Cette semaine, dans la veille de Né Kid :
Actus :
• Les Français profitent de l’été pour se cultiver
• Le streaming devance le téléchargement
• Le marché de la publicité sur Internet se porte bien
Point de vue : l’automarketing
Innovations et tendances :
• Un livre collaboratif sur Google Docs
• Un réseau social pour senior
• Une carte de tram à vie
Bonne lecture et à la semaine prochaine !
4. Les Français profitent de l’été
pour se cultiver
• Presque la moitié des Français (40%) en
congé d’été ne part pas en vacances.
• Une étude INSEE dévoile que ces derniers
profitent de cette pause estivale pour
effectuer un « rattrapage culturel ».
• Même si les Français dépensent moins
dans le domaine culturel (les activités
culturelles représentent 9,1% de la
dépense de consommation des ménages),
cela ne veut pas dire pour autant qu’ils ne
fréquentent pas les lieux et évènements
culturels.
• Les Nuits de Fourvière à Lyon, le « Cinéma
Plein Air » de la Villette ou Paris Jazz
Festival sont de parfaites illustrations de
cette volonté de faire des découvertes,
mais à un prix moindre.
• Le ministère de la culture recense 10.000
festivals et manifestations – gratuites et
payantes – entre juin et octobre dans
l’Hexagone.
5. Le streaming devance le
téléchargement
• Alors que le site de musique en ligne
Spotify arrive sur le marché US, GfK
publie les résultats de son baromètre
REC (Référence eContent) sur l’état
de la consommation de musique en
ligne.
• Cap symbolique : 51% des écoutes de
musique sur internet se font
désormais en streaming contre 49% à
la suite d’un téléchargement.
• 61% des consommateurs de
streaming choisissent des solutions
gratuites (streaming limité, youtube,
vimeo, dailymotion, téléchargement
illégal…), seulement 11% acceptent
de payer pour de la musique
dématérialisée et adhèrent à l’une des
offres payantes.
6. Le marché de la publicité
sur Internet se porte bien
• Selon l’Observatoire de l’e-pub SRI-
Capgemini, le marché français de la
pub sur Internet a progressé de 12%
au premier semestre 2011.
• Les dépenses des annonceurs en
achat de mots-clés, bannières,
campagnes d’affiliation ou sur le
mobile ont atteint 1,275 Mds€ nets sur
les 6 premiers mois de 2011.
• L’essor des réseaux sociaux et de la
vidéo tirent les investissements
publicitaires vers le haut : la vidéo a
progressé de 85% et l’Observatoire
prévoit un doublement des
investissements pour l’ensemble de
l’année.
• Le SRI et Capgemini estiment à 2,5
Mds€ nets le marché de la publicité
sur Internet pour l’année 2011.
7. L’œil de Né Kid sur la musique
dématérialisée
• La révolution suit son cours et ce n’est pas
la loi Hadopi qui fait changer les comporte-
ments, mais l’arrivée de nouvelles offres…
• De fait le téléchargement recule désormais
au bénéfice du streaming et de nouveaux
pure players tels que Spotify et Deezer
pour la musique et Netflix* pour la vidéo.
• Une fois de plus on aura beau jeu de
pointer du doigt le manque de réactivité
des « vieilles » majors qui laissent de
nouveaux entrants récolter les fruits de
cette évolution, comme dans tant d’autres
domaines liés à la propriété intellectuelle
depuis l’avènement de l’internet.
• Pire, la myopie des majors musicales
risque même de se prolonger puisque le
marché américain de la musique vient de
connaître une (légère) croissance pour la
1ère fois depuis 7 ans. * cf l’image de la semaine
10. L’automarketing, le DIY du marketing
• Chers lecteurs, cette semaine nous allons vous
parler de l’automarketing.
• Non, cette veille n’est pas dédiée au marketing
automobile.
• L’automarketing désigne plutôt le marketing do
it yourself (DIY) ou le marketing fait par ses
propres soins.
11. L’automarketing, c’est quoi ?
• Un terme récent qui répond à un phénomène
récent : on entend parler d’automarketing
depuis la fin de la première décennie des 00’s.
• L’émergence de cette nouvelle discipline du
marketing serait liée à la conjugaison de
plusieurs facteurs, dont la crise des subprimes,
la démocratisation des nouvelles technologies
et l’accès au web…
12. Tout est question de contexte
• Ce contexte a vu apparaître une batterie de
nouvelles pratiques marketing utilisées par ces
entrepreneurs de crise.
• La concurrence qu’ils livrent à leurs
homologues ou aux entreprises plus installées a
stimulé leurs besoins de communication,
grandement facilités par l’accès à de nouveaux
outils de me-diatisation.
• L’époque ne pouvait donc être plus propice à
l’arrivée du marketing DIY.
13. N’est pas automarketeur qui veut
• Si la profusion des nouvaux outils digitaux
donne l’impression que l’automarketing est à
portée de n’importe quel clic, la richesse des
possibilités porte en germe une vraie
complexité.
• Disposer d’un compte MySpace ne suffit pas à
percer pour un artiste, apparaître sur le site
des Pages Jaunes n’est pas une garantie de
succès lorsque l’on est coiffeur, ouvrir un
compte Twitter n’assure pas au blogueur
lambda le statut d’« influent ».
14. Comment devenir un automarketer successfull ?
• Face à l’immensité du web et la multitude de
stratégies d’automarketing possible, la veille de
Né Kid a mené l’enquête.
• Quels outils privilégier? Selon quel timing? A
quelle fréquence? Vis-à-vis de quels publics?
• Comment devenir un automarketeur à succès ?
