SlideShare une entreprise Scribd logo
1  sur  8
Télécharger pour lire hors ligne
MARQUES ! PRÊTS ! PARTE
    La prévention du VIH/SIDA

S MARQUES ! PRÊT
          chez les jeunes


À VOS MARQUES ! PRÊTS ! PARTEZ !
       Les bases factuelles des interventions
          efficaces dans les pays en développement

          Résumé du document OMS Série de rapports techniques N° 938



          C     HAQUE JOUR, 5000 JEUNES âgés de 15 à 24 ans sont infectés par le VIH, soit près
                de deux millions de nouvelles infections par an. Depuis vingt-cinq ans que dure
          l’épidémie, l’action reste très insuffisante pour prévenir les nouvelles infections chez
          les jeunes1, qui pourtant demeurent au centre de l’épidémie. En Afrique subsaharienne,
          plus de la moitié de toutes les nouvelles infections touchent des jeunes, les filles étant
          particulièrement affectées. Au niveau mondial les jeunes représentent plus de
          10 millions de personnes sur les 40 millions qui, estime-t-on, vivent avec le VIH/SIDA.

          Lorsque les décideurs politiques au niveau national, les planificateurs et les donateurs
          ont à décider comment affecter des ressources limitées aux actions de prévention du
          SIDA, il leur faut disposer d’informations sur les mesures qui sont efficaces et celles
          qui ne le sont pas. Pour répondre à ce besoin, le Groupe de travail inter agences de
          l’ONUSIDA sur le VIH/SIDA et les jeunes a appuyé une étude sur l’efficacité des inter-
          ventions de prévention parmi les jeunes dans les pays en développement. Les
          conclusions en ont été publiées par l’OMS dans la Série de rapports techniques N° 938,
          sous le titre en anglais : « Preventing HIV/AIDS in young people : a systematic review of
          the evidence from developing countries ». Ce document est un résumé de ce rapport.


          1
           ONUSIDA, 2006 Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA.
À l’aide d’une méthodologie standardisés, les           6. Comparer des données issus des études au
auteurs ont examiné les données figurant dans              seuil des données nécessaire pour recom-
80 études d’interventions menées dans les prin-            mander la généralisation d’une intervention
cipales infrastructures qui touchent les jeunes         7. À partir de cette comparaison, émettre des
(écoles, services de santé, médias de masse,               recommandations à bases factuelles con-
communautés géographiquement définies), ainsi              cernant la mise en œuvre de chaque type
que des stratégies visant les jeunes à risque très         d’intervention dans le contextes ou le groupe
élevé (par exemple les professionnel(le)s du sexe,         de population concernés, en lui attribuant les
les utilisateurs de drogues et les hommes qui ont          qualificatifs « à éviter », « à vos marques ! »,
des rapports sexuels avec des hommes). D’autres            « prêts ! », ou « partez ! ».
chapitres donnent un survol sur des données
épidémiologiques relatives aux jeunes et au VIH,        Les interventions sont classées en quatre catégo-
présentent des approches efficaces et promet-           ries selon que la force des données est suffisante
teuses de prévention en général, la méthodologie        pour recommander :
innovante utilisée dans l’étude, et des conclusions     n Partez ! : Généraliser immédiatement l’interven-
et recommandations globales.                               tion, en surveillant la couverture et la qualité ;
                                                        n Prêts ! : Élargir l’intervention, mais avec une
Le rapport fournit aux décideurs des indications
                                                           évaluation approfondie ;
quant aux meilleurs moyens d’atteindre les objectifs
                                                        n À vos marques ! : L’intervention semble pré-
mondiaux pour les jeunes, fixés au cours de la
                                                           senter un potentiel d’efficacité intéressant, mais
Session spéciale 2001 de l’Assemblée générale des
                                                           demande encore recherche et mise au point ;
Nations Unies sur le VIH/SIDA : à savoir qu’en 2010,
                                                        n À éviter : Les faits militent à l’encontre de la
95% des jeunes devront avoir accès à l’information,
                                                           mise en œuvre de l’intervention.
aux compétences et aux services dont ils ont
besoin pour réduire leur vulnérabilité au VIH.
En outre, le paragraphe 26 de la Déclaration de         Champs NON couverts par l’étude
politique de la Rencontre de haut niveau 2006 sur le    Si ce document apporte une contribution impor-
SIDA mentionne lui aussi explicitement la nécessité     tante, il présente plusieurs limites. Les cinq princi-
d’assurer une future génération exempte du VIH          paux articles ne couvrent pas tous les groupes de
par la mise en œuvre de stratégies de prévention        jeunes (comme les jeunes travailleurs migrants
globales à bases factuelles en faveur des jeunes.       ou les militaires), ni toutes les interventions
                                                        (comme le marketing social ou le théâtre tradi-
Méthodologie retenue pour étudier l’évidence            tionnel). Le rapport s’attache à réduire la vulnéra-
Pour apprécier l’efficacité des interventions au        bilité plutôt qu’à la prévenir, et ne traite donc pas
travers des documents disponibles de façon              des interventions visant les déterminants struc-
transparente et standardisée, elles ont été étudié      turels tels que l’éducation ou la pauvreté. Il ne
dans les différents contextes en sept étapes :          traite pas non plus des interventions qui visent le
1. Définir les types d’interventions clé parmi          contexte politique (comme le leadership politique
   lesquels les décideurs pourront porter leur          ou le militantisme), car en dépit de l’importance
   choixs dans les différents contextes                 de ces interventions il n’existe que très peu de
2. Définir le seuil des données à base factuelles qui   données concernant leur efficacité.
   seront nécessaire pour justifier que l’on recom-     Consacré à la prévention, ce document ne porte
   mande la généralisation d’une l’intervention         donc pas sur les études des interventions visant
3. Définir des critères explicites d’inclusion et       à assurer un traitement, des soins ou un sout-
   d’exclusion afin de déterminer les études à          ien aux jeunes qui vivent avec le VIH/SIDA. Les
   retenir pour l’exercice                              information exploitables sont beaucoup plus
4. Procéder à un examen critique de toutes les          détaillées pour certains contextes (comme les
   études retenues et de leurs données, par type        écoles) que pour d’autres (comme les interven-
   d’intervention                                       tions visant les jeunes à risque très élevé) et les
5. Synthétiser la solidité des données à base fac-      nombreuses études ne fournissent pas assez
   tuelles qui attestent l’efficacité de chaque type    d’information sur les interventions elles-mêmes
   d’intervention                                       et leurs évaluations. Peu d’études accordent une
Interventions recommandées pour la prévention du VIH chez les
    jeunes dans les pays en développement


                  « PARTEZ ! » – Mise en œuvre immédiate à grande échelle (avec surveillance de
                   la couverture et de la qualité)

     Écoles : interventions basées sur les curriculums, comportant les caractéristiques d’efficacité2
    n	
     et sont menées par des adultes
     Services de santé : interventions associant la formation des prestataires de services, des
    n	
     changements des établissements de soin, et promotion des services auprès des jeunes et des
     médiateurs communautaires
     Médias de masse : interventions délivrant des messages par la radio et/ou la télévisionen associa-
    n	
     tion avec d’autres médias

            « PRÊTS » – Mise en œuvreà étendre (avec forte composante d’évaluation, pour précis-
            er les effets de l’intervention et les mécanismes d’action)

    n Communautés géographiquement définies : interventions visant explicitement les jeunes à
      l’aide de structures et organisations existantes
     Jeunes à risque de VIH particulièrement élevé : programmes basés dans des établissements
    n	
      qui comportent aussi un volet de proximité et dispensent de l’information et des services




place suffisante au coût et au contexte social, qui                 Études prises en compte : la revue a porté sur
ont tous deux des incidences importantes pour la                    22 études effectuées dans des pays en dévelop-
réplication des interventions réussies.                             pement qui présentaient une conception expéri-
                                                                    mentale ou semi-expérimentale suffisamment
Les écoles                                                          solide, qui portaient sur au moins 100 personnes,
                                                                    qui mesuraient les effets des interventions sur
À bien des égards, les écoles occupent une place
                                                                    au moins un comportement sexuel, et qui ont été
idéale pour contribuer à réduire la prévalence du
                                                                    achevées ou publiées entre 1990 et juin 2005.
VIH parmi les jeunes. La plupart des jeunes sco-
larisés s’inscrivent dans leur établissement avant                  Eléments mesurés : les connaissances, les com-
d’avoir eu de rapports sexuels. Les écoles sont                     pétences (valeurs personnelles, perceptions des
donc en mesure de transmettre des informations                      normes des pairs, communication à propos de la
fondamentales concernant la prévention du VIH.                      sexualité), et le comportement sexuel (initiation
Toutefois, l’éducation sexuelle et les interven-                    sexuelle, nombre de partenaires, utilisation des
tions d’éducation au VIH dans les écoles sont très                  préservatifs ou des contraceptifs).
variables.
                                                                    Résultats : Seize des 22 interventions ont sensible-
Types d’interventions : on a recensé six types                      ment retardé l’âge d’initiation à la sexualité, réduit
d’interventions, classées selon trois critères :                    la fréquence des rapports, réduit le nombre des
n interventions basées sur les curriculums, ou non                  partenaires, accru l’utilisation des préservatif ou
n interventions avec ou sans les caractéristiques                   des contraceptifs, ou réduit l’incidence des rapports
   d’interventions d’efficacité                                     non protégés. Parmi les 13 études qui présentaient
n interventions menées par des adultes ou par                       la plupart des caractéristiques des programmes
   des pairs.                                                       précédemment jugés efficaces dans les pays

