3. distinguer
◦ éthique pédagogique (déjà longue tradition)
◦ éthique organisationnelle des institutions scolaires
(plus récente : encore à développer)
développer des ressources et outils adaptés
3
4. éthique de la relation pédagogique > éthique
de l’organisation scolaire
anthropologie des acteurs en systèmes :
◦ « faillibles » : en quoi, suivant quelle(s) fêlure(s)?
◦ « capables » : à quelles conditions, dans quelles
limites?
4
en particulier : le regard
large pour les « parties
prenantes »
5. Oui!
◦ émergence de l’éthique organisationnelle sur le
fond de l’éthique de la relation pédagogique
◦ interrogations sur les contextes ou les situations
d’activités
Non!
◦ depuis toujours, entre nous… : l’intermétier, la
communication en équipe, le management
participatif, la banalisation de l’humain, etc.
10. notions et outils de base
une distinction fondamentale
◦ éthique générale
◦ éthique organisationnelle
une détermination importante : mon lieu
initier mon chantier personnel, à partir de
mon « fait-divers »
10
11. “Socrate appelle les gens à se soucier d'eux-
mêmes, à se montrer suffisamment
courageux, non seulement pour vivre, mais
aussi pour voir qui vit en eux."
(J. Patočka, Leçons données à l'université de Prague
en 1948)
11
12. l’éthique : l’art de réussir sa vie (et de
contribuer à la réussite de celle des autres)
l’éthique : l’art du sens (trouver, donner,
retrouver, conquérir,…) à sa vie
l’éthique : l’art du rebondir…
12
14. 德 : l’art du sens ou comment orienter et
réussir la ligne globale de sa vie personnelle
道 : les valeurs-balises pour les chemins à
suivre et à ouvrir
誠 : authenticité, sincérité, aséité, assertivité
14
15. (ré)orienter sa vie, son travail, ses pratiques…
suppose un arrêt, un recul,
une vision analytique, une évaluation selon
des critères …
et puis une action de changement choisi
15
16. pour une éthique positive de l’initiative,
plutôt que prudentielle
des balises qui orientent, plutôt que des
garde-fous
des valeurs qui inspirent l’action et la
créativité, plutôt que des freins au
dérapage…
16
17. événement / action
possible technique / souhaitable éthique
ingrédients de l’action
◦ intention, finalité, sujet(s)
◦ détermination, volonté, conscience
◦ conséquences, effets (directs ou non)
◦ en lien de causalité proximale ou distale
17
18. morale ou éthique?
Kant ou Aristote?
déontologie ou eschatologie?
le devoir ou le bonheur?
les principes ou les valeurs?
les lois ou les vertus?
18
21. le soin, le souci, l’attention
◦ de soi > estime de soi
◦ d’autrui > sollicitude
◦ des autres > justice
21
22. aspect éthique et aspect moral :
◦ l’actant humain, avec une réelle estime de soi,
◦ s’engage, avec une réelle sollicitude, en visant
le bien pour soi et pour autrui,
◦ en inscrivant son action, avec un réel souci de
justice, dans un cadre particulier (régulation
simple) ou général (institution, code, loi)
22
23. Quelle action précise pouvons-nous installer
et tester pour renforcer un des pôles (estime
de soi, sollicitude, justice), avec quels
résultats?
Chaque groupe présente une initiative
commentée par les membres
23
24. (vapeur) les valeurs de l’éthique : état le plus
souple, parfois vague, liberté, inspiration,…
(fluide) les principes de la morale, bonnes
pratiques, codes déontologiques : plus dense,
moins souple, plus résistant,…
(glace) le droit, la loi, les interdictions, les
autorisations : stricts, clairs (mais
interprétables), s’imposant…
24
25. la conformité de l’organisation et de ses
procédures aux normes en vigueur (légalité)
l’inspiration et l’orientation des pratiques par
des valeurs cardinales (éthicité)
25
26. contexte organisationnel : contraintes et
possibilités
histoire organisationnelle
projet d’institution
ligne hiérarchique
fonction de management et mandat(s)
26
27. identifier les valeurs dans le projet
d’institution
identifier les lieux de difficulté ou de crise
identifier mes propres valeurs de base
identifier mes lieux de conflit de valeurs
27
29. Gesellschaft
◦ ensemble d’éléments et d’acteurs associés le
temps d’un travail, d’une activité
◦ temporalité courte
◦ peu de solidarité (juste le nécessaire…)
Gemeinschaft
◦ ensemble organique d’éléments et d’acteurs sous
un horizon partagé
◦ solidarité importante
29
31. comme les gens sont nombreux et différents,
il faut avoir souci d’eux à une échelle « de
groupe »
◦ niveau « politique » (Ricoeur)
◦ niveau du « n’importe qui » (Kant)
31
32. Ricoeur distingue :
◦ la relation « courte », de proximité, entre moi et
autrui (« qui a ton visage »)
◦ la relation « longue », institutionnelle ou politique,
entre moi et les autres (anonymes)
◦ sollicitude / justice
32
33. l’origine des organisations
◦ on vise des groupes, des populations
◦ on travaille en équipes
◦ on utilise des dispositifs (bâtiments, chauffage,
cuisine,…) et des technologies (outillages
pédagogiques,…)
et donc on cible de la « généralité » (pas
forcément injuste…)
33
34. contradiction ?
◦ échelle collective ou industrielle vs capacité de
prendre soin du singulier…
paradoxe ?
◦ sommes-nous de vrais solidaires organisés ou des
bénéficiaires individuels ?
35. EO : un autre visage de l’éthique
Moins idéalisée ?
Plus concrète ?
Plus scientifique ?
Plus engagée ?
Plus politique ?
36. la situation réelle :
◦ quel bien-être au travail?
◦ quel mal-être au travail?
◦ quels événements marquants?
◦ quels niveaux de qualité?
◦ quelle évolution perceptible?
◦ quels outils d’évaluation ou de mesure?
◦ quelle volonté politique de changement?
◦ quels moyens?
◦ …
36
37. au sens large : activité marchande ou pas,
salariée ou pas, à temps plein ou pas,…
sociologie, psychologie, droit, éthique…
clinique du travail : Dejours, Gorz, de
Gaulejac,…
38. en quelques mots, choisissez 3 questions :
au fil du temps,
◦ qu’est-ce qui me fait du bien au travail?
◦ qu’est-ce qui me fait du mal?
◦ qu’est-ce qui me donne de l’énergie?
◦ qu’est-ce qui me fatigue ou m’épuise?
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39. le soin pédagogique, visée globale
interpersonnelle
◦ attitude : reconnaissance, empathie, attention,
souci, respect
les activités pédagogiques concrètes
◦ dans un projet de formation
39
40. « comportement humain qui viole des
principes moraux ou éthiques, dans la
mesure où il traite les autres sujets non pas
conformément à leurs qualités d’êtres
humains, mais comme des objets dépourvus
de sensibilité, des objets morts, voire des
‘choses’ ou des ‘marchandises’. » (A.
Honneth, 2007)
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