1. XIII Séminaire Atelier National de Formation en HGE
Alger le 19-20 mai 2010
BRÛLURES CAUSTIQUES
DE L’ œSOPHAGE
Dr A. HASSAINE, Dr F. DIB, Pr M. ARBAOUI
Service d’hépato-gastro-entérologie. CHU Tlemcen
2. INTERET :
Le rôle du gastro-entérologue
Le bilan lésionnel initial endoscopique
conditionne le pronostic et
la stratégie thérapeutique
Court terme
Pronostic vital
Long terme
Pronostic fonctionnel
+++
3. Définition :
Un produit est caustique, quand
il détruit par son action
chimique ou physico-chimique
la structure des tissus
organiques, avec lesquels,
il entre en contact
4. Épidémiologie
EPIDEMIOLOGIE ::
Urgence médicochirurgicale potentiellement
grave, mortalité 10%
En France 15000 cas/an
A Tlemcen 275 cas /an
Volontaire 9 x/10 : l’adulte
Accidentelle : enfants, âgés
Plus grave chez l’homme : quantité importante
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
5. Produits caustiques et Physiopathologie :
Bases 34%
pH >12
Soude NaOH 15% : Déboucheurs de tuyaux, décapant, destop
Potasse KOH 1%
Ammoniac liquide 3% très hg : volatile poumon
Olivette
Nécrose liquéfaction
Diffusion pariétale/saponification
(médiastin ++)
Caract. visqueux
œsophage>estomac
Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur: A. Azouaou- B. Boukhatem- F. Tahar 2009
Sarfati E, Celerier M. Ingestion de produit caustique chez l'adulte. Conduites à tenir en urgence, 1990.
6. Produits caustiques et Physiopathologie :
Acides forts 17%
•
•
Acides faibles
pH < 1
Acide acétique
Rubigine : (ac. Oxalique/antirouille),
Acide chlorhydrique calcium : hypo
puissant chélateur du (esprit de sel) 5% CA et
Acide sulfurique (acide de batteries) 5%
troubles hémostase
Acide fluorhydrique (antirouille)
Acide nitrique, Acide phosphorique
Nécrose coagulation
Diffusion en profondeur
limitée(escarre)
Caract. liquide /spasme pylore
antre > œsophage
Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur: A. Azouaou- B. Boukhatem- F. Tahar 2009
Sarfati E, Celerier M. Ingestion de produit caustique chez l'adulte. Conduites à tenir en urgence, 1990.
7. Produits caustiques et Physiopathologie :
Oxydants 38%
• Formol concentré
• Phénol, époxyde,
• Paraquat
Eau de javel [], qté 30%
Eau oxygénée
KMnO4 Cps
Sels de sodium (lave vaisselle: ac. faible)
Brulure thermique
Lésion retardée
Estomac +++
Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur: A. Azouaou- B. Boukhatem- F. Tahar 2009
Sarfati E, Celerier M. Ingestion de produit caustique chez l'adulte. Conduites à tenir en urgence, 1990.
9. Facteurs de gravité :
La sévérité des lésions dépend de deux facteurs :
Produit :
Nature du produit
Forme: liquide, solide, visqueuse, volatile.
Quantité (150ml) et concentration
Durée de contact entre le caustique et la
muqueuse digestive (motilité)
10. Gestes à ne pas faire :
Boire
Vomir
SNG
Lavage gastrique
Antidote peros
Intubation O.T. sauf détresse vitale
Position ½ assise; Transférer vers un centre
hospitalier avec une équipe multidisciplinaire
(Réanimateur, Chirurgien, Endoscopiste)
PRISE EN CHARGE EN REANIMATION DES BRULURES CAUSTIQUES DE L’ŒSOPHAGE
Anesthésie–Réanimation Grenoble Décembre 2005
11. Clinique :
Signes de gravité
25%
• Signes de péritonite
• Signes médiastinaux
• Détresse respiratoire
/hypoxie, acidose
• Hémorragie digestive
• Choc
hypovolémique, hypoT°
• Agitation extrême
• Emphysème s/cutané
• Ingestion massive
Signes cliniques
mineurs
• Dysphagie, hyper
sialorrhée, vomissement
• Brûlures : cutanées
péribuccales, oropharyng
ées
• Douleurs
oropharyngées, abdomin
ales
REUNION DE CONSENSUS SUR LES LESIONS CAUSTIQUES DU TUBE DIGESTIF, mai 1999
SOCIETE ALGERIENNE D'ANESTHESIE-REANIMATION DE SOINS INTENSIFS ET D'URGENC
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
13. Examen ORL :
•
•
•
•
•
Lésions ORL 40 %
Dysphonie, dyspnée laryngée.
