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Objets connectés
- 1. Cabinet Jean-Pierre FERRO
6 avenue Foch 92380 GARCHES
+33 (6) 22 95 33 47
Confiden'el
©2011–Jean-PierreFERRO
Objets connectés : quels impacts
pour les assurances ?
31 mars 2014
Introduction au sous-groupe de travail sur les
offres nouvelles en assurance connectée
(SGT7)
Conférences Groupe de Travail Big Data
- 2. ©2011–Jean-PierreFERRO
2
Conseil indépendant assurance (ferrobergis@free.fr 06 22 95 33 47)
Partenaires : Patrick Picard, actuaire agrégé, Christophe Gazeau (Digital), Groupe THALES (Big Data)
Exemples clients :
Quelques missions et initiatives - Digital et Assurance :
• Plusieurs missions opérationnelles de transformation digitale
• Médias Sociaux et assurance :
• Organisation depuis 2011 de conférences et animation de Groupes de Travail
auprès des Mutuelles de la ROAM
• Animation de séminaires de Direction
• Réalisation d’Étude d’opportunité sur la présence d’une assurance mutuelle et
mise en œuvre (en cours) de cette présence
• Organisation de manifestations sur le Big Data avec le Groupe Thalès et en
partenariat avec l’IA
2
Qui sommes-nous ? Jean-Pierre Ferro
- 4. ©2011–Jean-PierreFERRO
4
Une introduction au groupe de Travail Big Data et Objets connectés
1. De l’internet à l’internet des objets
2. Le développement des objets connectés
3. Panorama des objets connectés : Particuliers, Entreprises, Collectivités
4. Vers une nouvelle économie des données
1. Big data
2. Partage des données
3. Sécurité des données
5. Impacts sur l’offre d’assurance
6. …et sur le métier d’actuaire
4
Sommaire
- 6. ©2011–Jean-PierreFERRO
6
IBM Microsoft Apple ????
De l’ère de l’informatique…
… à l’ère du digital
L’ordinateur
d’entreprise
L’ordinateur personnel
(Personal Computer)
L’ordinateur portable
Le mobile
Les tablettes
L’ordinateur mettable
(wearable computing)
L’informatique ambiante
(pervasive computing)
Double évolution = miniaturisation + multiplication des ordinateurs-appareils-devices.
De l’ère de l’informatique à l’ère du digital
- 7. ©2011–Jean-PierreFERRO
7
Au-delà des ordinateurs : une histoire des réseaux en 3 étapes clés
1965 → 1992
Internet
=
Réseau(x) physique(s)
+
Protocole informatique
(TCP/IP)
pour relier entre eux des
ordinateurs
Ordinateurs identifiables par
adresse unique
(IP – norme IPv4)
1989 → 1993
World Wide Web
=
Réseau de contenus
(« pages web »)
Identifiables via URL
(http://
www.domaine.extension)
Reliés entre eux par des liens
hypertextes
Consultables dans un
navigateur
2003 → 2008
Internet des objets
=
Objets et lieux reliés entre
eux et à des ordinateurs via
Internet
(norme IPv6)
Le web 2.0
Le web mobile
- 8. ©2011–Jean-PierreFERRO
8
Une définition large…
« L'Internet des objets représente l'extension d'Internet à
des choses et à des lieux dans le monde physique. Alors
qu'Internet ne se prolonge habituellement pas au-delà du
monde électronique, l'internet des objets (IdO) a pour but de
l'étendre au monde réel en associant des étiquettes munies de
codes, de puces RFID ou d’URLs aux objets ou aux lieux. »
« Internet des objets »
=
Point de vue technique
« Objets connectés »
=
Point de vue des utilisateurs
- 9. ©2011–Jean-PierreFERRO
9
…qui englobe un spectre très large d’ « objets » !
Appareils
connectés
habituels
(Ordinateurs
personnels,
ordinateurs
portables,
tablettes,
smartphones…)
Appareils
mettables
(wearable
devices)
(Boîtiers
d’analyse
d’activité,
Google
Glass…)
+
+
Objets
connectés
(Brosse à dents,
vêtements,
ballon de
foot…)
Tout objet,
individu ou
élément du
monde
connecté
(être humain,
animal, plante,
lieu…)
+
- 10. ©2011–Jean-PierreFERRO
10
Une capacité d’adressage suffisante ?
« C'est un nombre suffisant pour fournir à chaque personne vivant sur la Terre sa
propre liste de milliards d'adresses IP. Suffisant, en d'autres termes, pour donner
à internet un espace infini pour croître dans un avenir proche. » (Google)
« L'idée que tous les objets finiront par être connectés a résolument fait son
chemin et personne ne doute plus que cela va advenir. » (Rafi Haladjian, Sen.se)
Permet de contenir quatre milliards
d'adresses environ.
Saturation depuis 2011
Permet de gérer 340 trillions de trillions
de trillions d’adresses (34 suivi de 40
zéros).
