2. QUELLES DEFINITIONS DU VIEILLISSEMENT ?
Vieillissement
G
E
R
O
N
T
O
L
O
G
I
E
G
E
R
I
A
T
R
I
E
Personne âgée
Médicale :
– Vieillissement = Ensemble des processus
physiologiques qui modifient la structure et
les fonctions de l’organisme
– Processus lent, progressif et irréversible
– Résulte de facteurs génétiques et
environnementaux
> 75 ans
Démographique :
– ↑ nombre et proportion de personnes âgées
– Résulte de ↓ natalité et mortalité (âge
avancé +++)
> 65 ans
Socio-économique :
– Changement de statut
– Résulte de la cessation activité professionnelle
(Vieillesse - définition OMS) ± charges familiales
> 60 ans
3. VIEILLISSEMENT EN PAYS DE LOIRE :
Quelles approches et bornes d’âge ?
– Approche quantitative : « Mamie boom »
50 ans : Salarié…senior
Désengagement familial
60 ans : Retraite (!)
Age de la « vieillesse »
1 sujet sur 3 aura >60 ans
– Approche qualitative :
Compression morbidités
avec ↑ dépendance (54 000 sujets
(en 2006, 64 000 sujets en 2015)
Aide informelle ↓↓
Modification des relations
intergénérationnelles :
Recours aux soins = une
évidente nécessité…
(aide familiale → publique)
65 ans : Personne âgée
…démographique
75 ans : Age gériatrique
Cumul de pathologies
85 ans : Age grande dépendance
et perte d’autonomie
Longévité = Durée de vie maximale; Espérance de vie = durée de vie moyenne
4. VIEILLISSEMENT EN PAYS DE LOIRE :
Quels enjeux et visions ?
Enjeux
– Démographique :
↑ nombre/proportion >65 ans
↑ espérance de vie
Visions
− Pessimisme :
Avenir – fatalité
Décrépitude rôles, corps,
esprit…
− Épidémiologique :
Cumul maladies chroniques
Incapacités et handicaps
− Économique :
↑ dépenses de santé
Accélération réformes de santé
− Sociétal : Quelle est la place de
chaque acteur ?
− Optimisme :
Avenir – potentialité
Adaptabilité, capacités
restantes, nouveaux rôles…
5. VIEILLISSEMENT : Points importants
– Vieillissement :
Consécutif à l’action du temps
Survient chez tous les individus d'une espèce
vivante
– Conséquences :
Déclin des performances (niveau de
référence : Actes Vie Quotidienne [AVQ])
Perte des capacités d’adaptation avec
l’environnement
6. VIEILLISSEMENT : Points importants
– Vieillissement :
Sous-entend allongement durée de vie
Divergence entre :
Longévité = durée de vie maximale
Espérance de vie = durée de vie moyenne
– Phénomène ancien… Connu depuis l’antiquité mais :
Limité : 5% de la population atteignait 80 ans
Réservé à des individus d’exception (Platon)
Associé à la sagesse :
Du chevalier à
l’hermite
7. DEFINITION DE L’AGISME
– Regroupe toutes les formes de
discrimination, ségrégation, mépris
fondées sur les écarts d’âge
– Exemple : Discriminations dans
le domaine de l’emploi (trentenaires
jugés «trop Jeunes» ou quadragénaires
jugés «trop vieux»)
8. COMMENT VIEILLIT-ON ?
GENES
« JEUNE »
« VIEUX »
Processus de
réparation
Processus de
destruction
ENVIRONNEMENT
Maladie chronique, Nutrition, Activité physique
9. COMMENT VIEILLIT-ON ?
Sénescence
– Ensemble des processus biologiques qui modifient la
structure du vivant et altèrent les fonctions de
l’organisme
– 300 processus dénombrées… Regroupées en 2 grandes
catégories :
Stochastiques : Hasard
Génomiques : Programmés par génome
− Principales théories
de la sénescence :
Cellule / Génome
– Apoptose
– Longueur télomère
– Radicaux libres
– «Erreurs catastrophes»
– Glycation protéique
10. POURQUOI ?
Théorie du bien de l’espèce
− Faits :
Une espèce évolue si les générations se renouvellent
Les nouvelles combinaisons de gènes apparaissent via
la reproduction et modifient les caractéristiques des
individus
Les modifications des caractéristiques des individus
lui permettent de mieux s’adapter à son environnement
− Principe :
Le vieillissement permet le renouvellement des
générations
Les individus les plus âgés meurent et laissent la place
aux jeunes pour le « bien de l’espèce » et non celui de
l’individu !