2
 Les caractéristiques efficaces ont trait à des aspects de la formulation des programmes,
des contenus, des méthodes d’enseignement et de la mise en œuvre
développés (« les caractéristiques »), 11 ont           études, 11 concernaient des interventions à plus-
sensiblement amélioré un ou plusieurs des               ieurs volets impliquant d’autres secteurs, et dont
comportements sexuels rapportés, et les deux            l’un des objectifs consistait généralement à accroître
autres ont fait apparaître des améliorations statis-    la fréquentation des services par les jeunes.
tiquement non significatives. Dans ces 13 études,       Eléments mesuré : l’accroissement de la fréquen-
les interventions menées tant par les enseignants       tation des services de santé par les jeunes
que par d’autres adultes ont très probablement
exercé un effet positif sur le comportement rap-        Résultats et recommandation : le seul type
porté. Sur les 5 interventions non basées sur les       d’intervention où les éléments sont suffisamment
programmes, 2 des 4 qui étaient menées par des          convaincants pour justifier une recommanda-
adultes et la seule qui était menée par des pairs ont   tion « Partez ! » est celui qui associe la formation
amélioré un ou plusieurs comportements sexuels.         des prestataires de services, l’amélioration des
                                                        établissements, et les activités communautaires
Recommandation : l’examen conclut que les               visant à accroître la demande de services et/
interventions basées sur les curriculums qui            ou leur acceptabilité par les communautés. Les
comprennent les grande partie ou la totalité des        actions qui ont en outre fait appel à d’autres sec-
17 caractéristiques et qui ont été conduites par des    teurs (par exemple écoles ou médias) font l’objet
adultes ont toutes été classées « Partez ! » Les cinq   d’une recommandation « Prêts ! ». Les quatre
autres types d’interventions se classent « Prêts ! ».   autres types d’interventions, pour lesquelles les
                                                        résultats étaient ambigus ou insuffisants, ont été
Les services de santé                                   classées « À vos marqques ! » ou « À éviter ».

Les services de santé complètent les interven-
                                                        Les médias de masse
tions menées dans d’autres secteurs, mais bien
souvent les jeunes n’y ont pas recours. Les serv-       Les jeunes sont très attentifs aux médias en mat-
ices les plus importants pour la prévention du          ière d’information et de comportements à imiter,
VIH chez les jeunes sont ceux qui renforcent la         et les médias présentent donc un formidable
capacité des jeunes à éviter l’infection, y compris     potentiel pour les toucher par des messages sur
par l’information et le conseil, ceux qui réduisent     le VIH et le SIDA.
les risques, notamment par la distribution de           Types d’interventions : on a déterminé trois types
préservatifs et les campagnes de réduction des          d’interventions dans les médias ont été définies :
risques, et ceux qui assurent un diagnostic et un       n radio uniquement
traitement des IST et du VIH.                           n radio avec médias de complément
Types d’interventions : on a défini 6 types d’inter-    n radio et télévision avec médias de complément
ventions, selon qu’elles comportaient tout ou           Études prises en compte : l’examen a porté sur
partie des aspects suivants :                           15 études qui évaluaient les interventions dans les
n formation des prestataires de services ou du          médias et qui ont été publiées ou diffusées entre
  personnel clinique ;                                  1990 et 2004. Parmi elles, 11 émanaient d’Afrique,
n actions visant à améliorer la qualité des             2 d’Amérique latine, 1 d’Asie et 1 de multiples pays.
  établissements ;                                      Un programme utilisait uniquement la radio, 6 la
n mise en œuvre d’activités communautaires              radio et des médias de complément, et 8 la télévi-
  visant à susciter une demande de services et          sion et la radio avec des médias de
  un appui à ces services ;                             complément.
n implication d’autres secteurs, notamment les
                                                        Eléments mesurés : les connaissanc-
  écoles et les médias ;
                                                        es et les aptitudes (maîtrise de soi en
Études prises en compte : on a recensé dans les         termes d’abstinence ou d’utilisation
pays en développement 16 études ou rapports visant      du préservatif), les comportements
à accroître la fréquentation par les jeunes des         sexuels (utilisation du préservatif,
services de santé ou leur adoption de comporte-         nombre de partenaires, abstinence),
ments en rapport avec l’utilisation des services        la communication (parents, autres),
(utilisation de préservatifs) et qui présentaient des   les normes sociales, avoir conscience
données quantitatives interprétables. Sur ces 16        et l’utilisation des services de santé.
Résultats : les données confirment l’efficacité des     la conception de l’intervention elle-même et de
interventions par les médias pour améliorer la          son évaluation, et publiées entre 1990 et 2004.
connaissance de la transmission du VIH, renforcer
                                                        Eléments mesurés : les connaissances, les aptitudes
la maîtrise de soi dans l’utilisation du préservatif,
                                                        (communication avec les pairs, les parents, les
influencer certaines normes sociales, intensifier
                                                        partenaires, utilisation du préservatif), les
la communication interpersonnelle, accroître
                                                        comportements sexuels (vie sexuelle active,
l’utilisation du préservatif et renforcer la con-
                                                        nombre de partenaires), et normes sociales.
science des systèmes de santé. L’examen a
permis de conclure que les programmes dans les          Résultats et recommandations : bien qu’aucun
médias peuvent influencer les résultats liées au        type d’intervention n’ait été recommandé comme
VIH chez les jeunes et y parviennent, mais non          « Partez ! », les interventions visant explicitement
sur chaque variable ni dans chaque campagne.            les jeunes au travers des structures ou organisa-
Les campagnes faisant intervenir la télévision et       tions communautaires existantes ont été classées
qui comportent le seuil de données factuelles le        « Prêts ! ». Tous les autres types d’interventions
plus exigeant, sont aussi celles pour lesquelles        communautaires ont été classés « À vos marques ! »,
les preuves des effets sont les plus solides.           et il est fortement recommandé de mieux inves-
Recommandations : l’examen justifie que les             tiguer en matière de la qualité des processus, du
approches globales (celles qui font appel à la          résultat des évaluations et de l’analyse des coûts et
radio et à d’autres médias de complément et             avantages, avant de pouvoir identifier les interven-
celles impliquant la radio, la télévision et d’autres   tions à base communautaires devant être promues.
médias comme l’imprimé) se voient attribués une
recommandation « Partez ! ». Une seule étude
                                                        Les jeunes à risque très élevé
concernant uniquement la radio remplissait les
critères d’inclusion, avec des résultats mitigés.       De nombreux jeunes courent un risque particu-
On a donc recommandé « À vos marques ! » pour           lièrement élevé d’être infectés par le VIH en
les programmes qui n’utilisent que la radio.            raison des conditions dans lesquelles ils vivent,
                                                        s’instruisent et gagnent leur vie, et en fonction des
                                                        comportements qu’ils adoptent ou sont contraints
Les communautés géographiquement définies               d’adopter en raison de facteurs sociaux, culturels
Les interventions visant les jeunes dans des com-       ou économiques. Le document étudie les évalua-
munautés géographiquement déterminées (par              tions d’interventions menées dans des pays en
exemple des villages ruraux, des établissements         développement qui ciblaient trois groupes à risque
urbains ou des quartiers) permettent de toucher         très élevé d’infection par le VIH : les jeunes pro-
des jeunes où qu’ils vivent, qu’ils soient scolar-      fessionnel(le)s du sexe, les jeunes utilisateurs de
isés ou non, mariés ou non, et qu’ils aient un          drogues injectables, et les jeunes hommes qui
emploi ou non.                                          ont des rapports sexuels avec des hommes.
Types d’interventions : on a déterminé quatre           Nombre de ces jeunes vivent aux marges de la
types d’interventions :                                 société, et il est peu probable de les atteindre par
n interventions visant les jeunes, effectuées dans      des interventions menées dans les écoles, les
  le cadre d’organisations ou centres existants de      services de santé ou les médias.
  services aux jeunes                                   Types d’interventions : on a défini quatre types
n interventions visant les jeunes mais ne relevant
                                                        d’interventions :
  pas d’organisations ni de centres existants
                                                        n information seulement à travers un programme
n interventions visant l’ensemble de la commu-
                                                           de proximité
  nauté, effectuées dans le cadre des réseaux
                                                        n information et services à travers un programme
  traditionnels de parenté
                                                           de proximité
n interventions visant l’ensemble de la com-
                                                        n information et services à travers un programme
  munauté, effectuées dans le cadre de
                                                           dans les établissements fixes
  manifestations communautaires
                                                        n information et services a travers un programme
Études prises en compte : on a examiné 22 éval-            comportant des établissements fixes qui appli-
uations effectuées dans des communautés géo-               quent aussi une composante de service de
graphiquement définies, décrivant suffisamment             proximité
Études prises en compte : seules quatre études                trent qu’ils sont particulièrement vulnérables. Il
ont pu être retenues, qui satisfaisaient aux                  est toutefois possible de parvenir à des conclu-
critères d’inclusion. L’examen a donc été élar-               sions en intégrant les données concernant les
gi à des études dans les pays en développement                jeunes à haut risque dans les pays en dévelop-
qui ciblaient ces trois groupes de populations                pement à celles de l’ensemble de la population
mais ne différenciaient pas les jeunes des adultes            à risque. L’examen a permis de classer comme
(puisque les jeunes représentent une proportion               « Prêts ! » un des types d’intervention : informa-
importante des populations qui courent un risque              tion et services par un établissement qui associe
particulièrement élevé d’être infectées par le VIH            les services de proximité. Les autres types (infor-
dans les pays en développement).                              mation et services dans les établissement et
                                                              information de proximité seulement) ont été
Eléments mesurés : l’élargissement de l’accès
                                                              classés « À vos marques ! ». Dans tous les cas,
à l’information et aux services (interventions de
                                                              les programmes qui sont mis en œuvre doivent
réduction des risques, préservatifs et traitement
                                                              être préparés et suivis avec soin, et disposer d’une
des IST)
                                                              solide composante d’évaluation. Il est également
Résultats et recommandations : on connaît mal                 urgent de désagréger les données par âge, afin de
les besoins spécifiques des jeunes (par rapport à             déterminer dans quelle mesure ces programmes
ceux des plus âgés) dans ces groupes à risque très            atteignent les jeunes et de mieux comprendre les
élevé, mais il est important que des programmes               besoins spécifiques des jeunes à risque très élevé
répondent à ces besoins, car les données mon-                 par rapport aux classes d’âge plus avancées.

