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les banques françaises commencent à pénaliser les dépôts à court
terme de leurs clients entreprises. Dans ce contexte, l’existence d’une
relation commerciale forte avec un établissement ne devrait pas suffire
à enrayer le mouvement.
GESTION FINANCIÈRE
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Si Natixis cherchait à faire comprendre sans ambiguïté à ce groupe du CAC 40 qu’il était
devenu indésirable chez elle, la banque de grande clientèle de BPCE ne s’y serait pas prise
autrement ! «Il y a quelques semaines, nous avons reçu, à notre grand étonnement, un courrier
de leur part stipulant qu’une commission allait bientôt être prélevée sur l’argent placé sur notre
compte courant, témoigne le directeur de la trésorerie de cette société. Refusant de voir notre
cash ponctionné de la sorte, nous avons immédiatement clôturé ce compte et mis fin à notre
relation avec la banque.»
Si l’attitude de Natixis a de quoi surprendre, elle n’est toutefois pas isolée à l’échelle
européenne. Depuis mai 2014, c’est­à­dire depuis que la Banque centrale européenne (BCE) a
commencé à rémunérer en territoire négatif les réserves excédentaires déposées chez elle (­
0,40 % actuellement) par les banques pour inciter ces dernières à employer leurs ressources,
plusieurs établissements ont en effet choisi de répercuter cette situation sur leurs clients
corporate. «Depuis cet été, Raiffeisen est la deuxième banque allemande à appliquer des taux
négatifs sur les comptes courants d’entreprises notamment (­ 0,4 % sur les dépôts supérieurs à
100 000 euros), après Skatbank (au­delà de 500 000 euros) en 2014, signale Laurent Quignon,
économiste responsable du département économie bancaire chez BNP Paribas. En Belgique,
outre BNP Paribas Fortis, également dans ce cas de figure, KBC vient de changer le statut des
comptes d’épargne réglementés “professionnels” en comptes non réglementés pour ne plus
avoir à verser d’intérêts.» En dehors de la zone euro, la Suisse a été le premier pays à adopter
cette pratique, devenue par ailleurs courante dans les pays scandinaves.
Selon les spécialistes, cette tendance est appelée à s’amplifier. «Les liquidités injectées par la
BCE circulant en circuit fermé sur le marché interbancaire, elles se retrouvent pour l’essentiel
détenues sous forme de réserves excédentaires auprès de la BCE et sont pénalisées à 40
points de base, ce qui affecte les marges bancaires, poursuit Laurent Quignon. En outre, la
faiblesse inédite des rendements obligataires, amplifiée par le programme de rachat d’actifs
(QE), tend à écraser les marges sur la production nouvelle.» Même si les établissements
empruntent à court terme à des conditions très attractives pour ensuite prêter à plus
long terme à un taux supérieur, le différentiel est aujourd’hui devenu limité. «Afin de
limiter l’érosion de leur produit net bancaire, certains établissements n’ont d’autre solution que
de répercuter partiellement ces taux négatifs à la clientèle», indique l’économiste. Une pratique
déjà appliquée aux dépôts des institutions financières mais qui, ne suffisant plus, est de plus en
plus étendue aux dépôts des grandes entreprises. «En revanche, l’application de cette même
politique commerciale aux particuliers se heurte à certaines limites, ajoute Laurent Quignon.
STRATÉGIE
Quel avenir pour la gestion monétaire ?
TRÉSORERIE
Finance Active lance une plateforme de
gestion d’actifs avec FA Solutions
PLACEMENTS DE TRÉSORERIE
La rémunération des dépôts bancaires
baisse légèrement
PLACEMENT DE TRÉSORERIE
La rémunération des dépôts bancaires
continue de baisser
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OPTION FINANCE N°1380 - 12 SEPTEMBRE 2016
AU SOMMAIRE DE CE NUMÉRO
Banques centrales ­
Vers la fin des
politiques
accommodantes ?
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14/09/2016 Dépôts ­ Les banques ponctionnent les entreprises
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D’abord, des taux négatifs conduiraient à d’importants retraits sous forme de monnaie fiduciaire,
d’où la limite connue sous le nom de “zero lower bound”. Ensuite, les déposants particuliers
disposent d’autres échappatoires aux taux négatifs, comme les livrets d’épargne à taux
réglementé.» Deux phénomènes qui auraient des conséquences négatives pour les banques.