11. POURQUOI ?
Théorie du taux de vie
− Faits :
Le métabolisme cellulaire génère des sous-produits
capables d’endommager la cellule
La vitesse de métabolisme (ou « le taux de vie ») d’un
individu influence son vieillissement
Chaque cellule a un « capital métabolique »
− Principe : Le vieillissement résulte de la consommation
du capital métabolique
− Exemples ↑ durée de vie :
Restriction calorique chez les rats
Environnement froid chez la drosophile
12. REMARQUES
– Vieillissement :
Processus complexe et hétérogène :
Multifactoriel (facteurs intrinsèques et
extrinsèques)
Multisystèmique (organe, tissu,
cellule, génome…)
13. QUEQUES EXEMPLES
– Masses MAIGRE/GRASSE :
↓ masse maigre
↑ masse grasse :
Accumulation graisse viscérale
(abdomen, bassin)
Réduction graisse sous-cutané
(visage, avant-bras)
Jeune
Agé
TDM quadriceps
– PEAU :
Fine, translucide, plus sèche (xérose)
Perte élasticité avec relâchement sous-cutané (rides)
Plus terne, alternance zone pigmentée - zone achromique
– PHANERES :
Cheveux plus rares, secs et cassants, blancs
Poils plus rares, topographie différente (Homme : nez,
sourcils, oreilles ; Femme : menton)
14. REMARQUE
– Vieillissement : Processus dynamique
reposant sur une interaction entre un
individu et son environnement
15. DE L’INDIVIDU A SON ENVIRONNEMENT
Triade de Wood
Déficit
Niveau
d’atteinte
Incapacité
Organe
↓ Fonction :
- Motricité : Dépendance
- Cognition : Autonomie
Handicap /
Désavantages
Interaction
Individu /
Environnement
16. EXEMPLES D’INTERACTION
L’augmentation de la durée de vie de l’homme résulte
en partie d’une maîtrise de son environnement :
Hygiène, Habitat, Alimentation, Maladies…
17. ETAT DE SANTE SUJET AGE :
Relation vieillissement - maladie
– Santé :
Etat de complet bien-être physique, mental
et social, ne consistant pas seulement en une
absence de maladie ou d'infirmité
– Remarques sur le concept de santé :
Approche subjective donc variable d’un individu
à l’autre
Concept proche de celui de la qualité de vie, concept
qui vise à décrire les aptitudes d'un individu à
fonctionner dans un environnement donné et à
en tirer satisfaction
Aucune mesure physiologique ne peut déterminer
le bien-être d'un individu donc sa santé !
18. ETAT DE SANTE SUJET AGE :
Relation vieillissement - maladie
– Relation complexe
– Vieillissement :
Facteur de risque de la « maladie »:
Modifications physiologiques
Temps d’exposition long
Association :
Plusieurs maladies
… Evoluée
19. CONSEQUENCES DU VIEILLISSEMENT :
Les 4 transitions
– Transition démographique :
↑ nombre et proportion des plus de 65 ans
↑ espérance de vie :
A la naissance : 80 ans
A 75 ans
: 12 ans
– Transition épidémiologique :
Cumul de maladies chroniques
Incapacités et handicaps
– Transition économique :
↑ dépenses de santé
Accélération des réformes de santé
– Transition « sociétale » :
Quelle est la place de chaque acteur ?