Recommandations

Le rapport présente des recommandations destinées aux décideurs politiques, aux personnels de
conception et d’exécution des programmes, et aux chercheurs, sur la base des observations de l’étude
« À vos marques, prêts, partez ! ».

Recommandations à l’intention des décideurs politiques

 ConTExTE              RECoMMAnDATIonS

 Recommandation        n Les jeunes sont au centre de la pandémie de VIH et il existe un certain nombre
 générales               d’interventions sur lesquelles les bases factuelles sont suffisantes pour recommander
                         leur mise en œuvre à grande échelle en vue d’atteindre les objectifs globaux concern-
                         ant le VIH et les jeunes, à condition de les accompagner du suivi, de l’évaluation et de la
                         recherche opérationnelle nécessaires
                       n La prévention est efficace


 Pour les écoles       n Les interventions en milieu scolaire qui comprennent les caractéristiques précédem-
                         ment démontrées comme efficaces dans les pays développés et qui sont menées par
                         des adultes sont de nature à réduire les comportements sexuels à risque et à accroître
                         les connaissances

 Pour les services     n Former les prestataires de soins, apporter des changements dans les établissements et
 de santé                entreprendre des activités pour obtenir le soutien des communautés peuvent permettre
                         d’accroître l’utilisation des services de santé qui assurent le traitement des IST, le conseil,
                         le dépistage et la distribution de préservatifs par les des jeunes aux services de santé qui
                         assurent le traitement des IST, le conseil, le dépistage et la distribution de préservatifs
                       n L’accès aux services de santé sera amélioré par des interventions dans d’autres secteurs,
                         visant les connaissances, les aptitudes, les attitudes et les comportements des jeunes

 Pour les médias       n Les programmes dans les médias, notamment lorsqu’ils sont coordonnés avec des
 de masse                interventions dans d’autres secteurs, peuvent toucher de nombreux jeunes et leur
                         transmettre d’importantes informations de prévention du VIH/SIDA, tout en contribuant
                         à réduire les comportements sexuels à risque rapportés

                                                                                                                Continue…
Continué de la page précédente…


 ConTExTE                 RECoMMAnDATIonS

 Pour les communautés     n Des organisations communautaires de services aux jeunes qui existent déjà peuvent
 géographiquement            influencer leurs connaissances, attitudes et comportements sexuels rapportés et
 définies                    contribuer ainsi à prévenir la propagation du VIH

 Pour les jeunes à        n Il est urgent d’agir en faveur des jeunes les plus exposés au VIH (dans cet examen, il
 risque très élevé          s’agit des utilisateurs de drogues injectables, des professionnel(le)s du sexe, et des
                            hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes)
                          n Il est nécessaire d’accorder davantage d’attention aux besoins spécifiques de ces
                            jeunes, afin d’adapter des interventions connues pour être efficaces dans leur cas


Recommandations à l’intention des personnels de conception et d’exécution des programmes

 ConTExTE                 RECoMMAnDATIonS

 Recommandation           n Les interventions, et leurs rapports, devraitent être explicites quant à l’action menée et
 générales                   aux résultats attendus
                          n Les rapports sur les interventions devraient désagréger les résultats par âge et par
                             sexe des bénéficiaires
                          n La mise en œuvre de toutes les interventions devra s’accompagner d’un suivi attentif
                             et d’une évaluation adaptée au niveau des exigences factuelles reconnues
                          n Il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les responsables de programmes
                             et les chercheurs, pour améliorer l’efficacité du suivi et la conception de l’évaluation

 Pour les écoles          n Les interventions devront être fondées sur les curriculums scolaires et devraient être
                             conçues et exécutées en employant les caractéristiques connues pour leur efficacité

 Pour les services        n Pour accroître l’utilisation des services de santé par les jeunes, il est nécessaire de
 de santé                   former les prestataires de services et autres personnels cliniques de façon à assurer
                            aux jeunes des services de santé de haute qualité
                          n Les établissements devront se faire plus accessibles aux jeunes et plus acceptables
                            pour les jeunes
                          n Il faudra également agir dans les communautés pour susciter la demande et soutenir
                            les services de santé concernant les jeunes
                          n D’autres secteurs, notamment les écoles et les médias, peuvent contribuer à créer la
                            demande en améliorant les connaissances générales des jeunes en matière de VIH/
                            SIDA et en encourageant les comportements favorables à la santé

 Pour les médias          n Pour parvenir aux meilleurs résultats, les programmes dans les médias doivent être
 de masse                    spécialement adaptés aux jeunes
                          n Ils doivent délivrer des messages qui se renforcent mutuellement, par des canaux
                             multiples

 Pour les                 n Les initiatives doivent recourir aux organisations existantes de services aux jeunes
 communautés                existantes dans lesquelles on prêtera la plus grande attention à la sélection et la for-
 géographiquement           mation du personnel ainsi qu’à l’adéquation culturelle des interventions et tâches qui
 définies                   leurs sont assignées
                          n Le personnel devra bénéficiera d’une supervision permanente
                          n Les responsables des organisationss devront veiller à assurer l’appui total des
                            communautés et la mobilisation des ressources

 Pour les jeunes à        n Ces jeunes devraient bénéficier d’informations, de formation et et de l’offre des services
 risque très élevé           à travers les établissements de santé et les stratégies de proximité
                          n Une évaluation méticuleuse de l’impact et des processus des interventions est essen-
                             tielle pour mieux identifier celles qui sont efficaces pour les jeunes à risque très élevé
Recommandations à l’intention des chercheurs