Laryngoscopie indirecte
+/- Nasofibroscopie
Intubation en urgence parfois
difficile Trachéotomie si
brûlures importantes
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
14. 2 Situations :
Forme compliquée
Détresse respiratoire
Perforation
Hémorragie massive
Choc même après réa.
CIVD, acidose mét., IRA
Trouble neuro-psychique
URGENCE CHIR.
SI :
- DR Bronchoscopie
- OE laryngé CTC IV
Forme non compliquée
ENDOSCOPIE PRUDENTE
Conditions :
• Etat hémodyn., resp. stables
• Chirurgien, réanimateur
• 3-24h (CI>48h)
• S/control vue
• Aspiration max, sans
insufflation, ni rétro-vision,
• Pas d’AG ni AL
Apprécier les lésions
• Digestive
• ORL
• Broncho-pulmonaire
Anesthésie–Réanimation Grenoble Décembre 2005
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
15. FOGD :
Stade 0:
Pas de lésions visibles
Pc excellent
Stade 1:
Érythème œdème
Pc bon.
Stade 2a:
Ulcération localisées et superficielle.
Muqueuse friable.
Phlyctène.
Hémorragie.
Membrane blanchâtre.
Pc bon.
Stade 2b:
Idem mais ulcération circonférentielles.
Pc réservé.
Risque de
sténose;
perforation
Stade 3:
a) Localisée
b) étendue
Ulcérations multiples et profondes, sur
zones de nécrose, très hémorragique
Pc mauvais.
Stade 4:
Perforation
Pc très mauvais
Di Constanzo and al., Gut 1980.
Zargar and al., GastroInt Endos, 1991
17. Attitude thérapeutique – Lésions oesophagiennes
Stade 1
Stade 2a
Jeune 8 j
Alimentation
autorisée
FOGD
Guérison
Guérison = 0
Hospitalisation 24H
Séquelle digestive (–)
Contrôle endoscopique (–)
Prise en charge psychologique
Stade 2b – 3a
Stade 3b - 4
Jeune 21j
NPT
FOGD
Guérison
Fibroscopie
trachéobronchique
Lésion ulcéreuse évolutive
Jéjunostomie d’alimentation
Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
18. Attitude thérapeutique – Lésions oesophagiennes
Stade 1
Stade 2a
Jeune 8 j
Alimentation autorisée
FOGD
Stade 2b Ŕ 3a
Stade 3b - 4
Jeune 21j
NPT
FOGD
Jéjunostomie d’alimentation
à j10 dans les stades III
Guérison
Lésion évolutive
Control à 1mois
FOGD/TOGD
EX ORL
Lésion ulcéreuse
évolutive
Fibroscopie
trachéobronchique
Guérison
Jéjunostomie d’alimentation à j21
Control 6-8 semaines
(sténose 70%)
Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
19. Attitude thérapeutique – Lésions oesophagiennes
Stade 3 : Chirurgie d’urgence recommandée :
3a :
1/3 moyen et distal
1/3 sup.
réévaluer après 24h : Si
pas de progression NPT 21j
progression exérèse préventive
3b: Oesophagectomie par stripping + jéjunostomie
+ oesophagostomie cervicale
Fibroscopie bronchique avant
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
20. Attitude thérapeutique – Lésions oesophagiennes
Stade 1
Stade 2a
Jeune 8 j
Alimentation immédiate
FOGD
Guérison
Guérison = 0
Control à 1mois
Stade 2b – 3a
Jeune 21j
NPT
FOGD
Stade 3b - 4
3a 1/3 sup.
ou
évolutive
après 24h
Guérison
Fibroscopie
trachéobronchique
Lésion ulcéreuse
évolutive
Jéjunostomie d’alimentation
Oesophagectomie
en urgence
Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, Rambaud 2005
Jean-Marc GORNET, Hôpital Saint-Louis, Les journées EPU Paris VII janvier 2005
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
21. ENDOSCOPIE BRONCHIQUE :
Systématique risque de médiastinite : principale cause de mortalité.
Stade
II b-III
Présence
de lésions
sévères
Absence de
lésions
sévères
Thoracotomie
droite
Patch
pulmonaire
Thorax
fermé
stripping
œsophage
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
Dr A. DECLERCK, Hôpital Saint-Louis, 2005
La revue marocaine des maladies de l’appareil digestif 2009
22. Stripping :
Précocement <12h
Section latéro-cervicale gh de
l'oesophage, une sonde est
introduite dans celui-ci et fixée
par un fil.
La sonde est tirée vers le bas à
travers un abord s/costale
entraînant avec elle l'oesophage
nécrosé.