Disponible depuis 2012
- 11. ©2011–Jean-PierreFERRO
11
Internet des objets : les pièces du puzzle
Type de
Systèmes
Identification
Capteurs
Connexion
Intégration
Traitement
de données
Réseaux
Enjeux
Reconnaître
chaque objet
de façon
unique et
recueillir les
données
stockées au
niveau de
l’objet.
Recueillir des
informations
présentes dans
l’environnement
pour enrichir les
fonctionnalités
du dispositif.
Connecter
les systèmes
entre eux.
Intégrer les
systèmes pour
que les
données soient
transmises
d’une couche à
l’autre.
Stocker et
analyser les
données pour
lancer des
actions ou pour
aider à la prise
de décisions.
Transférer les
données dans
les mondes
physiques et
virtuels.
Technologies
utilisées
Codes barre,
RFID, URI,
coordonnées
GPS, onde
acoustique de
surface, puces
optiques,
ADN…
Thermomètre, hy
dromètre,
accéléromètre,
capteurs
miniaturisés,
nanotechnolo-
gies…
Câbles,
Bluetooth,
communicati
on en champ
proche, Wi-
Fi,
Zigbee...
Middlewares
évolués,
Analyse
décisionnelle
des systèmes
complexes…
Bases de
données,
Progiciel de
gestion intégré,
Gestion de la
relation client,
Entrepôt de
données 3D
(compatible
avec les puces
RFID), Web
sémantique…
Internet,
Ethernet,
Réseau
EPC global…
Source : Rapport « L’internet des objets » (2008), par Pierre-Jean Benghozi et Sylvain Bureau (Pôle de recherche en Economie et Gestion de l’Ecole
Polytechnique) et Françoise Massit-Folléa (programme Vox Internet II)
http://www.csi.ensmp.fr/voxinternet/www.voxinternet.org/IMG/pdf/IdO.pdf
- 13. ©2011–Jean-PierreFERRO
13
Une croissance exponentielle
13
0
5
10
15
20
25
30
2009
2010
2012
2020
(Gartner) (Idate) (Idate) (Gartner)
0,9
4
15
26
ou 80 milliards
d’après l’Idate
ou 212 milliards
selon IDC !
Nombre d’objets connectés dans le monde (en milliards)
- 14. ©2011–Jean-PierreFERRO
14
Une croissance exponentielle
Ò En 2014, en France, plus de 5 millions de personnes sont
équipés d'un objet connecté, soit 11% de la population
française âgée de plus de 18 ans.
Ò Le marché devrait doubler dans les trois prochaines années =
11 millions de français équipés d'objets connectés en 2017.
Ò Taux d’équipement d’une famille de quatre personnes dans
les pays occidentaux :
14
10 objets
25 objets
50 objets
2014 2017 2022
Source
:
h:p://www.lenouveleconomiste.fr/objets-‐connectes-‐la-‐deuxieme-‐revolu'on-‐de-‐linternet-‐20299/
- 15. ©2011–Jean-PierreFERRO
15
Des revenus futurs qui défient les prévisions !
Ò En 2020, les objets connectés génèreraient…
Ò 300 milliards de dollars de revenus selon l’Idate
Ò 1 380 milliards d’euros pour Gartner
Ò 6 460 milliards pour IDC !
Ò Selon Gartner, la valeur ajoutée dans les différents
segments concernés de l'économie mondiale est
estimée à 1 900 milliards de dollars, dont 15% dans
l'industrie, 15% dans le secteur de la santé et 11%
dans celui des assurances (209 milliards de dollars).
15
- 16. ©2011–Jean-PierreFERRO
16
Des revenus futurs qui défient les prévisions !
16
Ò Selon le cabinet d’études économiques Xerfi France, les
français auraient consacré 150 millions d’euros en 2013
pour l’acquisition d’objets connectés pour la santé et la
maison.
Ò Toujours selon Xerfi, avec une progression de 50% par an
entre 2013 et 2016, ces dépenses devraient atteindre 500
millions d’euros en 2016.
Ò Enfin, pour les experts de Xerfi, la concurrence s'annonce
"redoutable entre les spécialistes français (Parrot, Netatmo,
Withings...), les start-up américaines (Fitbit, Nest Labs), les
fabricants d'équipements électroniques grand public
(Samsung, Apple...) et les industriels des biens de
consommation (Nike, Seb, Terraillon)".
- 17. ©2011–Jean-PierreFERRO
17
Ce qui attire la convoitise des grands acteurs de l’internet
Janvier 2014 : Google rachète Nest (thermostat
connecté) pour 3,2 milliards de dollars
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!
- 18. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Ce qui attire la convoitise des grands acteurs de l’internet
Janvier 2014 : Google lance Android Wear, un kit de
développement pour les appareils mettables.
