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UPPSALA UNIVERSITET 28 mai
Institutionen för moderna språk VT10
Examensarbete, Franska C1
Handledare: Charlotte Lindgren
Les différences culturelles entre les
Français et les Suédois dans l’entreprise
- Comment les différences culturelles en entreprise entre les Suédois et les Français
sont décrites dans différents ouvrages spécialisés sur le sujet
Auteur: Gabriella Wegdell (850825)
Sturegatan 9 :43
753 14 Uppsala
Gabriella Wegdell VT 2010
2
Résumé
Chaque pays a sa propre culture. Grâce à la mondialisation, il est très important d'avoir une
connaissance des différentes cultures. C’est impossible d'accepter tout le monde, mais il faut
essayer d'accepter les différences et essayer de comprendre le comportement de l’autre et ses
pensées.
J´ai trouvé ces questions intéressantes quand j´ai choisi le sujet de mon mémoire. En me
référant à des ouvrages spécialisés sur les différences culturelles, l’objet du mémoire est
d’enquêter sur la culture d’entreprise pour voir s’il existe des différences et ressemblances
culturelles entre les Français et les Suédois. Les questions qui m’ont aidée, étaient : quelles
différences culturelles existent dans les relations d’affaires françaises et suédoises et comment
peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres?
Ce travail n’existe ni comme résumé de tous les comportements ni pour expliquer les
stéréotypes sur les Français et les Suédois, mais plus comme un moyen pour montrer les
aspects importants qui sont pris en compte dans les livres étudiés.
Il est évident que les Suédois et les Français doivent penser à beaucoup de choses quand ils
sont en contact les uns avec les autres. Dans la plupart des cas, ces deux cultures sont
exactement le contraire l´une de l´autre et la principale différence est que les Suédois
appartiennent à un peuple fermé et calme tandis que les Français sont considérés comme
ouverts et extravertis. Ces différences peuvent créer des problèmes et c’est pourquoi on en
parle dans des livres sur les différences culturelles en entreprise.
Mots clés : management interculturel, modèles multidimensionnels, différences culturelles.
Gabriella Wegdell VT 2010
3
Table des matières
Résumé ................................................................................................................................................... 2
1.Introduction ........................................................................................................................................ 4
1.1 Objet du mémoire.......................................................................................................................... 5
1.2 Problème........................................................................................................................................ 5
2. Théorie................................................................................................................................................ 6
2.1 Concept de culture......................................................................................................................... 6
2.3 Théories culturelles ....................................................................................................................... 7
2.3.1 Temps..................................................................................................................................... 7
2.3.2 Langue.................................................................................................................................... 7
2.3.3 Comportement........................................................................................................................ 7
2.3.4 Travail .................................................................................................................................... 8
2.3.5 Les cinq dimensions culturelles de Hofstede ......................................................................... 8
3. Méthode............................................................................................................................................ 10
3.1 Procédé........................................................................................................................................ 10
4. Analyse ............................................................................................................................................. 11
4.1 Les Suédois.................................................................................................................................. 11
4.1.1 La conception du temps........................................................................................................ 11
4.1.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 11
4.1.3 Le comportement.................................................................................................................. 12
4.1.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 12
4.2 Les Français................................................................................................................................. 13
4.2.1 La conception du temps........................................................................................................ 13
4.2.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 14
4.2.3 Le comportement.................................................................................................................. 14
4.2.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 15
4.3 Ressemblances et Différences..................................................................................................... 16
4.3.1 La conception du temps........................................................................................................ 16
4.3.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 16
4.3.3 Le comportement.................................................................................................................. 16
4.3.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 17
5. Conclusion........................................................................................................................................ 18
Bibliographie........................................................................................................................................ 19
Gabriella Wegdell VT 2010
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1.Introduction
Il y a souvent des confrontations dans le monde entre groupes et personnes qui sentent,
pensent et se comportent différemment (Hofstede 1991:11). Exportrådet a écrit que beaucoup
d’impressions négatives sont causées par des malentendus entre les différentes parties. Selon
Phillips-Martinsson (1981:67-68) nous utilisons cinq sens pour communiquer ; l’ouïe, le
toucher, la vue, l’odorat et le goût. Dès lors il devient crucial de pouvoir lire les signaux
d’autres cultures puisqu’ils sont parfois différents des nôtres. L’auteur a expliqué que la
langue verbale est la musique d’ambiance tandis que la langue gestuelle est la plus
importante. L’auteur parle aussi de l’importance de la façon de dire quelque chose, par
exemple le ton peut jouer un rôle quand on parle des langues étrangères. Puisque chaque
culture a ses propres attentes pour le chef et ses collègues, Andersson (1995:71) trouve que si
on observe le comportement des gens au travail on peut aussi voir les différences culturelles.
Il arrive souvent qu’on fasse des affaires avec des pays qui ont une culture différente. Chaque
culture est unique et pour comprendre les autres cultures, il faut être conscient de sa propre
identité et culture. Plus il y a de différences, mieux il faut se préparer. Souvent, nous ne
remettons pas en question notre propre culture, mais nous pensons que tout le monde est
étranger et différent. Il est impossible d'accepter tout le monde, mais il faut essayer d'accepter
les différences et essayer de comprendre le comportement de l’autre et ses
pensées. Exportrådet écrit que plus on a d'informations sur le pays, les valeurs de son peuple
et de sa propre culture, etc, plus il sera facile d'être compris. (Exportrådet & SWEA-guiden)
Aujourd’hui, les entreprises ne s'intéressent pas seulement à des relations commerciales au
niveau local. Grâce à la mondialisation c’est plus important également pour les petites
entreprises d´avoir une plus grande chance de survivre, de vaincre, de pénétrer de nouveaux
marchés et d’être plus compétitives sur le marché mondial.
Il existe de nombreuses théories sur ces différences culturelles. Les études de Hofstede (1980)
et Trompenaars (1994) ont été parmi les premières à discuter la question de la diversité
culturelle au travail. (Ezinearticles 2010)
Selon Exportrådet (2010), les échanges commerciaux entre la Suède et la France ont doublé
au cours des dix dernières années, et augmentent constamment. Exportrådet écrit aussi que la
Suède, en termes de création d'emplois, est parmi les plus grands investisseurs étrangers en
Gabriella Wegdell VT 2010
5
France. Entre la Suède et la France il existe des conceptions de la culture de l’autre pays.
C’est très important d’être conscient des différences culturelles qui existent puisque ces
différences influencent la collaboration entre les deux pays. La Suède et la France peuvent
paraître assez similaires mais les différences de cultures d'entreprise sont énormes.
Aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui changent et l’écart culturel entre le comportement
et la mentalité du Suédois, diminue. Malgré cela, il y aura toujours quelques traits de
caractères qui subsisteront toujours. (Andersson 1995:69 & 92)
1.1 Objet du mémoire
Bien que la Suède et la France soient si proches l´une de l´autre, il existe des différences
culturelles qui affectent une coopération franco-suédoise. L’objet du mémoire est d’enquêter
sur la culture d’entreprise pour voir s’il existe des différences culturelles entre ce que les
Français et les Suédois pensent en se basant sur des ouvrages spécialisés. Ce sont ces
différences culturelles dans ces livres qui seront décrites dans ce mémoire. L’objet du
mémoire consiste à examiner la culture d’entreprise française dans les livres pour voir s’il y a
des différences perceptibles avec la culture d’entreprise suédoise.
1.2 Problème
Quelles différences culturelles existent dans les relations d’affaires franco-suédoises comment
peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres?
Gabriella Wegdell VT 2010
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2. Théorie
2.1 Concept de culture
Le mot vient du mot latin cultura, culture (Stier 2004:21). Selon Bodin & Fant (1995:11-14),
il y a des centaines de définitions de la conception de la culture, mais la plus utilisée est :
« une collection d’approches qu’un groupe de personnes a développée ensemble pour
résoudre les problèmes essentiels à la vie ». Durand, Fili et Hénault (Culture d’entreprise
2000) écrivent que la culture peut être la culture d'une nation entière, la culture nationale, ou
de petites cultures. Dans mon cas, c'est la culture d'entreprise qui est le meilleur exemple. La
petite culture est, en grande partie, influencée par la culture nationale et montre la vie
quotidienne et les choix pris par un groupe social.
Dans toutes les cultures, il existe des règles explicites et tacites. Un exemple d'une règle
explicite peut être de serrer la main, mais même si ce sont ces règles qu’on remarque, ce sont
les accords tacites, les règles tacites, qui sont en majorité. Ce sont ces règles dont on ne parle
rarement ou jamais, mais dont chacun sait qu'elles sont en vigueur. Elles sont des hypothèses
de base, et elles sont si profondes en nous que nous y pensons rarement. Stier (2004:44) écrit
que deux tiers d'une situation de communication sont non-verbaux. Ce sont généralement ces
règles tacites qui aboutissent aux malentendus quand des gens de cultures différentes se
rencontrent. Les rencontres culturelles peuvent être longues ou courtes et se trouvent, selon
Stier (2004:25), clairement dans les cas où les comportements des personnes impliquées et les
événements ne sont pas compatibles. Habituellement, la communication fonctionne mais
parfois les signaux de communication sont perçus à tort.
C'est dans ces cas, disent Bodin & Fant (1995:23,27), que des conflits surviennent entre des
individus ou des groupes et c’est dans le cas de cultures différentes, qu’on parle de « un choc
de culture » ou de seulement « des différences culturelles ». Bodin & Fant expliquent que ce
qui détermine généralement s’il va y avoir un « problème » ou non dépend de la façon dont
les différentes parties s'évaluent mutuellement . Le plus important est de comprendre que les
conflits culturels ne sont pas seulement les différences culturelles, mais que ça dépend de
nombreux facteurs tels que les personnalités entrant en collision.