Des approches au cas par cas
Malgré tout, la prise de position de Natixis consistant à facturer «au cas par cas» les comptes
courants de corporates a pris de nombreux intervenants de court, y compris dans le monde
bancaire. Certes, jusqu’alors, la quasi­totalité des banques françaises n’a pas hésité à appliquer
des rémunérations négatives sur plusieurs supports de placement au cours des derniers mois.
Mais elles n’étaient jamais allées aussi loin en s’attaquant aux dépôts à vue. «Disposant de
liquidités abondantes dans leur bilan, elles ne proposent plus de rémunération sur les dépôts à
terme (DAT) dont la durée va de 0 à 18 mois pour les grandes entreprises», précise David
Guyot, cofondateur du cabinet Pandat.
Rares sont aujourd’hui les établissements qui, comme la
Société Générale, rémunèrent encore cette catégorie de
dépôts. «Pour un DAT d’une journée à dix­huit mois, nous
offrons encore un rendement nul ou positif, notre objectif étant
de ne pas basculer en territoire négatif pour nos clients
entreprises», souligne par exemple Mireille Cuny,
responsable mondiale des solutions de liquidité et
d’investissement pour les entreprises chez Société
Générale CIB. Toutes banques françaises confondues, cette
rémunération s’élève en moyenne à ­ 0,10 % jusqu’à un an,
puis repasse le plus souvent en positif au­delà.
Le précédent Natixis devrait cependant faire bouger les lignes.
«Cette décision a contribué à faire sauter des barrières,
reconnaît Pierre Le Veziel, responsable mondial de la
trésorerie de Crédit Agricole CIB. Même si la politique de
rémunération des dépôts d’une banque est fondée sur
l’équilibre de son propre bilan, et non pas uniquement sur les
pratiques de la concurrence, le fait qu’un établissement opte
pour une stratégie plus offensive amène forcément à se poser
à nouveau des questions. Il n’est pas exclu que certaines
banques chargent à l’avenir des coûts additionnels de
fonctionnement sur les comptes des clients corporate.» Une
position partagée par les autres établissements bancaires.
Le side business au cœur des négociations
L’idée n’est pas pour autant de vouloir supprimer la manne que représentent pour elles les
dépôts d’entreprises. «Depuis la crise de liquidité de 2011 qui a frappé les banques
européennes, nous avons décidé de réduire sensiblement la part des asset managers dans
notre financement de court terme, leur comportement étant très volatil durant des périodes de
tension, explique Mireille Cuny. Cette réallocation des sources de funding s’est faite au profit
des dépôts de particuliers mais aussi d’entreprises, qui présentent l’avantage d’être beaucoup
plus stables et d’apporter une diversification de nos sources de funding court terme.» Une
stabilité à laquelle sont sensibles les régulateurs bancaires. «D’un point de vue prudentiel,
les dépôts d’entreprises sont importants car les sommes qu’elles déposent sur un compte
courant sont par exemple prises en compte à hauteur de 75 % ou 60 % selon les cas dans le
calcul des ratios de liquidité mis en place sous Bâle 3 (LCR et NSFR), illustre Pierre Le Veziel.
Pour les dépôts à terme d’une durée supérieure à un mois, ce seuil passe à 100 %. Par
conséquent, le fait d’offrir à une société non financière un rendement positif a un coût que les
banques peuvent être prêtes à payer pour conserver ce type de dépôts.»
Un tel «sacrifice» n’est toutefois pas consenti à tous les clients. D’abord, l’ancienneté et,
surtout, la nature de la relation avec l’entreprise va constituer un premier critère discriminant.
