On ne le répétera jamais assez, il existe peu de meilleure moyen d'accès à une pensée qui véhicule une vraie connaissance, sinon le moyen de l'expérience personnelle.
L'expérience personnelle et donc le récit de l'expérience vécu, est une porte qui ouvre nos pensées et déploie notre parole de façon spontanée et intelligente selon notre propre identité. Pour faire plus court on dit alors qu'on parle avec le cœur.
Consultant en création et management des organisations
Quand la parole et l'action sont à l'oeuvre
1. Quand la parole et
l’action sont à l’œuvre
On ne le répétera jamais assez, il existe
peu de meilleure moyen d'accès à une
pensée qui véhicule une vraie
connaissance, sinon le moyen de
l'expérience personnelle.
L'expérience personnelle et donc le récit
de l'expérience vécue, est une porte qui
ouvre nos pensées et déploie notre
parole de façon spontanée et intelligente
selon notre propre identité. Pour faire
plus court on dit alors qu'on parle avec
le cœur.
Quoi ?
L’histoire débute un soir où je suis invité
à un dîner organisé par un "indien dans
la ville" qui répond au nom de .... Ed,
comme Ed ward, Edmond, Édimbourg
ou encore Édifice.
Pourquoi un « indien dans la ville » ?
J’ai choisi ce thème car notre curateur
est indien, et que le film fait référence à
un jeune indien qui visite une cité
occidentale (Paris) et constate que
malgré toutes ses merveilleuses
créations, ses habitants sont inaptes à
entretenir de bonnes relations. Reflets
de créations dites nouvelles coûteuses et
sans fondement.
Où ?
au Média café tenu par Gabriel au 68
rue de la rousselle à Bordeaux.
Voici comment le contact a prit lieu dans
ma version de l'histoire :
1 - Je vois une information par un
évènement Facebook organisé par mon
ami mathématicien, créateur du concept
"le chemin du bonheur" et président
d'Enactus Bordeaux - Merci
Mohammad -
voici l'annonce
: https://www.facebook.com/events/107
525612931414/
Comme beaucoup d'internautes je ne
vais pas alors tout lire de ce qui est écrit,
mais une phrase me frappe :
"j'aimerais faire partager ma chance
d'avoir rencontré la cuisine Indienne"
- La personne se montre dans une
disposition généreuse ouverte au
partage
- Ce n'est pas elle qui partage mais
l'expérience à laquelle elle nous invite à
participer ; « Je fais partager »
- elle nous invite non pas à consommer,
mais à participer c'est à dire à co-
construire
C'est selon le même procédé
"heuristique" (= par la découverte) qu'il
a été organisé un festival avec les
Compagnons de l'Enthousiasme. Le
créateur disparaît dans le "crée" qui
n'est pas une création formalisée mais
un mouvement uni du phénomène
global de création, auquel participe
chaque pensée, chaque histoire et
chaque action de chaque personne qui
choisi d'y participer.
Voici le lien
: http://pensezparlez.fr/enthousiasme/
2 - Je parle à Ed au téléphone
J'entends son expérience, l'origine et la
genèse de l'idée qui est directement relié
à ses résultats de recherches
scientifiques et à son parcours de vie, et
qu'il veut tenter de faire comprendre à
travers un cours de cuisine.
2. On pourrait appelé ça une
conférence/cuisine dans laquelle il
exposerait sa théorie selon laquelle il est
possible de partir de ressources limitées
pour arriver à un maximum de
résultats, en imageant cette théorie à
travers les vertus médicinales d'une
plante, le "TULSI"qui avec 4 molécules
seulement peut prévenir et guérir plus
de 100 pathologies.
L'idée est partie d'une conversation
(coup d'gueule) sur Facebook, où Ed
s'est révolté contre les prix exorbitants
des logements de vacances à Arcachon,
disant que pour le même prix il préfère
aller visiter le monde et découvrir
d'autres cultures.
3 - Je suis dans la soirée où je participe
Je rencontre un dénominateur commun aux
personnes présente : une grande aptitude à
l’ouverture, un haut niveau de conscience
acquis par l’expérience de vie et donc un
travail sur soi.
L’endroit est à l’abri des bruits de la ville, et
je traverse une grande cours intérieure pour
accéder au Média Café.
Je suis chaleureusement reconnu, accueilli et
présenté par Ed. L’évènement est improvisé,
peu de gens se connaissent mais tout le
monde s’entend.