Gabriella Wegdell VT 2010
7
2.3 Théories culturelles
Comme mentionné précédemment, il existe de nombreuses théories qui traitent la notion de
culture. Bodin & Fant (1995:15) parlent du modèle de pomme, Hofstede (1991:16) explique
le diagramme de l’oignon et Trompenaars (1994:23), les différentes couches. Les deux
modèles ont le même concept : au premier contact avec une nouvelle culture, on ne voit que la
pelure, c’est-à-dire l'apparence des gens, les bâtiments, leur comportement dans des situations
différentes et les habitudes alimentaires. C’est normalement déjà à ce niveau que les préjugés
commencent. Lorsqu’une partie est pelée de la pomme ou de l’oignon, on vient à la deuxième
couche. Ici, on trouve les valeurs du pays et c’est important d’être sincère pour pénétrer la
première couche. La troisième, et dernière couche, est le coeur et c'est là que nous trouvons
les hypothèses de base. Ces sont également « les règles tacites » et les règles qui affectent une
grande partie de ce que nous sommes. Pour aller à la troisième couche c’est nécessaire d’avoir
des connaissances et un intérêt à apprendre la culture en question.
2.3.1 Temps
Stier (2004 :55-56) parle de l’aspect du temps et il explique qu’une culture peut être mono- ou
polychronique. Une culture monochronique signifie une culture où toutes les choses ont un
temps et une place et où il n’y a pas beaucoup de place pour la spontanéité. La ponctualité est
vraiment importante. L’aspect polychronique exprime le contraire. Ici, il y a toujours du
temps pour la spontanéitié, l’activité est plus importante que le fait d’être à l’heure. Dans une
culture polychronique, le fait d’être en retard est quelque chose à quoi on s’attend.
2.3.2 Langue
Selon Öberg (1997:98-112) la langue symbolise toute la culture. Des mots de politesse et des
excuses ont des significations différentes dans les cultures différentes. Dans certaines cultures,
c’est considéré comme sérieux de faire des excuses tandis que c’est l’opposé dans d’autres
cultures. Des titres tels que Monsieur, Mademoiselle et Madame, ont aussi une importance
variable selon de la culture. Dans une culture informelle, c’est normal de tutoyer une personne
qui n’est pas proche. Les cultures formelles jugent cette attitude irrespectueuse.
2.3.3 Comportement
Une culture peut être spontanée ou fermée quand il s’agit de montrer les émotions. Les
cultures dont les membres montrent leurs émotions utilisent souvent des gestes et ont un
contact corporel plus fréquent. Les habitants de la Méditerranée et les Sud-Américains sont
des exemples des cultures qui utilisent beaucoup le langage du contact corporel dans la vie
quotidienne tandis que les habitants du Nord, ne l’utilisent pas aussi souvent. La même chose
Gabriella Wegdell VT 2010
8
s’applique à un contact visuel. Dans certaines cultures, c’est considéré comme négatif et
arrogant de regarder les gens plus âgés ou les femmes dans les yeux et le droit de regarder
quelqu´un droit dans les yeux varie dans des cultures différentes. (Öberg 1995:166,117-122)
Selon Stier (2004:52) la distance personnelle varie c’est-à-dire, la distance établie entre deux
personnes quand ils communiquent. Même ici, les cultures sont différentes et comme
mentionné précédemment, les gens du Nord communiquent en gardant une distance plus
grande avec l’interlocuteur que ceux qui vivent dans des latitudes plus méridionales. Öberg
(1997:123) émet l’opinion que la façon de saluer quelqu'un est différente selon les cultures. Il
y a plusieurs façons de saluer. Certaines cultures saluent en serrant la main, d'autres par le
baiser sur la main ou les joues, etc.
2.3.4 Travail
Il existe de nombreuses théories qui discutent des cultures axées sur l’individu ou sur le
groupe (voir 2.3.5 Les Cinq dimensions culturelle de Hofstede). La façon dont les cultures
voyent la hiérarchie est diverse/multiple. Öberg (1995:138) explique qu'il y a toujours un
ordre de qui décide et cet ordre est plus important pour certaines cultures bien que la
direction et la négociation soient très différentes.
Lewis (1996:73) mentionne la direction autocratique (la
France), et « espace au premier rang égal » (la Suède) comme
deux exemples.
2.3.5 Les cinq dimensions culturelles de Hofstede
Geert Hofstede est le chercheur le plus célèbre dans ce domaine
et il a développé une méthode pour comparer des valeurs
culturelles et pour comparer les différences culturelles des
nations : les cinq dimensions culturelles de Hofstede. Son étude
est encore aujourd’hui l’une des plus vastes et aussi l’une des
plus utilisées au monde. (The Free Library 2010)
Les cinq dimensions culturelles de Hofstede sont la distance au
pouvoir, l’individualisme, la masculinité, la suppression de
l'incertitude et l’orientation à long terme. Ci-dessous, les
explications de ces concepts.
Graphique 1 & 2 Prises de
www.geert-hofstede.com
Gabriella Wegdell VT 2010
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Distance au pouvoir PDI : La distance au pouvoir selon Hofstede (1991:36, 40) répond à la
question comment on manie les gens qui ne sont pas égaux. Des pays avec une distance de
pouvoir basse croient qu’une interdépendance est la meilleure et il règne une ambiance
détendue entre tous les niveaux au bureau. Pour les pays avec la distance au pouvoir haute,
c’est le contraire et les subordonnés sont dépendants des chefs, quelque chose qu’ils rejettent
ou pas.
Individualisme IDV: Dans un pays individualiste on s’attend à ce que chacun prenne soin de
lui-même et de la famille proche. Collectivisme: Les gens d’un pays collectif sont nés dans
l’intégration d’un groupe fort et ne sont pas indépendants de la même façon. (Hofstede
1991:67)
Masculinité MAS: Hofstede explique que des gens dans une sociéte masculine travaillent
pour vivre. C’est une société où les chefs utilisent leur intuition et où ils s’efforcent de trouver
un consensus. Fémininité: Des pays féminins vivent pour travailler et les chefs doivent être
sûrs d’eux et compétitifs. (Hofstede 1998:16)
Le contrôle de l’incertitude UAI: La tolérance d'une société et comment elle traite de
l'incertitude et de l'ambiguïté. On pourrait dire qu’il montre comment les gens se trouvent à
l’aise dans les situations non structurées et comment ils considèrent les risques. (Bollinger &
Hofstede 2001) Des cultures de suppression de l’incertitude (uncertainty avoiding countries)
essaient de minimiser la possibilité d’avoir des situations inconfortables par entre autres des
lois et des règles strictes. C’est normal de nommer quelqu’un qui a une longue expérience. Au
contraire, des cultures d’acceptance de l’incertitude (uncertainty accepting cultures) n’ont pas
autant de règles que les premières. Dans ces cultures l’ancienneté n’est pas importante et la
moyenne d’âge des présidents est basse. (Hofstede 1991:80, Cultural dimensions 2010)
Orientation long-terme LTO: Des valeurs associées à l’orientation à long-terme sont
l’économie et la persévérance lorsque des valeurs d’orientation à court-terme sont le respect
de la tradition, les obligations sociales et de protéger « son visage ». (Cultural dimensions
2010)
Les deux pays, la Suède et la France ont reçu des points en pourcentage. Voir les graphiques 1
et 2.
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3. Méthode
Puisque c’est un mémoire écrit en français en Suède, j’ai choisi d’enquêter sur les différences
entre les deux cultures dans les livres. Etant donné que je fais aussi des études de gestion, j’ai
pensé que le sujet de la culture d’entreprise semble intéressant. J’ai voulu commencer à
chercher des informations typiques pour les deux pays. Il y a beaucoup de livres sur chaque
pays mais je n’ai pas trouvé de littérature qui traite des différences entre les pays. C’est la
raison pour laquelle elles sont décrites séparément. Les livres sont généralement publiés
depuis quelques années, mais il y est dit que le changement de culture dans un pays est lente.
C’est pour cela que je ne pense pas que cela affecte le résultat. Ce travail n’existe ni comme
résumé de tous les comportements ni pour expliquer les stéréotypes sur les Français et les
Suédois, mais plus comme un moyen pour montrer les aspects importants qui sont pris en
compte dans les livres étudiés.
3.1 Procédé
Pour trouver des informations et de la littérature concernant la théorie, j’ai utilisé DISA et
LIBRIS (des catalogues sur l’Internet pour Université Uppsala). Business Source Premier et
Affärsdata sont aussi utilisés pour trouver des articles sur le sujet. En plus de cela, j’ai lu
beaucoup de livres sur les Français et les Suédois pour comparer les traits les plus fréquents.
Les mots clés que j’ai surtout utilisés sont « Français », « Suédois », « culture », « culture
d’entreprise ». Ceux-ci ont été utilisés dans diverses combinaisons en suédois, en anglais et en
français. Après que j’ai trouvé les textes et des livres pertinents, j'ai analysé et comparé les
différentes sources d'information. Les mots qui apparaissent dans la plupart des livres ont été
les mots avec lesquels j'ai alors décidé de diviser mon mémoire: le temps, le langage, le
comportement et la culture d'entreprise. J’ai choisi de ne pas faire des interviews, mais de me
concentrer sur les mots trouvés dans les textes déjà existants.
Gabriella Wegdell VT 2010
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4. Analyse
4.1 Les Suédois
Il y a beaucoup de caractéristiques qui montrent comment les autres cultures voient les
Suédois. Les caractères les plus typiques comme on les décrit dans les livres, c’est que les
Suédois sont ponctuels, timides et réservés, qu’ils n’aiment pas les papotages et enfin qu’ils
utilisent le mot « lagom » (comme « à point ») très souvent. (Berlin 2007:56)
4.1.1 La conception du temps
Les Suédois vivent dans un pays monochronique donc ils aiment bien la ponctualité et ils
trouvent que c’est impoli d’être en retard mais si c’est le cas, la moindre des choses c’est
d’aller demander pardon (Trompenaars 1994:241-264, Martinsson 1981:83). Berlin (2007:57)
a écrit que la seule fois où les Suédois acceptent d’attendre est c’est chez les dentistes ou
pendant les rendez-vous médicaux. La ponctualité de la nation n’influence pas seulement
toute la culture d’entreprise mais aussi la vie sociale (Phillips-Martinsson 1992 :67). Pour les
Suédois il est impoli d’être en retard surtout parce que le Suédois ont AIE une vision à long
terme (Herlitz, 1991: 22).
4.1.2 L’emploi de la langue
Pour commencer, le mot « lagom » existe presque seulement en Suède (Parkvall 2009). Berlin
(2007:56) a essayé de clarifier que seulement les Suédois savent quand on a obtenu le mot
« lagom ». Ce mot est devenu une partie de la culture suédoise. La devise de Wallenberg (un
Suédois connu) était « être ou ne pas être vu » et c’est encore une devise qui reflète la
personnalité des Suédois (Trompenaars 1994:241-264).