20. AUTONOMIE – DEPENDANCE :
Généralités
– « Nous » et le monde extérieur :
Perception
Mémorisation
Action
Comportement moteur et cognitif ADAPTE à son milieu de vie
– Définition générique :
AUTONOMIE
« Vouloir »
Conceptualisation
de l’action
DEPENDANCE
: FAIRE :
« Pouvoir »
Réalisation
de l’action
21. AUTONOMIE – DEPENDANCE :
Généralités
– Autonomie : capacité à se gouverner soi-même
– Présuppose :
La capacité de jugement (prévoir et choisir)
La liberté du choix résultant du jugement
(accepter / refuser)
– Le choix doit s’exercer dans le respect des lois et
usages communs : ADAPTE à la situation, à
l’environnement et aux règles de vie
22. AUTONOMIE – DEPENDANCE :
Généralités
– Dépendance : incapacité (partielle ou totale) à
réaliser seule les actes de la vie quotidienne
– Capacité de jugement et liberté de choix peuvent
être ± altérés
23. AUTONOMIE – DEPENDANCE :
Généralités
– Autonomie et dépendance :
2 concepts complémentaires
Centrées sur les capacités d’action
(du concept à la réalisation)
De l’individu sur son environnement
– Résultent de causes spécifiques (Vieillissement
physiologique et pathologique : concept de fragilité)
24. AUTONOMIE – DEPENDANCE :
Généralités
– Notion de « relativité » :
Indépendance et l’autonomie : concepts
relatifs
Dépendent du niveau et du type de relation
qu’un individu entretien avec son environnement
– Quel seuil pour définir la perte de la capacité d’agir ?
– En gérontologie :
Niveau de relation centré sur les capacités de
base qu’un individu a pour interagir avec son
environnement
Actes de la vie quotidienne
28. CE QUE DIT CET ARTICLE…
− Typologie particulière des personnes âgées arrivant à
l’hôpital : Les « survivants » = sujets FRAGILES car très
âgés, dépendants, non autonomes et malades
− Développement d’une médecine «technique» centrée sur
l’organe et non l’individu
– Notion de « ségrégation médicale » : La personne âgée
est « mise de côté »
– Défaut d’accueil…« L’hôpital ne les aime pas »
– Défaut de prise en charge adaptée… « maltraitance
institutionnelle »
– Question : Comment en est-on arrivé là ?
29. COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
Une population vieillissante
– Approche quantitative = « Mamie boom »
– Approche qualitative :
Compression morbidité avec phénomène rebond :
65-75 ans : ↑ espérance de vie sans incapacité
> 75 ans : ↓↓ espérance de vie sans incapacité
Aide informelle ↓↓
Modification des relations intergénérationnelles :
Recours aux soins = une évidente nécessité…
(aide familiale → publique)
– Conséquences :
↑↑↑ Recours au système de soins médico-sociaux
30. COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
Une société qui change
– Inadéquation entre :
↑ Demande de soins : «Désir» de consommation
médicale rapide des usagers (mieux informer,
société de consommation…Entourage du sujet âgé)
↓ démographie médicale
– Hyperspécialisation de la médecine :
Médecine d’organe
Perte du lien entre médecin traitant / patient :
Dépersonnalisation du soin
31. COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
Des missions qui évoluent avec la demande…
– Définit… en 1975 : « Service d’un hôpital où sont dirigés
les blessés et les malades dont l’état nécessite un
traitement immédiat »
– Évolution mission = Perte du critère urgence :
«Accueillir les patients quel que soit leur état de
santé » (code de santé publique L.711-4)
«Tout patient qui se présente à l’hôpital pour une
consultation ou une hospitalisation et dont la prise
en charge est non programmée »
32. COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
Des missions qui évoluent avec la demande…
– Service des urgence (SU) :
Mode d’accès spécifique aux soins hospitaliers
4 personnes sur 10 entrent à l’hôpital par SU
– Augmentation croissante du nombre d’admissions :
Cause ou conséquence ?
