Psycho traumatisme et autres retentissements psychologiques (retentissement hors traumatisme), enfant et adulte
Rôle d’une psychologue au sein d’une UMJ : psychologue expert versus psychologue de soutien
2. SOMMAIRE
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CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
2
• Définition
• Variables aggravant la fréquence et l’intensité du
psychotraumatisme.
• L’évènement
• L’individu
• Le milieu de la récupération
3. SOMMAIRE
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CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
3
• Différents types de traumatismes
• Clinique du psychotraumatisme
• Symptômes de reviviscence du souvenir traumatique
• Symptômes d’évitement
• Symptômes dissociatifs
• Symptômes dysphoriques
4. SOMMAIRE
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CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
4
• Symptômes d’hyperactivation
• Symptômes en comorbidité
• Chez l’enfant
• Facteurs jouent un rôle
• Clinique de l’enfant de Bailly
• Symptômes
5. SOMMAIRE
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5
• Conclusion
• Prise en charge du psychotraumatisme
• Rôle du psychologue
• Traiter la mémoire traumatique
• Le psychologue expert
6. HISTOIRE
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• Fin du XIXe siècle, controverse liée à la demande de
dédommagement des victimes d’accidents de chemin de
fer pour leurs troubles nerveux.
• Les experts parlaient de simulation, théâtralisation, de
névrose de dédommagement ou de névrose hystérique.
• Hermann Oppenheim (neurologue) propose le concept de
Névrose Traumatique remplacé aujourd’hui par ESPT.
7. DEFINITIONS
• Louis CROCQ (psychiatre spécialiste des névroses de guerre)
• « Effraction du psychisme et débordement de ses
défenses par les excitations violentes afférentes à la
survenue d’un événement agressant ou menaçant
pour la vie ou l’intégrité (physique et psychique) d’un
individu qui y est exposé comme victime, comme
témoin ou comme acteur »
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8. DSM IV
• Troubles présentés par une personne ayant
vécu un ou plusieurs évènements
traumatiques ayant menacé leur intégrité
physique et psychique ou celle d’autres
personnes présentes, ayant provoqué une
peur intense, un sentiment d’impuissance ou
d’horreur, et ayant développé des troubles
psychiques liés à ce(s) traumatisme(s).
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9. VARIABLES AGRAVANT LA FREQUENCE ET L’INTENSITE
DU PSYCHOTRAUMATISME
• Liées à l’événement
• Liées à l’individu
• Liées au milieu de la récupération
Tout ceci potentialise le risque
de développer un syndrome
psychotraumatique
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10. L’EVENEMENT – 5 POINTS
• L’intensité et la gravité de l’événement
Agression, viol, décès soudain d’un proche,
blessure grave ou séquelle physique irréversible, torture,
catastrophe naturelle
• Le caractère répétitif et la fréquence
Plus l’exposition à été longue et/ou fréquente plus
la personne risque de présenter des symptômes
traumatiques
• La multiplicité des facteurs traumatisants
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11. L’EVENEMENT – 5 POINTS
• La proximité émotionnelle :
Plus la personne est proche du sujet ( famille, ami,
connaissances) plus elle pourra développer un
syndrome traumatique
• La proximité physique :
Plus la personne est proche du lieu de l’événement
traumatique, plus elle risque de développer un
syndrome traumatique
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12. L’INDIVIDU
• Le sexe :
Les femmes sont plus souvent à risque que les
hommes pour développer des symptômes
traumatiques
• L’âge :
Les enfants ainsi que les personnes âgées sont plus
vulnérables
• La socialisation :
L’isolement accentue les symptômes traumatiques
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13. L’INDIVIDU
• La personnalité et les ressources cognitives :
Les personnes anxieuses (stratégies habituelles
d’évitement), introverties ou souffrant de troubles
psychopathologiques seraient plus à risque de
développer un syndrome psychotraumatique.