Phillips-Martinsson (1981 :45) explique que sur un spectre, les Suédois et les Japonais sont
d’un côté tandis que les Latins (les Français) et les Arabes sont de l’autre côté. Alors, il est
également connu que les Suédois estiment que les bavardages ne sont pas nécessaires dans les
affaires. C’est évident que les Suédois veulent « aller droit au but », ce qui est difficile avec le
bavardage (Trompenaars 1994 :35-37). Éviter le bavardage et être direct est une façon pour le
Suédois de prendre le pouls de l’interlocuteur et créer la confiance, quelque chose qui peut
être crucial, par exemple, quand on discute d'affaires ou négocie des contrats. (SWEA-guiden)
Cela montre aussi l'importance de distinguer la vie professionnelle de la vie privée (Phillips-
Martinsson 1992:22).
Gabriella Wegdell VT 2010
12
La culture d’entreprise en Suède a une ambiance très informelle et on montre de la
considération et du respect pour ses collègues. Les titres sont également supprimés, et les
collègues se tutoient. (Andersson 1995 :64-67, 83)
4.1.3 Le comportement
Il est aussi écrit que les Suédois sont timides et réservés. Phillips-Martinsson (1981:71)
explique qu’on peut interpréter leur timidité comme de la courtoisie, la réflexion ou une
technique pour obtenir ce qu’on veut. Elle continue d’écrire que ce problème peut créer
beaucoup de malentendus et Martinsson déclare que « deux Suédois peuvent marcher sur une
ligne droite mais ne se rencontrent jamais ».
Andersson (1995:54, 60 & 79) décrit l’anxiété comme une émotion intense, une réaction à des
impressions et des expériences et il dit que les Suédois sont un peuple à anxieté basse. Ils
montrent qu’une personne peut être calme dans toutes les occasions, qu’elle est plus disposée
à prendre des risques et qu’elle n’a pas peur de faire des erreurs. L’auteur émet aussi l’opinion
que les Suédois sont un exemple typique pour des pays à « low-context culture » dont les
habitants ont une personnalité discrète ainsi que des expériences et des aspirations similaires.
Ils se sentent proches les uns des autres et ils ont une confiance mutuelle. Les Suédois
supposent que les gens sont du même caractère qu'eux.
Phillips-Martinsson (1981 :74, 78 & 82) écrit que quand les Suédois se rencontrent pour la
première fois, ils se serrent la main et de temps en temps ils le font même quand ils partent .
Ils aiment avoir leur espace personnel donc ils gardent une distance. Si leur espace personnel
diminue, ils prennent un pas en arrière ou deviennent rigides. Elle dit aussi qu’ils n’aiment
pas le contact personnel et ils font tout pour l’éviter. Quand les Suédois parlent à quelqu’un,
ils se regardent dans les yeux ou pas du tout dans le visage.
4.1.4 Le comportement au travail
Quand on parle de la vie professionnelle, la Suède et un pays qui n’est pas hiérarchique c’est-
à-dire il a une organisation plate et une organisation où le statut n’est pas important
(Trompenaars 1994 :95, SWEA-guiden). Andersson (1995:81) explique que les Suédois
trouvent que c’est plus facile d’aller directement à la personne qui possède les bonnes
connaissances. Le SWEA-guide explique que la communication est vraiment flexible et que
ce n’est pas inhabituel que des décisions soient prises dans les deux directions. Beaucoup de
décisions importantes sont prises avec le groupe et ils s'inquiètent que tous ne soient pas
d’accord (Exportrådet). Puisque le pays n’est pas hiérarchique cela signifie que les Suédois
Gabriella Wegdell VT 2010
13
ont un esprit d’équipe et que le consensus est important pour eux. Ceci peut être comparé avec
la théorie de Hofstede, l’individualisme et le collectivisme ou la Suède est un pays avec une
distance de pouvoir basse.
Pour les Suédois, l’indépendance est très importante et c’est quelque chose qu’ils apprennent
à un jeune âge. Ils sont très fiers de leur travail et le fait d’être honnête est un signe de respect.
Les situations où les règles doivent être suivies ne sont pas bien appréciées et ce n’est pas
socialement acceptable de se vanter. Une autre chose que les Suédois estiment est la vie
privée et ils présupposent que tout le monde l’estime de la même façon. C’est donc par
respect qu’on ne pose jamais des questions personnelles et qu’on n’inquiète pas ou ne dérange
pas quelqu’un (Andersson, 1995:64-67,83).
Les Suédois sont aussi connus pour leur précision et tout ce qu’ils font est préparé dans les
moindres détails, bien à l’avance. C’est une culture d’acceptance de l’incertitude selon
Hofstede. Pendant les réunions ils ont l’habitude d´être bien informés pour que tout se passe
efficacement. Ils sont calmes, ils écoutent les autres orateurs et ils donnent des réponses
courtes. Il est rare d’interrompre quelqu’un qui parle puisque c’est considéré comme impoli et
il est inhabituel d’avoir des discussions animées. L’environnement de travail est caractérisé
par la tranquillité. Pour un Suédois, la timidité est positive et en Suède les contrats oraux ont
valeur d’engagement de même que les contrats écrits. Ils sont souvent dans les réunions
comme ils sont également dans la vie privée. (Phillips-Martinsson 1981:43, SWEA-guiden,
Andersson 1994:57-59).
4.2 Les Français
Les stéréotypes à l’égard des Français sont qu’ils sont arrogants, bureaucratiques, qu’ils ne
parlent pas l’anglais et qu’ils boivent du vin plusieurs fois par jour (Landner 1991:73,
Trompenaars 1994:96, Dahm 1991:42). Ce qui est important de se souvenir est que la France
est divisée en deux sociétés : le Sud qui est une société méditerranéenne et le Nord, surtout la
Bretagne et la Normandie, qui sont européennes du Nord (Bodin & Fant 1995:103).
4.2.1 La conception du temps
La France est un pays polychronique. Cela veut dire que la ponctualité n’est pas importante et
les Français ont de la patience pour les retards. Toutefois, il est poli de présenter des excuses
sans entrer dans les détails. Pour les Français, représentants d’une culture polychronique, il est
également important de pouvoir faire beaucoup de choses en même temps (Bodin & Fant
1995:110).
Gabriella Wegdell VT 2010
14
4.2.2 L’emploi de la langue
Les Français sont très fiers de leur langue et c'est pourquoi l'utilisation de la langue française
est si importante. C'est pourquoi, il est presque nécessaire d'apprendre quelques phrases en
français avant d´entamer des relations d´affaires en France (Kwintessential 2010). Selon
Bodin & Fant (1995:105-107) les Français trouvent que le bavardage est stimulant et c’est une
culture où chaque personne peut se prononcer et ils ont des discussions sans pauses .
En France, les étrangers sont traités avec formalité (Bodin & Fant 1995:107). Dahm (1991:4)
et Ediplomat (2010) expliquent que seulement les amis proches se tutoient ou utilisent
seulement le prénom. Au-delà du nom et des titres, on emploie Monsieur, Madame ou
Mademoiselle jusqu’à ce qu’on reçoive le feu vert d’appeler quelqu'un par son prénom.
Kwintessential (2010) raconte aussi qu’il est poli d'accueillir les gens par « Bonjour / Bonsoir
Madame / Monsieur » en ville et quand on va par exemple dans un magasin.
4.2.3 Le comportement
Les Français ont une expression corporelle claire et puisqu’ils gesticulent beaucoup et
utilisent une expression corporelle vraiment animée, ce n'est pas difficile de voir quand ils
sont tristes, heureux, en colère, etc (Bodin & Fant 1995:106). Selon Bodin & Fant (1995: 14)
et Dahm (1991:4) les Français saluent dans les affaires en serrant la main. Bodin et Fant
estiment aussi que les Français serrent la main à leurs collègues chaque matin quand ils
viennent au bureau et ceci est expliqué plus loin par Ediplomat (2010). On explique qu’il est
important de serrer la main à toutes les personnes présentes au début et à la fin. Le signe le
plus caractéristique de la France est la bise sur la joue joue. « Se faire la bise » est une
coutume habituelle entre amis et on se fait un baiser sur chaque joue lorsqu’on salue et dit au
revoir. Il est aussi courant d'avoir un contact visuel direct lors de discussions (Ediplomat 2010
& Kwintessential 2010).
La culture française est une culture très contextuelle et Stier (2004:42) dit que ce qu’on passe
sous silence et l’inexprimé sont valables. Pour les gens dans une culture de contexte haute ce
qui est dit est moins important que comment le dire.
La France est, selon Bodin & Fant (1995:104-105) une société individualiste, et les Français
ont souvent une vision claire et n'ont pas peur de l'exprimer. Landner (1991:25) continue
d'expliquer que cela se reflète dans le fait que les Français ne se sentent pas liés par les règles
et les normes et font plus comme ils le souhaitent.
Gabriella Wegdell VT 2010
15
4.2.4 Le comportement au travail
La vie publique en France est vraiment formelle mais Kwintessential (2010) explique que les
affaires prennent leur place sur deux niveaux. A la surface, la vie est rigide et formelle et sous
la surface, il s´agit d´avoir un réseau de relations et alliances etc. qui fait que toutes les choses
fonctionnent. La confiance mutuelle et le respect sont nécessaires pour réussir et grâce à un
bon comportement c’est plus facile de gagner.
Un nouvel employé dans une entreprise française devrait obéir aux ordres et n’est pas très
responsable. Il sait aussi que le système est basé sur une récompense ou le châtiment en
proportion de la façon dont le travail est réussi. (Bodin & Fant 1995:109)
Kwintessential (2010) explique qu’il est également important de savoir que les Français
séparent leur activité de leur vie personnelle.
Selon le modèle de Trompenaars & Hamden-Turner (1994:97 & 363), la France est un des
pays les plus hiérarchiques en Europe. Même Bodin et Fant (1995:109-110) et Massiera
(2010) expliquent que la hiérarchie est importante pour les Français et ils aiment le
statut. Cela apparaît dans des formes diverses, telles que cartes de visite avec le titre et le titre
du poste à la porte, les chefs de grands bureaux avec les secrétaires, plus belles voitures et un
parking ainsi que des salaires plus élevés. Les Français encouragent le travail intellectuel et il
n’est pas important pour eux d'être utile ou pratique. Lorsqu’on entre dans un bureau, il est
habituel, selon Kwintessential (2010), que la hiérarchie apparaisse quand les gens sont assis
selon leur statut.
