1. Ethique à Nicomaque Troisième partie : De l’involontaire et du volontaire Françoise PANEL T1
2. Introduction L’Ethique à Nicomaque d’Aristote, oeuvre adressée à son fils, est en quelque sorte un traité pour le bonheur . Deux questions majeures: - Qu’est ce que le bonheur? - Comment être heureux? Place centrale de la notion de vertu La troisième partie traite de ce qu’on pourrait résumer par la question de la contrainte, du choix et de la liberté. Distinction entre : acte volontaire acte involontaire Selon Aristote, l’acte volontaire est issu d’un souhait et/ou d’une délibération quand l’acte involontaire est fait sous la contrainte ou par ignorance. De là découlent des conséquences et des prises de position variées.
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4. 1) De la contrainte Cependant la frontière n’est pas toujours évidente et les actions sont alors dites « mixtes » avec l’exemple des actes effectués dans la crainte.
5. 2) Actes involontaires procédant de l’ignorance. Par ignorance Dans l’ignorance Non volontaire Volontaire l’individu savait les conséquences de son acte avant de se mettre dans la situation d’ignorance. Involontaire « affliction et repentir »
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7. 3) L’acte volontaire et le choix. => Connaissance des circonstances choix souhait Délibération jugement Spontané irréfléchi possible Possible/impossible Homme Êtres dépourvus de raison
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9. 4) Analyse de la délibération tout est-il sujet à délibération? En bref : « la délibération a lieu dans les choses qui demeurent incertaines dans leur aboutissement. » et « sur les moyens d’atteindre les fins. » NON Entités éternelles Choses en mouvement Choses qui n’arrivent pas toujours de la même manière Choses qui arrivent par fortune OUI Choses qui dépendent de nous. Les arts
10. La conclusion de la délibération donne naissance à l’acte. En bref, trois dimensions à l’acte volontaire issu d’une délibération :
11. 5) Analyse du souhait raisonné Souhait ≠ choix L’objet est le bien véritable mais en réalité, c’est ce qui apparaît comme tel.
12. Conclusion La vertu est la condition nécessaire au bonheur. Elle s’exerce sous deux états, l’affection et l’action, soit volontaires soit involontaires. Cependant, afin d’accéder à la vérité et donc à la vertu, une constante demeure dans toutes les démarches précédant l’acte : l’agent est un homme de bien. En effet, « ce qui distingue principalement l’homme de bien, c’est qu’il perçoit en toutes choses la vérité. » Le reste des hommes n’agira pas selon la raison mais selon ses sens et donc la fin et les moyens devront lui être agréable, il s’agit bien plaisir et non du bonheur, position déjà défendue par Socrate et Platon dans le Gorgias .