Près des deux tiers (62%) des Français se disent intéressés par l’univers du vin (terroirs, régions de production, dégustation...). C’est particulièrement le cas des hommes (71% contre 56% pour les femmes), des plus diplômés (71% des Bac+3 et plus) appartenant aux catégories socioprofessionnelles les plus favorisées (77% des professions indépendantes et 73% des cadres supérieurs). L’intérêt pour l’œnologie croît par ailleurs avec l’âge : il est plus fort chez les séniors (70% des 60 ans et plus) que chez les trentenaires (58%). Malgré ces différences, le vin intéresse une majorité de Français, quelle que soit leur sexe, leur âge ou leur profession. La connaissance du domaine du vin apparaît comme inhérente à la culture hexagonale.
Parmi ces 63% de Français intéressés par le vin, les passionnés représentent 19% de la population. Ces Français qui s’intéressent « beaucoup » au domaine du vin sont surreprésentés là encore parmi les hommes (24%), les personnes aux revenus les plus élevés (28% des personnes dont le revenu mensuel net du foyer est supérieur à 3000€ et les plus diplômés (27% des Bac+3 et plus). En revanche, la proportion de passionnés parmi les jeunes est tout aussi importante que chez les séniors (19%).
Pour les Français, le vin est avant tout évocateur de plaisir (62% citent cette dimension).
Pour près d’un tiers des Français, il s’agit même d’un art de vivre (31%), voire d’une tradition familiale (11%) et/ou d’un hobby, d’une passion (3%).
Au total, pour 77% des Français, le vin évoque des sentiments positifs.
En revanche, les évocations négatives sont très minoritaires : seuls 8% des Français en font mention. La dimension négative la plus souvent citée est son danger pour la santé (5%).
Les Français sont une infime minorité à évoquer « une dépense superflue » (2%), « un snobisme » (1%) voire « un interdit » (1%).
Le vin est très largement associé aux événements festifs par les Français. Les occasions d’ouvrir une bouteille de vin sont diverses mais les Français privilégient clairement les évènements joyeux.
Ainsi, pour 50% d’entre eux, il est indispensable d’ouvrir une bonne bouteille à l’occasion d’un dîner entre amis.
Les anniversaires sont également vus comme des évènements propices à la dégustation de vin : 41% des Français considèrent alors une bonne bouteille indispensable.
En revanche, seuls 6% des Français jugent obligatoire de faire de même en cas de coup dur. La consommation de vin doit rester festive aux yeux des Français.
La consommation et l’achat de vin sont eux aussi bien ancrés dans les habitudes françaises.
Une très large majorité de Français déclare en effet consommer du vin (86% et même 91% chez les 60 ans et plus).
Dans le détail, 43% des répondants affirment en consommer régulièrement, soit au moins une fois par semaine.
Ce sont les hommes qui consomment le plus régulièrement : 50% d’entre eux en boivent au moins une fois par semaine contre 37% des femmes. Notons que seuls 14% des Français indiquent ne jamais consommer de vin (18% des femmes contre 9% des hommes).
Corolaire de cette consommation largement répandue, une majorité des répondants achète du vin au moins une fois par mois (54%). Ils sont mêmes 11% à se procurer du vin au moins une fois par semaine.
Assez logiquement, ce sont les personnes qui ont la consommation de vin la plus importante qui achètent le plus : ceux qui consomment tous les jours ou presque sont 41% à acheter du vin au moins une fois par semaine.
Le stockage du vin pour une consommation ultérieure est une pratique répandue. En effet, près des deux tiers des Français (63%) déclarent disposer d’un endroit pour stocker du vin en vue d’une consommation future.
Cette proportion est la plus forte chez les 60 ans et plus (71%), qui sont plus souvent des consommateurs réguliers, mais aussi chez les personnes qui habitent une maison (70% contre 47% en appartement).
Les trentenaires, lorsqu’ils achètent du vin, le font en général dans le but de le consommer rapidement (53% contre 32% des 60 ans et plus).
Le nombre moyen de bouteilles entreposées est relativement élevé puisqu’il est de 68 bouteilles.