4 – Je rencontre et j’échange
Dans chaque évènement auquel je participe,
j’aime laisser venir les rencontres, accueillir
les personnes telles qu’elles sont et me
laisser enseigner par elles.
Chaque personne et situation que je
rencontre est un prétexte à découvrir qui je
suis. Ceci me permet de développer une
grande confiance en soi, découvrir des
connaissances cachées, occultées par les
choix, les préférences et autres jugements de
perception et de valeur que mon cerveau
limité et orgueilleux porte sur le monde.
Quand je déconstruit les pensée inspirées par
l’égo, je laisse place à la connaissance, si
alors j’ai l’oreille pour entendre et l’œil pour
voir, je sais apprendre plus d’une chose qui
n’existe dans aucun livre, ni émission ni
paroles d’orateur.
Il s’agit d’une connaissance intrinsèque qu’on
se permet de découvrir, à laquelle on permet
de s’exprimer dans une combinaison de
formes, d’évènements dans la parole et dans
l’action.
Ainsi est vérifié le principe suivant : Les
circonstances ne construisent pas la
personne, elles la révèlent.
C’est en cela qu’avec Ed, nos pensées se
rejoignent ou plutôt ne font plus qu’une.
Dans l’ingénierie du monde curieusement
développée aujourd’hui, nous utilisons une
logique procédurale, psyho-rigide et
supplétive.
Procédurale : car on veut des cahiers des
charges fournis en étapes de fabrication
depuis un élément de base jusqu’à ce que
l’on souhaite obtenir selon les propriétés que
l’on désir.
Psycho-rigide : Car hors mi cette procédure
rien n’autre n’existe, et aucune évolution
n’est rendu possible. Et cela du fait du
manque de plasticité du cerveau du créateur,
qui dans l’acte se traduit par une création
pour laquelle le changement est fatal.
Comme il n’admet aucun changement toute
évolution déclare sa mort subite, c’est
pourquoi elle s’auto destine par une
obstination ignorante à être dans la
répétition des mêmes erreurs.
3. Jusqu’à la fin de l’humanité, c'est-à-dire
l’extinction totale de la flamme intérieure,
source de la connaissance du cœur, qui fait
que l’être humain est Homme est non
animal.
Pour se justifier de ce « meurtre de soi », il
pourra assimiler ses pensées et ses actes à de
la persévérance ou de la résilience pour
donner une raison d’être à ce mode de
pensée inefficace, cher, et fratricide dans la
bonne conscience du travail bien fait.
Un ami me disait « on peut briser n’importe
quel obstacle si on persévère pour atteindre
notre but. » Et je lui répond : « Oui,
persévère à défoncer ce mur en béton avec ta
tête, après un temps le mur se fissure, une
brèche s’ouvre et tu peux passer. Par contre
je donne pas cher ni de ta tête ni de ton but,
si tu t’en souviens encore. Alors que t’aurais
pu grimper, faire le tour, bénéficier de
l’échelle ou courte échelle de ton ami. Au
fait, quel est donc cet « objectif » pour lequel
tu concèdes à faire tant de sacrifices ? Je te
dis ça en connaissance de cause car c’est le
même comportement qui m’a offert une
paralysie faciale et un risque d’AVC pour le
jour de mes 26 ans après 5 ans de création et
reprise d’entreprise … pour mieux vivre»
C’est l’une des raisons très simples qui
explique que l’on répète les erreurs du passé,
que l’on réitère en soi les mêmes
incompréhensions, qui justifient les mêmes
colères, qui alimentent les mêmes guerres.
Ce qui fait la transition pour aborder l’erreur
qui suit :
La logique supplétive
Retour d’expérience : Je parle avec 2
personnes. La conversation porte sur les
voyages et les pays du monde, dans une
ambiance bienveillante, jusqu’à ce qu’elle
prenne la tournure suivante :
- Il y a un pays que j’ai banni de ma liste, c’est
l’Allemagne.
- Pourquoi ? à cause de la seconde guerre
mondiale ?
- Oui ,pour toutes les vies qu’ils ont pris, et
les personnes qu’ils ont fait souffrir.
- Il s’agissait d’un régime pas de tous les gens.
Les allemands ont aussi beaucoup souffert
- Pas assez je pense. Par contre s’il y a un
pays que je veux visiter, c’est Israel, et toi ?
- Ca ne m’intéresse car il a beaucoup fait
souffrir la Palestine et les palestiniens.
Et je dis : Le sacrifice de l’humanité de l’être
humain, ne vient pas du fait de choisir une
pensée plutôt qu’une autre. Elle vient du
choix tout court.
