2. !
Qui se cache derrière Garden’R ?
!
C’est fou comment un simple projet d’étude
peut vous entrainer dans une grande aventure
et concrétiser vos convictions de toujours. Car
oui, qu’on se le dise, ceci est une aventure !
Et de la communication, discipline de notre
cursus commun, au développement durable
il n’y a parfois qu’un pas. Un pas franchit pour
nous janvier 2014 lors d’une rencontre avec
des porteurs de projets innovants dans la
recherche de nouveaux systèmes de
production, de distribution et de consommation alimentaire, à l’occasion
du concours « Transition Positive » organisé en partenariat avec
l’ADEME, Open Odyssey et l’école SciencesCom de Nantes. Un
concours que notre équipe de choc a pris à bras le corps, prêt à
participer à une révolution de nos habitudes de consommation.
« Connectons jardins, toits et citadins ! »
!
Notre idée ? Faire des toits de nos immeubles des espaces agricoles
propres, accessibles, durables et intégrateurs d’une nouvelle vie en
collectivité. Notre objectif ? Bousculer les pratiques agricoles urbaines
et donner un grand coup de pied dans la morosité de nos villes ! Notre
Nom ? Garden’R !
Issus pour la plupart d’horizons différents, nous rassemblons nos profils
différents et nos talents individuels au service de notre action. À
Garden’R se côtoient communicants, geeks du digital et des réseaux
sociaux et profils généralistes du marketing ou du commerce.
Avec dans une main notre motivation et dans l’autre nos compétences,
nous porterons Garden’R (sur le toit) le plus haut possible !
Une équipe de 7
passionnés, fidèle à
son projet, et
concernée par la
problématique du
développement de
l’agriculture urbaine.
3. !
Introduction
!
Notre planète bleue compte chaque année de nouveaux habitants. A
l’horizon 2050, nous serons neuf milliards d’êtres humains. Neuf milliards
de bouches qu’il faudra nourrir de manière équitable sans endommager
notre environnement.
Dans ce contexte, l’augmentation de la population urbaine constitue un
réel enjeu : aujourd’hui plus de 80% de la population vit en ville. Non
seulement les villes sont de plus en plus peuplées, mais elles sont de
plus en plus grandes en terme d’espace : elles s’étalent et s’étendent,
empiétant sur le territoire agricole. Chaque jour, ce sont ainsi 160 ha
d’espaces « naturels », et plus particulièrement d’espaces dédiés à
l’agriculture, qui se transforment en infrastructures, zones d’activités,
d’habitat et de loisirs. Ces reconversions sont un puissant facteur de la
fragmentation écopaysagère et constituent une menace sérieuse pour la
biodiversité.
!
Pour répondre à ce danger, plusieurs initiatives innovantes ont vu le jour
telles que la végétalisation des toits, la création de fermes urbaines, ou la
valorisation de l’économie circulaire. Peu à peu l’agriculture se réinsère
dans le tissu urbain. De nombreuses villes ont pris cet engagement
environnemental, comme par exemple Paris et son projet de
réintroduction des abeilles franciliennes, qui consistait à installer des
ruches sur les toits et à commercialiser le miel produit.
Sur le principe des toits végétalisés, les exemples sont légion : cette
pratique est devenue, à l’échelle internationale, le symbole de l’action
verte en ville. Elle semble être la plus à même de s’implanter dans le
quotidien de tout un chacun. Les autorités ont même emboité le pas aux
citoyens et se positionnent comme les initiateurs du changement : au
Japon, la ville de Tokyo exige ainsi que toute construction occupant plus
de 1000 mètres carrés de terrain soit couverte de végétaux sur 20% de
sa surface.
!
!
!
!
!
!
L’engouement pour les toits végétalisés est de plus en plus marqué : les
subventions publiques se multiplient, les associations fleurissent et
certaines villes prévoient des mesures de végétalisation des toits dans
leur Plan Local d’Urbanisme (Paris, Grenoble, etc).
!
Ces actions de valorisation et de développement de l’agriculture urbaine,
bien qu’encourageantes, restent cependant isolées. Les politiques sont
fragmentées, et les publics dispersés. Il n’existe pas en effet de politique
nationale sur la question et les particuliers enthousiastes ne parviennent
pas à fédérer le public. Aujourd’hui, il nous apparaît nécessaire de
moderniser, démocratiser et dynamiser l’agriculture urbaine…
4. Comment rendre l’agriculture urbaine
attractive ?