«Aujourd’hui, le fait d’offrir un rendement positif, voire nul, sert souvent pour la banque de
monnaie d’échange, son but étant de “fidéliser” son client afin qu’il lui confie des mandats pour
des missions lui apportant des commissions», note David Guyot. Une logique confirmée par les
banquiers. «Sauf en cas de nouvelle baisse de taux de la part de la BCE, nous ne facturerons
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pas si la relation commerciale est équilibrée», assure Mireille Cuny
Des tailles de ticket restreintes
Mais le respect de cette condition ne suffira pas à elle seule aux entreprises pour bénéficier
d’un taux nul ou positif. En effet, même les sociétés consommatrices de services bancaires
sont concernées par la mise en œuvre de mesures restrictives. D’abord, tous les dépôts au
jour le jour sont, sauf exception, dorénavant refusés. «Nous cherchons à les éviter car ils sont
inemployables par la banque, qui n’a d’autre choix que de les déposer à la BCE au taux de ­
0,40 %», justifie Mireille Cuny. De nombreux groupes se sont ainsi vu récemment forcer la
main pour allonger la durée de leurs placements sur au moins trois mois, faute de quoi
ils seraient facturés. En outre, les montants déposés par les trésoriers sont dorénavant
strictement encadrés. «Quel que soit le client, les banques réduisent aujourd’hui la taille des
dépôts qu’elles sont prêtes à accepter», observe David Guyot. Dans ce contexte, leur vigilance
a été renforcée. «Nous veillons à ce que l’encours des comptes de nos clients ne se charge
pas de manière anormale», informe Pierre Le Veziel. Les banques prévoient ainsi de chasser la
recherche d’effets d’aubaine de la part des entreprises, en s’assurant qu’elles ne rapatrient pas
des dépôts placés chez la concurrence à taux négatifs chez elles, où ces dépôts seraient
rémunérés à zéro ou positivement. Afin de prévenir de tels comportements, l’instauration de
montants plafonds au­delà desquels la rémunération versée deviendrait négative fait partie des
principales réflexions menées.
De quoi susciter des revendications au sein des directions financières. «Les taux négatifs
s’étant généralisés dans l’économie, il n’est pas illogique, dans l’absolu, que les banques
répercutent cette “anomalie” sur leurs clients, considère le responsable en charge de la
trésorerie d’un grand groupe. En revanche, dans pareil cas, la politique de la banque doit être
cohérente : dans le cadre d’un emprunt, elle doit également faire profiter son client des taux
négatifs. Or ce n’est actuellement clairement pas le cas !» Alors que les taux Euribor, qui sont
intégrés dans le coût global d’un crédit, s’établissent à ­ 0,30 %, les banques instaurent dans la
grande majorité des documentations un plancher à 0 % sur ce taux («floor»). «D’abord, il n’est
pas sûr d’un point de vue juridique qu’on puisse prêter à taux négatif, témoigne un banquier.
Mais même si c’était le cas, nous ne serions pas disposés à payer pour prêter.» Dans les
prochaines semaines, les négociations entre les banques et leurs clients promettent d’être
particulièrement vives sur ce sujet.
• Alors que la grande majorité des banques proposent, sur un horizon allant parfois jusqu’à
dix­huit mois, des rendements négatifs, le meilleur moyen de bénéficier d’une rémunération
positive consiste à allonger substantiellement la durée de ses placements. «En déposant
aujourd’hui de l’argent sur un compte à terme pour une durée de cinq ans, une grande
entreprise peut encore espérer percevoir 0,2 % à 0,5 % d’intérêts, constate David Guyot,
cofondateur de Pandat. Pour une PME­ETI, ce taux peut même être supérieur, en
particulier en région, où les banques mutualistes restent en recherche de dépôts pour
financer l’économie locale.»
• Pour les groupes prêts à bloquer leur cash plus longtemps, les produits à cliquet proposés
constituent également une solution intéressante. «Un de nos clients vient par exemple
d’effectuer un dépôt auprès d’une banque pour une durée pouvant aller jusqu’à dix ans,
TROUVER DU RENDEMENT SANS RISQUE, C’EST POSSIBLE, À CONDITION D’ÊTRE
PATIENT
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explique David Laugier, président de Redbridge DTA. Alors qu’il perçoit dans un premier
temps 0,25 %, ce taux sera majoré tous les semestres, jusqu’à atteindre à l’échéance du
contrat 3,75 %.» Si les modalités varient selon l’entreprise et les banques, ces dernières
mettent pour la plupart à disposition ce type de solutions pour leurs clients historiques ou
stratégiques.
• Les banques justifient l’application de taux négatifs auprès de leurs clients par la politique
de la Banque centrale européenne, qui a notamment fixé le niveau de la facilité de dépôt à
­ 0,40 %. Ce taux, qui correspond à la rémunération des liquidités excédentaires des
établissements déposées à la BCE, vise à inciter les établissements à prêter leur cash
plutôt qu’à le placer, afin d’accélérer la distribution de crédits dans la zone euro.