 ConTExTE             RECoMMAnDATIonS

 Recommandation       n Il est absolument indispensable de renforcer les capacités de recherche, de suivi et
 générales                d’évaluation des programmes dans les pays en développement
                      n Des évaluations et un suivi de haute qualité sur l’impact des interventions en mat-
                          ière de prévention du VIH chez les jeunes dans les pays en développment doivent être
                          menées d’urgence pour les interventions classées « Prêts ! » ou « À vos marques ! »
                      n   Des recherches opérationnelles sont nécessaires pour mieux comprendre les mécan-
                          ismes d’action des interventions classées « Partez ! » et « Prêts ! »
                      n   Pour guider le développement des programmes, il est nécessaire de mieux clarifier
                          les vulnérabilités spécifiques des jeunes, y compris les jeunes utilisateurs de drogues
                          par injection, les jeunes professionnel(le)s du sexe et les jeunes hommes qui ont des
                          rapports sexuels avec des hommes
                      n   La standardisation des indicateurs de résultats faciliterait grandement la comparaison
                          des résultats des différentes études
                      n   Des études de coûts et de coûts-efficacité devraient être intégrées aux études d’évaluation
                      n   Des recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les relations entre les effets
                          signalés sur les comportements et les effets biologiques

 Pour les écoles      n Chaque fois que possible, les évaluations futures des interventions en milieu scolaire
                        devront adopter des méthodes d’études aléatoires sur des échantillons suffisamment
                        importants
                      n Elles devront en outre mesurer les effets sur les IST et le VIH, ainsi que sur les connais-
                        sances, et les attitudes, la maîtrises de soi et les comportements à risques signalés

 Pour les services    n Les évaluations et les recherches opérationnelles devraient constituer des éléments
 de santé                 centraux de toute intervention visant à accroître l’utilisation des services de santé par
                          les jeunes

 Pour les médias      n Les évaluations des programmes dans les médias devraient se concentrer sur ceux
 de masse                 qui sont de nature globale, qui présentent un potentiel pour produire des effets sur les
                          populations, et qui adoptent une conception d’étude quasi-expérimentale permettant
                          d’établir les liens de cause à effet.

 Pour les             n L’évaluation et la recherche opérationnelle devraient constituer des éléments centraux
 communautés              des programmes visant les jeunes et la communauté dans son ensemble
 géographiquement     n Cette recherche devra être particulièrement attentive à déterminer les conditions de
 définies                 l’efficacité parmi les différents groupes de populations (telles que les jeunes hommes et
                          les jeunes femmes) et dans les divers lieux (tels que les zones rurales ou urbaines)

 Pour les jeunes à    n Une recherche est nécessaire pour déterminer les besoins particuliers des jeunes
 risque très élevé        les plus exposés par rapport à ceux des adultes, afin d’améliorer les indicateurs qui
                          pourraient être employés dans le suivi et l’évaluation



Ce document résume les principaux points de Preventing HIV/AIDS in Young People: A Systematic
Review of the Evidence from Developing Countries, Groupe de travail inter agence de l’ONUSIDA sur
                                                                                                                        Maquette Inís : www.inis.ie




les jeunes (Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2006). Le rapport complet porte les noms des
auteurs et comprend des références bibliographiques pour chaque chapitre, ainsi que de nombreux tab-
leaux et encadrés résumant les observations de toutes les études prises en compte. On peut se procurer
gratuitement en ligne des exemplaires du rapport sur : http://www.who.int/child-adolescent-health/
publications/ADH/ISBN_92_4_120938_0.htm. Des extraits des chapitres du rapport en arabe, chinois,
espagnol, français et russe figurent également sur ce site.

Contenu connexe

En vedette

Los blog y su uso educativo
Los blog y su uso educativoLos blog y su uso educativo
Los blog y su uso educativoAzucena Garcia
 
Le Carnaval à Dunkerque - Club de Français
Le Carnaval à Dunkerque - Club de FrançaisLe Carnaval à Dunkerque - Club de Français
Le Carnaval à Dunkerque - Club de FrançaisGil Nunes
 
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeurs
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeursManufacturiers : comment recruter les bons vendeurs
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeursPrima Ressource inc.
 
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?eltermometretic
 
Reflexión. trabajo final
Reflexión. trabajo finalReflexión. trabajo final
Reflexión. trabajo finaleukkio
 
HWSS Presentation2Juin2010
HWSS Presentation2Juin2010HWSS Presentation2Juin2010
HWSS Presentation2Juin2010Fanny Perregaux
 
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...Guillaume Brunet
 
Scoop.it 2013
Scoop.it 2013Scoop.it 2013
Scoop.it 2013gweiss8
 
Espe no borrar
Espe no borrarEspe no borrar
Espe no borrarRefuerzo
 
Bloque académico
Bloque académicoBloque académico
Bloque académicoRoger Polo
 
Tecno educadores
Tecno educadoresTecno educadores
Tecno educadoresRoger Polo
 
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014IDATE DigiWorld
 
Programa general Expo Canitec 2011
Programa general Expo Canitec 2011Programa general Expo Canitec 2011
Programa general Expo Canitec 2011Expo Canitec
 
Finale 2005 [Marcha Festivageneral Ii
Finale 2005   [Marcha Festivageneral IiFinale 2005   [Marcha Festivageneral Ii
Finale 2005 [Marcha Festivageneral Iimonturiol
 

En vedette (20)

Los blog y su uso educativo
Los blog y su uso educativoLos blog y su uso educativo
Los blog y su uso educativo
 
Le Carnaval à Dunkerque - Club de Français
Le Carnaval à Dunkerque - Club de FrançaisLe Carnaval à Dunkerque - Club de Français
Le Carnaval à Dunkerque - Club de Français
 
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeurs
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeursManufacturiers : comment recruter les bons vendeurs
Manufacturiers : comment recruter les bons vendeurs
 
1. literatura i programa
1. literatura i  programa1. literatura i  programa
1. literatura i programa
 
Francas ct epci_asso_def
Francas ct epci_asso_defFrancas ct epci_asso_def
Francas ct epci_asso_def
 
Admiramos e interpretamos la naturaleza
Admiramos e interpretamos la naturalezaAdmiramos e interpretamos la naturaleza
Admiramos e interpretamos la naturaleza
 
Pres drumbeat-wa
Pres drumbeat-waPres drumbeat-wa
Pres drumbeat-wa
 
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?
Faut-il se méfier de la Wi-Fi ?
 
Reflexión. trabajo final
Reflexión. trabajo finalReflexión. trabajo final
Reflexión. trabajo final
 
HWSS Presentation2Juin2010
HWSS Presentation2Juin2010HWSS Presentation2Juin2010
HWSS Presentation2Juin2010
 
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...
Présentation pour l'ARIM (L'Association de la recherche et de l'intelligence ...
 
Scoop.it 2013
Scoop.it 2013Scoop.it 2013
Scoop.it 2013
 
Espe no borrar
Espe no borrarEspe no borrar
Espe no borrar
 
Bloque académico
Bloque académicoBloque académico
Bloque académico
 
Tecno educadores
Tecno educadoresTecno educadores
Tecno educadores
 
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014
Baromètre annuel du jeu video en France - Edition 2014
 
Taller no.5
Taller no.5Taller no.5
Taller no.5
 
Ciencia, tecnologia e innovacion
Ciencia, tecnologia e innovacionCiencia, tecnologia e innovacion
Ciencia, tecnologia e innovacion
 
Programa general Expo Canitec 2011
Programa general Expo Canitec 2011Programa general Expo Canitec 2011
Programa general Expo Canitec 2011
 
Finale 2005 [Marcha Festivageneral Ii
Finale 2005   [Marcha Festivageneral IiFinale 2005   [Marcha Festivageneral Ii
Finale 2005 [Marcha Festivageneral Ii
 

Similaire à 01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences

Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpoint
Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpointTravail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpoint
Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpointMwamini Rudaharana
 
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui ThiandoumeAlec Pemberton
 
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...Aqcidependance
 
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...MNH - Mutuelle Nationales des Hospitaliers
 
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida  Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida  Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida Situation Et Enjeux CléS Anne DomatobAlec Pemberton
 
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...AJHSSR Journal
 
Information-éducation-communication
Information-éducation-communicationInformation-éducation-communication
Information-éducation-communicationS/Abdessemed
 
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...Institut national du cancer
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Réseau Pro Santé
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Réseau Pro Santé
 
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...RBFHealth
 
05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi
05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi
05 Formulaire Proposition Fm Dr YelibiAlec Pemberton
 
evaluation nationale_consultantenationale-tunisie
 evaluation nationale_consultantenationale-tunisie evaluation nationale_consultantenationale-tunisie
evaluation nationale_consultantenationale-tunisieJamaity
 
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015Université de Montréal
 
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013acrdq.qc.ca
 
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les Vaccins
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les VaccinsGuide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les Vaccins
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les VaccinsThe Public Good Projects
 

Similaire à 01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences (20)

Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpoint
Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpointTravail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpoint
Travail Pratique MWAMINI RUDAHARANA Esther powerpoint
 
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume
03 Ciblage Des Jeunes Ancs Massogui Thiandoume
 
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...
Projet de recension des programmes de prévention en dépendance pour les jeune...
 