La reconstitution à 3 - 4 mois
23. Place de la chirurgie préventive :
▫ Ingestion massive>150ml
▫ Stade 3 diffus
DR, hématémèse
avec Choc même
après réa, CIVD
acidose, IRA
Agitation
▫ Stade 2-3 en mosaïque + signe de
gravité
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
Anesthésie–Réanimation G; Décembre 2005 grenoble
24.
25. Évolution initiale :
Stade
I-IIa 65%
Stade
IIb-IIIa
20-25%
Stade
IIIb-IV
• Guérison spontanée
• Complications secondaires (< 3sem.) :
•
•
•
•
•
Hémorragies
Perforations bouchées
Infections
Fistules
Séquelles : sténoses
• Complications immédiates :
• mortalité 25%,
• Complications pulmonaires +++
• Perforation œsophagienne (spontanément
mortelle)
• Hémorragie digestive
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
Février 2004 Marseille Damien LIPP; Service de Réanimation Hôpital Bellevue;
La revue marocaine des maladies digestives 2009
26. Évaluation des séquelles 3- 4 mois :
Stade II 1-2 mois, III a 2-4 mois
Clinique : nutritionnel, régurgitation, dysphagie
TOGD +++ (longueur et importance)
FOGD
Examen ORL : recherche les sténoses du pharynx si
oesophagoplastie indiquée
EMC 2001 M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis
Encyclopédie médico-chirurgicale 2000 F.Grozier M.Célérier
27. Sténoses œsophagiennes :
70% lésions stade II et III mosaïque
Base > acide
Sténose courte de l’œsophage
Sténose ulcérée de l’œsophage
Acta Endoscopica.Surveillance endoscopique des lésions muqueuses
digestives,après ingestion de caustiques,S. CLAUDEL, B. MOULINIER,
A. MARTIN, R. LAMBERT et R. DUCLUZEAU, Hôpital E.-Herriot,
Sténose étendue de l’œsophage
28. Traitement des Sténoses œsophagiennes:
Dilatation
précoce
4-5ème semaine
Oesophagoplastie
• Courte
annulaire
• Longue, rigide, sinueuse
• si échec
REUNION DE CONSENSUS SUR LES LESIONS CAUSTIQUES DU TUBE DIGESTIF, mai 1999
SOCIETE ALGERIENNE D'ANESTHESIE-REANIMATION DE SOINS INTENSIFS ET D'URGENCE
29. Dilatation endoscopique : (1) Efficace 8O%
S/AG
S/contrôle scopique
Rythme : 2-3/semaine /2-3
semaines
2 à 20 séances, pendant
6-12 mois
IPP après dilatation :
prévention RGO
4-5ème semaines ?
tard cicatrisations des lésions
tôt fraîche
Récidive 20% :
• fibrose définitive,
• sténose trop étendue
• œsophagite peptique
Échec après un nombre +++ de séances.
Évaluation après 1 an :
clinique + calibre de
l’œsophage (> 9 mm);
en fonction :
- De l'état initial de la
sténose
- Du nombre de séances
- Du résultat nutritionnel
Complications 3%:
▫
▫
▫
▫
Perforation (0,25-0,9%)
Hémorragie
Bactériémie
Cancérisation
B.Touchee, N.oumnia, M. Lahcebne,A.Toubaibia,A.Djenaoui,Hopital Kouba,avril 2004
REUNION DE CONSENSUS SUR LES LESIONS CAUSTIQUES DU TUBE DIGESTIF, mai 1999
SOCIETE ALGERIENNE D'ANESTHESIE-REANIMATION DE SOINS INTENSIFS ET D'URGENCE
30. Dilatation endoscopique : (2)
• Bougie de Savary +++
• Pneumatique
• Prothèse endoscopique en
cours d’évaluation (solution
d’attente avant la chirurgie
sténose réfractaire)
• self dilatation
•
Bougie de Savary sténoses semi-rigides
Dilatation pneumatique sténoses
récentes
REUNION DE CONSENSUS SUR LES LESIONS CAUSTIQUES DU TUBE DIGESTIF, mai 1999
SOCIETE ALGERIENNE D'ANESTHESIE-REANIMATION DE SOINS INTENSIFS ET D'URGENCE
Update on Management of Caustic and Foreign Body Ingestion .2009 Pietro Betalli et al.
La revue marocaine des maladies de l’appareil digestif 2009
31. Oesophagoplastie 30%
(reconstruction œsophagienne) :
Délai post-ingestion : 3 à 6 mois
Bilan psychiatrique
INDICATIONS :
Post-oesophagectomie en urgence +++
Examen ORL
Sténose œsophagienne > 60 ans
Coloscopie totale si âge
Le bye pass colique +++ (iléo-coloplastie
droite rétrosternale).
