2. AU MENU
AUJOURD’HUI
1 le design, les plateformes
RETOUR SUR QUELQUES NOTIONS
2
L’AUTRE, LE VÉRITABLE TERRAIN DE JEU
3
QUELQUES TENDANCES IMPORTANTES
4. RETOUR SUR LE MOT
C’est quoi finalement?
transformé en adjectif (« c’est design ! »)
-
tement. De l’idée et la conception (monde
anglo-saxon)
forme et fonction (monde francophone).
-
5. LES 10 PRINCIPES DU DESIGN
DE DIETER RAMS
Architecte de formation, Dieter
Rams fut le designer en chef chez
Braun durant près de trois déce-
nies. Ses principes du « bon
design », bien que concernant le
design industriel, demeure d’une
grande pertinence pour toute
conception numérique.
http://www.vitsoe.com/fr/fr/about/dieterrams
6. LES 10 PRINCIPES DU DESIGN
DE DIETER RAMS innovant
Le moteur de la création
et du renouveau.
utile
La raison d’être
du design.
esthétique
L’esthétisme doit être
vu comme une qualité
pratique.
intuitif
Il doit être aisément
compréhensible; sans
apprentissage exagéré.
7. LES 10 PRINCIPES DU DESIGN
DE DIETER RAMS discret
L’esthétisme ne doit
pas se substituer à la
fonction.
honnête
Le concept doit remplir
ses promesses.
durable
Le design n’est pas
la mode.
précis
Les détails font toutes
la différence.
8. LES 10 PRINCIPES DU DESIGN
DE DIETER RAMS vert
Le design doit respecter
l’environnement.
minimaliste
Il rejoint la simplicité et
la pureté sans artifices.
14. MISSION DESIGN
Quelle que soit la définition que nous pouvons lui donner,
la conséquence première du design demeure inévitable.
la connexion et la confrontation
-
17. LE SYSTÈME
DES PLATEFORMES
Formant un tout parfaite-
ment unifié, l’ensemble
des plateformes se
regroupent en différents
sous-systèmes.
1 les plateformes physi-
ques, liées directement au
dispositif.
18. LE SYSTÈME
DES PLATEFORMES
Formant un tout parfaite-
ment unifié, l’ensemble
des plateformes se
regroupent en différents
sous-systèmes.
1 les plateformes physi-
ques, liées directement au
dispositif.
2 les plateformes virtuelles,
destinées à la manifesta-
tion des différentes expé-
riences.
19. LE SYSTÈME
DES PLATEFORMES
Formant un tout parfaite-
ment unifié, l’ensemble
des plateformes se
regroupent en différents
sous-systèmes.
1 les plateformes physi-
ques, liées directement au
dispositif.
2 les plateformes virtuelles,
destinées à la manifesta-
tion des différentes expé-
riences.
3 la plateforme humaine,
comme public et actrice
de ces expériences.
20. L’ILLUSION DU POSSIBLE
Les limites du système des plateformes
les contraintes techni-
la maîtrise de celles-ci
-
garantit pas la perti-
nence.
-
éloigne l’expérience de
contraire.
21. UN MOYENetIDENTITAIRE de soi
Les dispositifs numériques les plateformes comme prolongation
-
nent partie intégrante de nos
vies. Ils prolongent notre exis-
22. CHANGER SA PERCEPTION
Aller au delà de la technique et des contraintes
forme de manifestation identitaire exté-
24. NOUS NE SOMMES PAS
DES STATISTIQUES
Au-delà de la case à cocher
-
impersonnelle.
25. L’ÊTRE HUMAIN SELON
CARL ROGERS
Figure majeure de la psychologie
du XXe siècle, Carl Rogers est
l’un des principaux acteurs de la
psychologie humaniste. En
s’éloignant des écoles de pen-
sées en vogue dans les années
50, il propose une théorie de la
personnalité éloignée des clichés
habituels et transforme le visage
de la psychologie en proposant
une définition de l’être humain
pragmatique et positive.
http://www.mythosandlogos.com/Rogers.html
26. L’ÊTRE HUMAIN SELON
CARL ROGERS
1
unique
Il ne ressemble à per-
sonne d’autre qu’à lui.
2
here & now
Il ne se situe pas dans
le passé ou ailleurs.
3
s’actualise
Il vit des expériences,
apprend, s’adapte et change.
4
responsable
Il est capable de faire des
choix et de les assumer.
5
créateur
La vie sans cesse changeante
impose la créativité.
27. L’ÊTRE HUMAIN SELON
CARL ROGERS teforme lui-même, alors
si l’être humain « est » pla-
l’expérience conçue doit
pouvoir répondre à la défi-
nition de Rogers.
