1. CONSTATS
Les collaborateurs
font et feront le buzz !
L’entreprise ne peut plus
laisser filer sa réputation
sur la toile. Plus de 4
millions* de salariés parlent
de leur employeur sur le
Net.
En bien ou en mal.
Pour contrôler les dérapages,
mieux vaut mettre en place
des garde-fous !
Non, les salariés ne peuvent
pas dire n’importe quoi sur la
toile. En témoigne le
jugement du conseil des
Prud’hommes de BoulogneBillancourt validant le
licenciement de deux
salariées qui avaient échangé
sur Facebook en
y créant le « club des
néfastes » à l’encontre de
leur hiérarchie. Ce cas n’est
pas isolé. L’employeur a donc
tout intérêt à veiller à sa
e-réputation et à prévenir les
conflits. D’autant que
l’activisme numérique risque
d’augmenter.
15 % de salariés bavardent
sur leur entreprise dans les
réseaux sociaux. Soit 4
millions de personnes, dont
2,5 millions dans le secteur
privé selon un récent
sondage. Plus que les deux
tiers de ces internautes
s’expriment positivement.
Toutefois un salarié sur cinq
se montre critique et
semblent se détourner des
canaux classiques de la
protestation (les syndicats, la
presse)
pour se défouler sur le net.
La plupart des râleurs sur le
net ont des réactions
épidermiques, instantanées.
S’ils écornent l’image de leur
entreprise c’est davantage
par inadvertance qu’avec une
réelle intention de nuire. Un
chef qui est toujours sur leur
dos, un collègue casse-pied,
une augmentation qui leur
passe sous le nez, des
tâches jugées absurdes….
Toutefois ces cybers
échanges laissent une trace
écrite ou vidéo.
moins forte aux regards des
autres. Dans l’entreprise plus
rien n’est étanche. Ce qui se
dit à huis-clos sort tout de
suite dehors par des
messages diffusés sur
Twitter, entre autres.
Mieux vaut repenser son
organisation pour éviter les
fuites. Face à la critique
numérique des salariés, la
réaction juridique n’est pas
toujours la meilleure.
Notre avis : Il faut véritablement penser
que les collaborateurs peuvent être de
fabuleux démultiplicateurs de buzz
positifs pour une marque, mais que cela
passera inéluctablement par une
véritable stratégie !
Lisibles ou audibles par un
très grand nombre, en
particulier via son réseau
« d’amis de ses amis » sur
Facebook. Tout se passe
alors comme si le salarié
tenait une conversation
privée, mais à haute voix,
dans une salle d’attente.
Aujourd’hui, le collaborateur
ne trace plus de frontière très
nette entre la sphère publique
et la sphère privée. Ce qui
compte davantage c’est
l’exposition plus ou
*sondage Hopscotch-Viavoice
Elle amplifie toujours le
problème. L’idée n’est pas de
surveiller tout ce qui se dit sur
le web, mais de contrôler ce
qui est excessif.