1. Fort de France, le 19 Décembre 2013
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
2 cas confirmés de Chikungunya en Martinique
Parmi les cas évocateurs de chikungunya en Martinique enquêtés par l’ARS, deux cas
ont été confirmés le 19 décembre 2013, par le Centre National de Référence de Marseille. Il
s’agit des 2 premiers cas recensés dans notre département.
L’Agence Régionale de Santé de la Martinique et la CIRE Antilles Guyane ont
immédiatement été informées de ces cas et ont déployé de nouvelles actions, qui viennent
compléter le dispositif de surveillance interrégionale renforcé, mis en place en début de
mois, à la suite de l’annonce des premiers cas confirmés de Saint Martin.
Les consignes de prévention et les mesures de protection, sont identiques à celles de la
dengue :
Détruisez les gites,
Protégez-vous des piqûres de moustiques,
Consultez rapidement votre médecin traitant en cas de symptômes évocateurs
Il importe donc de poursuivre ces actions déjà engagées en matière de lutte contre la
dengue. Des actions plus spécifiques ont été prises :
− Le renforcement de la surveillance épidémiologique par le recensement
systématique des cas et de leur localisation,
− La désinsectisation systématique de l’ensemble des vols en provenance de SaintMartin et l’information auprès des passagers,
− L’intensification des actions de démoustication pour détruire les gîtes larvaires
− La mise en place d’une campagne d’information grand public pour rappeler les
consignes de prévention et les mesures de protection.
Le Chikungunya, comme la dengue, est une maladie virale transmise par les moustiques du
groupe Aedes, notamment Aedes albopictus (le moustique Tigre) et Aedes aegypti (bien
répandu dans toute la Caraïbe). Elle se caractérise par une fièvre élevée d’apparition brutale,
de douleurs articulaires qui peuvent être intenses et prédominantes aux extrémités des
membres (chevilles, poignets, phalanges), de maux de tête ou de courbatures.

2. L’évolution est le plus souvent rapidement favorable. Cependant, des formes graves peuvent
être observées et la maladie peut aussi évoluer vers une forme chronique marquée par des
douleurs articulaires persistantes et incapacitantes.
Dès l’apparition d’une fièvre élevée et de douleurs articulaires intenses, il est impératif de
consulter son médecin traitant et de poursuivre les mesures appropriées pour éviter de se
faire piquer et ainsi empêcher la transmission de la maladie à son entourage.
Contact PRESSE :
Laurence DELUGE, Cabinet DG ARS, Tél : 06 96 41 29 81
Josselin VINCENT, Directeur de la veille et de la sécurité sanitaire, ARS, Tél : 05 96