La tubulisation gastrique (- utilisée, nécessite
un estomac sain)
Réalimentation normale 80 %
Emc 2001 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS
N Munoz-Bongrand, H Bothereau, P Cattan, E Sarfati, JM Gornet. Hôpital Saint-Louis,2003
J,M, Gornet,hopital st Louis, journées EPU Paris VII janvier 2005
La revue marocaine des maladies de l’appareil digestif 2009
32. Complication tardive :
Néoplasie œsophagienne
• Rare <5-7% Risque 1000x > pop gle
après 20-40ans
• FOGD régulière/an après 20ans
• Facteur favorisant:
Dilatations +++ des sténoses.
• Meilleur pronostic :
Se développe souvent sur une sténose rapidement
symptomatique Diagnostic + précoce.
Extension locorégionale limitée par la fibrose péri
œsophagienne.
La revue marocaine des maladies de l’appareil digestif 2009
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
33. L’expérience du service d’H.G.E. de Tlemcen
Étude rétrospective portant
sur 4 ans : 2006 – 2009
avec 126 cas
35% des suicides à Tlemcen
sont dus aux caustiques
la tranche d’âge la plus
touchée est celle des
16-25 ans avec une
prédominance féminine
Répartition selon le produit
acides
bases
oxydant
Indéter
minés
2006
17
05
16
00
2007
11
05
11
02
2008
19
07
11
01
2009
10
06
05
00
total
57
23
43
3
45.23%
18.25 %
34.12%
2.38 %
PEC des caustiques au service de gastro-entérologie . CHU Tlemcen
Dr Arbaoui, Dr Dib, Dr Touaoula, Dr Ainsbaa, Dr Hassaine
34. L’expérience du service d’H.G.E. de Tlemcen
• Tous les patients ont bénéficié d’une endoscopie initiale,
ainsi que celle du control.
• ¼ des patients ont évolué vers la sténose.
• Mortalité 7.14 %, cicatrisation sans séquelles 66.6%
Evaluation endoscopique de gravité
Sténoses dans la série
36. Prévention
Respecter l’étiquetage
Ne pas transvaser les produits
la tête de mort peut
« tenter » un adolescent
suicidaire, ou le bouchon
récalcitrant invite à laisser
le flacon ouvert ou, à
transvaser
Utilisation des bouchons spéciaux
Éducation de la population
Campagnes de prévention (TV, médias)
Produits ménagers hors de la portée des enfants
38. REFERENCES
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
A. Azouaou- B. Boukhatem- F. Tahar Brûlures caustiques du tractus digestif supérieur: 2009
La revue marocaine des maladies de l’appareil digestif 2009
A. DECLERCK Hôpital Saint-Louis 2005
Myriam Casez Anesthésie–Réanimation Grenoble Décembre 2005
Les journées EPU Paris VII janvier 2005
Rambaud. Brûlures caustique du tractus digestif supérieur, 2005
Z. IMESSAOUDENE, S. Bouhlassa, M. MAAOUI et coll Service de chirurgie viscérale
Damien LIPP Service de Réanimation Hôpital Bellevue Février 2004
B.Touchene, N. Oumnia, M. Lahcebne, A.Toubaibia, A. Djenaoui, Hopital Kouba Avril 2004,
N Munoz-Bongrand, H Bothereau, P Cattan, E Sarfati, JM Gornet. Hôpital Saint-Louis,2003
M.célérier. Service de chirurgie digestive. Hôpital saint louis EMC 2001
E. Sarfati, Service de Chirurgie Générale, Hôpital Saint-Louis,2002
F.Grozier M.Célérier 2000. Encyclopédie médico-chirurgicale
REUNION DE CONSENSUS SUR LES LESIONS CAUSTIQUES DU TUBE DIGESTIF, mai 1999.
SOCIETE ALGERIENNE D'ANESTHESIE-REANIMATION DE SOINS INTENSIFS ET D'URGENCE.
Conférence d’actualisation 1996
Sarfati E, Celerier M. Ingestion de produit caustique chez l'adulte. Conduites à tenir en urgence, 1990
S. CLAUDEL, B. MOULINIER, A. MARTIN, R. LAMBERT et R. DUCLUZEAU, Hôpital E.-Herriot,
Surveillance endoscopique des lésions muqueuses digestives,après ingestion de caustiques, Acta
Endoscopica.
Pietro Betalli et al. update on Management of Caustic and Foreign Body Ingestion .2009
Wiliam Berrebi.hépato-gastro-entérologie.2009