HPV Communication.pptx
HPV Communication.pptxHPV Communication.pptx
HPV Communication.pptx
 
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...
[Concours MNH des étudiants 2015-16] Equipe 20 : Prévention et information su...
 
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida  Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida  Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob
01 Jeunes, DéVeloppement Et Vih Sida Situation Et Enjeux CléS Anne Domatob
 
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...
Analyse des determinants sociaux de la résistance au test de dépistage volont...
 
Contribution des associations de parents
Contribution des associations de parentsContribution des associations de parents
Contribution des associations de parents
 
Vie sexuelle et affective
Vie sexuelle et affectiveVie sexuelle et affective
Vie sexuelle et affective
 
Information-éducation-communication
Information-éducation-communicationInformation-éducation-communication
Information-éducation-communication
 
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...
Colloque RI 2014 : Intervention de Louise POTVIN, PhD, (Institut de recherche...
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas… Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
Vaccins contre le papillomavirus, ce que l’on sait… ou pas…
 
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...
Annual Results and Impact Evaluation Workshop for RBF - Day Five - Les progra...
 
05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi
05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi
05 Formulaire Proposition Fm Dr Yelibi
 
evaluation nationale_consultantenationale-tunisie
 evaluation nationale_consultantenationale-tunisie evaluation nationale_consultantenationale-tunisie
evaluation nationale_consultantenationale-tunisie
 
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015
"Nos jeunes à risque" - Colloque en Haiti - URAMEL - 26.05.2015
 
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013
La jeunesse au coeur de nos actions - 25 avril 2013
 
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les Vaccins
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les VaccinsGuide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les Vaccins
Guide Pratique Pour La Gestion Des Fausses Informations Sur Les Vaccins
 

Plus de Alec Pemberton

Spsr Ccp Atelier Dorientation Des Jeunes
Spsr Ccp Atelier Dorientation Des JeunesSpsr Ccp Atelier Dorientation Des Jeunes
Spsr Ccp Atelier Dorientation Des JeunesAlec Pemberton
 
Fall Babacar Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)
Fall Babacar    Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)Fall Babacar    Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)
Fall Babacar Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)Alec Pemberton
 
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 200905 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009Alec Pemberton
 
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda NdiayeAlec Pemberton
 
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse CongoAlec Pemberton
 
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, CamerounAlec Pemberton
 
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...Alec Pemberton
 
02 Consignes De Travaux De Groupes
02 Consignes De Travaux De Groupes02 Consignes De Travaux De Groupes
02 Consignes De Travaux De GroupesAlec Pemberton
 
03 Presentation Du Sat Du Cesag Geep
03 Presentation Du Sat Du Cesag   Geep03 Presentation Du Sat Du Cesag   Geep
03 Presentation Du Sat Du Cesag GeepAlec Pemberton
 
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni NdoyeAlec Pemberton
 
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 200905 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009Alec Pemberton
 
04 Processus De Programmation Du Snu Dr Yelibi Sibili
04 Processus De Programmation Du Snu Dr  Yelibi Sibili04 Processus De Programmation Du Snu Dr  Yelibi Sibili
04 Processus De Programmation Du Snu Dr Yelibi SibiliAlec Pemberton
 
02 Mo T 2007 Example Mc En
02 Mo T 2007 Example Mc En02 Mo T 2007 Example Mc En
02 Mo T 2007 Example Mc EnAlec Pemberton
 
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves KoudjouAlec Pemberton
 
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin200902 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009Alec Pemberton
 
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. TallAlec Pemberton
 
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin200902 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009Alec Pemberton
 
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo VivianeAlec Pemberton
 

Plus de Alec Pemberton (20)

Spsr Ccp Atelier Dorientation Des Jeunes
Spsr Ccp Atelier Dorientation Des JeunesSpsr Ccp Atelier Dorientation Des Jeunes
Spsr Ccp Atelier Dorientation Des Jeunes
 
Fall Babacar Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)
Fall Babacar    Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)Fall Babacar    Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)
Fall Babacar Revue Critiques Des Programmes Nationaux De Lutte Contre(2)
 
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 200905 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
 
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye
06 Securisation Des Produits De Sante De La Reproduction Dr Penda Ndiaye
 
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Congo
 
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun
04 ExpéRience Des Leaders De Jeunesse Thomas Tchetmi, Cameroun
 
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...
Dispositif D’Appui Technique Pour L’Afrique De L’Ouest Et Du Centre Lompo Oue...
 
02 Consignes De Travaux De Groupes
02 Consignes De Travaux De Groupes02 Consignes De Travaux De Groupes
02 Consignes De Travaux De Groupes
 
03 Presentation Du Sat Du Cesag Geep
03 Presentation Du Sat Du Cesag   Geep03 Presentation Du Sat Du Cesag   Geep
03 Presentation Du Sat Du Cesag Geep
 
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye
05 Positionnement Jeunes Senegal Col Seyni Ndoye
 
03 Sat French V9
03 Sat French V903 Sat French V9
03 Sat French V9
 
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 200905 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
05 Liens Entre Ssr Et Vih 2 Juin 2009
 
01 Sat Adapte Geep
01 Sat Adapte Geep01 Sat Adapte Geep
01 Sat Adapte Geep
 
04 Processus De Programmation Du Snu Dr Yelibi Sibili
04 Processus De Programmation Du Snu Dr  Yelibi Sibili04 Processus De Programmation Du Snu Dr  Yelibi Sibili
04 Processus De Programmation Du Snu Dr Yelibi Sibili
 
02 Mo T 2007 Example Mc En
02 Mo T 2007 Example Mc En02 Mo T 2007 Example Mc En
02 Mo T 2007 Example Mc En
 
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou
02 Analyse Risque Et VulnéRabilité, Yves Koudjou
 
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin200902 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009
02 Onusida Adela Paez Jeunesse Et Vih MbodièNe 2juin2009
 
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall
02 Gf Defis & OpportunitéS Cs Cheick T. Tall
 
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin200902 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009
02 Onusida Adela Paez Modes De Transmission MbodièNe 3juin2009
 
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane
01 Fonds Mondial Atelier Jeunes Vih Lompo Ouedraogo Viviane
 