Choisir une partie c’est se priver du tout, et
l’on ne peut obtenir totalement que ce dont
on se détache totalement, on ne peut avoir
totalement que ce qu’on partage totalement.
Or dans une conception consommatrice et
individualiste où l’on veut « UTILISER » à tout
prix (et il y en pour tous les prix) on se sert
sa part de gâteau en disant « y en aura pour
tout le monde » au lieu d’offrir totalement
TOUT le gâteau puis recevoir sa juste part. Ici
les rôles du serveur et du servi disparaissent,
et la justesse de l’acte ne dépend pas du
choix d’une personne, les querelles sont
dissipées dès l’origine, et la pénurie laisse
place à l’abondance.
Et selon le principe primordiale et directeur
du « non-choix » je dis que la meilleure des
offrandes est la parole :
« JE viens pour tout laisser »
En soi un pays, ses frontières, son régime et
sa population, n’existent que selon une
certaine forme qu’on a choisi au préalable à
la lueur de nos croyances. On a alors
déterminé des « gentils » et des
« méchants », des « abuseurs » et des
« abusés », des « oppresseurs » et des
« opprimés » à cela on a ajouté une
4. philosophie, puis ajouté une histoire, puis
encore ajouté une succession de
circonstances qui nous amènent à un
« maintenant », hypothétique puisque
mentalement construit, le tout non pour
connaître la vérité de QUI JE SUIS, mais pour
justifier le « bien fondé » des nos pensées
aussi obscures qu’absurdes, instables
pathétiques et ennuyeuses.
Car en clair, une modification d’un seul
élément de la pensée ou le changement
d’une seule des circonstances citées, menace
les fondations des convictions de la
personne. C’est ce qui explique les débats
sans fin et sans utilité auxquels on assiste en
société, et qui sont catalysés par les
technologies de la communication.
Ainsi préférerait-on diffuser l’information
pour refaire la déco intérieure de nos prisons
mentales, plutôt que de transmettre les clés
de la connaissance de soi pour vivre le
bénéfice d’une libération avant l’heure de
notre mort.
On peut dire alors que la pensée n’est pas
« bien fondée » voire même qu’elle n’est pas
« fondée » du tout. Jusqu’à remettre en
cause la possibilité qu’elle puisse être
« fondée » par des considérations autres
qu’intérieure à la personne qui vit et raconte
l’histoire.
Je pense que la personne rusée, « défonde »
c'est-à-dire déconstruit toute forme de
croyance en soi. Cette personne
exceptionnelle est apte à observer sans
jugements chaque circonstance,
conversation, et personne qu’il rencontre.,
comme étant une part d’elle-même.
Et par ce moyen intelligent qui pourtant
efface les données mentales, on peut mettre
fin à tout conflit, ici et maintenant.
Tellement il est vrai qu’on ne rencontre rien
qui ne soit pas à l’intérieur de soi.
Ainsi le prince Siddartha du roman d’Herman
Hesse, est Le Sage inné qui a produit sa
propre histoire en lui-même. Chaque action
qui constitue son cheminement dessine une
succession de changements qui le rapproche
à chaque pas de qui il est !
Les circonstances ne changent qu’en
apparence et la personnes reste qui elle est !
Elle va de prison en prison, de l’orgueil des
sphères mondaines à la mondanité des
ascètes orgueilleux, jusqu’au jour où il
comprend. Ce jour là rien ne change, et rien
ne se répète.
Qu’est est la différence alors ?
Les circonstances ne changent qu’en
apparence et la personnes reste qui elle est !
Et elle en prend juste conscience maintenant
Cher(e) ami et chercheur(e)
toi qui lis ce texte et tente de te libérer du
poids de ton passé, de calmer la souffrance
de tes blessures, lève toi, prend courage pour
prendre conscience de qui tu es.
Et JE suis avec toi.
Ce texte pourrait être un point dans la
révolution immense de cet être dit humain
qui prend son origine depuis qu’il existe.
En apparence ce ne sont que les tribulations
d’un jeune homme, au fond le crie de l’âme
d’une jeune âme.
Quelle oreille peut l’entendre et quel œil
peut le voir ? Sinon ce bon plat que tu es et
qui cherche sa recette et dit :
5. « Vois-tu l’Or, que chaque pores de peau sécrète ?
Je le cris haut et fort, et ma quête reste secrète »
Farzad Felezzi
Observateur
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