Selon Bodin & Fant (1995:109) un chef français joue un rôle important, il est charismatique,
autoritaire, la personne la plus compétente, la personne qui contrôle et donne des ordres et il
garde sa distance avec ses subordonnés. Comme Hofstede dit, la France est un pays de
suppression de l’incertitude et aussi une distance de pouvoir haute. Andersson (1995:8)
indique que la circulation de l’information est seulement vers le bas. Il écrit aussi que le chef
adore parler et ce n’est pas toujours sur ce qui est sur le calendrier. C’est puisqu’il aime
discuter qu’il trouve beaucoup de choses négatives.
Trompenaars et Hamden-Turner (1994:35-37) écrivent que lors de la négociation, les Français
trouvent des liens humains plus importants que les termes du contrat spécifié. En outre,
Kwintessential (2010) dit que des affaires en France se déroulent lentement puisque les
Français examinent attentivement tous les détails d'une proposition. Les Français aiment une
Gabriella Wegdell VT 2010
16
bonne discussion et Kwintessential (2010) explique que des discussions parfois sont vivantes
et aussi une raison d’analyser. Par conséquent, de bonnes compétences dans les débats
impressionnent souvent les Français. Après qu’on soit arrivés à un accord, il est de coutume
de rédiger un contrat formel.
Ediplomat (2010) raconte que puisque la plupart des décisions sont prises au sommet, les
réunions n’ont généralement pas lieu pour prendre des décisions, mais plus pour discuter,
clarifier et coordonner les différentes questions et préoccupations.
4.3 Ressemblences et différences
4.3.1 La conception du temps
On voit bien qu’il n’y a pas de ressemblances selon les livres étudiés entre les Suédois et les
Français quand on discute la conception du temps. Les Suédois aiment bien la ponctualité et
ils sont monochroniques alors que les Français sont polychroniques et n’ont pas de la patience
pour les retards.
4.3.2 L’emploi de la langue
Les livres soulignent que les Suédois sont d’un côté tandis que les Français sont de l’autre
côté sur un schéma allant de « beaucoup de bavardage à peu de bavardage ». Cela veut dire
que la différence est la perception des bavardages. Quand les Suédois trouvent que ce n’est
pas nécessaire, les Français adorent bavarder et ils ont souvent des discussions sans pauses.
Selon les livres, une très grande différence est constituée par l´utilisation des titres. Comme
Öberg (1997:98-112) l´a exprimé, la langue symbolise toute la culture, les mots de politesse et
des excuses ont des significations différentes dans les cultures différentes. La Suède étant
représentée par une culture informelle, les titres ont été supprimés et les collègues se tutoient.
C’est beaucoup plus formel en France et il est rare et impoli de tutoyer quelqu'un ou
seulement utiliser le prénom.
Une ressemblance peut être que les deux distinguent la vie professionnelle de la vie privée.
4.3.3 Le comportement
Les livres signalent qu´il y a une ressemblance dans la façon de se saluer. Dans les deux
cultures, il est d’usage de se serrer la main au début et à la fin quand on rencontre quelqu’un.
La plus grande différence quand on se salue, c´est la bise sur la joue que les Français se font.
Gabriella Wegdell VT 2010
17
Les différences claires, selon les livres, sont que les Suédois sont timides et réservés. On peut
expliquer cela par le fait que les Suédois sont un peuple à anxieté basse et un « low-context
culture». C’est-à-dire qu´ils ont des expériences et des aspirations similaires et qu´ils sont
plus disposés à prendre des risques . Ils gardent une distance et n’aiment pas le contact
personnel. Les Suédois font tout pour l’éviter. Les gens en Suède appartiennent à une culture
fermée donc ils n’utilisent pas souvent le langage du contact corporel dans la vie quotidienne.
La France est représentante d´une culture spontanée et les Français gesticulent beaucoup. Ils
ont une expression corporelle claire et vraiment animée. Pour les Français, ce qu’on passe
sous silence et l’inexprimé sont valables. Au contraire des Suèdois, les Français sont un
« high context culture » c’est-à-dire qu´ils ont souvent une vision claire et qu´ils n'ont pas
peur de l'exprimer et qu´ils ne se sentent pas liés par les règles et les normes et qu´ils font plus
comme ils souhaitent.
Une autre différence entre les Français et les Suèdois est expliquée par la façon dont ils se
regardent. Les livres expliquent que les Suèdois se regardent dans les yeux ou pas du tout
dans le visage et les Français ont un contact visuel direct lors d´une discussion.
4.3.4 Le comportement au travail
Dans le travail il y a beaucoup de différences évidentes. La principale différence est que les
Français sont très hiérarchiques et aiment le statut tandis que les Suèdois n’utilisent pas la
hiérarchie ou le statut dans leur travail. Le rôle du chef de même que la communication sont
aussi très différents dans les deux cultures. C’est-à-dire, l’ordre de qui décide est plus
important en France qu´en Suède selon les livres.
En Suède, la communication est vraiment flexible et les décisions sont prises dans les deux
directions et avec le groupe. En France, c’est le contraire. La circulation de l’information est
seulement vers le bas et c’est aussi le sommet (le chef) qui prend des décisions. Pendant une
réunion, il peut se passer beaucoup de choses qui peuvent créer des problèmes. Comme
mentionné précédemment, les Français sont plus bruyants et aiment les discussions. Les
discussions d´affaires en France se déroulent lentement. En Suède, les gens sont calmes et ils
écoutent les autres orateurs sans interrompre, tout va se passer efficacement.
Une ressemblance entre les deux est que les deux cultures séparent la vie professionnelle de la
vie privée. Une autre ressemblance est qu’ils n’aiment pas les règles ou des situations où les
règles doivent être suivies.
Gabriella Wegdell VT 2010
18
Toutes ces différences peuvent créer beaucoup de malentendus et c'est pour cette raison qu’il
est important de savoir que ces différences existent et d’essayer de comprendre pourquoi et
c’est pourquoi elles sont soulevées dans les livres que j’ai étudiés.
5. Conclusion
Même si les deux pays sont situés l’un près de l’autre ils sont vraiment différents. Dans ce
mémoire, j’ai essayé d’expliquer les différences et les ressemblances que les ouvrages
spécialisés trouvent les plus évidentes.
L’objet du mémoire consiste à examiner la culture d’entreprise française dans les livres pour
voir s’il y a des différences perceptibles avec la culture d’entreprise suédoise. La question à
laquelle j’ai essayé de répondre est la suivante :
Quelles différences culturelles existent dans les relations d’affaires françaises et suédoises
comment peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres?
Lorsqu’on fait des affaires avec des cultures différentes, il n'est pas habituel de considérer des
facteurs comme le comportement, la langue, la perception du temps et les règles de politesse
au travail. Toutefois, il est de la plus haute importance d´avoir des connaissances solides dans
ces domaines si on veut bien réussir dans les affaires. J’ai aussi constaté que ce sont
principalement les domaines de la conception du temps, l’emploi de la langue, le
comportement et le comportement du travail qui sont soulevés dans les livres, et qu’il y a plus
de différences que de ressemblances qui sont mentionnées.
Gabriella Wegdell VT 2010
19
Bibliographie
Sources imprimées
Andersson, B. 1995. Swedishness. Sverige, Stockholm: Positiva Sverige
Berlin, P. 2007. Xenophobe’s guide to the Swedes. UK, London: Oval Books
Bodin, B & Fant, L. 1997. Från kultur till kultur. Sverige, Uppsala: Almqvist & Wiksell
Tryckeri
Dahm, H. 1991. Leva i Frankrike. Sverige, Stockholm: Bokförlaget Natur och Kultur
Hampden-Turner, C & Trompenaars, F. 1994. Seven Ways of Wealth Creation. UK,
Midsomer Norton, Avon: Bookcraft Ltd
Herlitz, G. Svenskar – hur vi är och varför vi är som vi är. Sverige, Halmstad: Bulls Tryckeri
Hofstede, G. 1991. Organisationer och kulturer – om interkulturell förståelse. Sverige, Lund:
Studentlitteratur
Landner, C.1991. Frankrike som arbetsfält – Kulturella särdrag och beteenden. Sverige,
Borås: Svenska Dagbladets förlags AB: Studentlitteratur
Lewis D, R. 1997. När kulturer krockar – arbeta och verka over gränserna. Sverige: Svenska
Förlaget liv & ledarskap AB
Martinsson-Phillips, J. 1981. Swedes as others see them – Facts, Myths or a Communication
Complex? Sverige, Lund: Studentlitteratur
Martinsson-Phillips, J. 1992. Svenskarna som andra ser dem. Sverige, Lund: Studentlitteratur
Parkvall, M. 2009. Lagom finns bara i Sverige: och andra myter om språk. Sverige,
Stockholm: Telegram Bokförlag AB
Stier, J. 2004. Kulturmöten – en introduktion till interkulturella studier. Sverige, Lund:
Studentlitteratur
Trompenaars, F. 1994. Riding the waves of culture – Understanding Diversity in Global
Business. UK: The Economist Books
Öberg, B. 1997. Olika syn på saken – Om kulturmöten och kulturella skillnader. Sverige,
Stockholm: Bokförlaget Natur och Kultur
Sources Internet
Bollinger & Hofstede – Les differences culturelles dans le management (9 avril – 2010)
http://www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/bollinger_hotsf.html
Durand, C, Fili, JF & Hénault, A. – Culture d’entreprise (26 mars – 2010)
http://culture.entreprise.free.fr
Gabriella Wegdell VT 2010
20
Exportrådet. (2 février – 2010)
www.swedishtrade.se
Ezinearticles (12 avril – 2010)
http://ezinearticles.com/?How-To-Understand-Cross-Cultural-Analysis&id=403111
Hofstede, Geert. - Cultural dimensions. (5 février – 2010)
www.geert-hofstede.com
Massiera, B. – La culture d’entreprise en France : Entre globalisation et localisation du
management (9 avril – 2010)
http://74.125.77.132/search?q=cache:QTS2_Y-
jItEJ:archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/09/00/36/DOC/sic_00000708.doc+La+culture+d'entrepri
se+en+France&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr
SWEA-guiden. (3 avril - 2010)
www.sweaguiden.com
The Free Library (12 avril – 2010)
http://www.thefreelibrary.com/Geert+Hofstede+:+Cultural+Diversity.-a085608618

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  • 1. UPPSALA UNIVERSITET 28 mai Institutionen för moderna språk VT10 Examensarbete, Franska C1 Handledare: Charlotte Lindgren Les différences culturelles entre les Français et les Suédois dans l’entreprise - Comment les différences culturelles en entreprise entre les Suédois et les Français sont décrites dans différents ouvrages spécialisés sur le sujet Auteur: Gabriella Wegdell (850825) Sturegatan 9 :43 753 14 Uppsala
  • 2. Gabriella Wegdell VT 2010 2 Résumé Chaque pays a sa propre culture. Grâce à la mondialisation, il est très important d'avoir une connaissance des différentes cultures. C’est impossible d'accepter tout le monde, mais il faut essayer d'accepter les différences et essayer de comprendre le comportement de l’autre et ses pensées. J´ai trouvé ces questions intéressantes quand j´ai choisi le sujet de mon mémoire. En me référant à des ouvrages spécialisés sur les différences culturelles, l’objet du mémoire est d’enquêter sur la culture d’entreprise pour voir s’il existe des différences et ressemblances culturelles entre les Français et les Suédois. Les questions qui m’ont aidée, étaient : quelles différences culturelles existent dans les relations d’affaires françaises et suédoises et comment peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres? Ce travail n’existe ni comme résumé de tous les comportements ni pour expliquer les stéréotypes sur les Français et les Suédois, mais plus comme un moyen pour montrer les aspects importants qui sont pris en compte dans les livres étudiés. Il est évident que les Suédois et les Français doivent penser à beaucoup de choses quand ils sont en contact les uns avec les autres. Dans la plupart des cas, ces deux cultures sont exactement le contraire l´une de l´autre et la principale différence est que les Suédois appartiennent à un peuple fermé et calme tandis que les Français sont considérés comme ouverts et extravertis. Ces différences peuvent créer des problèmes et c’est pourquoi on en parle dans des livres sur les différences culturelles en entreprise. Mots clés : management interculturel, modèles multidimensionnels, différences culturelles.
