2. Patient âgé de 53 ans, consulte pour
rectorragies évoluant depuis 6 mois de manière
continue sans douleurs ni trouble du transit
Dans ses antécédents, le père et le frère décédés
d’un cancer colique
3. L’examen note une pâleur cutanéo-muqueuse,
l’abdomen est souple sans masse ou
hypertrophie d’organe, pas d’adenopathies
Le toucher rectal trouve une formation ferme
mobile ayant un pédicule à 5cm environ de la
marge anale, mobile par rapport au plan
profond
4. Sigmoidoscopie: Volumineuse formation
ulcéro-bourgeonnante, hémorragique, située à
5cm environ de la marge , à pédicule large,
occupant le tiers de la lumière
Biopsies : adénocarcinome bien différencié
8. Bilan biologique retentissement et pré
opératoire
Coloscopie totale
Télé thorax
Echographie abdominale
TDM thoraco-abdominale
IRM
Echographie endorectale
ACE
9. Biologie Anémie à 8gr d’hémoglobine
Le reste est normal
Telethorax et échographie normaux
Coloscopie :absence d’autre lésions
IRM épaississement de 11mm situé à 7cm de
la marge anale, s’étendant sur 12 mm, sans
adénopathies ni atteinte de la graisse peri-
tumorale classé T2/T3 N0 M0
10. Chirurgie seule
Chirurgie suivie de radio ou et ou
chimiothérapie
Radiothérapie suivie de chirurgie
Radio chimiothérapie suivie de chirurgie
Exérèse locale
11. Radio chimiothérapie suivie de la chirurgie
après 4 à 6 semaines
Protocole suivi
Radiothérapie curative pré opératoire dose
totale sur 5semaines 45 Gy, fractionnée sur
1.8 Gy par séance avec 5 séances/semaine
associée à une chimiothérapie concomitante
Xeloda per os
12. IRM (même matériel même opérateur):
les différentes séquences n’objectivent pas
d’épaississement franc de la paroi rectale ni
de rehaussement suspect après injection de
gadolinium
La graisse perirectale est saine
Endoscopie: disparition complète de la lésion
On note une zone pale recouverte de
pétéchies
17. A la vue des résultat le patient refuse toute
intervention malgré les recommandations des
médecins consultés
18. L’ exérèse totale du mesorectum est la
technique de référence, elle réduit le risque de
récidive locale et permet la préservation
(souvent)nerveuse donc minimise les séquelles
génito-urinaires
La radiothérapie neoadjuvante réalisée pour
des tumeurs T3 T4 Diminue le risque de
récidive locale
19. Ceci étant tiré de l’EBM , malgré l’insistance le
patient refuse et accepte une surveillance
rapprochée .
Le patient a bien répondu à la radio
chimiothérapie, une intervention pourrait
entrainer des séquelles fonctionnelles génito-
urinaires et digestives mal tolérées qui sont
souvent accrues parce traitement préoperatoire
20. Cette situation –bonne réponse clinique n’est pas
rare, elle est observée chez 10à 45% des patient, la
réponse histologique n’étant pas connue car la
biopsie n’a pas était faite.
Une équipe brésilienne a observé chez 265
malades atteint de cancer du bas rectum T2 ou T3
traités par radio chimiothérapie une réponse
cliniquement complète chez 27%, ils ont été
surveillés sur une période de 57 mois et comparés
à un groupe témoin opéré était de 5% contre14% et
la survie était meilleure de 100% VS 88%
21. Clinique avec TR et rectoscopie
trimestrielle
Tele thorax et échographie semestrielle
TDM thoraco-abdominale semestrielle
Echographie endo-rectale trimestrielle
Pendant 2ans , puis espacée
22. Actuellement , nous sommes à 14 mois de suivi
Le patient est toujours en bonne réponse
clinique, endoscopique, l’ IRM et echo-
endorectale sont normales
Nous avons préconisé une enquête familiale
avec proposition de coloscopie pour les
membres de sa famille…. à suivre