01 Interventions FondéEs Sur Les Evidences

  • 1. MARQUES ! PRÊTS ! PARTE La prévention du VIH/SIDA S MARQUES ! PRÊT chez les jeunes À VOS MARQUES ! PRÊTS ! PARTEZ ! Les bases factuelles des interventions efficaces dans les pays en développement Résumé du document OMS Série de rapports techniques N° 938 C HAQUE JOUR, 5000 JEUNES âgés de 15 à 24 ans sont infectés par le VIH, soit près de deux millions de nouvelles infections par an. Depuis vingt-cinq ans que dure l’épidémie, l’action reste très insuffisante pour prévenir les nouvelles infections chez les jeunes1, qui pourtant demeurent au centre de l’épidémie. En Afrique subsaharienne, plus de la moitié de toutes les nouvelles infections touchent des jeunes, les filles étant particulièrement affectées. Au niveau mondial les jeunes représentent plus de 10 millions de personnes sur les 40 millions qui, estime-t-on, vivent avec le VIH/SIDA. Lorsque les décideurs politiques au niveau national, les planificateurs et les donateurs ont à décider comment affecter des ressources limitées aux actions de prévention du SIDA, il leur faut disposer d’informations sur les mesures qui sont efficaces et celles qui ne le sont pas. Pour répondre à ce besoin, le Groupe de travail inter agences de l’ONUSIDA sur le VIH/SIDA et les jeunes a appuyé une étude sur l’efficacité des inter- ventions de prévention parmi les jeunes dans les pays en développement. Les conclusions en ont été publiées par l’OMS dans la Série de rapports techniques N° 938, sous le titre en anglais : « Preventing HIV/AIDS in young people : a systematic review of the evidence from developing countries ». Ce document est un résumé de ce rapport. 1 ONUSIDA, 2006 Rapport sur l’épidémie mondiale de SIDA.
  • 2. À l’aide d’une méthodologie standardisés, les 6. Comparer des données issus des études au auteurs ont examiné les données figurant dans seuil des données nécessaire pour recom- 80 études d’interventions menées dans les prin- mander la généralisation d’une intervention cipales infrastructures qui touchent les jeunes 7. À partir de cette comparaison, émettre des (écoles, services de santé, médias de masse, recommandations à bases factuelles con- communautés géographiquement définies), ainsi cernant la mise en œuvre de chaque type que des stratégies visant les jeunes à risque très d’intervention dans le contextes ou le groupe élevé (par exemple les professionnel(le)s du sexe, de population concernés, en lui attribuant les les utilisateurs de drogues et les hommes qui ont qualificatifs « à éviter », « à vos marques ! », des rapports sexuels avec des hommes). D’autres « prêts ! », ou « partez ! ». chapitres donnent un survol sur des données épidémiologiques relatives aux jeunes et au VIH, Les interventions sont classées en quatre catégo- présentent des approches efficaces et promet- ries selon que la force des données est suffisante teuses de prévention en général, la méthodologie pour recommander : innovante utilisée dans l’étude, et des conclusions n Partez ! : Généraliser immédiatement l’interven- et recommandations globales. tion, en surveillant la couverture et la qualité ; n Prêts ! : Élargir l’intervention, mais avec une Le rapport fournit aux décideurs des indications évaluation approfondie ; quant aux meilleurs moyens d’atteindre les objectifs n À vos marques ! : L’intervention semble pré- mondiaux pour les jeunes, fixés au cours de la senter un potentiel d’efficacité intéressant, mais Session spéciale 2001 de l’Assemblée générale des demande encore recherche et mise au point ; Nations Unies sur le VIH/SIDA : à savoir qu’en 2010, n À éviter : Les faits militent à l’encontre de la 95% des jeunes devront avoir accès à l’information, mise en œuvre de l’intervention. aux compétences et aux services dont ils ont besoin pour réduire leur vulnérabilité au VIH. En outre, le paragraphe 26 de la Déclaration de Champs NON couverts par l’étude politique de la Rencontre de haut niveau 2006 sur le Si ce document apporte une contribution impor- SIDA mentionne lui aussi explicitement la nécessité tante, il présente plusieurs limites. Les cinq princi- d’assurer une future génération exempte du VIH paux articles ne couvrent pas tous les groupes de par la mise en œuvre de stratégies de prévention jeunes (comme les jeunes travailleurs migrants globales à bases factuelles en faveur des jeunes. ou les militaires), ni toutes les interventions (comme le marketing social ou le théâtre tradi- Méthodologie retenue pour étudier l’évidence tionnel). Le rapport s’attache à réduire la vulnéra- Pour apprécier l’efficacité des interventions au bilité plutôt qu’à la prévenir, et ne traite donc pas travers des documents disponibles de façon des interventions visant les déterminants struc- transparente et standardisée, elles ont été étudié turels tels que l’éducation ou la pauvreté. Il ne dans les différents contextes en sept étapes : traite pas non plus des interventions qui visent le 1. Définir les types d’interventions clé parmi contexte politique (comme le leadership politique lesquels les décideurs pourront porter leur ou le militantisme), car en dépit de l’importance choixs dans les différents contextes de ces interventions il n’existe que très peu de 2. Définir le seuil des données à base factuelles qui données concernant leur efficacité. seront nécessaire pour justifier que l’on recom- Consacré à la prévention, ce document ne porte mande la généralisation d’une l’intervention donc pas sur les études des interventions visant 3. Définir des critères explicites d’inclusion et à assurer un traitement, des soins ou un sout- d’exclusion afin de déterminer les études à ien aux jeunes qui vivent avec le VIH/SIDA. Les retenir pour l’exercice information exploitables sont beaucoup plus 4. Procéder à un examen critique de toutes les détaillées pour certains contextes (comme les études retenues et de leurs données, par type écoles) que pour d’autres (comme les interven- d’intervention tions visant les jeunes à risque très élevé) et les 5. Synthétiser la solidité des données à base fac- nombreuses études ne fournissent pas assez tuelles qui attestent l’efficacité de chaque type d’information sur les interventions elles-mêmes d’intervention et leurs évaluations. Peu d’études accordent une
  • 3. Interventions recommandées pour la prévention du VIH chez les jeunes dans les pays en développement « PARTEZ ! » – Mise en œuvre immédiate à grande échelle (avec surveillance de la couverture et de la qualité) Écoles : interventions basées sur les curriculums, comportant les caractéristiques d’efficacité2 n et sont menées par des adultes Services de santé : interventions associant la formation des prestataires de services, des n changements des établissements de soin, et promotion des services auprès des jeunes et des médiateurs communautaires Médias de masse : interventions délivrant des messages par la radio et/ou la télévisionen associa- n tion avec d’autres médias « PRÊTS » – Mise en œuvreà étendre (avec forte composante d’évaluation, pour précis- er les effets de l’intervention et les mécanismes d’action) n Communautés géographiquement définies : interventions visant explicitement les jeunes à l’aide de structures et organisations existantes Jeunes à risque de VIH particulièrement élevé : programmes basés dans des établissements n qui comportent aussi un volet de proximité et dispensent de l’information et des services place suffisante au coût et au contexte social, qui Études prises en compte : la revue a porté sur ont tous deux des incidences importantes pour la 22 études effectuées dans des pays en dévelop- réplication des interventions réussies. pement qui présentaient une conception expéri- mentale ou semi-expérimentale suffisamment Les écoles solide, qui portaient sur au moins 100 personnes, qui mesuraient les effets des interventions sur À bien des égards, les écoles occupent une place au moins un comportement sexuel, et qui ont été idéale pour contribuer à réduire la prévalence du achevées ou publiées entre 1990 et juin 2005. VIH parmi les jeunes. La plupart des jeunes sco- larisés s’inscrivent dans leur établissement avant Eléments mesurés : les connaissances, les com- d’avoir eu de rapports sexuels. Les écoles sont pétences (valeurs personnelles, perceptions des donc en mesure de transmettre des informations normes des pairs, communication à propos de la fondamentales concernant la prévention du VIH. sexualité), et le comportement sexuel (initiation Toutefois, l’éducation sexuelle et les interven- sexuelle, nombre de partenaires, utilisation des tions d’éducation au VIH dans les écoles sont très préservatifs ou des contraceptifs). variables. Résultats : Seize des 22 interventions ont sensible- Types d’interventions : on a recensé six types ment retardé l’âge d’initiation à la sexualité, réduit d’interventions, classées selon trois critères : la fréquence des rapports, réduit le nombre des n interventions basées sur les curriculums, ou non partenaires, accru l’utilisation des préservatif ou n interventions avec ou sans les caractéristiques des contraceptifs, ou réduit l’incidence des rapports d’interventions d’efficacité non protégés. Parmi les 13 études qui présentaient n interventions menées par des adultes ou par la plupart des caractéristiques des programmes des pairs. précédemment jugés efficaces dans les pays 2 Les caractéristiques efficaces ont trait à des aspects de la formulation des programmes, des contenus, des méthodes d’enseignement et de la mise en œuvre