!
Malgré son évolution et sa modernisation, l’agriculture souffre encore
aujourd’hui d’une image parfois rurale. Cependant, on note que les
populations urbaines sont de plus en plus sensibilisées aux sujets liés au
développement durable, mais également à l’alimentation. Cela se traduit
par des modes de consommation responsables (bio, commerce
équitable) ou bien tout simplement par un engouement autour de la
gastronomie (apparition des « foodies
», médiatisation culinaire : « Top1
Chef », cuisine TV, « C’est à vous »). Il nous faut donc faire de
l’agriculture une pratique désirable auprès des urbains, en la valorisant à
la fois comme une nécessité et un hobby accessible, agréable et dans
l’air du temps.
Comment réunir les initiatives qui se créent ?
!
Nous avons remarqué que plusieurs initiatives autour de l’agriculture
urbaine avaient vu le jour. Toutefois, ces dernières sont pour le moment
des phénomènes isolés. Nous pensons que le fait de rassembler ces
projets en créant une communauté autour de l'agriculture urbaine
créerait un effet de synergie qui permettrait de démocratiser cette
pratique de manière plus efficace.
!
!
Comment s’inscrire dans un environnement hyper
connecté ?
!
Nous vivons aujourd'hui une période où le numérique est omniprésent
dans notre quotidien. On assiste parfois à des phénomènes de
saturation voire de rejet vis-à-vis des avancées technologiques. En
revanche, on remarque que les innovations qui mélangent le virtuel et le
réel suscitent toujours de l'enthousiasme, comme la réalité augmentée.
Comment s’inscrire dans une démarche collective ?
!
Au delà de réunir des citoyens autour de ce projet, il est primordial de
rassembler tous les acteurs qui vont participer au projet afin de les
inscrire dans une démarche à long terme. Pour cela, il nous faudra
développer un véritable réseau qui va regrouper des experts, des cibles,
des ambassadeurs, etc.
!
" Les intérêts et activités typiques des « foodies » concernent le secteur agroalimentaire, la production et dégustation du vin, la science alimentaire, le suivi des restaurants qui1
ouvrent, les phénomènes de mode en cuisine, les cours de cuisine, le tourisme culinaire, et de manière plus générale, la nutrition et la santé.
5. Notre solution - Nos réponses
!
Dans un environnement urbain de plus en plus stressant, il devient difficile
de se détendre et de se ressourcer. De plus en plus de citadins se
tournent donc vers les espaces verts de leurs villes. Par ailleurs, les
promoteurs immobiliers accordent une plus grande place à ces espaces
au sein de leurs projets. Les toits, lieux peu exploités, sont donc un nouvel
espace potentiel de détente pour les résidents d’un immeuble.
De plus en plus d’initiatives se mettent en place au sein des villes en
reprenant le concept de jardins partagés. Dans cette perspective, une
nouvelle tendance apparaît : les jardins sur les toits.
!
Dans un univers d’hyper-connectivité, de nouvelles applications ne
cessent de voir le jour. On constate un engouement de plus en plus
croissant autour des jeux interactifs liés au milieu agricole tels que
FarmVille par exemple. Les utilisateurs prennent plaisir à suivre leurs
différentes cultures et aiment en partager le contenu sur les réseaux
sociaux. L’agriculture virtuelle devient donc un véritable hobby.
!
Notre projet va donc consister en la mise en place d’une structure globale
utilisant à la fois les jardins communautaires sur les toits mais également la
notion de connectivité.
!
Dans un premier temps, notre solution est donc de créer des espaces
agricoles communautaires agréables favorisant les rencontres et les
échanges.
Dans un deuxième temps, nous souhaitons fédérer cette nouvelle
communauté et lui fournir un service d’accompagnement afin de la rendre
autonome.
!
!
!
Notre Produit
!
Nous souhaitons pousser le concept de jardin sur les toits encore plus loin
en y intégrant la notion de communauté et de technologie. Notre jardin
connecté se composerait de parcelles individuelles, propres à chaque
résident, dans lesquelles ils seraient libres de cultiver leur propre potager.
À celles-ci viendrait s’ajouter une parcelle collective dotée d’un mur
d’aromates, un récupérateur d’eau de pluie et un espace de compost. De
plus, nous souhaitons mettre en place un espace central favorisant la
rencontre et les échanges entre les résidents. Il se matérialisera sous
forme de cuisine collective fonctionnant à l’énergie solaire via des
panneaux photovoltaïques. En somme, un jardin connecté, convivial et
autosuffisant. (Voir annexe 1 et 2)
Nos outils
!