  • 3. Gabriella Wegdell VT 2010 3 Table des matières Résumé ................................................................................................................................................... 2 1.Introduction ........................................................................................................................................ 4 1.1 Objet du mémoire.......................................................................................................................... 5 1.2 Problème........................................................................................................................................ 5 2. Théorie................................................................................................................................................ 6 2.1 Concept de culture......................................................................................................................... 6 2.3 Théories culturelles ....................................................................................................................... 7 2.3.1 Temps..................................................................................................................................... 7 2.3.2 Langue.................................................................................................................................... 7 2.3.3 Comportement........................................................................................................................ 7 2.3.4 Travail .................................................................................................................................... 8 2.3.5 Les cinq dimensions culturelles de Hofstede ......................................................................... 8 3. Méthode............................................................................................................................................ 10 3.1 Procédé........................................................................................................................................ 10 4. Analyse ............................................................................................................................................. 11 4.1 Les Suédois.................................................................................................................................. 11 4.1.1 La conception du temps........................................................................................................ 11 4.1.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 11 4.1.3 Le comportement.................................................................................................................. 12 4.1.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 12 4.2 Les Français................................................................................................................................. 13 4.2.1 La conception du temps........................................................................................................ 13 4.2.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 14 4.2.3 Le comportement.................................................................................................................. 14 4.2.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 15 4.3 Ressemblances et Différences..................................................................................................... 16 4.3.1 La conception du temps........................................................................................................ 16 4.3.2 L’emploi de la langue........................................................................................................... 16 4.3.3 Le comportement.................................................................................................................. 16 4.3.4 Le comportement au travail.................................................................................................. 17 5. Conclusion........................................................................................................................................ 18 Bibliographie........................................................................................................................................ 19
  • 4. Gabriella Wegdell VT 2010 4 1.Introduction Il y a souvent des confrontations dans le monde entre groupes et personnes qui sentent, pensent et se comportent différemment (Hofstede 1991:11). Exportrådet a écrit que beaucoup d’impressions négatives sont causées par des malentendus entre les différentes parties. Selon Phillips-Martinsson (1981:67-68) nous utilisons cinq sens pour communiquer ; l’ouïe, le toucher, la vue, l’odorat et le goût. Dès lors il devient crucial de pouvoir lire les signaux d’autres cultures puisqu’ils sont parfois différents des nôtres. L’auteur a expliqué que la langue verbale est la musique d’ambiance tandis que la langue gestuelle est la plus importante. L’auteur parle aussi de l’importance de la façon de dire quelque chose, par exemple le ton peut jouer un rôle quand on parle des langues étrangères. Puisque chaque culture a ses propres attentes pour le chef et ses collègues, Andersson (1995:71) trouve que si on observe le comportement des gens au travail on peut aussi voir les différences culturelles. Il arrive souvent qu’on fasse des affaires avec des pays qui ont une culture différente. Chaque culture est unique et pour comprendre les autres cultures, il faut être conscient de sa propre identité et culture. Plus il y a de différences, mieux il faut se préparer. Souvent, nous ne remettons pas en question notre propre culture, mais nous pensons que tout le monde est étranger et différent. Il est impossible d'accepter tout le monde, mais il faut essayer d'accepter les différences et essayer de comprendre le comportement de l’autre et ses pensées. Exportrådet écrit que plus on a d'informations sur le pays, les valeurs de son peuple et de sa propre culture, etc, plus il sera facile d'être compris. (Exportrådet & SWEA-guiden) Aujourd’hui, les entreprises ne s'intéressent pas seulement à des relations commerciales au niveau local. Grâce à la mondialisation c’est plus important également pour les petites entreprises d´avoir une plus grande chance de survivre, de vaincre, de pénétrer de nouveaux marchés et d’être plus compétitives sur le marché mondial. Il existe de nombreuses théories sur ces différences culturelles. Les études de Hofstede (1980) et Trompenaars (1994) ont été parmi les premières à discuter la question de la diversité culturelle au travail. (Ezinearticles 2010) Selon Exportrådet (2010), les échanges commerciaux entre la Suède et la France ont doublé au cours des dix dernières années, et augmentent constamment. Exportrådet écrit aussi que la Suède, en termes de création d'emplois, est parmi les plus grands investisseurs étrangers en
  • 5. Gabriella Wegdell VT 2010 5 France. Entre la Suède et la France il existe des conceptions de la culture de l’autre pays. C’est très important d’être conscient des différences culturelles qui existent puisque ces différences influencent la collaboration entre les deux pays. La Suède et la France peuvent paraître assez similaires mais les différences de cultures d'entreprise sont énormes. Aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui changent et l’écart culturel entre le comportement et la mentalité du Suédois, diminue. Malgré cela, il y aura toujours quelques traits de caractères qui subsisteront toujours. (Andersson 1995:69 & 92) 1.1 Objet du mémoire Bien que la Suède et la France soient si proches l´une de l´autre, il existe des différences culturelles qui affectent une coopération franco-suédoise. L’objet du mémoire est d’enquêter sur la culture d’entreprise pour voir s’il existe des différences culturelles entre ce que les Français et les Suédois pensent en se basant sur des ouvrages spécialisés. Ce sont ces différences culturelles dans ces livres qui seront décrites dans ce mémoire. L’objet du mémoire consiste à examiner la culture d’entreprise française dans les livres pour voir s’il y a des différences perceptibles avec la culture d’entreprise suédoise. 1.2 Problème Quelles différences culturelles existent dans les relations d’affaires franco-suédoises comment peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres?
  • 6. Gabriella Wegdell VT 2010 6 2. Théorie 2.1 Concept de culture Le mot vient du mot latin cultura, culture (Stier 2004:21). Selon Bodin & Fant (1995:11-14), il y a des centaines de définitions de la conception de la culture, mais la plus utilisée est : « une collection d’approches qu’un groupe de personnes a développée ensemble pour résoudre les problèmes essentiels à la vie ». Durand, Fili et Hénault (Culture d’entreprise 2000) écrivent que la culture peut être la culture d'une nation entière, la culture nationale, ou de petites cultures. Dans mon cas, c'est la culture d'entreprise qui est le meilleur exemple. La petite culture est, en grande partie, influencée par la culture nationale et montre la vie quotidienne et les choix pris par un groupe social. Dans toutes les cultures, il existe des règles explicites et tacites. Un exemple d'une règle explicite peut être de serrer la main, mais même si ce sont ces règles qu’on remarque, ce sont les accords tacites, les règles tacites, qui sont en majorité. Ce sont ces règles dont on ne parle rarement ou jamais, mais dont chacun sait qu'elles sont en vigueur. Elles sont des hypothèses de base, et elles sont si profondes en nous que nous y pensons rarement. Stier (2004:44) écrit que deux tiers d'une situation de communication sont non-verbaux. Ce sont généralement ces règles tacites qui aboutissent aux malentendus quand des gens de cultures différentes se rencontrent. Les rencontres culturelles peuvent être longues ou courtes et se trouvent, selon Stier (2004:25), clairement dans les cas où les comportements des personnes impliquées et les événements ne sont pas compatibles. Habituellement, la communication fonctionne mais parfois les signaux de communication sont perçus à tort. C'est dans ces cas, disent Bodin & Fant (1995:23,27), que des conflits surviennent entre des individus ou des groupes et c’est dans le cas de cultures différentes, qu’on parle de « un choc de culture » ou de seulement « des différences culturelles ». Bodin & Fant expliquent que ce qui détermine généralement s’il va y avoir un « problème » ou non dépend de la façon dont les différentes parties s'évaluent mutuellement . Le plus important est de comprendre que les conflits culturels ne sont pas seulement les différences culturelles, mais que ça dépend de nombreux facteurs tels que les personnalités entrant en collision.