  • 4. développés (« les caractéristiques »), 11 ont études, 11 concernaient des interventions à plus- sensiblement amélioré un ou plusieurs des ieurs volets impliquant d’autres secteurs, et dont comportements sexuels rapportés, et les deux l’un des objectifs consistait généralement à accroître autres ont fait apparaître des améliorations statis- la fréquentation des services par les jeunes. tiquement non significatives. Dans ces 13 études, Eléments mesuré : l’accroissement de la fréquen- les interventions menées tant par les enseignants tation des services de santé par les jeunes que par d’autres adultes ont très probablement exercé un effet positif sur le comportement rap- Résultats et recommandation : le seul type porté. Sur les 5 interventions non basées sur les d’intervention où les éléments sont suffisamment programmes, 2 des 4 qui étaient menées par des convaincants pour justifier une recommanda- adultes et la seule qui était menée par des pairs ont tion « Partez ! » est celui qui associe la formation amélioré un ou plusieurs comportements sexuels. des prestataires de services, l’amélioration des établissements, et les activités communautaires Recommandation : l’examen conclut que les visant à accroître la demande de services et/ interventions basées sur les curriculums qui ou leur acceptabilité par les communautés. Les comprennent les grande partie ou la totalité des actions qui ont en outre fait appel à d’autres sec- 17 caractéristiques et qui ont été conduites par des teurs (par exemple écoles ou médias) font l’objet adultes ont toutes été classées « Partez ! » Les cinq d’une recommandation « Prêts ! ». Les quatre autres types d’interventions se classent « Prêts ! ». autres types d’interventions, pour lesquelles les résultats étaient ambigus ou insuffisants, ont été Les services de santé classées « À vos marqques ! » ou « À éviter ». Les services de santé complètent les interven- Les médias de masse tions menées dans d’autres secteurs, mais bien souvent les jeunes n’y ont pas recours. Les serv- Les jeunes sont très attentifs aux médias en mat- ices les plus importants pour la prévention du ière d’information et de comportements à imiter, VIH chez les jeunes sont ceux qui renforcent la et les médias présentent donc un formidable capacité des jeunes à éviter l’infection, y compris potentiel pour les toucher par des messages sur par l’information et le conseil, ceux qui réduisent le VIH et le SIDA. les risques, notamment par la distribution de Types d’interventions : on a déterminé trois types préservatifs et les campagnes de réduction des d’interventions dans les médias ont été définies : risques, et ceux qui assurent un diagnostic et un n radio uniquement traitement des IST et du VIH. n radio avec médias de complément Types d’interventions : on a défini 6 types d’inter- n radio et télévision avec médias de complément ventions, selon qu’elles comportaient tout ou Études prises en compte : l’examen a porté sur partie des aspects suivants : 15 études qui évaluaient les interventions dans les n formation des prestataires de services ou du médias et qui ont été publiées ou diffusées entre personnel clinique ; 1990 et 2004. Parmi elles, 11 émanaient d’Afrique, n actions visant à améliorer la qualité des 2 d’Amérique latine, 1 d’Asie et 1 de multiples pays. établissements ; Un programme utilisait uniquement la radio, 6 la n mise en œuvre d’activités communautaires radio et des médias de complément, et 8 la télévi- visant à susciter une demande de services et sion et la radio avec des médias de un appui à ces services ; complément. n implication d’autres secteurs, notamment les Eléments mesurés : les connaissanc- écoles et les médias ; es et les aptitudes (maîtrise de soi en Études prises en compte : on a recensé dans les termes d’abstinence ou d’utilisation pays en développement 16 études ou rapports visant du préservatif), les comportements à accroître la fréquentation par les jeunes des sexuels (utilisation du préservatif, services de santé ou leur adoption de comporte- nombre de partenaires, abstinence), ments en rapport avec l’utilisation des services la communication (parents, autres), (utilisation de préservatifs) et qui présentaient des les normes sociales, avoir conscience données quantitatives interprétables. Sur ces 16 et l’utilisation des services de santé.
  • 5. Résultats : les données confirment l’efficacité des la conception de l’intervention elle-même et de interventions par les médias pour améliorer la son évaluation, et publiées entre 1990 et 2004. connaissance de la transmission du VIH, renforcer Eléments mesurés : les connaissances, les aptitudes la maîtrise de soi dans l’utilisation du préservatif, (communication avec les pairs, les parents, les influencer certaines normes sociales, intensifier partenaires, utilisation du préservatif), les la communication interpersonnelle, accroître comportements sexuels (vie sexuelle active, l’utilisation du préservatif et renforcer la con- nombre de partenaires), et normes sociales. science des systèmes de santé. L’examen a permis de conclure que les programmes dans les Résultats et recommandations : bien qu’aucun médias peuvent influencer les résultats liées au type d’intervention n’ait été recommandé comme VIH chez les jeunes et y parviennent, mais non « Partez ! », les interventions visant explicitement sur chaque variable ni dans chaque campagne. les jeunes au travers des structures ou organisa- Les campagnes faisant intervenir la télévision et tions communautaires existantes ont été classées qui comportent le seuil de données factuelles le « Prêts ! ». Tous les autres types d’interventions plus exigeant, sont aussi celles pour lesquelles communautaires ont été classés « À vos marques ! », les preuves des effets sont les plus solides. et il est fortement recommandé de mieux inves- Recommandations : l’examen justifie que les tiguer en matière de la qualité des processus, du approches globales (celles qui font appel à la résultat des évaluations et de l’analyse des coûts et radio et à d’autres médias de complément et avantages, avant de pouvoir identifier les interven- celles impliquant la radio, la télévision et d’autres tions à base communautaires devant être promues. médias comme l’imprimé) se voient attribués une recommandation « Partez ! ». Une seule étude Les jeunes à risque très élevé concernant uniquement la radio remplissait les critères d’inclusion, avec des résultats mitigés. De nombreux jeunes courent un risque particu- On a donc recommandé « À vos marques ! » pour lièrement élevé d’être infectés par le VIH en les programmes qui n’utilisent que la radio. raison des conditions dans lesquelles ils vivent, s’instruisent et gagnent leur vie, et en fonction des comportements qu’ils adoptent ou sont contraints Les communautés géographiquement définies d’adopter en raison de facteurs sociaux, culturels Les interventions visant les jeunes dans des com- ou économiques. Le document étudie les évalua- munautés géographiquement déterminées (par tions d’interventions menées dans des pays en exemple des villages ruraux, des établissements développement qui ciblaient trois groupes à risque urbains ou des quartiers) permettent de toucher très élevé d’infection par le VIH : les jeunes pro- des jeunes où qu’ils vivent, qu’ils soient scolar- fessionnel(le)s du sexe, les jeunes utilisateurs de isés ou non, mariés ou non, et qu’ils aient un drogues injectables, et les jeunes hommes qui emploi ou non. ont des rapports sexuels avec des hommes. Types d’interventions : on a déterminé quatre Nombre de ces jeunes vivent aux marges de la types d’interventions : société, et il est peu probable de les atteindre par n interventions visant les jeunes, effectuées dans des interventions menées dans les écoles, les le cadre d’organisations ou centres existants de services de santé ou les médias. services aux jeunes Types d’interventions : on a défini quatre types n interventions visant les jeunes mais ne relevant d’interventions : pas d’organisations ni de centres existants n information seulement à travers un programme n interventions visant l’ensemble de la commu- de proximité nauté, effectuées dans le cadre des réseaux n information et services à travers un programme traditionnels de parenté de proximité n interventions visant l’ensemble de la com- n information et services à travers un programme munauté, effectuées dans le cadre de dans les établissements fixes manifestations communautaires n information et services a travers un programme Études prises en compte : on a examiné 22 éval- comportant des établissements fixes qui appli- uations effectuées dans des communautés géo- quent aussi une composante de service de graphiquement définies, décrivant suffisamment proximité