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14. L’INDIVIDU
• Le burn out :
Difficulté majeure à faire face à un événement
particulièrement stressant dû à la diminution des
ressources émotionnelles
• Le rôle de la personne dans le déclenchement ou le
déroulement de l’évènement :
Lorsque le sujet est l’agent du drame, le risque
qu’il développe un syndrome traumatique ou
qu’il se suicide est très élevé
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15. L’INDIVIDU
• L’évaluation personnelle:
• Les croyances et les valeurs :
• L’attribution causale :
l’interprétation que la personne a de sa position dans
la vie. Si la personne se sent généralement victime, le
psychotraumatisme est généralement plus important
parce qu’elle a le sentiment qu’elle n’a pas de contrôle
sur ce qui lui arrive.
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16. L’INDIVIDU
• La culpabilité :
Réelle ou imaginaire peut induire des
comportements d’autopunition.
• Lorsque la personne est l’agent involontaire d’un
drame.
Amalgame entre culpabilité et responsabilité
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17. L’INDIVIDU
• Les stratégies d’adaptation après le traumatisme :
Déploiement d’une grande énergie pour éviter la
victimisation qui rend les stratégies de coping
difficile.
• Les bénéfices secondaires liées au traumatisme :
Si le sujet trouve un bénéfice à son syndrome
psychotraumatique, la guérison sera plus difficile.
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18. VARIABLES LIEES AU MILIEU DE RECUPERATION
• Le soutien de l’entourage proche :
Isolement de l’individu tend à accentuer les capacités
d’adaptations et épuise sa capacité de coping.
• Un état de stress aigu ou un syndrome psychotraumatique
ou tout autre pathologie mentale (dépression, psychose,
etc.) dans l’entourage proche
• L’attitude de la société envers les victimes
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19. DIFFERENTS TYPES DE TRAUMATISMES
• Psychotraumatisme de type I
Lorsque l’événement est unique ( accident,
incendie, catastrophe naturelle)
• Psychotraumatisme de type II
Lorsque l’événement est répété ou durable (
maltraitance physique, psychique, violence conjugale
etc…)
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20. CLINIQUE DU PSYCHOTRAUMATISME
• On distingue différents types de symptômes :
Symptômes de reviviscence
caractéristique centrale du psychotraumatisme,
peuvent être associés à des
• Symptômes d’évitement
• Symptômes dissociatifs
• Symptômes dysphoriques
• Symptômes d’hyperactivation
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21. SYMPTOMES DE REVIVISCENCE DU SOUVENIR
TRAUMATIQUE
• Souvenirs
Spontanés ou déclenchés par un stimulus,
Répétitifs, involontaires et envahissants de l’évènement
provoquant un sentiment de détresse et composés
d’images, d’émotions ou de perceptions sensorielles.
• Rêves répétitifs relatifs à l'évènement
provoquant un sentiment de détresse.
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22. SYMPTOMES DE REVIVISCENCE DU SOUVENIR
TRAUMATIQUE
• Sentiment intense et prolongé de détresse psychologique
lors de l'exposition à des stimuli internes ou externes.
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23. SYMPTÔMES D’ÉVITEMENT – 3 POINTS
• Evitement persistant des pensées
des sentiments ou des sensations physiques
associés au traumatisme.
• Evitement persistant des activités
des endroits, des objets ou des moments (par
exemple aux anniversaires de l’évènement) associés
au traumatisme.
• Evitement persistant des personnes
des conversations ou des situations associées au
traumatisme.
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24. SYMPTÔMES DISSOCIATIFS – 2 POINTS
• Flashback
Impressions ou agissements soudain “comme si” l’évènement
traumatique allait se reproduire, pouvant aller jusqu’à une
impression d’être totalement replongé dans l’évènement, avec une
disparition momentanée de la conscience de l’environnement réel.
• Amnésie dissociative
Incapacité de se rappeler d'une partie importante du traumatisme,
ou perturbations dans le rappel de la chronologie de l’évènement.