  • 7. Gabriella Wegdell VT 2010 7 2.3 Théories culturelles Comme mentionné précédemment, il existe de nombreuses théories qui traitent la notion de culture. Bodin & Fant (1995:15) parlent du modèle de pomme, Hofstede (1991:16) explique le diagramme de l’oignon et Trompenaars (1994:23), les différentes couches. Les deux modèles ont le même concept : au premier contact avec une nouvelle culture, on ne voit que la pelure, c’est-à-dire l'apparence des gens, les bâtiments, leur comportement dans des situations différentes et les habitudes alimentaires. C’est normalement déjà à ce niveau que les préjugés commencent. Lorsqu’une partie est pelée de la pomme ou de l’oignon, on vient à la deuxième couche. Ici, on trouve les valeurs du pays et c’est important d’être sincère pour pénétrer la première couche. La troisième, et dernière couche, est le coeur et c'est là que nous trouvons les hypothèses de base. Ces sont également « les règles tacites » et les règles qui affectent une grande partie de ce que nous sommes. Pour aller à la troisième couche c’est nécessaire d’avoir des connaissances et un intérêt à apprendre la culture en question. 2.3.1 Temps Stier (2004 :55-56) parle de l’aspect du temps et il explique qu’une culture peut être mono- ou polychronique. Une culture monochronique signifie une culture où toutes les choses ont un temps et une place et où il n’y a pas beaucoup de place pour la spontanéité. La ponctualité est vraiment importante. L’aspect polychronique exprime le contraire. Ici, il y a toujours du temps pour la spontanéitié, l’activité est plus importante que le fait d’être à l’heure. Dans une culture polychronique, le fait d’être en retard est quelque chose à quoi on s’attend. 2.3.2 Langue Selon Öberg (1997:98-112) la langue symbolise toute la culture. Des mots de politesse et des excuses ont des significations différentes dans les cultures différentes. Dans certaines cultures, c’est considéré comme sérieux de faire des excuses tandis que c’est l’opposé dans d’autres cultures. Des titres tels que Monsieur, Mademoiselle et Madame, ont aussi une importance variable selon de la culture. Dans une culture informelle, c’est normal de tutoyer une personne qui n’est pas proche. Les cultures formelles jugent cette attitude irrespectueuse. 2.3.3 Comportement Une culture peut être spontanée ou fermée quand il s’agit de montrer les émotions. Les cultures dont les membres montrent leurs émotions utilisent souvent des gestes et ont un contact corporel plus fréquent. Les habitants de la Méditerranée et les Sud-Américains sont des exemples des cultures qui utilisent beaucoup le langage du contact corporel dans la vie quotidienne tandis que les habitants du Nord, ne l’utilisent pas aussi souvent. La même chose
  • 8. Gabriella Wegdell VT 2010 8 s’applique à un contact visuel. Dans certaines cultures, c’est considéré comme négatif et arrogant de regarder les gens plus âgés ou les femmes dans les yeux et le droit de regarder quelqu´un droit dans les yeux varie dans des cultures différentes. (Öberg 1995:166,117-122) Selon Stier (2004:52) la distance personnelle varie c’est-à-dire, la distance établie entre deux personnes quand ils communiquent. Même ici, les cultures sont différentes et comme mentionné précédemment, les gens du Nord communiquent en gardant une distance plus grande avec l’interlocuteur que ceux qui vivent dans des latitudes plus méridionales. Öberg (1997:123) émet l’opinion que la façon de saluer quelqu'un est différente selon les cultures. Il y a plusieurs façons de saluer. Certaines cultures saluent en serrant la main, d'autres par le baiser sur la main ou les joues, etc. 2.3.4 Travail Il existe de nombreuses théories qui discutent des cultures axées sur l’individu ou sur le groupe (voir 2.3.5 Les Cinq dimensions culturelle de Hofstede). La façon dont les cultures voyent la hiérarchie est diverse/multiple. Öberg (1995:138) explique qu'il y a toujours un ordre de qui décide et cet ordre est plus important pour certaines cultures bien que la direction et la négociation soient très différentes. Lewis (1996:73) mentionne la direction autocratique (la France), et « espace au premier rang égal » (la Suède) comme deux exemples. 2.3.5 Les cinq dimensions culturelles de Hofstede Geert Hofstede est le chercheur le plus célèbre dans ce domaine et il a développé une méthode pour comparer des valeurs culturelles et pour comparer les différences culturelles des nations : les cinq dimensions culturelles de Hofstede. Son étude est encore aujourd’hui l’une des plus vastes et aussi l’une des plus utilisées au monde. (The Free Library 2010) Les cinq dimensions culturelles de Hofstede sont la distance au pouvoir, l’individualisme, la masculinité, la suppression de l'incertitude et l’orientation à long terme. Ci-dessous, les explications de ces concepts. Graphique 1 & 2 Prises de www.geert-hofstede.com
  • 9. Gabriella Wegdell VT 2010 9 Distance au pouvoir PDI : La distance au pouvoir selon Hofstede (1991:36, 40) répond à la question comment on manie les gens qui ne sont pas égaux. Des pays avec une distance de pouvoir basse croient qu’une interdépendance est la meilleure et il règne une ambiance détendue entre tous les niveaux au bureau. Pour les pays avec la distance au pouvoir haute, c’est le contraire et les subordonnés sont dépendants des chefs, quelque chose qu’ils rejettent ou pas. Individualisme IDV: Dans un pays individualiste on s’attend à ce que chacun prenne soin de lui-même et de la famille proche. Collectivisme: Les gens d’un pays collectif sont nés dans l’intégration d’un groupe fort et ne sont pas indépendants de la même façon. (Hofstede 1991:67) Masculinité MAS: Hofstede explique que des gens dans une sociéte masculine travaillent pour vivre. C’est une société où les chefs utilisent leur intuition et où ils s’efforcent de trouver un consensus. Fémininité: Des pays féminins vivent pour travailler et les chefs doivent être sûrs d’eux et compétitifs. (Hofstede 1998:16) Le contrôle de l’incertitude UAI: La tolérance d'une société et comment elle traite de l'incertitude et de l'ambiguïté. On pourrait dire qu’il montre comment les gens se trouvent à l’aise dans les situations non structurées et comment ils considèrent les risques. (Bollinger & Hofstede 2001) Des cultures de suppression de l’incertitude (uncertainty avoiding countries) essaient de minimiser la possibilité d’avoir des situations inconfortables par entre autres des lois et des règles strictes. C’est normal de nommer quelqu’un qui a une longue expérience. Au contraire, des cultures d’acceptance de l’incertitude (uncertainty accepting cultures) n’ont pas autant de règles que les premières. Dans ces cultures l’ancienneté n’est pas importante et la moyenne d’âge des présidents est basse. (Hofstede 1991:80, Cultural dimensions 2010) Orientation long-terme LTO: Des valeurs associées à l’orientation à long-terme sont l’économie et la persévérance lorsque des valeurs d’orientation à court-terme sont le respect de la tradition, les obligations sociales et de protéger « son visage ». (Cultural dimensions 2010) Les deux pays, la Suède et la France ont reçu des points en pourcentage. Voir les graphiques 1 et 2.
  • 10. Gabriella Wegdell VT 2010 10 3. Méthode Puisque c’est un mémoire écrit en français en Suède, j’ai choisi d’enquêter sur les différences entre les deux cultures dans les livres. Etant donné que je fais aussi des études de gestion, j’ai pensé que le sujet de la culture d’entreprise semble intéressant. J’ai voulu commencer à chercher des informations typiques pour les deux pays. Il y a beaucoup de livres sur chaque pays mais je n’ai pas trouvé de littérature qui traite des différences entre les pays. C’est la raison pour laquelle elles sont décrites séparément. Les livres sont généralement publiés depuis quelques années, mais il y est dit que le changement de culture dans un pays est lente. C’est pour cela que je ne pense pas que cela affecte le résultat. Ce travail n’existe ni comme résumé de tous les comportements ni pour expliquer les stéréotypes sur les Français et les Suédois, mais plus comme un moyen pour montrer les aspects importants qui sont pris en compte dans les livres étudiés. 3.1 Procédé Pour trouver des informations et de la littérature concernant la théorie, j’ai utilisé DISA et LIBRIS (des catalogues sur l’Internet pour Université Uppsala). Business Source Premier et Affärsdata sont aussi utilisés pour trouver des articles sur le sujet. En plus de cela, j’ai lu beaucoup de livres sur les Français et les Suédois pour comparer les traits les plus fréquents. Les mots clés que j’ai surtout utilisés sont « Français », « Suédois », « culture », « culture d’entreprise ». Ceux-ci ont été utilisés dans diverses combinaisons en suédois, en anglais et en français. Après que j’ai trouvé les textes et des livres pertinents, j'ai analysé et comparé les différentes sources d'information. Les mots qui apparaissent dans la plupart des livres ont été les mots avec lesquels j'ai alors décidé de diviser mon mémoire: le temps, le langage, le comportement et la culture d'entreprise. J’ai choisi de ne pas faire des interviews, mais de me concentrer sur les mots trouvés dans les textes déjà existants.
  • 11. Gabriella Wegdell VT 2010 11 4. Analyse 4.1 Les Suédois Il y a beaucoup de caractéristiques qui montrent comment les autres cultures voient les Suédois. Les caractères les plus typiques comme on les décrit dans les livres, c’est que les Suédois sont ponctuels, timides et réservés, qu’ils n’aiment pas les papotages et enfin qu’ils utilisent le mot « lagom » (comme « à point ») très souvent. (Berlin 2007:56) 4.1.1 La conception du temps Les Suédois vivent dans un pays monochronique donc ils aiment bien la ponctualité et ils trouvent que c’est impoli d’être en retard mais si c’est le cas, la moindre des choses c’est d’aller demander pardon (Trompenaars 1994:241-264, Martinsson 1981:83). Berlin (2007:57) a écrit que la seule fois où les Suédois acceptent d’attendre est c’est chez les dentistes ou pendant les rendez-vous médicaux. La ponctualité de la nation n’influence pas seulement toute la culture d’entreprise mais aussi la vie sociale (Phillips-Martinsson 1992 :67). Pour les Suédois il est impoli d’être en retard surtout parce que le Suédois ont AIE une vision à long terme (Herlitz, 1991: 22). 4.1.2 L’emploi de la langue Pour commencer, le mot « lagom » existe presque seulement en Suède (Parkvall 2009). Berlin (2007:56) a essayé de clarifier que seulement les Suédois savent quand on a obtenu le mot « lagom ». Ce mot est devenu une partie de la culture suédoise. La devise de Wallenberg (un Suédois connu) était « être ou ne pas être vu » et c’est encore une devise qui reflète la personnalité des Suédois (Trompenaars 1994:241-264). Phillips-Martinsson (1981 :45) explique que sur un spectre, les Suédois et les Japonais sont d’un côté tandis que les Latins (les Français) et les Arabes sont de l’autre côté. Alors, il est également connu que les Suédois estiment que les bavardages ne sont pas nécessaires dans les affaires. C’est évident que les Suédois veulent « aller droit au but », ce qui est difficile avec le bavardage (Trompenaars 1994 :35-37). Éviter le bavardage et être direct est une façon pour le Suédois de prendre le pouls de l’interlocuteur et créer la confiance, quelque chose qui peut être crucial, par exemple, quand on discute d'affaires ou négocie des contrats. (SWEA-guiden) Cela montre aussi l'importance de distinguer la vie professionnelle de la vie privée (Phillips- Martinsson 1992:22).