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- 19. ©2011–Jean-PierreFERRO
19
Ce qui attire la convoitise des grands acteurs de l’internet
En 2011 déjà, Google avait lancé Android@home,
un système d’exploitation des objets connectés de la
maison.
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- 20. ©2011–Jean-PierreFERRO
20
Les pouvoirs publics en font également une priorité !
20
Dans le cadre du
programme La Nouvelle
France Industrielle, les
objets connectés ont été
identifiés comme l’une des
34 priorités de politique
industrielle de la France.
Éric Carreel, le fondateur
de Withings, dirige le
plan gouvernemental sur
les “objets connectés”.
- 21. ©2011–Jean-PierreFERRO
21
Cocorico ! Les fabricants français sont parmi les leaders mondiaux !
Ò En septembre 2012, parmi les 10 objets communicants les
plus vendus aux Etats-Unis, se trouvaient 5 appareils français.
21
- 23. ©2011–Jean-PierreFERRO
23
Qui utilise des objets connectés ?
Ò Les particuliers
Ò Automobile
Ò Habitation, Maison et environnement
Ò Santé, bien-être, sport
Ò …
Ò Les entreprises
Ò Logistique
Ò Agriculture
Ò Energie
Ò …
Ò Les collectivités et services publics
Ò Ville intelligente
Ò …
- 24. ©2011–Jean-PierreFERRO
24
L’automobile connectée
Ò Exemple :Citroën eTouch
Ò Grâce à un module GPS et à une carte SIM intégrée au véhicule,
l’automobiliste bénéficie des services suivants :
• Citroën Appel d’Urgence Localisé : pour plus de sécurité
• Citroën Appel d’Assistance Localisé : pour trouver de l’aide à proximité
• Citroën EcoDriving : pour contribuer à la protection de l’environnement
• Citroën Carnet d’Entretien : pour prendre soin du véhicule
- 25. ©2011–Jean-PierreFERRO
25
L’automobile connectée
« La voiture est en train de devenir un ordinateur
portable et un « device ». Cela va révolutionner nos
organisations. »
Martin Winterkorn, CEO Volkswagen, au Cebit 2014
Aujourd’hui, une voiture embarque 1,5 kilomètre de câbles,
dispose de plus de 50 unités de contrôle et possède une
puissance de calcul équivalente à 20 ordinateurs personnels
perfectionnés.
http://www.usine-digitale.fr/article/l-automobile-est-un-device-selon-volkswagen.N250213
- 34. ©2011–Jean-PierreFERRO
34
Habitation : plateforme de pilotage des appareils connectés
Ò LG HomeChat =
Ò la connectivité entre l'ensemble des équipements ménagers connectés
Ò + application de chat LINE, pour transmettre les messages entre vous et
vos appareils domestiques
Ò + interface HomeChat, qui permet de discuter en langage naturel et de
faire le lien avec la messagerie Line
34
- 35. ©2011–Jean-PierreFERRO
35
Habitation : plateforme de pilotage des appareils connectés
Ò Samsung Smart Home =
Ò plateforme intégrée qui permet aux équipements du foyer de
communiquer entre eux.
Ò Device Control sert à piloter les appareils à distance
Ò Home View sert à visionner à distance les images émises par les devices
de la maison
Ò Smart Customer Service effectue la maintenance des équipements.
35
- 38. ©2011–Jean-PierreFERRO
38
Santé : patch connecté pour suivi de l’épilepsie
Ò ARTEFACT GROUP
Ò DIALOG, un patch qui effectue des mesures biométriques, dont
un électroencéphalogramme (EEG), afin de surveiller l’épilepsie
des patients et prévenir la survenue des crises.
Source
:
h:p://www.atelier.net/trends/ar'cles/patchs-‐medicaux-‐perme:ent-‐an'ciper-‐crises-‐de-‐donner-‐alerte_428116
- 43. ©2011–Jean-PierreFERRO
43
Pour faciliter et sécuriser les authentifications
Ò Nymi : un bracelet connecté qui utilise le rythme cardiaque
comme signature unique pour s’identifier en lieu et place
d’un mot de passe.
- 47. ©2011–Jean-PierreFERRO
47
Objets… de désir ?
Ò Fundawear : des sous-vêtements connectés conçus par Durex pour
être actionnés à distance depuis un smartphone et vibrer comme un
sextoy.
- 48. ©2011–Jean-PierreFERRO
48
Secteur public : Les villes intelligentes (« smart cities »)
Ò Cisco & la ville de Nice : Boulevard Victor-Hugo
Ò Un boulevard de 800 mètres de long connecté à Internet pour informer
en temps réel les habitants et les acteurs de la ville.
Ò 200 capteurs installés sur les lampadaires, dans la chaussée, sur les
containers
Ò Collecte en temps réel des données sur la circulation, l’éclairage public,
la propreté ou l’environnement.