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25. SYMPTÔMES DISSOCIATIFS – 2 POINTS
• Déréalisation
Perte du sentiment de réalité et de familiarité de
l’environnement, entrainant une impression d’étrangeté, et
parfois une atteinte des repères spatio- temporels
• Dépersonnalisation
Sentiment de détachement ou impression d'être devenu
un observateur extérieur de son propre fonctionnement
mental ou de son propre corps
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26. SYMPTÔMES DYSPHORIQUES – 5 POINTS
• Croyances négatives persistantes et exagérées concernant
soi-même, les autres et le Monde.
• Reproches persistants envers soi-même ou envers les autres
concernant les causes et les conséquences de l’événement
traumatique.
• Etats émotionnels négatifs et envahissants comme la peur,
l’horreur, la colère,
• Réduction marquée de l'intérêt ou de la participation à des
activités importantes.
• Incapacité persistante à ressentir des émotions positives.
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27. SYMPTÔMES D’HYPERACTIVATION – 5 POINTS
• Irritabilité, accès de colère ou comportement agressif
• Conduites à risque ou comportement autodestructeur
hyper vigilance
• Réaction de sursaut exagérée
• Difficultés de concentration
• Difficultés d'endormissement, réveils nocturnes ou
sommeil non réparateur.
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28. SYMPTÔMES EN COMORBIDITES – 8 POINTS
• Anxiété généralisée
• Crise d’angoisse, phobies, trouble obsessionnel
• Trouble de l’humeur ( dépression avec potentiellement
des idées suicidaires)
• Trouble de la personnalité
• Trouble de la sphère sexuelle
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29. SYMPTÔMES EN COMORBIDITES – 8 POINTS
• Troubles des conduites alimentaires
• Conduite addictive et passage à l’acte
• Troubles somatiques divers (douleur chronique,
dermatologique, gastrique, diabète, hypertension
artérielle...)
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30. CHEZ L’ENFANT
• Le traumatisme implique un événement faisant
ressentir un risque de mort ou de blessure grave avec
menace de l’intégrité physique.
• Le concept de mort doit être intégré par l’enfant, de 4 à
12 ans.
• Mise en place de stratégie de réparation « jouet que
l’on répare » et confrontation a l’impossibilité de ce
type de réparation.
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31. FACTEURS JOUENT UN RÔLE
• Importance du développement psycho-intellectuel de
l’enfant.
• Maturité des organes des sens :
audition fine chez le bébé mais faible vision de
loin pouvant le préserver d’images
traumatiques, mais pas de faibles sons.
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32. FACTEURS JOUENT UN RÔLE
• Développement des capacités motrices:
Capacité de bouger, se cacher, s’éloigner des
objets dangereux, l’enfant en mouvement ne
percevra plus une situation comme étant
traumatique.
• Acquisition du langage :
L’enfant peut se faire entendre, comprendre et
répéter ce qui lui est dit.
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33. FACTEURS JOUENT UN RÔLE
• Les parents (absence ou présence)
Absence aggrave l’effraction traumatique
Sensation d’abandon pouvant priver l’enfant de
tout recours.
La présence, en fonction de la réaction émotionnelle,
Le calme ou l’angoisse vont se transmettre.
Il vit ce que va vivre l’adulte référent.
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34. CLINIQUE DE L ENFANT SELON BAILLY
• 4 phases de l’enfant victime
• Naissance à 3 ans
Peu de conceptualisation, stade basé sur le
ressenti et la sensorialité. Une séparation brutale
engendre une totale impuissance, la douleur, la
faim, la température, les cris ou les bruits violents
peuvent être traumatogènes.
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35. SYMPTÔMES
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35
• Reviviscence du traumatisme par le jeu
absence de plaisir mais répète l’événement.