En France entre 1990-1998 : ↑ 43% (7,5 à 10
millions de sujets)
15% de la population générale passent par SU / An
– Hétérogénéité des patients : Du recours spontané
(urgence ressentie) pour avis médical et être rassuré…
à la « vraie urgence » (objective)
33. COMMENT EN EST-ON ARRIVE LA ?
… Divergence des approches
Urgentistes
Gériatres
Mono
: Pathologie :
Poly
Centrée sur
l’organe
Déficience
: Prise en charge :
Globale
: Triade de Wood :
Incapacité et
handicap
Durée
: Vie :
Qualité
Rapidité
: Logique :
«Lenteur»
Durée
(pronostic vital)
: Vie :
Qualité
(fonction)
34. PRISE EN CHARGE… EN GERONTOLOGIE
– Démarche traditionnelle centrée sur la maladie :
Insuffisante
Complétée par une approche :
Globale (médicale, fonctionnelle, psychologique et
environnementale)
Écologique et standardisée
– Deux temps : Évaluation multicritères puis intervention
– Objectifs dominants :
Maintenir autonomie et indépendance
Qualité de vie et satisfaction patient et entourage
– Thérapeutique : aller au-delà du concept de guérison
…Médecine «adaptative»
35. PRISE EN CHARGE… EN GERONTOLOGIE
–
Résultat d'un compromis entre ce qui :
Est souhaitable et faisable (utilité, bénéfice réel
en regard de l'espérance de vie)
Est raisonnable et ce qui ne l'est pas
–
Éthique :
Recherche du «juste soin»
Problème : très peu de consensus sur
les démarches médicales (validées chez le jeune)
36. PRISE EN CHARGE… EN GERONTOLOGIE
– Mettre l'accent sur ce qui fonctionne (et non sur
les déficits)
– Renvoyer au sujet âgé une image positive de sa
condition pour améliorer la perception de son image
– Qualité de la relation soignant-soigné dépend de
l'image que le soignant a lui-même du vieillissement :
Attitude négativiste expose à des comportements
extrêmes (rejet ou maternage excessif)
Attitude positive permet de lutter contre le fatalisme
37. PRISE EN CHARGE… EN GERONTOLOGIE
– Accepter l'inefficacité thérapeutique :
« Déprescription »
Pas d'acharnement thérapeutique
– Apprendre les posologies gériatriques
– Obtenir l'adhérence du patient et de son entourage
– Plan de soin va au delà des médicaments :
Rééducation,
Mise en place d’aides…
– Mettre en place un calendrier de suivi réaliste
(critères de suivi, vigilance vis-à-vis des
manifestations nouvelles)
38. PRINICPES DE BASE N°1 :
°
L’approche globale
Médicale
INDIVIDU
Psychologique
ENVIRONNEMENT :
Social/Familial
39. APPROCHE PSYCHOLOGIQUE
– Tout événement aigu :
Prise de conscience du vieillissement ± Dénié
(perte des capacités)
Déstabilise un équilibre précaire
Crée une anxiété par :
Atteinte de l'image de soi : blessure
narcissique
Prise de conscience de finitude : proximité
de la mort
– Moyen de défense = conduites de fuite :
Désinvestissement et la régression
Recherche de maternage et de sécurité
Refuge dans la maladie
40. PRINICPES DE BASE N°2 :
°
La décompensation fonctionnelle
– Risque permanent de rupture d'un équilibre fragile
– Risque du phénomène "cascade" :
Déséquilibre d’incapacités latentes par réaction d'une
fonction sur l'autre provoquant des aggravations
mutuelles et des décompensations en série
Grave
Nécessite une attitude préventive permanente
– Certaines fonctions sont particulièrement impliquées :
Cognitive (confusion, dépression),
Motrice (Chute, régression psychomotrice),
Cardiaque (Insuffisance cardiaque)
Rénale (Insuffisance par déshydratation)
41. RESERVES FONCTIONNELLES : Notion de seuil
Capacité
Retentissement
100%
Fonctionnement
normal
NON
30%
Fragilité
Inconstant
20%
OUI
Défaillance
Constant
0%
Système physiologique
Clinique
Adapté de WM Bortz. J Gerontol 2002;57A: M283-M288
42. RESERVES FONCTIONNELLES :
Relation seuil - temps
Réserves physiologiques
100 %
Vieillissement
Maladie chronique
30 %
ZONE DE FRAGILITE Stress aigu
20 %
ZONE DE DEFAILLANCE
20
120
Temps (an)
43. CLASSIFICATION DES SUJETS AGES :
Importance des réserves physiologiques
Réserves physiologiques
100 %
VIGOUREUX
30 %
FRAGILES
20 %
MALADES
20
120
Temps (an)
45. FRAGILITE :
Quelle définition ?
