6. 150 m2
Vacant space
Mobilités
Identités
Espaces
25m2
Conference room for rent
1000 m2
Vacant space
9 m2
Room in apartment
15 m2
Studio used twice a year
« Pourquoi ne pas privilégier la dispersion ? Au lieu de
vivre dans un lieu unique, en cherchant vainement à s‘y
rassembler, pourquoi n‘aurait-on pas, éparpillées dans
Paris, cinq ou six chambres ? »
Perec, G. Espèces d’espaces (Paris : Galilée, 1974 – nouvelle édition
2000) : p. 115
7. Mobilités
Identités
Espaces
Screenshot –Bandeannonce du documentaire de Damien
Faure (Directeur) Espacesintercalaires, 2012
Screenshot – website of Shibuya University, Tokyo, Japan
Mobile Education Médiation – Conférence d‘ouverture
Yasmine ABBAS – 5 décembre 2013
12. Mobilités
Identités
Espaces
―Kyrgyz herders adore their cell phones, which they acquire by
trading and keep charged with solar-powered car batteries. Though
useless for communication—cellular service doesn‘t reach the
isolated plateau—the gadgets are used to play music and take
photos.‖ Photo: Matthieu Paley
Mobile Education Médiation – Conférence d‘ouverture
Yasmine ABBAS – 5 décembre 2013
16. Mobilités
Identités
Espaces
―WikiHouse is an open
construction set. The aim is to allow
anyone to design, and ‗print‘ CNCmilled houses and components,
which can be assembled with
minimal form or training.
21. Mobilités
Identités
Espaces
Demain quelle école ?
Quelle est la place de l’enseignant ?
Quels sont les experts ?
Quel(s) milieu(x) pour l’apprentissage ?
Quel(s) espace(s) pour bien apprendre ?
Comment se motiver ?
Quel model économique ?
Comment adapter nos vieux modèles ?
Mobile Education Médiation – Conférence d‘ouverture
Yasmine ABBAS – 5 décembre 2013
22. Mobilités
Identités
Espaces
Milieux ouverts et diversité spatiale
Décentrements et recentrements
Fluidité et ancrage
ApprentissageP2Pet tribus de Culture DJs
Mobile Education Médiation – Conférence d‘ouverture
Yasmine ABBAS – 5 décembre 2013
Je suis architecte de formation – J’aime insister là dessus – parce que notre rôle à nous architectes, c’est de créer, de construire – d’imaginer l’après, de proposer des solutions – pas de refaire l’histoire, ni de démontrer de manière scientifique des pratiques sociales, mais de s’en inspirer, réfléchir à l’ esprit (aux esprits) du lieu (des lieux) et du temps (des temps) pour proposer des espaces adaptés aux besoins changeants. Et nous savons tous combien à l’heure d’internet la société est versatile et bavarde.Je vais parler aujourd’hui de l’intersection entre mobilités identités et espaces… En commençant par montrer une série de photos/photomontages de façades.
La ville comme école n’est pas la même chose que le campus en ville ! La ville comme école c’est comprendre que l’environnement urbain participe de la formation d’un individu, a sa part dans l’enseignement, dans la réceptivité de l’individu. Un espace où tout est interdit n’est possiblement pas un espace des plus épanouissant intellectuellement.
L’espace en partage. Depuis que l’on peut être ici et ailleurs, avoir le luxe de se disperser pour travailler ou vivre, on pratique la ville de manière différente. Les mots de George Perec sont presque prémonitoires.
« Education is for life » – http://edition.cnn.com/2007/TECH/11/01/sakyo.biog/ L’université de Shibuya a été crée par YasuakiSakyo, qui n’a pas de formation dans le domaine de l’éducation (il a travaillé comme comptable). L’enseignement à l’université de Shibuya est gratuit et dispensé par une communauté composées de personnes aux parcours professionnels divers, des « talents cachés » « qui vivent ou travaillent à shibuya » – et qui sont donc facilement disponibles. Le contenu des cours destinés aux étudiants de tout âge est assemblé par une communauté d’individus membres de sociétés, d’organisations non gouvernementales et d’organisations à but non lucratif. Le site met bien en avant le caractère fluide de l’écosystème de l’université : « We support an education system thatallowsmovementbetweentheseroles; teaching, studying, learning. » La ville en partage – l’université coopère avec beaucoup d’entités et commerces – des cafés, des théâtres, des gares, des librairies prêtent leurs espaces.J’avais déjà entendu parlé des pratiques de partage d’espace dans la ville de Tokyo (qui est très dense) – notamment à travers le témoignage d’un japonais qui quand il était étudiant avait une toute petite chambre pour dormir et allait se doucher dans les lieux publics (dans les vestiaires du gymnase) et mangeait à l’extérieur – possiblement dans quelques uns de ces nombreux kiosks – appelés « pets architecture » par l’atelier Bow Wow (Atelier d’architecture). Ces pratiques et kiosks ont aussi été décrits dans ce documentaire formidable de Damien Faure intitulé « Espaces intercalaires » (2012).
http://www.tetra-shed.co.uk/home/Aujourd’hui nous sommesailleurset chez soi en même temps, complètementdécentrésà la recherche de recentrement.Oùtravailler chez-soiquandiln’y a pas de salle de classe– Quelespace pour l’école de demain? Le tetrashedestpeut-êtreuneréponse. Maisest-ilsuffisant en isolation? Qu’est-cequecelaveut dire de pouvoiravoir son profdans son salon? Dansses toilettes? Danssachambre?On peut être mobile mais encore faut-il que les espaces puissent être non seulement confortables pour apprendre mais aussi flexibles pour accommoder les programmes et types d’enseignement variés. Il nous faut une typologie variée des espaces d’apprentissage.
Se déplacer – physiquement, mentalement ou numériquement implique un changement d’identité –
http://ngm.nationalgeographic.com/2013/02/wakhan-corridor/paley-photography#/14-kyrgyz-herders-with-cell-phones-670.jpghttp://www.paleyphoto.com/Pamir, Oubliés sur le Toit du Monde (Ed. de la Martinière)
http://www.frieze.com/issue/article/focus-bouchra-khalili/“Most of us move around so much these days that we seldom achieve that comfortable stage that Jones [citizen of a “typical American farming community” in the first half of the twentieth century] has reached with his cronies — though there are always enough familiar landmarks around so that we are never at a total loss for orientation. Yet in many cases people who move from one part of the country to another require several years before they are really worked into the new area and feel completely at ease.”Edward T. Hall, The Silent Language (Anchor Books, 1973 – réédition 1990): p. 34 – 35
Il n’y a pas d’âge pour apprendre.
Culture mobile de l’assemblage – On assemble au fil des ans, des activités des collections dynamiques de choses qui serventà nous faire sentirbien.L’expérience continue de l’espace est maintenue au moyen des technologies numériques ; on vit l’espace en temps réel mais revisite ses expériences personnelles – on marque et qualifie les emplacements puis on les « play back » ; on les partage.