- 53. ©2011–Jean-PierreFERRO
53
4. Vers une nouvelle économie des
données
53
1. Une question de volume, vitesse et variété : le Big Data
2. Une question juridique, éthique et économique :
le partage des données
3. Une question de sécurité : le risque du piratage
- 57. ©2011–Jean-PierreFERRO
57
Et pas seulement une question de volume…
Stockage
Traitement
Ou'ls
analy'ques
En
2005,
l’humanité
a
crée
150
exabytes
d’informa'ons.
L’année
2011
en
a
enregistré
1
200.
VOLUME
The
Economist
VARIÉTÉ
80
%
des
données
d’entreprise
recueillies
de
sources
tradi'onnelles
ou
non
seront
non-‐structurées.
Gartner
Données
CRM
GPS
Demande
Vitesse
Vitesse
OpéraDons
Opportunités
Appels
de
service
Client
Commandes
Stocks
Emails
Tweets
Planifica'on
Objets
Mobile
Messages
instanés
Le
contenu
numérique
dans
le
monde
va
doubler
dans
les
18
mois
à
venir,
et
conDnuera
à
ce
rythme
par
la
suite.
VITESSE
IDC
- 60. ©2011–Jean-PierreFERRO
60
L’économie digitale : quelles données pour quels usages ?
60
Domaines du
digital
particulièrement
concernés
Objectifs du
traitement des
données
Leviers &
méthodes
Types de
données
analysées
Exemple
d’acteurs /
contributeurs
clés
Métiers de
l’assurance
particulièrement
concernés
WEB
Optimisation des
pages web
Analytique
Données de
navigation web
Adobe Analytics
Suite
Marketing
Développement
Actuariat
Informatique
Ciblage
publicitaire
Display, mailing,
etc.
Données de
navigation web
Criteo
Display, mailing,
etc.
Multicanal
Données de
navigation web,
données
personnelles
Chaque
entreprise
MEDIAS
SOCIAUX
Display,
Publications
ciblées…
Social graph,
Interest graph…
Facebook
Amélioration de
la relation client,
satisfaction client,
fidélisation…
E-réputation,
social CRM
Activités et
publications
sociales
Salesforce
(Radian 6)
Relation client
Communication
Actuariat
Informatique
Adaptation &
personnalisation
de l’offre
(produits, prix,
services…)
Analyse de
risques,
tarification,
détection de
fraude…
Big Data
Marketing
Actuariat
Informatique
OBJETS
CONNECTES
Données
identitaires,
données d’usage
des objets
Fabricants
d’objets
connectés
Big Data
- 61. ©2011–Jean-PierreFERRO
61
Les données des objets connectés : producteurs & utilisateurs
Ò En entrée :
Ò Des capteurs captent des données
Ò Des individus saisissent des données
Ò En sortie : Les données sont exploitables…
A. Par l’utilisateur ou le propriétaire de l’objet : monitoring,
intervention…
B. Par le fabricant de l’objet
C. Par des tiers qui achètent les données « anonymisées »
pour les analyser
D. Par tout le monde : données publiques
61
- 62. ©2011–Jean-PierreFERRO
62
A. L’accès aux données par l’utilisateur
Ò Il accède à ses propres données :
Ò Issues des capteurs de l’objet
Ò Saisies par lui-même
Ò Il accède à des données issues de tiers :
Ò Données publiques
Ò Données partagées avec lui par d’autres utilisateurs
Ò Données des autres utilisateurs, agrégées et anonymisées par le fabricant
et restituées aux utilisateurs (pour définir des moyennes, des tendances,
des classements, etc.)
Ò Données de tiers acquises par le fabricant ou fournies par des partenaires
Ò L’intelligence des objets connectés se mesure notamment par leur
capacité à exploiter ces données de tiers et à les restituer aux
utilisateurs de manière pédagogique, ludique, statistique ou prédictive,
pour augmenter la valeur ajoutée du service.
62
- 64. ©2011–Jean-PierreFERRO
64
B. L’accès aux données par le fabricant
Ò Il récupère, stocke, traite et restitue … :
Ò À chaque utilisateur ses propres données de manière transparente
• En garantissant la non consultation par ses soins des données privées
individuelles des utilisateurs
Ò A tous les utilisateurs, les données des autres utilisateurs qui ont
donné leur accord, de manière anonymisée et agrégée
• Une grande partie de l’intérêt et de l’intelligence des objets
connectés tient à la restitution de ces données collectives
anonymisées
Ò Il peut proposer à ses utilisateurs des données issues de tiers :
Ò Données publiques
Ò Données de tiers qu’il a acquises ou fournies par des partenaires
64
- 65. ©2011–Jean-PierreFERRO
65
C. Les données partagées par les utilisateurs
Ò Un utilisateur peut partager ses données (globalement ou
partiellement) avec un ou plusieurs autres utilisateurs, voire
les rendre publiques.