Pour être plus performants, les professionnels de l’agriculture font appel à
des technologies de pointe : images satellites, géolocalisation, capteurs,
systèmes de gestion informatisés, données en flux tendus, etc. Tous ces
outils leurs garantissent un gain de temps, de l’efficacité, et des
informations précises.
Par ailleurs, nous commençons à voir apparaître ces technologies dans
des produits à destination du grand public.
!
Nous devons considérer trois éléments essentiels dans le profil d’un
agriculteur Garden’R :
- Un temps parfois limité au regard de contraintes professionnelles,
familiales ou autres.
- Des connaissances qui restent à acquérir en matière d’agriculture.
- Le besoin de se divertir
!
!
!
6. Le Smartbac :
!
Le principe consiste à attribuer à chaque Garden’R une parcelle à cultiver
qui se matérialisera sous la forme d’un bac hors-sol. Ce dernier sera
équipé de plusieurs capteurs (thermiques, humidité, etc.) qui génèreront
des informations sur la santé des cultures en temps réel.
!
Afin de remonter ces informations en flux tendus, nous avons imaginé une
application qui permettra au Garden’R de s’informer, de s’éduquer, de
s’amuser tout en partageant avec les autres.
L’application Garden’R :
!
Elle donnera accès à trois grandes fonctionnalités :
!- Un accès détaillé à la santé et l’évolution de son jardin, ainsi que les
instructions à suivre à chaque étape (compost, semis, pousse,
récolte…)
- Une base d’information regroupant les typologies et la saisonnalité de
légumes, fruits, aromates, qui éduque les Garden’R de manière
ludique sur l’art et la manière de cultiver.
- Une communauté qui permet à l’utilisateur d’échanger, interagir, et
s’amuser avec ses voisins et l’ensemble des Garden’R.
Concrètement, il aura par exemple accès à des plannings de travaux
collaboratifs, ou pourra encore demander conseil aux autres
utilisateurs, inviter ses voisins à récolter et cuisiner avec lui. Nous
souhaitons également donner une dimension « jeu » à cette
application, avec un système d’accumulation de points qui permettent
aux utilisateurs d’accéder à des récompenses, et de créer un
challenge.
!
La finalité de ces deux produits est de fournir à nos utilisateurs un produit
« clés en main » qui leur permettent une prise en main facile de
l’agriculture, tout en optimisant le temps passé à jardiner et en
développant du lien social avec ses voisins. Ainsi, la technologie dans
notre projet est un moyen de faciliter les échanges entre les individus et
vient renforcer la relation humaine.
!
!
!
!
!
En associant la notion de connectivité au jardin, nous insufflons une valeur
technologique au jardinage. Une solution permettant d’une part, une
certaine pédagogie et un accompagnement de cette nouvelle activité.
D’autre part, elle favorise le partage de contenu et fédère la communauté.
Enfin, en utilisant ce concept de connectivité, nous donnons une nouvelle
jeunesse au jardinage et le rendons attractif et tendance.
!
8. !
Les partenariats
!
Dans le cadre du développement de notre activité, nous avons imaginé la
mise en place de différents partenariats afin de développer un réseau
d’acteurs, bénévoles et professionnels, pour répondre aux besoins des
utilisateurs.
Ces partenariats seraient à double sens, sur le principe du « gagnant-
gagnant » avec pour objectif de tisser des liens forts entre ces différentes
communautés, et ainsi renforcer l’impact des actions entreprises.
Les partenariats associatifs
!
Lors de différents entretiens ou pendant le micro-trottoir que nous avons
réalisé, il nous est apparu essentiel d’accompagner les utilisateurs des
jardins connectés dans leur quotidien, pour qu’ils puissent acquérir les
compétences nécessaires pour cultiver comme ils le souhaitent leur
potager.
Dans cette optique nous avons imaginé de nous associer avec certains
acteurs associatifs du développement de l’agriculture urbaine et du
jardinage afin que des bénévoles puissent dispenser des formations sur
les bons gestes de base à avoir et par la suite, des cours plus spécifiques
sur demande ou en rapport avec la saisonnalité des produits.