1
2
3
et s’adapter
4 Elle est novatrice
29. LA PYRAMIDE DE MASLOW
La structure des besoins de l’être humain
morale
V création accomplissement personnel
confiance
respect des autres
IV estime personnelle
estime
amour, amitié, famille
III appartenance et affection
forme physique, santé, économie
II carrière, maison, voiture, etc.
sécurité
manger, boire, respirer, dormir, se reproduire
I physiologiques
30. LA PYRAMIDE DE MARQUE
La structure aspirationnelle d’une marque
V unicité
essence de la marque
traits
principaux
IV personnalité de la marque
description du public,
III ce qu’il recherche
public cible
Ce qu’en retire émotivement l’usager
II après exposition à la marque
bénéfices émotifs
Unicité de la marque, ce qu’en retire l’usager
I bénéfices fonctionnels
31. LA PYRAMIDE -EXPÉRIENCE
La structure aspirationnelle d’une plateforme conceptuelle
V unicité
personnalité de l’expérience
traits
principaux
IV public de l’expérience
Ce qu’en retire émotivement
III l’utilisateur après exposition
bénéfices émotifs
Ce qu’en retire concrètement
II l’utilisateur après usage
bénéfices rationnels
Unicité de l’expérience
& fonctionnalités distinctives
I fonctionnalités
32. LES 5 DIMENSIONS
DE LA PERSONNE
Approche gestaltiste
-
physique traits et attributs, charisme
cognitif compétences intellectuelles
émotif capacité de ressenti, richesse émotive
social situation sociale, empathie, relations
spirituel environnement immédiat et universel
34. LA PERTINENCE
EN QUESTIONles données récoltées
La validation de la conformité avec
1 L’idée représente-t-elle une solution à diver-
ses problématiques vécues par l’usager?
2 La solution valorise-t-elle le
choisi? La rend-elle pertinent?
dispositif
3 Humanise-t-elle la relation que l’usager aura
avec une plateforme en lui permettant de
rejoindre les différentes dimensions de sa
personnalité? La solution est-elle unique,
honnête, malléable, actualisable?
45. POINTS À RETENIR
1 le multiplateforme impose une approche
holistique de la conception (techno + psy + socio)
2 la plateforme est humaine, l’être humain
est dispositif
3 avant l’exécution, la recherche
et la réflexion.
48. LA DIMENSION
PHYSIQUE qu’elle est, ce qu’elle dégage.
L’enveloppe charnelle dans sa globalité, ce
La dimension physique est rarement prise en compte lorsque
vient le temps d’évaluer la personnalité d’un individu. Pourtant,
c’est à travers elle que le contact premier avec l’Autre se fait.
C’est aussi à travers cette dimension que l’individu est au
monde. Enfin et surtout, le corps de l’individu, excluant toute
qualification, sera le véhicule de toute manifestation des autres
dimensions (ex, langage, pleurs, amitié, action politique, etc.).
Dans l’exercice de création de personnalité de l’expérience, il
faut tenir compte de la principale caractéristique évaluée : le
niveau de proximité qu’entretient l’individu avec son propre
corps, manifesté sous forme de présence (charisme, confiance,
charme, force, délicatesse, sensualité, détachement, etc.).
49. LA DIMENSION
COGNITIVE les capacités perceptuelles.
Les mécanismes de la pensée et
Souvent utilisées pour définir l’intelligence, les compétences et
aptitudes cognitives sont les plus mesurées lors des tests psy-
chométriques. L’ensemble de la structure scolaire occidentale
est aujourd’hui d’ailleurs basé sur le développement naturel des
compétences cognitives chez l’enfant, exprimée sous forme de
stades tels que proposés par le psychologue suisse Piaget au
milieu du siècle dernier.
Ces compétences, habituellement non-cristallisées, mais rare-
ment évolutives une fois l’âge adulte atteint, sont aisément
mesurables : capacités d’évaluation et d’analyse, perceptuelles.
langagières, mnémoniques, déductives, décisionnelles, de rai-
sonnement, etc.
50. LA DIMENSION
ÉMOTIVE et son niveau d’intensité.
La réaction suscité par le monde sensible
Généralement passée sous silence dans les tests d’évaluation
sur l’intelligence, la dimension émotive de l’individu fait contre-
poids à sa dimension cognitive. Ce sont, en grande partie, ces
deux composantes qui forment les bases de la personnalité.
Ici, l’émotivité de doit pas être perçue comme un élément à gérer
(ce qui incombe à la cognition) mais plutôt sur la capacité à res-
sentir. L’individu est-il capable de s’émouvoir aisément ou
demeure-t-il au contraire de glace devant un fort stimulus? Est-il
capable de connexions sympathiques avec autrui?
51. LA DIMENSION
SOCIALE un individu en interaction avec autrui.
Les capacités relationnelles que possède
La dimension sociale fait appel directement aux capacités rela-
tionnelles de la personne. Est-elle capable d’entrer aisément en
contact avec les autres ou demeure-t-elle plutôt solitaire? Est-
elle naturellement et fortement empathique ou insensible aux
autres? Réussit-elle à conserver des relations enrichissantes sur
de longues périodes ou entretient-elle plutôt des relations super-
ficielles et éphémères?