Ò Dans quels cas le fait-il ? (selon études)
Ò Partage des données d’activité sportive sur les médias sociaux
Ò Partage des données de santé avec le corps médical (voir
sondage ci-après)
Ò Partage avec des tiers si les données sont anonymisées
Ò …
Ò Un utilisateur peut aussi vendre ses données.
65
- 69. ©2011–Jean-PierreFERRO
69
Exemples de données publiques & partagées
Ò http://www.withings.com/surchargemunicipale/
Ò L’étude de Withings établit également des corrélations entre certains
critères et le taux d’obésité des habitants.
69
- 70. ©2011–Jean-PierreFERRO
70
Exemples de données partagées par les utilisateurs
Ò Netatmo Weather Map
Ò Carte issue des stations météos des utilisateurs Netatmo qui partagent
leurs données météo extérieures (température, humidité et pression).
Les données internes ne sont pas mises en commun car privées.
70
- 72. ©2011–Jean-PierreFERRO
72
D. L’accès aux données par des tiers ou des partenaires
Ò Le fabricant peut communiquer à des tiers, clients ou
partenaires, les données issues des utilisateurs
Ò Les utilisateurs doivent être prévenus et avoir donné leur accord
Ò Les données doivent être anonymisées
Ò Le nom des tiers doit être mentionné
Ò L’usage qui sera fait des données doit être mentionné
Ò Vente, partenariat…
72
- 73. ©2011–Jean-PierreFERRO
73
Le cadre juridique global : Ce que dit la CNIL
Ò Un site peut « collecter [des informations] pour des finalités
déterminées, explicites et légitimes » mais ces données ne
peuvent « pas être traitées ultérieurement de manière
incompatible avec ces finalités. » (Loi Informatique et
libertés).
Ò « Si une société souhaite monétiser sa base de données,
elle doit agir en toute transparence, c'est-à-dire informer
les personnes ». (Judicaël Phan, juriste à la Cnil).
Ò Le site se doit d'informer l'internaute sur les finalités de la
collecte mais aussi sur les différents destinataires de ces
informations. Il est possible que ces données soient cédées
mais dans ce cas, la personne doit donner son consentement
express (accepter les conditions d'utilisation ne suffit pas).
73
- 74. ©2011–Jean-PierreFERRO
74
Données personnelles vs données anonymisées
74
« Dans la mesure où il n'y a pas un lien qui permet d'associer
les données comportementales, envoyées par les objets
connectés ou domotiques... à une personne physique, il ne
s'agit plus de données personnelles. »
Ò Guillaume Seligmann, avocat au cabinet Cotty Vivant
Marchisio & Lauzeral, spécialiste des nouvelles technologies.
Ò Source :
http://www.lesnumeriques.com/objets-connectes-securite-donnees-
a1790.html
- 75. ©2011–Jean-PierreFERRO
75
Ce que dit Facebook
75
Ò Les informations personnelles qu’un utilisateur doit donner
pour créer un compte (le nom, l'adresse e-mail, la date de
naissance et le sexe) sont « accessibles aux jeux intégrés,
applications et sites web que vous et vos amis utilisez ».
Ò « Nous leur communiquons vos informations de base : votre
identifiant d'utilisateur, les identifiants de vos amis et vos
informations publiques [au minimum nom, photos de profil et
sexe, NDLR]. Si l'application a besoin d'informations
supplémentaires, telles que vos actualités, photos ou
mentions 'J'aime', elle doit vous demander une autorisation
spécifique ».
Ò Mais : « Facebook ne vend pas vos informations
personnelles ».
- 76. ©2011–Jean-PierreFERRO
76
Ce que dit Google
76
Google affirme « ne communiquer des données
personnelles à des entreprises, des organisations ou
des personnes tierces qu'avec votre consentement. »
« Nous ne vendons pas les informations
personnelles de nos utilisateurs. »
- 77. ©2011–Jean-PierreFERRO
77
Ce que dit Withings
77
Ò « On a expliqué à la CNIL quel type de données on allait
agréger, et comment on allait les utiliser. Vous êtes
propriétaires de vos données personnelles. Vous les
restituez sur des applications gratuites. Le jour où vous
arrêtez, vous récupérez vos données. Pour créer de la
valeur, il faut des objets grand public simples à utiliser, et
rester opérateur de nos données, via nos plates-formes.
Nous avons 100 partenaires qui se branchent sur nos
services, notamment Microsoft. » (Cédric Hutchings,
Withings)
Ò http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/
0 2 0 3 2 5 8 7 2 2 2 0 7 - c e d r i c - h u t c h i n g s - d g - e t - c o f o n d a t e u r- d e -
withings-644570.php
- 78. ©2011–Jean-PierreFERRO
78
L’exemple de RunKeeper
Ò RunKeeper
Ò Application mobile qui suit le coureur à pied grâce au GPS du
téléphone mobile. Cette application permet de tracer sa course sur une
carte et propose les statistiques associées.