Ainsi, en plus d’animer la communauté des jardiniers et de transmettre
des connaissances, ce partenariat permettrait de mettre en avant les
associations concernées et de favoriser la diffusion de leurs valeurs et de
leurs messages.
Les bénévoles agissent par plaisir et passion ce qui en feraient des
porteurs de message encore plus légitimes et surtout d’excellents
transmetteurs de savoirs.
Il n’y aurait donc pas de rapport client-vendeur, mais plutôt des
particuliers s’adressant à des particuliers.
!
!
Les partenariats professionnels
!
Dans le cas des partenariats professionnels, nous envisageons deux
possibilités.
Avec un équipementier
!
Les utilisateurs des jardins auront à leur disposition un espace de culture
et un espace de vie mais il leur faudra acquérir différentes ressources
comme du matériel ou des semis pour développer leur activité de
jardinage. C’est dans cet esprit que nous avons pensé à créer un
partenariat exclusif avec une grande enseigne de produits de jardinage en
lui offrant la possibilité d’être le seul présent sur la plateforme numérique
en tant qu’annonceur. Cette enseigne aurait donc le monopole de la
communication publicitaire auprès des utilisateurs des jardins. En
échange de cet accord, ces derniers seraient bénéficiaires d’une offre
commerciale exclusive sur l’ensemble des produits de l’enseigne
partenaire, du type 10% de remise sur les produits jardinages et 5% sur
les autres articles. Ainsi chacun profitera de ce partenariat, d’un point de
vue financier ou notoriété.
Avec des spécialistes
!
Afin d’apporter encore plus de contenu technique à nos utilisateurs, nous
souhaitons créer des partenariats avec des experts dans des domaines
tels que l’agriculture, le jardinage, la cuisine afin de réaliser des reportages
cours mais complets en plusieurs épisodes que les jardiniers urbains
auraient le loisir de consulter à leur guise sur la plateforme numérique. Ces
reportages peuvent être réalisés avec la participation de la chaîne TVRezé,
qui s’est proposée de mettre à notre disposition une équipe de tournage
et de relayer ces vidéos sur leur propre plateforme. Ainsi, nous
permettrions de mettre en valeur des témoignages et des conseils de
9. professionnels sur différentes thématiques tout en apportant un plus aux
utilisateurs.
Le marché
Notre offre répondant à l’attente des Nantais
!
Aujourd’hui, nous constatons un désir de se réapproprier le territoire
urbain, à mesure que les surfaces libres s’amenuisent.
!
Nantes, capitale verte de l’Europe en 2013, est une ville où la
préoccupation de ses habitants pour le développement durable et
l’engagement vert est très marqué. Le fait d’aller questionner les Nantais
sur le terrain nous a clairement confortés dans notre projet. Par ailleurs,
durant notre étude préalable et nos prises de contacts, nous avons
également remarqué l’existence d’un nombre conséquent d’associations
luttant pour la biodiversité et la végétalisation des toits (telles que Adivet).
Comme présenté au sein de ce dossier, l’aspect atypique du projet réside
dans le fait d’installer un jardin en hauteur qui soit à la fois privatif et
communautaire. Jusqu’à présent, 70% des jardins partagés impliquaient
des commanditaires dits publiques (écoles et autres bâtiments
appartenant à l’Etat.).
!
De plus, la création d’un dispositif se présentant sous la forme d’un bac
connecté et d’une application nous permet de proposer un service
complémentaire et inédit.
Nous pouvons voir qu’aujourd’hui les individus cherchent à faire partie de
communautés sociales et virtuelles, sans toutefois amoindrir leur désir de
rencontrer physiquement les gens, en particulier leurs voisins. Ainsi, nous
répondons à cette envie et offrons l’opportunité de pouvoir fédérer et
renforcer une communauté, à la fois au sein du jardin, mais aussi en
dehors grâce à l’application qui est accessible en tout lieux et tout temps.
!
La concurrence
!
Il n’existe pas à proprement parlé de service similaire sur le marché
actuellement. En effet, pour le moment nous pouvons uniquement
distinguer que deux entreprises comme Parrot et Koubachi. Parrot a
développé un dispositif sous la forme d’un capteur qu’on plante dans le
bac d’une plante d’intérieur, accompagné d’une application. Leur système
qui est vendu en points de vente (Fnac, et Truffaut), ou sur internet
(Amazon), présente certaines limites (principalement du fait de l’utilisation
de l’application uniquement en Bluetooth, et donc sans la notion de
mobilité), et des avis très mitigés auprès des utilisateurs, notamment sur
les réseaux sociaux.