• Souvenirs fréquents en dehors du jeu
• Cauchemars répétés
• Détresse aux rappels du traumatismes
• Engourdissement de la sensibilité
retrait social, diminution du jeu, registre
émotionnel limité, régréssion
36. SYMPTÔMES
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36
• Symptômes d’éveil accentués
• Terreurs nocturnes
• Difficulté à s’endormir
• Hypervigilance
• Réaction de sursaut exagérée
• Trouble de l’attention
37. SYMPTÔMES
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37
• Agression envers les pairs, adultes ou animaux
• Multiplication des peurs : du noir, d’être seul, d’aller au
toilette
• Attitude défaitiste
• Comportement de nature sexuelle et agressive
• Somatisation : problèmes cutanés, raideur …
38. CLINIQUE DE L ENFANT SELON BAILLY
• Les jeunes enfants:
Le trauma est consécutif de l’effroi vécu par l’enfant
MAIS SURTOUT
de la terreur de l’adulte impuissant.
Perte de croyance de l’invulnérabilité, de sécurité du
parent causant divers symptômes
38
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40. CLINIQUE DE L ENFANT SELON BAILLY
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40
• L’enfant qui a accès à la pensée abstraite
Asthénie (fatigue)
Trouble dépressif
Culpabilité
Destruction des valeurs : justice, vérité,
bienveillance…
41. CLINIQUE DE L ENFANT SELON BAILLY
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41
• L’adolescent:
Plus de filtre par les parents de l’événement même si
l’ado est encore sensible à leur réactions reflétant leur
caractère: courageux, lâche, bienveillant, égoïste,
dévoué…
43. CONCLUSION
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43
• Le syndrôme psychotraumatique entraine :
• Une souffrance clinique conséquente
• Altération du fonctionnement social,
professionnel et affectif
• Troubles conjugaux (divorce)
• Perte d’emploi
44. CONCLUSION
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44
Chez l’enfant :
• Difficultés des acquisitions scolaires
• Trouble de la personnalité (Etat de stress post
traumatique)
• Trouble mnésique, concentration
45. CONCLUSION
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45
• Indispensable d’être attentif aux symptômes
psychotraumatiques chez l’enfant.
• Mettre en place une prise en charge précoce en tenant
compte de sa souffrance et de celle de l’entourage.
46. CONCLUSION
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46
• Si les faits à l’origine du psychotrauma constituent une
infraction, un processus judiciaire peut débuter.
Le traitement judiciaire peut s’articuler au traitement
médico-social permettant d’accélérer la réparation et
l’évolution.
47. PRISE EN CHARGE DU PSYCHOTRAUMATISME
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47
• Faire cesser les violences : Mettre à l’abri, faire appel
à la loi.
• Donner des soins immédiats : orienter vers un médecin
traitant ou un service d’urgence.
• Mettre en place un accompagnement : médical, social,
juridique.
• Orienter la victime vers des associations utiles
48. PRISE EN CHARGE DU PSYCHOTRAUMATISME
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48
• Connaître les numéro d’urgences, les permanences
téléphoniques nationales et locales, le rôle de la police,
gendarmerie, de la justice, des UMJ…
• Avoir une connaissance des aides sociales dédiées et
des structures ( ALD: affection de longue durée).
• Donner des informations précises à la victime sur ses
droits, ses aides et expliquer les conséquences
judiciaires.
49. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
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49
• Le traitement unique est psychothérapeutique.
• Mettre en sécurité
• Eviter le risque suicidaire
• Eviter de nouvelles violences
• Identifier et prendre en charge les conduites à risques.
• Soigner médicalement la souffrance psychique et les
symptômes anxio-dépréssif.
50. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
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50
• Pour évaluer le risque suicidaire:
• Poser des questions précises sur les idées
suicidaires
• Evaluer la qualité de l’entourage, s’assurer de la
présence de personne de confiance et
sécurisante
• Faire un signalement si nécessaire pour les
mineurs ou les personnes vulnérables
51. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
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51
• Différentes techniques psychothérapiques peuvent être
utilisées:
Psychothérapie dynamique, psychanalyse,tcc,
hypnose, EMDR, thérapie émotionnelle…
Pas le même traitement si les violences sont
uniques ou continues, répétées, installées dans la
durée.
52. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
MARSAT EMMANUELLE PSYCHOLOGUE
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52
• Lors de violences uniques :
Thérapie brève surtout si mise en place
rapidement après le traumatisme.
• Lors de violences continues :
Si elles ont eu lieu dans l’enfance, aider à la
libération d’une personnalité traumatisée
Réunifier l’intellect, le corps et les émotions afin de
reconstruire la vraie personnalité de la victime.
53. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
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53
• Le thérapeute doit être formé à la psychotraumatologie
• Thérapie centrée sur les violences et leurs
conséquences psychotraumatiques ( entretien face à
face)
• Travailler le lien entre violences, symptômes et
émotions sur la compréhension des mécanismes et le
traitement de la mémoire traumatique
54. RÔLE DU PSYCHOLOGUE
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54
• La relation doit être respectueuse, bienveillante,
sécurisante, sans aucun rapport de pouvoir avec une
écoute empathique ET en entretien en face à face.
55. TRAITER LA MEMOIRE TRAUMATIQUE
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55
• Identifier les violences
• Faire le lien entre les violences subies et les
symptômes actuels.
• Mettre des mots sur chaque situation, sur chaque
comportement, sur chaque émotion.
Objectif: Jamais renoncer à tout comprendre ni à
redonner du sens.
56. PSYCHOLOGUE EXPERT
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56
• SON RÔLE:
• Analyser le fonctionnement mental des individus
à la demande du juge
• Effectuer une anamnèse afin de comprendre
l’histoire d’une personne qui influence ses actes
• Travaille tant au pénal qu’au civil ( affaires
familiales)
57. PSYCHOLOGUE EXPERT
MARSAT EMMANUELLE PSYCHOLOGUE
CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
57
• Au pénal, il reçoit des prévenus mis en examen afin
d’apporter un éclairage sur leur personnalité, leur
responsabilité, leur mobile.
• Au civil, il opère surtout dans le cadre des procédures
de divorce, pour déterminer à qui l’enfant sera confié,
quelles sont les modalités de droit de visite...
58. PSYCHOLOGUE EXPERT
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58
• Méthode de travail
• Utiliser l’entretien en face à face.
• Possibilité d’utiliser des tests
• Grande capacité d’écoute et d’observation
• Comprendre rapidement le fonctionnement d’un
individu
• Rédiger un rapport
59. PSYCHOLOGUE EXPERT
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CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
59
• L’expert est un psychologue en activité, habilité et
inscrit sur une liste établie à la cour d’appel.
• L’habilitation est soumise à condition, et validée par un
collège d’experts ainsi que par le procureur.
• Pas de formation spécifique à l’expertise( D.U)
60. PSYCHOLOGUE EXPERT – EXEMPLE DE MISSION
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CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
60
• Recevoir le jeune âgé de 9 ans et réaliser un examen
psychologique de ce mineur, se disant être victime de
viol.
• Relever les aspects de la personnalité de cet enfant et
dire s’il présente des troubles ou anomalies
susceptibles d’affecter son équilibre psychique.
• Indiquer son niveau d’intelligence.
61. PSYCHOLOGUE EXPERT
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61
• Analyser les circonstances et le contexte de la
révélation et rechercher les facteurs éventuels de
nature à influencer ses dires.
• Décrire le retentissement éventuel et les modifications
de la vie psychique depuis les faits. Peuvent- ils être
évocateurs d’abus sexuels ?
62. PSYCHOLOGUE EXPERT
MARSAT EMMANUELLE PSYCHOLOGUE
CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
62
• Faire toute remarque utile sur le récit du jeune et sur
son évolution depuis la révélation, sous l’angle
psychologique ou psychopathologique.
• Indiquer le degré de connaissance et de maturation du
plaignant en matière sexuelle.
63. PSYCHOLOGUE EXPERT
MARSAT EMMANUELLE PSYCHOLOGUE
CLINICIENNE CRIMINOLOGUE/VICTIMOLOGUE
63
• Formuler si possible un pronostic sur le retentissement
observé. Est il opportun de conseiller un suivi
thérapeutique.