• Même si les banques n’employant pas leurs ressources perdent actuellement 40 points
de base, certains spécialistes jugent l’impact limité au regard des sommes concernées. «A
ce jour, les liquidités excédentaires placées à la BCE s’élèvent à 360 milliards d’euros,
rappelle Muriel Nahmias, senior director chez Redbridge DTA. En tenant compte du taux de
­ 0,40 %, ces dépôts coûtent donc aux banques européennes 1,4 milliard d’euros. Or les
profits qu’elles ont réalisés se sont élevés à quelque 100 milliards d’euros en 2015 !» Soit
environ 70 fois plus…
TAUX NÉGATIFS : UN IMPACT À RELATIVISER POUR LES BANQUES ?
Quelle est aujourd’hui la position des grandes banques
françaises face aux dépôts de leurs clients entreprises non
financières ?
Depuis plusieurs mois déjà, les établissements offrent des
rendements négatifs sur quasiment tous les produits de
placement, en particulier sur les comptes à terme, et ce pour
toutes les maturités jusqu’à un an. Au­delà de cette durée, il est
encore possible de percevoir des intérêts, mais de l’ordre de
quelques points de base seulement. La nouveauté concerne les
comptes courants. La banque Natixis a en effet récemment ouvert
le débat de leur facturation, en annonçant à certains de ses
clients corporate qu’elle comptait appliquer des commissions sur les dépôts placés sur ce
type de support. A notre connaissance, aucun autre groupe bancaire n’a, à ce jour, adopté
la même approche.
Face à cet environnement de taux, la stratégie de placement des corporates évolue­
t­elle ?
Rien n’a changé au cours des mois précédents, la préservation du capital restant la priorité
absolue. La liquidité demeure également un objectif important. La notion de «cash and
cash équivalent» (horizon de placement à 3 mois maximum) ne semble pas à ce jour être
remise en cause par les corporates, même si cela se fait au détriment de la rémunération.
En plaçant leur cash sur des supports éligibles à cette notion, les sociétés peuvent
retrancher ces montants de leur endettement brut. Ce faisant, leur dette nette se trouve
réduite et, par ricochet, leurs ratios d’endettement améliorés. Malgré des rémunérations
proposées négatives, et cela risque de durer encore longtemps, il ne faut pas perdre de
vue la notion du risque de contrepartie : pour quelques points de base supplémentaires, ne
pas faire n’importe quoi…
Dans ce contexte, quelles sont les marges de manœuvre des trésoriers pour capter
du rendement ?
Outre les dépôts à terme de moyen et long terme, les OPCVM monétaires commercialisés
par les principaux gérants d’actifs de la place continuent encore de dégager des
rendements légèrement positifs. Dans une démarche de diversification, certains groupes
peuvent s’intéresser aussi aux fonds obligataires court terme. Présentant un horizon de
placement plus long, ils offrent en théorie des rémunérations légèrement supérieures mais
avec une volatilité accrue.
Une autre solution consiste, pour les corporates disposant d’un programme d’émission de
commercial papers aux Etats­Unis (USCP), à émettre en dollars, et ensuite les swapper
pour échanger pendant une période définie les dollars contre des euros. Durant cette
période, ils deviennent ainsi emprunteurs en euros (ils versent des intérêts en euros) et
prêteurs en dollars (ils reçoivent des intérêts en dollars). Comme les taux d’intérêt en
dollars sont plus élevés que les taux en euros, ils bénéficient d’un gain de portage,
QUESTIONS À CYRIL MERKEL, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION PLACEMENTS AU SEIN DE
L’ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRÉSORIERS D’ENTREPRISE (AFTE)
14/09/2016 Dépôts ­ Les banques ponctionnent les entreprises
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Mentions Légales Conditions générales de vente Cookies Crédits Contact Plan du site
d’environ 150 points de base pour une maturité de trois mois. Même s’ils replacent ensuite
leurs euros à des taux négatifs, le gain reste malgré tout considérable. Enfin, une autre
approche peut consister à repenser la gestion du besoin en fonds de roulement (BFR). Le
cash «brûlant» les mains, pourquoi ne pas payer les fournisseurs plus rapidement, et ce
moyennant un escompte. Ceci participerait à l’objectif de la Banque centrale européenne
de recycler le cash dans l’économie réelle.
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