  • 12. Gabriella Wegdell VT 2010 12 La culture d’entreprise en Suède a une ambiance très informelle et on montre de la considération et du respect pour ses collègues. Les titres sont également supprimés, et les collègues se tutoient. (Andersson 1995 :64-67, 83) 4.1.3 Le comportement Il est aussi écrit que les Suédois sont timides et réservés. Phillips-Martinsson (1981:71) explique qu’on peut interpréter leur timidité comme de la courtoisie, la réflexion ou une technique pour obtenir ce qu’on veut. Elle continue d’écrire que ce problème peut créer beaucoup de malentendus et Martinsson déclare que « deux Suédois peuvent marcher sur une ligne droite mais ne se rencontrent jamais ». Andersson (1995:54, 60 & 79) décrit l’anxiété comme une émotion intense, une réaction à des impressions et des expériences et il dit que les Suédois sont un peuple à anxieté basse. Ils montrent qu’une personne peut être calme dans toutes les occasions, qu’elle est plus disposée à prendre des risques et qu’elle n’a pas peur de faire des erreurs. L’auteur émet aussi l’opinion que les Suédois sont un exemple typique pour des pays à « low-context culture » dont les habitants ont une personnalité discrète ainsi que des expériences et des aspirations similaires. Ils se sentent proches les uns des autres et ils ont une confiance mutuelle. Les Suédois supposent que les gens sont du même caractère qu'eux. Phillips-Martinsson (1981 :74, 78 & 82) écrit que quand les Suédois se rencontrent pour la première fois, ils se serrent la main et de temps en temps ils le font même quand ils partent . Ils aiment avoir leur espace personnel donc ils gardent une distance. Si leur espace personnel diminue, ils prennent un pas en arrière ou deviennent rigides. Elle dit aussi qu’ils n’aiment pas le contact personnel et ils font tout pour l’éviter. Quand les Suédois parlent à quelqu’un, ils se regardent dans les yeux ou pas du tout dans le visage. 4.1.4 Le comportement au travail Quand on parle de la vie professionnelle, la Suède et un pays qui n’est pas hiérarchique c’est- à-dire il a une organisation plate et une organisation où le statut n’est pas important (Trompenaars 1994 :95, SWEA-guiden). Andersson (1995:81) explique que les Suédois trouvent que c’est plus facile d’aller directement à la personne qui possède les bonnes connaissances. Le SWEA-guide explique que la communication est vraiment flexible et que ce n’est pas inhabituel que des décisions soient prises dans les deux directions. Beaucoup de décisions importantes sont prises avec le groupe et ils s'inquiètent que tous ne soient pas d’accord (Exportrådet). Puisque le pays n’est pas hiérarchique cela signifie que les Suédois
  • 13. Gabriella Wegdell VT 2010 13 ont un esprit d’équipe et que le consensus est important pour eux. Ceci peut être comparé avec la théorie de Hofstede, l’individualisme et le collectivisme ou la Suède est un pays avec une distance de pouvoir basse. Pour les Suédois, l’indépendance est très importante et c’est quelque chose qu’ils apprennent à un jeune âge. Ils sont très fiers de leur travail et le fait d’être honnête est un signe de respect. Les situations où les règles doivent être suivies ne sont pas bien appréciées et ce n’est pas socialement acceptable de se vanter. Une autre chose que les Suédois estiment est la vie privée et ils présupposent que tout le monde l’estime de la même façon. C’est donc par respect qu’on ne pose jamais des questions personnelles et qu’on n’inquiète pas ou ne dérange pas quelqu’un (Andersson, 1995:64-67,83). Les Suédois sont aussi connus pour leur précision et tout ce qu’ils font est préparé dans les moindres détails, bien à l’avance. C’est une culture d’acceptance de l’incertitude selon Hofstede. Pendant les réunions ils ont l’habitude d´être bien informés pour que tout se passe efficacement. Ils sont calmes, ils écoutent les autres orateurs et ils donnent des réponses courtes. Il est rare d’interrompre quelqu’un qui parle puisque c’est considéré comme impoli et il est inhabituel d’avoir des discussions animées. L’environnement de travail est caractérisé par la tranquillité. Pour un Suédois, la timidité est positive et en Suède les contrats oraux ont valeur d’engagement de même que les contrats écrits. Ils sont souvent dans les réunions comme ils sont également dans la vie privée. (Phillips-Martinsson 1981:43, SWEA-guiden, Andersson 1994:57-59). 4.2 Les Français Les stéréotypes à l’égard des Français sont qu’ils sont arrogants, bureaucratiques, qu’ils ne parlent pas l’anglais et qu’ils boivent du vin plusieurs fois par jour (Landner 1991:73, Trompenaars 1994:96, Dahm 1991:42). Ce qui est important de se souvenir est que la France est divisée en deux sociétés : le Sud qui est une société méditerranéenne et le Nord, surtout la Bretagne et la Normandie, qui sont européennes du Nord (Bodin & Fant 1995:103). 4.2.1 La conception du temps La France est un pays polychronique. Cela veut dire que la ponctualité n’est pas importante et les Français ont de la patience pour les retards. Toutefois, il est poli de présenter des excuses sans entrer dans les détails. Pour les Français, représentants d’une culture polychronique, il est également important de pouvoir faire beaucoup de choses en même temps (Bodin & Fant 1995:110).
  • 14. Gabriella Wegdell VT 2010 14 4.2.2 L’emploi de la langue Les Français sont très fiers de leur langue et c'est pourquoi l'utilisation de la langue française est si importante. C'est pourquoi, il est presque nécessaire d'apprendre quelques phrases en français avant d´entamer des relations d´affaires en France (Kwintessential 2010). Selon Bodin & Fant (1995:105-107) les Français trouvent que le bavardage est stimulant et c’est une culture où chaque personne peut se prononcer et ils ont des discussions sans pauses . En France, les étrangers sont traités avec formalité (Bodin & Fant 1995:107). Dahm (1991:4) et Ediplomat (2010) expliquent que seulement les amis proches se tutoient ou utilisent seulement le prénom. Au-delà du nom et des titres, on emploie Monsieur, Madame ou Mademoiselle jusqu’à ce qu’on reçoive le feu vert d’appeler quelqu'un par son prénom. Kwintessential (2010) raconte aussi qu’il est poli d'accueillir les gens par « Bonjour / Bonsoir Madame / Monsieur » en ville et quand on va par exemple dans un magasin. 4.2.3 Le comportement Les Français ont une expression corporelle claire et puisqu’ils gesticulent beaucoup et utilisent une expression corporelle vraiment animée, ce n'est pas difficile de voir quand ils sont tristes, heureux, en colère, etc (Bodin & Fant 1995:106). Selon Bodin & Fant (1995: 14) et Dahm (1991:4) les Français saluent dans les affaires en serrant la main. Bodin et Fant estiment aussi que les Français serrent la main à leurs collègues chaque matin quand ils viennent au bureau et ceci est expliqué plus loin par Ediplomat (2010). On explique qu’il est important de serrer la main à toutes les personnes présentes au début et à la fin. Le signe le plus caractéristique de la France est la bise sur la joue joue. « Se faire la bise » est une coutume habituelle entre amis et on se fait un baiser sur chaque joue lorsqu’on salue et dit au revoir. Il est aussi courant d'avoir un contact visuel direct lors de discussions (Ediplomat 2010 & Kwintessential 2010). La culture française est une culture très contextuelle et Stier (2004:42) dit que ce qu’on passe sous silence et l’inexprimé sont valables. Pour les gens dans une culture de contexte haute ce qui est dit est moins important que comment le dire. La France est, selon Bodin & Fant (1995:104-105) une société individualiste, et les Français ont souvent une vision claire et n'ont pas peur de l'exprimer. Landner (1991:25) continue d'expliquer que cela se reflète dans le fait que les Français ne se sentent pas liés par les règles et les normes et font plus comme ils le souhaitent.
