1. Les politiques de la ville cherchent à réduire les inégalités socio-spatiales et
la fragmentation urbaine :
* Dans les ZUS les politiques de rénovation urbaine procèdent à la
destruction des grandes barres d'HLM et à la reconstruction de logements
sociaux à dimension plus humaines. Mais la politique sociale est négligée
au profit de la reconstruction.
* La loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU) de 2001 impose des
quotas (minimum de 20 % de parcs sociaux) à chaque commune pour
mieux répartir le logement social. Mais les communes les plus fortunées
préfèrent payer une amende plutôt que de développer des logements
sociaux (comme le16e
arrondissement de Paris).
* Le droit au logement opposable (loi DALO) a été voté par l’Etat pour
loger les personnes qui ne disposent pas d'habitation et faire face au mal-
logement. Mais la loi DALO est peu ou mal appliquée face à une demande
de plus de 3 500 000 personnes mal logées et 600 000 personnes sans
logements.
* De nombreuses communes encouragent la mixité sociale et fonctionnelle
en tentant de créer des pôles de développement urbains attractifs pour les
entreprises et en développant les transports (tramways, etc.).
6. typologie des espaces ruraux
_ Les espaces à dominante rurale
rassemblent 51% des communes
françaises mais seulement 18% de la
population.
L’étalement urbain et le mitage des
espaces ruraux a provoqué la
diffusion du mode de vie urbain et a
transformé les campagnes :
7. • Les « campagnes dynamiques » sont d’abord les
campagnes les plus proches des grandes villes (ou
des villes moyennes).
• La périurbanisation les a touchées avec la
multiplication de lotissements pavillonnaires et le
développement des migrations pendulaires
domicile-travail ( entre 10-20 km pour une ville
intermédiaire et jusqu'à plus de 100 km pour Paris )
parfois dans des communes-dortoirs.
• Les aéroports régionaux low-cost permettent d’attirer
des touristes et des résidents dans des régions
rurales offrant des aménités comme le Périgord.
• Aménités : conditions favorables d’un lieu, qualité de
son cadre de vie.
8. _Les « campagnes en transition »
connaissent un dynamisme variable. Ces
campagnes sont soit un peu plus éloignées
des grandes villes avec une filière
agroalimentaire qui reste dominante, soit
sous l’influence d’une petite ville, dont
certaines peuvent connaître un renouveau.
_Les « campagnes fragiles » sont éloignées
des villes, elles connaissent une agriculture
dominante, parfois associée à une industrie
en difficulté, ou une agriculture vieillie et à
faible productivité.
9. Les zones de revitalisation rurale couvrent 50% du territoire
métropolitain et correspondent au territoire rural regroupant des
communes reconnues comme fragiles et bénéficiant à ce titre
d’aides de la part des pouvoirs publics. Les pôles d’excellence
rurale tentent de mettre fin au processus de désertification de ces
espaces ruraux. Cependant ces espaces ruraux profonds voient les
services publics se dégrader à cause de leur faible densité
démographique et de la fermeture d’écoles et de bureaux de poste.
Zones de revitalisation rurale : dispositif de soutien aux zones
rurales en difficulté (peu densément peuplées ou souffrant de
handicaps) sous forme d’avantages fiscaux aux entreprises.
Pôle d’excellence rurale : (PER) politique de l’Etat lancée en 2005
qui soutient les acteurs locaux qui s’engagent dans des projets
économiques innovants dans les espaces ruraux. On compte en
2011 près de 500 PER.
10. Les zones de revitalisation rurale couvrent 50% du territoire
métropolitain et correspondent au territoire rural regroupant des
communes reconnues comme fragiles et bénéficiant à ce titre
d’aides de la part des pouvoirs publics. Les pôles d’excellence
rurale tentent de mettre fin au processus de désertification de ces
espaces ruraux. Cependant ces espaces ruraux profonds voient les
services publics se dégrader à cause de leur faible densité
démographique et de la fermeture d’écoles et de bureaux de poste.
Zones de revitalisation rurale : dispositif de soutien aux zones
rurales en difficulté (peu densément peuplées ou souffrant de
handicaps) sous forme d’avantages fiscaux aux entreprises.
Pôle d’excellence rurale : (PER) politique de l’Etat lancée en 2005
qui soutient les acteurs locaux qui s’engagent dans des projets
économiques innovants dans les espaces ruraux. On compte en
2011 près de 500 PER.