNE GESTION DE PROJET PLUS RAFFINÉE
Le projet de l’Atlas agroclimatique du Québec visait avant tout le transfert et la diffusion de connaissances
scientifiques auprès du secteur agricole du Québec. Pour ce faire, le CRAAQ en collaboration avec ses
partenaires a assuré un travail d’information et de sensibilisation auprès des conseillers, des intervenants et
des entreprises du secteur agricole sur l’existence et les applications d’un tel outil. Or, la communication est
clairement un besoin réel dans le domaine scientifique, mais quand même bien qu’elle soit parvenue à donner
des résultats satisfaisants en regard des objectifs établis à l’origine dans le présent projet, l’étude de cas de
l’Atlas agroclimatique du Québec montre que la communication pourrait être encore plus sophistiquée, à
commencer par l’élaboration d’un plan de communication. Ainsi, permettez-nous de proposer quelques
recommandations dans l’éventualité où une seconde phase du projet était entreprise et qu’une gestion de projet
plus raffinée était souhaitée.
Plan de communication :
Pour atteindre les résultats escomptés et de manière réaliste, la communication nécessite d’être pilotée par un
professionnel expérimenté et dès le démarrage du projet plutôt qu’en cours de route, c’est pourquoi il est
important d’élaborer un plan de communication. En effet, plusieurs éléments sont susceptibles d’avoir un
impact majeur sur les activités de communication en gestion de projet, tels que l’identification et la
caractérisation des publics cibles, ainsi que leurs perceptions, attitudes et attentes, l’identification des
comportements que l’on veut obtenir et des résultats visés, la recension des outils de communication existants,
la capacité de communication de l’organisme, etc. Il s’agit là de données qui affectent directement
l’identification des ressources nécessaires aux communications et des processus d’intégration de ces ressources
aux équipes de travail, d’où la nécessité de recueillir ces éléments dès le démarrage du projet, lesquels devront
par ailleurs être étroitement intégrés dans l’évolution du dossier. Dans le cas de l’Atlas, les attentes du secteur
agricole ont certes été respectées pour livrer le produit final au moyen d’ateliers de consultation, à savoir que 76
à 80%24
des membres du secteur agricole ont affirmé leur enthousiasme face aux nouvelles fonctionnalités de
l’Atlas lors d’une séance de formation, mais une communication intégrée à toutes les étapes de la gestion de
projet et établie sur le long terme permet généralement d’atteindre au mieux le public cible et par conséquent de
générer plus efficacement des changements de comportements chez les acteurs concernés. Enfin, un plan de
communication est d’autant plus utile qu’il intègre des objectifs qui sont mesurables, desquels découlent des
attentes qui sont réalistes en regard des résultats attendus, et ces derniers facilement identifiables une fois
obtenus.
24
Ouranos. (2012). Atlas agroclimatique du Québec. Évaluation des opportunités et des risques climatiques dans un climat en
évolution. En ligne. <
http://www.ouranos.ca/media/publication/155_FicheAudet2013Web.pdf >. Consulté le 2 mai 2014.