– Absence de consensus !
– Synonymes de fragilité :
« Avance en âge »
Comorbidité
Incapacité
….
– Syndrome clinique et/ou biologique
reposant sur une base physiologique
(↓ des réserves)
46. FRAGILITE :
Une définition pragmatique…
– Etat médico-environnemental
– Instable
– Lié à ↓ réserves physiologiques
– Décompense si « stress » aigu
47. FRAGILITE :
Prévalence
– 7-20 % des sujets âgés vivant
à domicile
– Perspectives de la génération
« baby-boomers » :
2005 : Age de la retraite
2020 : Age de la fragilité !
49. FRAGILITE :
Ce qu’il faut retenir du concept
– Pas de pathologie spécifique
– Expression clinique variée
– Etat instable
– Sensibilité au stress aigu
– Risque d’incapacités et/ou de
désavantages temporaires
ou permanentes
50. FRAGILITE :
Approche clinique
« Phénotype » clinique
Symptômes
Signes cliniques
Evaluation standardisée
Clinique
Perte poids
Anorexie
Dénutrition
Sarcopénie
PM mollet < 31 cm
BMI < 20
Sédentarité
Faiblesse
musculaire
Marche/équilibre
instables
Grabatisation
Times Up & Go > 20 s
Appui unipodal < 5 s
Fatigue
Apathie
↓ cognition
Dépression
Démence
Confusion
Mini GDS > 1
MMSE < 24
Polymédication
Pathologies
récidivantes ou en
cascade
Autonomie
> 4 médicaments/jour
Hospitalisation à
répétition
Perte d’un
point aux
ADL
Perte d’un
point aux
IADL
PM : périmètre, BMI : index de masse corporelle, GDS : échelle de dépression gériatrique, MMSE : mini mental test
51. FRAGILITE :
Approche clinique
« Phénotype »
environnemental
Solitude
Isolement socio-familial
Précarité économique
↓ Accessibilité au « réseau »
Evaluation
Présence entourage
IDE/ Aide ménagère
Classe sociale
Portage repas / APA
IDE : infirmière diplômée d’état, APA : allocation personnalisée d’autonomie
52. PRESEVER = PROMOTION DE LA SANTE
– Promotion de la santé (état de bien être physique mental et
social) :
Vise l’égalité en matière de santé au sein d’un groupe de sujets
Nécessite un environnement socio-économique apportant
son soutien , l’information, les aptitudes et les possibilité de
faire les bons choix
Repose sur une démarche active de l’individu
– 2 modes d’action possibles :
Éduquer :
Objectif : « Gérer son capital santé »
requiert : Accès à l’information (compréhensible)
Appropriation de l’information (démarche active)
Résultat : Avoir un comportement adapté
Prévenir
53. PREVENIR : Définition
– Prévention = ensemble des mesures visant à éviter ou à
réduire le nombre et la gravité des maladies ou des accidents
– 4 types de prévention :
Primaire : Tous les actes destinés à diminuer l’incidence
d’une maladie dans une population, donc à réduire le
risque d’apparition de cas nouveaux
Secondaire : Tous les actes destinés à diminuer la
prévalence d’une maladie dans une population, donc à
réduire la durée d’évolution de la maladie. Elle prend
en compte le dépistage précoce et le traitement des
premières atteintes
Tertiaire : Tous les actes destinés à diminuer la prévalence
des incapacités chroniques ou des récidives dans une
population, donc, à réduire au maximum les invalidités
fonctionnelles consécutives à la maladie