Ò « RunKeeper propose à des partenaires affiliés des données agrégées et
anonymisées sur les pratiques sportives. A titre d’exemple, de telles
données seraient très utiles pour une chaîne de magasin de sport qui
veut savoir où implanter ses points de vente. »
78
Voir :
http://developer.runkeeper.com/
healthgraph
Source : Les modèles économiques
du Quantified Self
http://www.20minutes.fr/magazine/
secoacher/donnees-objets/les-modeles-
economiques-du-quantified-self-100743/
- 81. ©2011–Jean-PierreFERRO
81
Objets connecté et sécurité des données
81
Ò « Tout ce qui est connecté à Internet est susceptible d’être piraté. »
Ò Ex. : « Entre le 23 décembre 2013 et le 06 janvier 2014, 750 000
courriers électroniques malveillants auraient été envoyés via des objets
connectés de tout genre, y compris les réfrigérateurs et postes
téléviseurs. »
Ò Source :
http://www.lesnumeriques.com/cyber-attaque-massive-par-objet-connecte-
interpose-n32825.html
Ò « La plupart de ces objets connectés ne sont que très faiblement
sécurisés et les consommateurs n’ont virtuellement aucun moyen leur
permettant de détecter ou de combattre les infections virales
lorsqu’elles arrivent ».
Ò Source : ProofPoint :
Ò http://www.proofpoint.com/about-us/security-compliance-and-cloud-news/
articles/internet-of-everything-could-be-profitable-risky-459194
- 83. ©2011–Jean-PierreFERRO
83
Les objets connectés…
…sont un facteur de disruption de modèles
d’affaires…
… mais la segmentation des usages des objets
connectés correspond en partie à la segmentation de
l’offre d’assurance (personnes, biens).
- 84. ©2011–Jean-PierreFERRO
84
Pistes de travail pour certaines déjà engagées par les assureurs
1. Utiliser les objets connectés dans le marketing et la communication
(image)
2. Exploiter les données issues des objets connectés
1. Pour optimiser l’analyse des risques ?
2. Pour optimiser la tarification ?
3. Pour la détection de fraude ?
4. Pour améliorer la connaissance des clients ?
3. Faire évoluer le portefeuille d’offres : créer de nouvelles offres ou faire
évoluer les offres existantes
1. Assurer les nouveaux risques digitaux : perte ou piratage de données, usurpation d’identité
numérique, perte ou vol de matériel digital…
2. Proposer des offres d’assurance avec tarification ou avantages personnalisés selon l’usage
(usage-based insurance)
3. Proposer des services digitaux complémentaires à l’assurance personnalisée (Services
d’information et de prévention, Services d’alerte et d’assistance…)
4. Proposer des offres d’assurance couplées à l’usage d’un dispositif ou service digital de
prévention ou de limitation des risques
5. Commercialiser un dispositif ou un service digital de prévention ou de limitation des risques
- 85. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Offres d’assurance à l’usage (usage-based insurance)
Ò Principe de personnalisation qui consiste à adapter la prime d’assurance à
l’usage et au comportement de l’assuré (i.e. au risque qu’il représente).
Ò Ex. : Offres Pay-as-you-drive
Ò Un boîtier fixé sur le véhicule transmet les données de comportement et de
consommation au système d’information de l’assureur.
Ò En France, la CNIL limite les données pouvant être récupérées par les
assureurs (protection de la vie privée).
Ò Amaguiz (Groupama) & IDMacif (Macif) ne prennent donc en compte que
le kilométrage parcouru.
Ò Aux USA, Progressive et Allstate prennent en compte également le
comportement de conduite (nombre de freinages brusques, vitesse, nombre
d’accélérations rapides…)
J’ai parcouru 10
km ce mois-ci.
- 86. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Services d’information personnalisée selon l’usage
Ò En parallèle de leur offre Pay-as-you-drive, Progressive et Allstate
proposent des services en ligne d’information et de prévention
fondés sur la restitution à l’assuré des données collectées sur leur
comportement de conduite.
Ò Objectif = inciter l’assuré à améliorer son comportement pour diminuer
le risque d’accident.
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Offres d’assurances couplées à l’usage d’un objet connecté
Ò MAAF Assurances a initié un partenariat avec la société toulousaine Sigfox, pour devenir le premier
assureur à offrir un service de protection de l’habitat des particuliers opéré par des objets
communicants. C’est un service d’alerte en cas d’incendie ou d’intrusion connecté au réseau Sigfox.
Disponible à compter de janvier 2013, il permettra aux assurés MAAF d’être avertis directement par
SMS en cas de détection de mouvements ou de fumées. Le système sera commercialisé au prix de
79€. Le coût de l’abonnement mensuel sera de 3€.
Ò « La solution apportée par Sigfox répond à notre volonté de garantir la sécurité de nos sociétaires en
toutes circonstances », ajoute Laurent Pigelet, directeur marketing et communication de MAAF
Assurances.