Koubachi quant à lui propose un capteur indoor/outdoor, accessible en
WiFi, utilisant le même principe que son concurrent, en étant toutefois
plus complet.
Les acteurs participant à la création des villes
!
Notre projet rassemble à la fois l’architecture responsable, la construction
et la végétalisation de l’espace urbain. Ainsi, pour la mise en place de
celui-ci nous sommes actuellement en contact avec des institutions au
niveau local, des professionnels de la construction et du paysage.
!
10. !
Les institutions
!
Au niveau institutionnel, de nombreux acteurs pourraient nous permettre
d’obtenir un soutien informationnel, législatif ou encore financier par
l’intermédiaire de subventions. On distingue tout d’abord le Service des
Espaces Verts et de l’Environnement qui a pour enjeu d’améliorer au
quotidien la qualité du cadre de vie des Nantais, en développant des
aménagements et paysages diversifiés. En effet, 15% du territoire nantais
est occupé par des espaces verts et près de 24M d’euros sont alloués
par la ville à ces espaces chaque année.
!
D’autres institutions encouragent la végétalisation des espaces en zone
urbaine et le développement de la biodiversité. Divers organismes sont
présents tels que le Service Territorial de l'Architecture et du
Patrimoine (STAP), la Direction de l'Urbanisme de la Ville de Nantes,
Nantes Habitat, mais aussi et surtout Nantes Métropole. Cette dernière
coordonne notamment les règles au niveau du Plan Local d’Urbanisme
(PLU), instaurées par la loi Solidarité et Renouvellement Urbain (SRU), qui
définissent l’utilisation des sols et l’aménagement global et responsable
vis-à-vis de l’environnement.
!
Toujours d’un point de vue législatif, l’installation d’une toiture végétalisée
peut également être encadrée par une réglementation sous la forme de
normes DTU ou Documents Techniques Unifiés.
Les Architectes locaux et promoteurs
!
Notre démarche implique également de contacter les professionnels de la
conception et de la construction. Notre objectif est de mettre en place un
projet global regroupant divers acteurs et compétences afin de rendre
possible la végétalisation des toits.
!
Nous sommes par exemple en contact avec le promoteur et constructeur
immobilier Rabot Dutilleul sur la région Nantaise.
!
!
!
!
Ce groupe cherche comme nous à se positionner sur l'immobilier
responsable, comme en témoigne leur projet d’entreprise Imagine 2014,
caractérisé par une responsabilité sociale et environnementale.
!
L’implication d’architectes permettra de développer la technique de
végétalisation la plus adéquate (sûrement semi-intensive dans le cas des
toits), mais aussi de donner un design et un cadre agréable dans lequel
les utilisateurs pourront se retrouver.
!
!
11. !
A qui nous adressons-nous ?
!
Dans le but d’offrir notre produit auprès de résidents d’immeubles, nous
devons également, et avant tout, nous tourner vers les différents acteurs
qui occupent une place importance dans sa mise en place. On distingue
ainsi deux cibles, détaillées ci-après.
Cible commerciale
!
Elle est constituée des promoteurs immobiliers qui pourraient installer ce
type de jardins sur leurs immeubles en projet. Il est essentiel pour nous,
de nous adresser vers eux en premier lieu, car ils constituent la base de
notre fond de commerce et permettent de rendre le projet viable. C’est
par l’intermédiaire de leur adhésion au concept que nous proposons,
qu’on peut le rendre réel, et par la suite solliciter notre cible secondaire.
Cible utilisateur
!
Celle-ci est composée des « utilisateurs » au sens propre du terme, c’est-
à-dire les habitants de résidences qui représentent les futurs membres de
la communauté. L’objectif est de leur faire connaître notre offre qui se
matérialise par le dispositif des « Smart Bac » et de l’application associée.
La cible est donc le locataire d’appartement, désirant faire partie
socialement de sa communauté/son voisinage, sous une forme plus
atypique et ludique. Novice ou ayant déjà la « main verte », il a le souhait
de pouvoir posséder son coin d’espace vert et d’avoir la possibilité de
cultiver soi-même, au sein d’un environnement de plus en plus urbanisé.