  • 6. Études prises en compte : seules quatre études trent qu’ils sont particulièrement vulnérables. Il ont pu être retenues, qui satisfaisaient aux est toutefois possible de parvenir à des conclu- critères d’inclusion. L’examen a donc été élar- sions en intégrant les données concernant les gi à des études dans les pays en développement jeunes à haut risque dans les pays en dévelop- qui ciblaient ces trois groupes de populations pement à celles de l’ensemble de la population mais ne différenciaient pas les jeunes des adultes à risque. L’examen a permis de classer comme (puisque les jeunes représentent une proportion « Prêts ! » un des types d’intervention : informa- importante des populations qui courent un risque tion et services par un établissement qui associe particulièrement élevé d’être infectées par le VIH les services de proximité. Les autres types (infor- dans les pays en développement). mation et services dans les établissement et information de proximité seulement) ont été Eléments mesurés : l’élargissement de l’accès classés « À vos marques ! ». Dans tous les cas, à l’information et aux services (interventions de les programmes qui sont mis en œuvre doivent réduction des risques, préservatifs et traitement être préparés et suivis avec soin, et disposer d’une des IST) solide composante d’évaluation. Il est également Résultats et recommandations : on connaît mal urgent de désagréger les données par âge, afin de les besoins spécifiques des jeunes (par rapport à déterminer dans quelle mesure ces programmes ceux des plus âgés) dans ces groupes à risque très atteignent les jeunes et de mieux comprendre les élevé, mais il est important que des programmes besoins spécifiques des jeunes à risque très élevé répondent à ces besoins, car les données mon- par rapport aux classes d’âge plus avancées. Recommandations Le rapport présente des recommandations destinées aux décideurs politiques, aux personnels de conception et d’exécution des programmes, et aux chercheurs, sur la base des observations de l’étude « À vos marques, prêts, partez ! ». Recommandations à l’intention des décideurs politiques ConTExTE RECoMMAnDATIonS Recommandation n Les jeunes sont au centre de la pandémie de VIH et il existe un certain nombre générales d’interventions sur lesquelles les bases factuelles sont suffisantes pour recommander leur mise en œuvre à grande échelle en vue d’atteindre les objectifs globaux concern- ant le VIH et les jeunes, à condition de les accompagner du suivi, de l’évaluation et de la recherche opérationnelle nécessaires n La prévention est efficace Pour les écoles n Les interventions en milieu scolaire qui comprennent les caractéristiques précédem- ment démontrées comme efficaces dans les pays développés et qui sont menées par des adultes sont de nature à réduire les comportements sexuels à risque et à accroître les connaissances Pour les services n Former les prestataires de soins, apporter des changements dans les établissements et de santé entreprendre des activités pour obtenir le soutien des communautés peuvent permettre d’accroître l’utilisation des services de santé qui assurent le traitement des IST, le conseil, le dépistage et la distribution de préservatifs par les des jeunes aux services de santé qui assurent le traitement des IST, le conseil, le dépistage et la distribution de préservatifs n L’accès aux services de santé sera amélioré par des interventions dans d’autres secteurs, visant les connaissances, les aptitudes, les attitudes et les comportements des jeunes Pour les médias n Les programmes dans les médias, notamment lorsqu’ils sont coordonnés avec des de masse interventions dans d’autres secteurs, peuvent toucher de nombreux jeunes et leur transmettre d’importantes informations de prévention du VIH/SIDA, tout en contribuant à réduire les comportements sexuels à risque rapportés Continue…
  • 7. Continué de la page précédente… ConTExTE RECoMMAnDATIonS Pour les communautés n Des organisations communautaires de services aux jeunes qui existent déjà peuvent géographiquement influencer leurs connaissances, attitudes et comportements sexuels rapportés et définies contribuer ainsi à prévenir la propagation du VIH Pour les jeunes à n Il est urgent d’agir en faveur des jeunes les plus exposés au VIH (dans cet examen, il risque très élevé s’agit des utilisateurs de drogues injectables, des professionnel(le)s du sexe, et des hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes) n Il est nécessaire d’accorder davantage d’attention aux besoins spécifiques de ces jeunes, afin d’adapter des interventions connues pour être efficaces dans leur cas Recommandations à l’intention des personnels de conception et d’exécution des programmes ConTExTE RECoMMAnDATIonS Recommandation n Les interventions, et leurs rapports, devraitent être explicites quant à l’action menée et générales aux résultats attendus n Les rapports sur les interventions devraient désagréger les résultats par âge et par sexe des bénéficiaires n La mise en œuvre de toutes les interventions devra s’accompagner d’un suivi attentif et d’une évaluation adaptée au niveau des exigences factuelles reconnues n Il est nécessaire de renforcer la collaboration entre les responsables de programmes et les chercheurs, pour améliorer l’efficacité du suivi et la conception de l’évaluation Pour les écoles n Les interventions devront être fondées sur les curriculums scolaires et devraient être conçues et exécutées en employant les caractéristiques connues pour leur efficacité Pour les services n Pour accroître l’utilisation des services de santé par les jeunes, il est nécessaire de de santé former les prestataires de services et autres personnels cliniques de façon à assurer aux jeunes des services de santé de haute qualité n Les établissements devront se faire plus accessibles aux jeunes et plus acceptables pour les jeunes n Il faudra également agir dans les communautés pour susciter la demande et soutenir les services de santé concernant les jeunes n D’autres secteurs, notamment les écoles et les médias, peuvent contribuer à créer la demande en améliorant les connaissances générales des jeunes en matière de VIH/ SIDA et en encourageant les comportements favorables à la santé Pour les médias n Pour parvenir aux meilleurs résultats, les programmes dans les médias doivent être de masse spécialement adaptés aux jeunes n Ils doivent délivrer des messages qui se renforcent mutuellement, par des canaux multiples Pour les n Les initiatives doivent recourir aux organisations existantes de services aux jeunes communautés existantes dans lesquelles on prêtera la plus grande attention à la sélection et la for- géographiquement mation du personnel ainsi qu’à l’adéquation culturelle des interventions et tâches qui définies leurs sont assignées n Le personnel devra bénéficiera d’une supervision permanente n Les responsables des organisationss devront veiller à assurer l’appui total des communautés et la mobilisation des ressources Pour les jeunes à n Ces jeunes devraient bénéficier d’informations, de formation et et de l’offre des services risque très élevé à travers les établissements de santé et les stratégies de proximité n Une évaluation méticuleuse de l’impact et des processus des interventions est essen- tielle pour mieux identifier celles qui sont efficaces pour les jeunes à risque très élevé
  • 8. Recommandations à l’intention des chercheurs ConTExTE RECoMMAnDATIonS Recommandation n Il est absolument indispensable de renforcer les capacités de recherche, de suivi et générales d’évaluation des programmes dans les pays en développement n Des évaluations et un suivi de haute qualité sur l’impact des interventions en mat- ière de prévention du VIH chez les jeunes dans les pays en développment doivent être menées d’urgence pour les interventions classées « Prêts ! » ou « À vos marques ! » n Des recherches opérationnelles sont nécessaires pour mieux comprendre les mécan- ismes d’action des interventions classées « Partez ! » et « Prêts ! » n Pour guider le développement des programmes, il est nécessaire de mieux clarifier les vulnérabilités spécifiques des jeunes, y compris les jeunes utilisateurs de drogues par injection, les jeunes professionnel(le)s du sexe et les jeunes hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes n La standardisation des indicateurs de résultats faciliterait grandement la comparaison des résultats des différentes études n Des études de coûts et de coûts-efficacité devraient être intégrées aux études d’évaluation n Des recherches sont nécessaires pour mieux comprendre les relations entre les effets signalés sur les comportements et les effets biologiques Pour les écoles n Chaque fois que possible, les évaluations futures des interventions en milieu scolaire devront adopter des méthodes d’études aléatoires sur des échantillons suffisamment importants n Elles devront en outre mesurer les effets sur les IST et le VIH, ainsi que sur les connais- sances, et les attitudes, la maîtrises de soi et les comportements à risques signalés Pour les services n Les évaluations et les recherches opérationnelles devraient constituer des éléments de santé centraux de toute intervention visant à accroître l’utilisation des services de santé par les jeunes Pour les médias n Les évaluations des programmes dans les médias devraient se concentrer sur ceux de masse qui sont de nature globale, qui présentent un potentiel pour produire des effets sur les populations, et qui adoptent une conception d’étude quasi-expérimentale permettant d’établir les liens de cause à effet. Pour les n L’évaluation et la recherche opérationnelle devraient constituer des éléments centraux communautés des programmes visant les jeunes et la communauté dans son ensemble géographiquement n Cette recherche devra être particulièrement attentive à déterminer les conditions de définies l’efficacité parmi les différents groupes de populations (telles que les jeunes hommes et les jeunes femmes) et dans les divers lieux (tels que les zones rurales ou urbaines) Pour les jeunes à n Une recherche est nécessaire pour déterminer les besoins particuliers des jeunes risque très élevé les plus exposés par rapport à ceux des adultes, afin d’améliorer les indicateurs qui pourraient être employés dans le suivi et l’évaluation Ce document résume les principaux points de Preventing HIV/AIDS in Young People: A Systematic Review of the Evidence from Developing Countries, Groupe de travail inter agence de l’ONUSIDA sur Maquette Inís : www.inis.ie les jeunes (Organisation mondiale de la Santé, Genève, 2006). Le rapport complet porte les noms des auteurs et comprend des références bibliographiques pour chaque chapitre, ainsi que de nombreux tab- leaux et encadrés résumant les observations de toutes les études prises en compte. On peut se procurer gratuitement en ligne des exemplaires du rapport sur : http://www.who.int/child-adolescent-health/ publications/ADH/ISBN_92_4_120938_0.htm. Des extraits des chapitres du rapport en arabe, chinois, espagnol, français et russe figurent également sur ce site.