Ò http://www.objectifnews.com/business/maaf-sigfox-assurances-04122012
- 89. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Offres d’assurances couplées à l’usage d’un objet connecté
Ò Dans le cadre de son offre d’assurance habitation, BNP Paribas Cardif Italie propose
un boitier connecté nommé H@bitat, qui surveille l’habitation pendant l’absence des
habitants. Le boîtier est intégré dans l’offre d’assurance.
Ò La solution domotique complète se compose d’une box domotique appelée Homebox,
d’un capteur de fumée, de 2 capteurs d’inondation et d’un capteur de panne de
courant. Les alertes sont communiquées par SMS, e-mail ou téléphone.
- 93. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Vers une familiarisation progressive avec ce nouvel environnement
Ò Décembre 2013 – BNP Paribas Cardif met les objets
connectés à l’ordre du jour de son 7ème Symposium annuel et
invite des fabricants à s’exprimer sur le sujet (Withings,
Joshfire…)
Ò http://www.bnpparibascardif.com/fr/cid3196337/objets-connectes-une-
opportunite-saisir-pour-assurance.html
- 94. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Vers une familiarisation progressive avec ce nouvel environnement
Février 2014 - La Fondation MAIF lance un appel à projets
« Données personnelles. Objets, véhicules, habitats connectés.
Quels nouveaux risques engendrés ? Quels enjeux de
prévention et de sécurisation ? »
Ò Objectifs :
Ò Etablir un panorama des risques émergents liés à la prolifération des systèmes
utilisant les données concernant directement ou indirectement les personnes
Ò Etudier la réglementation dans ces domaines, en particulier pour les enjeux en
matière de risque pour les personnes.
Ò Accompagner des projets innovants faisant d’abord un point précis, exhaustif et
hiérarchisé des risques émergents dans le domaine étudié, puis ayant pour objet
la sécurisation de ces données et par conséquent la sécurité des personnes (vol de
données, usurpation d’identité, harcèlement, prise de contrôle d’un dispositif
personnel,…)
Ò Accompagner des projets innovants permettant d’utiliser ces données à des fins
de prévention des risques dans les domaines de la vie privée, de la sécurité de
l’habitat et de la mobilité (véhicule connecté, autonome, aides à la sécurité, info-
divertissement), de la sécurité des objets connectés et de leurs usages.
Ò http://www.centre-francais-fondations.org/news/la-fondation-maif-lance-son-appel-a-
projets-donnees-personnelles.-objets-vehicules-habitats-connectes.quels-nouveaux-
risques-engendres
- 95. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Vers une familiarisation progressive avec ce nouvel environnement
Ò Mars 2014 – AXA (via son fonds d’amorçage Axa Seed
Factory) et Withings, fabricant d’objets connectés, lancent
un appel à projets pour les startups qui souhaitent
développer des projets innovants en matière d’objets
connecté dans les 3 domaines suivants :
Ò Médecine individualisée : plateformes de traitement des
maladies chroniques, auto-diagnostic…
Ò Silver Economy : service de confort amélioré, prévention santé,
maintien du lien social, assistance…
Ò Big Data : “veille épidémiologique”, tableau de bord au service
des collectivités publiques…
- 98. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Un big bang pour le métier d’actuaire ?
CHRISTOPHE GEISSLER Actuaire qualifié et directeur scientifique de Quinten « Le big data peut permettre à l'actuaire
de s'interroger sur la validité des modèles »
En quoi l'assurance connectée et l'essor du big data peuvent-ils modifier les méthodes actuarielles ?
Le big data génère à la fois la multiplication des observations unitaires (nombre d'observations recueillies) et du nombre de
variables auxquelles on s'intéresse. À partir de là, les modèles de scoring usuels (attribution d'une note à un client) vont
complètement changer. Le big data peut permettre à l'actuaire de s'interroger sur la notion de validité des modèles dans un
environnement mouvant alors qu'il se posait jusqu'ici cette question de façon binaire : le modèle est valable jusqu'à ce qu'un
autre lui succède.
Quels gains en retirer du point de vue de la modélisation ?
Le big data pourrait conduire à l'abandon progressif des modèles explicatifs uniques au profit de modèles plus complexes qui
visent à identifier des sous-groupes composés de profils hétérogènes d'assurés. Jusqu'à présent, l'actuaire avait recours à des
méthodes globales qui recensent l'ensemble des variables explicatives pour établir un scoring d'assurés en IARD. Or, ces
modèles actuariels ont le défaut de raisonner comme s'il existait une formule sous-jacente unique pour le comportement de
l'ensemble des assurés. Avec le big data et la puissance de calcul associée, de nouveaux algorithmes innovants permettent,
par des méthodes d'exploration, de livrer des indications lisibles et vérifiables. On arrive à démontrer qu'un sous-groupe donné
a une sinistralité plus élevée. Lorsqu'on limite la complexité des phénomènes recherchés, quand on ne croise pas les variables
entre elles à l'excès, on obtient des profils qui ont de bonnes chances statistiques de se vérifier en dehors de l'échantillon
d'apprentissage.