Le but de notre campagne de communication à venir est de démocratiser
le fait de se réapproprier l’espace urbain et le concept des jardins
partagés sur les toits. Notre objectif à terme est de susciter l’intérêt du
public pour le concept et l’envie de se joindre et de s’impliquer activement
dans une communauté.
La communication de Garden’R
!
Notre projet dépend de plusieurs type d’acteurs, promoteurs,
constructeurs, particuliers, collectivités, associations entre autre. Nous
nous devons donc d’avoir une communication claire envers chacun des
concernés. La difficulté réside dans la pluralité des publics cibles. En effet,
nous ne pouvons communiquer de la même manière selon que nous nous
adressons à une entreprise de BTP préparant un projet potentiellement
compatible avec notre plateforme ou à un particulier, potentiel utilisateur
par exemple. La problématique à laquelle nous faisons face est la
suivante : comment communiquer sur notre produit vers des publics qui
ne partagent ni les mêmes intérêts vis-à-vis de l’outil ni les mêmes
objectifs d’utilisation.
!
Exemple d’intérêt locataire : rencontrer ses voisins à travers la pratique du
jardinage
Exemple objectif d’utilisation locataire : apprendre à jardiner des tomates
!
Exemple d’intérêt entrepreneur : apporter une plus-value à son immeuble
Exemple d’objectif d’utilisation : améliorer l’isolation thermique de son
bâtiment
Une communication produit ciblée.
!
Nous avons identifié auparavant deux cibles principales. Les cibles
secondaires sont les associations concernées par l’agriculture urbaine et
la promotion du lien social entre voisins. Elles seront des relais naturels et
des prescripteurs de notre projet puisque notre solution est un outil au
service des causes que défendent ces associations. Les collectivités
territoriales sont également des cibles secondaires. Elles pourront nous
appuyer auprès des entrepreneurs puisque notre projet s’inscrit dans bon
12. nombre de Plans Locaux d’Urbanisme ayant notamment pour but de
rendre les zones urbaines plus vertes.
!
!
!
!
!
!
La promotion de notre produit auprès des constructeurs se faisant via un
démarchage commercial, le véritable enjeu en terme de communication se
situe au niveau du grand public, avec un double objectif : sensibiliser le
public sur la possibilité d’avoir un potager sur son toit et leur faire
connaître la plateforme Garden’R pour créer un désir d’utilisation.
Les résidents (nos utilisateurs)
!
Pour rappel, les résidents ou utilisateurs sont les particuliers qui pourraient
être amenés à utiliser notre application. Ce sont eux qui vont utiliser et
faire vivre la plateforme : c’est pour leur faciliter le jardinage et les
connecter aux autres utilisateurs, qu’ils soient de leur immeuble ou non,
qu’a été imaginé ce support.
!
Objectifs : Donner l’envie de jardiner, de partager avec ses voisins via
notre plateforme, de s’évader.
!
Supports de communication
!
Nous projetons de mettre en œuvre toute une série de moyens de
communication modernes pour faire connaître Garden’R :
!
Print : Dans notre stratégie, nous prévoyons d’utiliser le canal de
communication classique qu’est l’affichage. Exemple de ce que pourrait
être une campagne d’affichage Garden’R ci-contre.
!
!
!
!
!
!
!
13. !
Une Stratégie Digitale
!
Web Série : D’une part, nous avons imaginé une chaîne Youtube
Garden’R où seront relayées des vidéos crées par Garden’R. Cette série
de vidéos tutoriels, spécifique à chaque culture, permettra aux utilisateurs
d’apprendre à jardiner. Des invités surprises, passionnés par leur métier et
désireux de partager leur savoir, interviendront ponctuellement.
D’autre part, nous réaliserons des reportages griffés Garden’R afin de
sensibiliser au développement durable à travers la problématique de
l’agriculture urbaine, des toitures végétalisées et des interviews
d’association et d’acteurs du développement durable. Ces reportages
seront également diffusés via la chaine Youtube.
!
!
Réseaux sociaux : Une présence accrue sur les réseaux sociaux à travers
Facebook, Twitter, un Tumblr, un Pinterest ou les photos des légumes
seront centralisées. Notre plateforme réunit des communautés
potentiellement technophiles qui sont donc susceptibles de se réunir sur
les réseaux sociaux. Nous avons choisis ces plateformes car ce sont les
plus gros relais d’information (Facebook, Twitter). Tumblr constitue quant à
lui notre micro-site durant le développement du projet. Enfin, Pinterest
permet d’apporter une touche créative et est très utilisé par les
« foodies ».