52. LA DIMENSION
SPIRITUELLE son histoire et de son futur collectif.
L’être humain, conscient et acteur de
Sans doute ici, on retrouve-t-on l’aspect le plus délicat des dimen-
sions de la personnalité puisque rattaché à plusieurs préjugés et
tabous. Sans doute ici demeure-t-il nécessaire d’établir une dis-
tinction entre religion et vie spirituelle afin d’éviter toute confusion.
Par dimension spirituelle, nous entendons le niveau de croyance
sans égard à la religion, mais surtout le niveau d’implication de
l’individu dans son environnement immédiat et universel, en lien
ou non avec l’être humain ou le présent. Il peut donc s’agir à la fois
de moralité, d’écologie, de politique, de préservation de l’histoire
ou d’actions sociales posées vers le futur comme il peut s’agir
d’agnostisme ou d’athéisme.
Globalement, la réalité spirituelle concerne le niveau de conscience
que possède l’individu de son positionnement dans l’univers, sur
une ligne du temps à la fois passée, présente et future.
54. LA PYRAMIDE -EXPÉRIENCE
La structure aspirationnelle d’une plateforme conceptuelle
V unicité
personnalité de l’expérience
traits
principaux
IV public expérientiel
Ce qu’en retire émotivement
III l’utilisateur après exposition
bénéfices émotifs
Ce qu’en retire concrètement
II l’utilisateur après usage
bénéfices rationnels
Unicité de l’expérience
& fonctionnalités distinctives
I fonctionnalités
55. L ASPECT
’
FONCTIONNEL
Par attributs fonctionnels, on considère généralement
l’ensemble des caractéristiques qui qualifient l’expérience qui
lui permettent d’établir sa singularité; ce qui la distinguera
parmi ses concurrents.
Dans un univers où un individu demeure exposé à plus de 15
000 manifestations de marques par jour, la nécessité d’établir
des traits qui définissent l’unicité d’une marque demeure essen-
tielle pour toute communication marketing. Pour y arriver,
l’établissement et la documentation d’USP (unique selling pro-
position) demeurent l’exécution tactique la plus courante.
Elle constitue ici, la base de notre pyramide expérientielle.
56. LES BÉNÉFICES
RATIONNELS
Second palier de notre pyramide, les bénéfices fonctionnels per-
mettent de déterminer les raisons pour lesquelles on utilise le
produit ou service rattaché à une marque. Particulièrement
utiles lorsque vient le temps de communiquer à l’aide de la
marque, les bénéfices fonctionnels s’avèrent également perti-
nents lorsque vient le temps d’orienter la création et le dévelop-
pement de l’expérience.
Attention : il s’agit ici des bénéfices rattachés aux fonctionnali-
tés et s’expriment uniquement de manière rationnelle.
57. LES BÉNÉFICES
ÉMOTIFS
Le troisième palier de la pyramide de marque fait logiquement
suite au précédent : il permet ici de déterminer les avantages
émotifs que retire l’usager de l’expérience vécue lorsqu’il est en
contact avec la marque. C’est ici, essentiellement, que se trouve
le terrain où la notion de fidélisation et d’engagement des usa-
gers pourra se déployer avec le plus d’aisance. Enfin, c’est sur ce
palier que se détermine la singularité de l’empreinte émotive et
la force de l’attachement inconscient à l’expérience.
58. LE PUBLIC, UTILISATEUR
DE L’EXPÉRIENCE
Aucune expérience n’est envisageable si elle n’est pas accompa-
gnée d’individus qui adhèrent à ses valeurs. Ceux-ci sont sa
raison d’être et demeurent ses agents de succès. Déterminer la
nature des individus qui entrent en contact avec la marque aide
à déployer des plans de communication où pertinence et jus-
tesse seront au rendez-vous.
À noter : on utilise ici le terme public plutôt que cible. Ce dernier
faisant plutôt partie du vocabulaire marketing. On doit plutôt
considérer une expérience à travers ceux qui la font vivre et qui
l’enrichie à travers ses interactions plutôt qu’un groupe
d’individu à atteindre.
59. LA PERSONNALITÉ
DE L’EXPÉRIENCE
Parler d’une expérience ou d’une plateforme comme on parle
d’une personne permet non seulement de concrétiser celle-ci
tout en fournissant une meilleure idée de la perception qu’en
aura son public. Exploration essentielle dans tout processus de
conception, le développement d’une carte de personnalité
permet d’offrir un outil de référence majeur pour tous ceux qui
doivent composer avec l’expérience.
C’est généralement sous forme de diagramme comparatif des
principales dimensions de la personnalité que l’on exprime la
personnalité d’une expérience. Cependant, déterminer une carte
de la personnalité en ne se basant que sur certains traits psy-
chologiques demeure un exercice incomplet : une personne ne
se limite pas seulement qu’à de simples mesures psychométri-
ques. Pour plus de détails sur les dimensions de la personne,
rendez-vous à l’annexe premier.