15. Les pré-requis d’un automarketeur !
• Pour être considéré comme automarketeur , il
ne faut ni argent, ni agence de communication
(ou recours à des pros), ni expertise.
• En revanche, l’automarketeur a un ou des
produits/services, des idées et des objectifs.
• L’automarketeur sait où il veut aller et croit en
son produit.
• Faute d’avoir toutes les cartes du marketing en
main, l’automarketeur est motivé. Et confiant…
16. Des (bonnes) idées
• Si l’automarketeur n’est pas un créatif
breveté en logiciels spécialisés, il est
imaginatif et débrouillard.
• Exemple intéressant : « The Google
Job Experiment ».
Cliquez sur la flèche pour visionner la vidéo
• A la recherche d’un emploi, Alec
Brownstein a investi 6$ dans l’achat
de mots clefs Google en vue de
toucher ses interlocuteurs : les
directeurs de création des agences
qu’il souhaitait intégrer.
• Son idée était simple : partant du
principe que ces professionnels ont
un ego surdimensionné, Alec a acheté
les noms des DC, qui sont tombés sur
son message alors qu’ils « se
googlaient »… Il a été embauché.
17. Du DIY, pas du fait-maison
• L’automarketeur a conscience de
ses faiblesses et sait passer la main
en cas de faiblesse.
• Pourquoi ruiner son image en
réalisant des flyers sous powerpoint
alors que des sites comme my-
expresso.fr permettent de réaliser
rapidement et proprement ses
supports commerciaux ?
• handleyourownpr.com permet
quant à lui de réaliser des petites
campagnes RP.
• Et Mailchimp.com vous propose de
concevoir et envoyer des emailings
en toute simplicité.
18. Savoir écouter…
• … et savoir où chercher l’info. Est-
ce bien raisonnable de demander à
Tata Jacqueline son avis sur votre
logo fraîchement créé sous
powerpoint ? Fait-elle partie des
gens auquel vous vous adressez ?
• 99designs (conseil et création de
logos) ou chaordix.com
(crowdsourcing d’idées pour votre
marque) permettent de trouver
inspiration et feedbacks d’experts
en la matière.
• Par ailleurs, nombres de blogs et
communautés (copyblogger.com)
sont à disposition pour conseiller et
répondre aux interrogations des
moins expérimentés.
19. Être facile à trouver
• Si l’importance d’être présent
online n’est plus à démontrer (selon
Médiamétrie, 86% des Français
consultent internet avant d’acheter
un produit), être bien référencé et
facile à trouver est une autre paire
de manches.
• Au Canada, les utilisateurs
préfèrent Google aux Pages Jaunes
pour trouver des professionnels.
• Le site seoland.fr met à disposition
une rubrique conseil pour aider les
automarketeurs à booster leur
référencement.
20. Analyser et écouter, a posteriori
• Dernier critère – mais pas des
moindres – d’un automarketeur à
succès : savoir constater ses
erreurs et recadrer le tir.
• Pour ce faire, rien de tel qu’un
questionnaire de satisfaction
(digital ou non) pour sonder sa
clientèle. Reste à le construire
intelligemment.
• Le site web surveymonkey.com par
exemple donne tous les outils pour
créer et publier des sondages de
satisfaction.
• Sur les sites web, Google Analytics
reste l’arme ultime d’analyse de
trafic.
21. Attention à ne pas trop en faire
• Si le DIY offre de superbes opportunités,
l’automarketeur peut rapidement se perdre et
perdre de vue la gestion de son core business.
• Si l’automarketeur n’est pas un expert, l’usage
de ces outils doit être prudente.
• En effet, si les marques sont conscientes qu’un
marketing mal géré peut produire des
dommages, cette vision des choses n’est pas
toujours répandue chez les automarketeurs.
22. Un conseil : rester soi-même
• On a vu plein d’un automarketeur agacer les
gens par une présence trop agressive online
(nous ne faisons ici aucune allusion à certains
blogueurs ou pubards).
• Si le manque de stratégie engendre
généralement un manque de cohérence de sa
« marque », le plus simple reste encore de se
contenter de manier les quelques outils cités
plus haut, suffisants pour sortir du lot.
24. Un livre collaboratif sur Google Docs
Cliquer sur l’image pour voir le site
• Le blogueur et auteur Leo Babauta a mis en place un projet
singulier sur Google Docs : il permet aux gens d’éditer le
texte de son futur livre The Effortless Life. Ceux qui auront
mis leurs noms à la fin du texte percevront des intérêts.
25. Un réseau social pour senior
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• Proust est le dernier né des réseau sociaux et il
entend se différencier de ses congénères puisqu’il
s’adresse aux seniors nostalgiques. Il permet
notamment de partager ses souvenirs afin de
perpétuer la mémoire d’une personne aux yeux de
ses proches, amis mais aussi du monde entier.
26. Une carte de tram à vie
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• Pour réduire et éviter l’engorgement de sa ville, le
gouvernement de la ville espagnole de Murcia propose une
initiative innovante : troquer sa voiture contre une carte de
tram valable à vie.
28. Clin d’œil
Les semaines à venir :
Félicitations à nos confrères
australiens : ils ont remporté le
budget Brancott Estate pour la
mise en place de la campagne
medias sociaux dans le cadre du
sponsorship de cette marque de
vin pour la Coupe du Monde de
Rugby 2011.
Cette semaine sur le blog :
Désolé pour l’absence de
revue de presse ; La veille
de Né Kid : Apple en soldes,
la nudité et le marketing,
wheel of concepts…
La veille #188 a été écrite par Charlie
Guérin, Anne Rivoallan et Jean Allary.
135€
dans la
cagnotte
ilétrisme
29. Merci et à la
semaine prochaine
www.nekid.fr
+33 1 43 38 15 48