  • 15. Gabriella Wegdell VT 2010 15 4.2.4 Le comportement au travail La vie publique en France est vraiment formelle mais Kwintessential (2010) explique que les affaires prennent leur place sur deux niveaux. A la surface, la vie est rigide et formelle et sous la surface, il s´agit d´avoir un réseau de relations et alliances etc. qui fait que toutes les choses fonctionnent. La confiance mutuelle et le respect sont nécessaires pour réussir et grâce à un bon comportement c’est plus facile de gagner. Un nouvel employé dans une entreprise française devrait obéir aux ordres et n’est pas très responsable. Il sait aussi que le système est basé sur une récompense ou le châtiment en proportion de la façon dont le travail est réussi. (Bodin & Fant 1995:109) Kwintessential (2010) explique qu’il est également important de savoir que les Français séparent leur activité de leur vie personnelle. Selon le modèle de Trompenaars & Hamden-Turner (1994:97 & 363), la France est un des pays les plus hiérarchiques en Europe. Même Bodin et Fant (1995:109-110) et Massiera (2010) expliquent que la hiérarchie est importante pour les Français et ils aiment le statut. Cela apparaît dans des formes diverses, telles que cartes de visite avec le titre et le titre du poste à la porte, les chefs de grands bureaux avec les secrétaires, plus belles voitures et un parking ainsi que des salaires plus élevés. Les Français encouragent le travail intellectuel et il n’est pas important pour eux d'être utile ou pratique. Lorsqu’on entre dans un bureau, il est habituel, selon Kwintessential (2010), que la hiérarchie apparaisse quand les gens sont assis selon leur statut. Selon Bodin & Fant (1995:109) un chef français joue un rôle important, il est charismatique, autoritaire, la personne la plus compétente, la personne qui contrôle et donne des ordres et il garde sa distance avec ses subordonnés. Comme Hofstede dit, la France est un pays de suppression de l’incertitude et aussi une distance de pouvoir haute. Andersson (1995:8) indique que la circulation de l’information est seulement vers le bas. Il écrit aussi que le chef adore parler et ce n’est pas toujours sur ce qui est sur le calendrier. C’est puisqu’il aime discuter qu’il trouve beaucoup de choses négatives. Trompenaars et Hamden-Turner (1994:35-37) écrivent que lors de la négociation, les Français trouvent des liens humains plus importants que les termes du contrat spécifié. En outre, Kwintessential (2010) dit que des affaires en France se déroulent lentement puisque les Français examinent attentivement tous les détails d'une proposition. Les Français aiment une
  • 16. Gabriella Wegdell VT 2010 16 bonne discussion et Kwintessential (2010) explique que des discussions parfois sont vivantes et aussi une raison d’analyser. Par conséquent, de bonnes compétences dans les débats impressionnent souvent les Français. Après qu’on soit arrivés à un accord, il est de coutume de rédiger un contrat formel. Ediplomat (2010) raconte que puisque la plupart des décisions sont prises au sommet, les réunions n’ont généralement pas lieu pour prendre des décisions, mais plus pour discuter, clarifier et coordonner les différentes questions et préoccupations. 4.3 Ressemblences et différences 4.3.1 La conception du temps On voit bien qu’il n’y a pas de ressemblances selon les livres étudiés entre les Suédois et les Français quand on discute la conception du temps. Les Suédois aiment bien la ponctualité et ils sont monochroniques alors que les Français sont polychroniques et n’ont pas de la patience pour les retards. 4.3.2 L’emploi de la langue Les livres soulignent que les Suédois sont d’un côté tandis que les Français sont de l’autre côté sur un schéma allant de « beaucoup de bavardage à peu de bavardage ». Cela veut dire que la différence est la perception des bavardages. Quand les Suédois trouvent que ce n’est pas nécessaire, les Français adorent bavarder et ils ont souvent des discussions sans pauses. Selon les livres, une très grande différence est constituée par l´utilisation des titres. Comme Öberg (1997:98-112) l´a exprimé, la langue symbolise toute la culture, les mots de politesse et des excuses ont des significations différentes dans les cultures différentes. La Suède étant représentée par une culture informelle, les titres ont été supprimés et les collègues se tutoient. C’est beaucoup plus formel en France et il est rare et impoli de tutoyer quelqu'un ou seulement utiliser le prénom. Une ressemblance peut être que les deux distinguent la vie professionnelle de la vie privée. 4.3.3 Le comportement Les livres signalent qu´il y a une ressemblance dans la façon de se saluer. Dans les deux cultures, il est d’usage de se serrer la main au début et à la fin quand on rencontre quelqu’un. La plus grande différence quand on se salue, c´est la bise sur la joue que les Français se font.
  • 17. Gabriella Wegdell VT 2010 17 Les différences claires, selon les livres, sont que les Suédois sont timides et réservés. On peut expliquer cela par le fait que les Suédois sont un peuple à anxieté basse et un « low-context culture». C’est-à-dire qu´ils ont des expériences et des aspirations similaires et qu´ils sont plus disposés à prendre des risques . Ils gardent une distance et n’aiment pas le contact personnel. Les Suédois font tout pour l’éviter. Les gens en Suède appartiennent à une culture fermée donc ils n’utilisent pas souvent le langage du contact corporel dans la vie quotidienne. La France est représentante d´une culture spontanée et les Français gesticulent beaucoup. Ils ont une expression corporelle claire et vraiment animée. Pour les Français, ce qu’on passe sous silence et l’inexprimé sont valables. Au contraire des Suèdois, les Français sont un « high context culture » c’est-à-dire qu´ils ont souvent une vision claire et qu´ils n'ont pas peur de l'exprimer et qu´ils ne se sentent pas liés par les règles et les normes et qu´ils font plus comme ils souhaitent. Une autre différence entre les Français et les Suèdois est expliquée par la façon dont ils se regardent. Les livres expliquent que les Suèdois se regardent dans les yeux ou pas du tout dans le visage et les Français ont un contact visuel direct lors d´une discussion. 4.3.4 Le comportement au travail Dans le travail il y a beaucoup de différences évidentes. La principale différence est que les Français sont très hiérarchiques et aiment le statut tandis que les Suèdois n’utilisent pas la hiérarchie ou le statut dans leur travail. Le rôle du chef de même que la communication sont aussi très différents dans les deux cultures. C’est-à-dire, l’ordre de qui décide est plus important en France qu´en Suède selon les livres. En Suède, la communication est vraiment flexible et les décisions sont prises dans les deux directions et avec le groupe. En France, c’est le contraire. La circulation de l’information est seulement vers le bas et c’est aussi le sommet (le chef) qui prend des décisions. Pendant une réunion, il peut se passer beaucoup de choses qui peuvent créer des problèmes. Comme mentionné précédemment, les Français sont plus bruyants et aiment les discussions. Les discussions d´affaires en France se déroulent lentement. En Suède, les gens sont calmes et ils écoutent les autres orateurs sans interrompre, tout va se passer efficacement. Une ressemblance entre les deux est que les deux cultures séparent la vie professionnelle de la vie privée. Une autre ressemblance est qu’ils n’aiment pas les règles ou des situations où les règles doivent être suivies.
  • 18. Gabriella Wegdell VT 2010 18 Toutes ces différences peuvent créer beaucoup de malentendus et c'est pour cette raison qu’il est important de savoir que ces différences existent et d’essayer de comprendre pourquoi et c’est pourquoi elles sont soulevées dans les livres que j’ai étudiés. 5. Conclusion Même si les deux pays sont situés l’un près de l’autre ils sont vraiment différents. Dans ce mémoire, j’ai essayé d’expliquer les différences et les ressemblances que les ouvrages spécialisés trouvent les plus évidentes. L’objet du mémoire consiste à examiner la culture d’entreprise française dans les livres pour voir s’il y a des différences perceptibles avec la culture d’entreprise suédoise. La question à laquelle j’ai essayé de répondre est la suivante : Quelles différences culturelles existent dans les relations d’affaires françaises et suédoises comment peuvent-elles être traitées/gérées dans les livres? Lorsqu’on fait des affaires avec des cultures différentes, il n'est pas habituel de considérer des facteurs comme le comportement, la langue, la perception du temps et les règles de politesse au travail. Toutefois, il est de la plus haute importance d´avoir des connaissances solides dans ces domaines si on veut bien réussir dans les affaires. J’ai aussi constaté que ce sont principalement les domaines de la conception du temps, l’emploi de la langue, le comportement et le comportement du travail qui sont soulevés dans les livres, et qu’il y a plus de différences que de ressemblances qui sont mentionnées.
  • 19. Gabriella Wegdell VT 2010 19 Bibliographie Sources imprimées Andersson, B. 1995. Swedishness. Sverige, Stockholm: Positiva Sverige Berlin, P. 2007. Xenophobe’s guide to the Swedes. UK, London: Oval Books Bodin, B & Fant, L. 1997. Från kultur till kultur. Sverige, Uppsala: Almqvist & Wiksell Tryckeri Dahm, H. 1991. Leva i Frankrike. Sverige, Stockholm: Bokförlaget Natur och Kultur Hampden-Turner, C & Trompenaars, F. 1994. Seven Ways of Wealth Creation. UK, Midsomer Norton, Avon: Bookcraft Ltd Herlitz, G. Svenskar – hur vi är och varför vi är som vi är. Sverige, Halmstad: Bulls Tryckeri Hofstede, G. 1991. Organisationer och kulturer – om interkulturell förståelse. Sverige, Lund: Studentlitteratur Landner, C.1991. Frankrike som arbetsfält – Kulturella särdrag och beteenden. Sverige, Borås: Svenska Dagbladets förlags AB: Studentlitteratur Lewis D, R. 1997. När kulturer krockar – arbeta och verka over gränserna. Sverige: Svenska Förlaget liv & ledarskap AB Martinsson-Phillips, J. 1981. Swedes as others see them – Facts, Myths or a Communication Complex? Sverige, Lund: Studentlitteratur Martinsson-Phillips, J. 1992. Svenskarna som andra ser dem. Sverige, Lund: Studentlitteratur Parkvall, M. 2009. Lagom finns bara i Sverige: och andra myter om språk. Sverige, Stockholm: Telegram Bokförlag AB Stier, J. 2004. Kulturmöten – en introduktion till interkulturella studier. Sverige, Lund: Studentlitteratur Trompenaars, F. 1994. Riding the waves of culture – Understanding Diversity in Global Business. UK: The Economist Books Öberg, B. 1997. Olika syn på saken – Om kulturmöten och kulturella skillnader. Sverige, Stockholm: Bokförlaget Natur och Kultur Sources Internet Bollinger & Hofstede – Les differences culturelles dans le management (9 avril – 2010) http://www.cnam.fr/lipsor/dso/articles/fiche/bollinger_hotsf.html Durand, C, Fili, JF & Hénault, A. – Culture d’entreprise (26 mars – 2010) http://culture.entreprise.free.fr
  • 20. Gabriella Wegdell VT 2010 20 Exportrådet. (2 février – 2010) www.swedishtrade.se Ezinearticles (12 avril – 2010) http://ezinearticles.com/?How-To-Understand-Cross-Cultural-Analysis&id=403111 Hofstede, Geert. - Cultural dimensions. (5 février – 2010) www.geert-hofstede.com Massiera, B. – La culture d’entreprise en France : Entre globalisation et localisation du management (9 avril – 2010) http://74.125.77.132/search?q=cache:QTS2_Y- jItEJ:archivesic.ccsd.cnrs.fr/docs/00/09/00/36/DOC/sic_00000708.doc+La+culture+d'entrepri se+en+France&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr SWEA-guiden. (3 avril - 2010) www.sweaguiden.com The Free Library (12 avril – 2010) http://www.thefreelibrary.com/Geert+Hofstede+:+Cultural+Diversity.-a085608618