!
Relations Presse : Au lancement de notre plateforme, nous
communiquerons aux médias généraux et spécialisés (presse jardin,
magazine consacré au développement durable, magazine entreprenariat
start-up, magazine BTP, presse High-Tech) un dossier de presse complet
pour que l’information soit relayée.
!
Street Marketing : Notre projet s’inscrit dans un cadre urbain, des actions
de ce type dans les centre-villes seront donc misent en place.
!
!
Les entrepreneurs (nos clients)
!
Nous allons proposer notre jardin connecté Garden’R comme une solution
venant se greffer à un projet de construction en développement. C’est
donc l’entrepreneur en bâtiment qui prendra la décision d’intégrer les bacs
de culture et la plateforme sur le toit de son futur immeuble. La technique
de promotion de notre produit sera essentiellement le démarchage
commercial des entrepreneurs en BTP. Dans ce but, nous prévoyons de
créer les supports de communication suivants.
!
• Plaquette de présentation du produit contenant l’argumentaire à
laisser au prospect.
• Support iPad interactif pour la présentation de la solution.
• Vidéo explicative type reportage expliquant la mise en place d’un
potager sur les toits, la facilité d’accès à la plateforme, la vie d’un
jardin en montrant à terme des images des premiers jardins mis
en place.
!
!
!
!
!
15. !
Fiche de Synthèse
!
!
Notre projet, inspiré par Open Odyssey et l’ADEME, a vu le jour dans une
salle de cours pendant une réflexion sur comment réussir à nourrir 9
milliards de personnes en 2050. Nous avions pour mission de reprendre la
communication d’un projet associatif existant mais nous avons souhaité
aller plus loin.
Par nos visions et nos approches différentes, nous avons cheminé
longuement autour de notre problématique, échangé avec différents
interlocuteurs et fais un certain nombre de recherches afin de déterminer
notre domaine d’activité, le développement durable et notre champ
d’action, l’agriculture urbaine. On ne parle pas de mettre des champs de
carottes au beau milieu des villes mais plutôt de reconquérir l’espace
urbain pour créer de la vie, pour créer de la beauté. Bref, mettre plus de
vert dans notre quotidien. Et plus particulièrement les immeubles,
véritables forêts de nos villes.
!
C’est donc dans cette direction que notre projet s’est orienté. Nous avons
poursuivi nos investigations et la conclusion a été que les jardins sur les
toits ne sont pas une révolution mais plutôt une pratique encore
méconnue et peu répandue dans le quotidien des citadins.
Une autre question s’est donc imposée à nous : Que pouvons nous faire
pour changer ça et rendre cette pratique attrayante et dans l’air du
temps ?
!
Le digital et le numérique prennent une place de plus en plus importante
dans notre quotidien et l’ultra-connectivité fait partie intégrante de notre
vie. C’est là qu’intervient la deuxième partie de notre projet, plus longue,
plus technique mais aussi promettant des perspectives d’évolution
incroyable. Connecter les utilisateurs, ce n’est pas vraiment nouveau. Leur
proposer une aventure de jardinage inédite, voilà le vrai atout de
Garden’R. Nous avons mené une enquête auprès de 200 prospects afin
d’affiner les caractéristiques de notre produit et aussi afin de nous
conforter dans notre volonté de changer les choses car les résultats de
cette étude sont très encourageants.
!
A ce stade du projet nous ne pouvons pas encore vous présenter une
arborescence complète de notre produit ni même l’ensemble des
fonctionnalités car nous sommes encore en période de développement.
!
Mais pour cela nous nécessitons des fonds, des contacts et des
compétences que vous pouvez nous apportez si vous décidez de nous
accorder votre confiance.
Ensemble construisons notre futur.
Ensemble bâtissons un avenir meilleur pour nos villes !
!
Nous espérons avoir réussit à vous convaincre et si ce n’est pas le cas
nous redoublerons d’efforts et nous persévèrerons jusqu’à
l’aboutissement de notre projet car nous sommes convaincus de
l’importance d’être acteur et non plus spectateur.
!
!
L’équipe GARDEN’R
!
!
Pour nous contacter
!
L’équipe Garden’R
S’élever ensemble pour cultiver notre jardin
Tél : + 33 6 11 64 02 91
Mail : gardenr.loireatlantique@gmail.com
Tumblr : gardenrofficial.tumblr.com