Dans ce contexte, comment le métier d'actuaire va-t-il évoluer ?
L'actuaire va devenir de plus en plus un consommateur et un transformateur de données. Il l'est déjà dans la construction de
table d'expérience en mortalité mais il sera amené à collaborer davantage avec des data scientists, ces personnes chargées de
collecter et maintenir des bases de données assez hétérogènes. Les organisations doivent se doter de capacités de collecte de
bases de données textuelles et numériques. Dans cet environnement, l'actuaire doit se positionner en client du data scientist et
en producteur interne de données à valeur ajoutée de type actuarielles pour mieux comprendre les risques.
PROPOS RECUEILLIS PAR SÉBASTIEN ACEDO
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Objets connectés : Les sources d’intérêts pour les assureurs ?
Vos travaux vont porter sur les liens entre objets connectés
et :
• La tarification : ajustement des garanties…
• Les processus de souscription : base déclarative, base
statistique, …
• L’indemnisation: forfaitaire, indemnitaire, autre voie ?
• ….
è On le voit à la fin de cette présentation, plusieurs
questions préalables peuvent être posées :
- 100. ©2011–Jean-PierreFERRO
100
Objets connectés : Les sources d’intérêts pour les assureurs ?
Q1 : Efficacité
Sont-ils efficaces par rapport aux promesses qu’ils affichent en termes de
prévention (santé, conduite automobile…) ou de sécurité de l’habitation ?
Q2 : Exploitation
Les données sont-elles exploitables et parlantes en termes d’analyse de
risque ou d’évolution des modèles de tarification ?
Q3 : Protection
L’assureur doit-il aller plus loin que la prévention et opter/agir pour la
protection via les objets connectés, dans la mesure où ils ne seraient pas
juste pédagogiques mais agiraient également ?
- 101. ©2011–Jean-PierreFERRO
101
Q1 - Efficacité
Quel est l’impact des objets connectés sur la santé ?
Les objets connectés améliorent-ils la sécurité de l’habitation ?
Les objets connectés améliorent-ils la sécurité de la conduite ?
Les objets connectés améliorent-ils l’environnement ?
La promesse est-elle tenue ?
---
Est-ce aux actuaires de l’évaluer ?
En ont-ils les moyens ? Peuvent-ils le faire seuls ?
+
A-t-on suffisamment d’années d’usage derrière nous pour disposer
des données susceptibles de répondre à ces questions ?
- 103. ©2011–Jean-PierreFERRO
103
Q2 - Exploitation
Quelles données peuvent être intéressantes ?
Comment les obtenir ?
Comment les analyser ?
Comment les exploiter ?
---
Est-ce aux actuaires de l’évaluer ?
En ont-ils les moyens ? Peuvent-ils le faire seuls ?
- 104. ©2011–Jean-PierreFERRO
104
Q3 - Protection
L’assureur doit-il aller plus loin que la prévention et opter/agir
pour la protection, via les objets connectés, qui ne sont pas
juste pédagogiques mais qui agissent également ?
- 106. ©2011–Jean-PierreFERRO
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Evolution du métier d’actuaire dans un monde connecté – pistes de
réflexion
Aujourd’hui Tendance pour Demain !?
Données utilisées
dans les calculs de
tarification
• Stock
• Sources homogènes
• Données structurées : Variables
socio-économiques traditionnelles
(âge, groupe, caractéristiques du
véhicule, localisation...)
• A peine 6% des données non
structurées sont aujourd'hui utilisées à
des fins décisionnelles (Markess
International).
En plus :
• Flux
• Sources hétérogènes
• Données non-structurées (médias-
sociaux, objets connectés…)
Le rôle de l’actuaire
• Producteur de données
• Exploitation des données
• Opérationnel des données
• …
Davantage :
• Certificateur de la qualité des
données et vérificateur de leur
usage.
• Élaboration des règles
déontologiques.
• Identification des besoins pour la
tarification.
• Évaluation des contraintes en
termes de mutualisation.
D’après
:
h:p://www.argusdelassurance.com/acteurs/le-‐nouveau-‐big-‐bang-‐de-‐l-‐actuariat.67806
- 107. ©2011–Jean-PierreFERRO
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L’actuaire devra travailler avec de nouveaux métiers
Ò Le chief data officer (CDO) : responsable de la gestion des
données (production, achat, stockage, vente, diffusion…).
Ò Le data scientist : statisticien de la donnée, il doit proposer
des algorithmes pour optimiser les outils de modélisation
actuarielle.
D’après
:
h:p://www.argusdelassurance.com/acteurs/le-‐nouveau-‐big-‐bang-‐de-‐l-‐actuariat.67806