Des différences s’observent là aussi selon l’âge et le type d’habitation. Ainsi, les 60 ans et plus entreposent en moyenne 88 bouteilles quand les trentenaires n’en stockent que 42 en moyenne.
De même, les personnes vivant en maison conservent en moyenne 73 bouteilles alors que cette moyenne tombe à 44 bouteilles pour ceux habitant en appartement.
Le temps de conservation moyen des bouteilles varie également en fonction du type d’habitation : les personnes qui habitent une maison sont un peu plus nombreuses à stocker du vin plusieurs années avant de le consommer (46% contre 37% des habitants en appartement).
Le vin rouge est le vin qui est le plus conservé par les répondants (95% de ceux qui stockent du vin) alors qu’ils sont 68% à conserver du vin blanc et 57% du vin pétillant (champagne, mousseux...).
Le vin rosé est celui qui est le moins entreposé (43%).
Les différences de durée de vieillissement optimale expliquent en partie ces différences, mais aussi les goûts des Français, et la saisonnalité de la consommation de certains vins (notamment pour le rosé).
La valeur moyenne de la cave des personnes conservant du vin est relativement élevée puisqu’elle est de 1020€ pour une valeur moyenne de bouteille à 15€.
Seuls 5% des répondants déclarent que la valeur moyenne d’une bouteille de leur cave est de plus de 30€, ce qui ne veut pas dire que les autres n’ont pas, dans leur cave, quelques très bonnes bouteilles.
La cave, lieu de stockage privilégié du vin, mais pas exclusif. 71% des Français qui ont une réserve de vin déclarent entreposer leurs bouteilles dans leur cave, loin devant leur cuisine (8% seulement au global, mais 25% en appartement), ou leur séjour/salle à manger (5%).
Pour le poste ailleurs: les principales réponses sont le garage (49 occurrences), une cave à vins – armoire à vin – (40 occurrences) et un cagibi / cellier / placard /débarras (36 occurrences). Quelques réponses insolites du type « sous mon lit » ou « dans les toilettes ».
Se constituer une cave : un aspect pratique mais aussi un plaisir pour les Français. C’est tout d’abord pour la dimension pratique que les répondants conservent du vin (52%).
Mais un répondant sur deux (49%) affirme également que c’est un moyen de faire plaisir à sa famille ou à ses amis.
Le plaisir personnel arrive en troisième position et est cité par 44% des personnes stockant du vin (50% des hommes contre 37% des femmes).
l’utilisation d’armoires à vin se développe : 26% des Français qui ont du vin de côté en utilisent une.
Parmi eux, 13% conservent leur vin dans une cave de service (dans l’optique de mettre son vin à la bonne température avant de le consommer) et 13% dans une cave de vieillissement (pour conserver son vin).
Les Français aux revenus les plus élevés sont plus nombreux à utiliser une armoire à vin (32% de ceux dont le revenu mensuel net du foyer est supérieur à 3000€)
Les armoires à vin, qui disposent d’une bonne image de fiabilité, apparaissent comme une bonne alternative (ou un bon complément) pour le stockage des bouteilles.
En effet, quand on interroge les Français sur les motivations qui pourraient les pousser à acquérir une cave à vin, le respect du vin et de son mode de conservation est cité par 40% des répondants, devant l’absence de cave naturelle (citée par 26% des répondants). L’armoire à vin n’est donc pas un choix par défaut.
l’argument du « Made in France » compte pour la majorité des répondants : pour 70%, en effet, ce serait pour eux un critère important dans le cadre d’un achat d’une armoire à vin, même s’ils ne sont que 22% à considérer ce paramètre comme primordial.
L’image qu’ont les répondants des armoires à vin déjà présentes sur le marché est d’ailleurs clairement positive.
Une majorité de Français met en effet en avant l’efficacité (82%), la résistance (78%), le caractère silencieux (69%) et esthétique (61%) de ces caves à vin. En revanche, ils ne sont que 47% à les juger économes en énergie ou 36% abordables.
Les Français qui ont déjà fait l’acquisition d’une armoire à vin sont quant à eux beaucoup plus positifs sur ces deux derniers points notamment : 73% les jugent économes en énergie et 62% les considèrent abordables.