1. Gestion interne de la collectivité 29
Gestion interne de la col lectivité
En optimisant la gestion interne des collectivités locales, le tions essentielles, désormais fédérées par un même
haut débit améliore la qualité et la fluidité des échanges, réseau. La dématérialisation progressive des documents,
dégageant du temps et des équipes pour des missions et les nouveaux usages qui en découlent, participent à une
à valeur ajoutée. Communiquer, partager, coordonner, simplification des procédures administratives et à la pro-
archiver et fournir l’information constituent autant de fonc- motion du travail collaboratif.
2. “
Gestion interne de la collectivité 31
Ce projet avait pour but de doter
la collectivité d’une infrastructure de
communication moderne, indispensable
pour mieux gérer la relation avec
les citoyens.”
Isabelle Troubat, conseillère municipale de Montluçon,
déléguée à la communication et aux NTIC Les enjeux
Jusqu’au printemps 2006, les bureaux des services municipaux étaient
disséminés à travers la ville (cinq sites proches de l’hôtel de ville, une
cinquantaine de sites plus éloignés). Le projet de cité administrative, dotée
d’un réseau optique d’un débit de 100 Mbit/s, a regroupé une partie de
ces services sur un même site et favorisé l’échange avec plusieurs autres
sites secondaires. Le coût élevé de la précédente infrastructure WLAN
(à base de liaisons louées) a participé à son abandon et orienté le choix
vers l’option fibre optique, avec l’installation d’un nouvel autocommuta-
teur téléphonique pour l’hôtel de ville.
La mise en œuvre
Parallèlement au projet d’installation des services municipaux dans la
nouvelle cité administrative, des études préliminaires visant à remplacer
l’infrastructure WLAN jusqu’alors utilisée ont été réalisées début 2005.
En novembre 2005, la ville optait pour la solution Intra Cité de France
Télécom, assistée dans ce choix par le cabinet d’étude MG Fil Conseil.
VILLE DE MONTLUÇON (03)
Outre la cité administrative, cœur du réseau Intra Cité, une dizaine de sites
distants (centre technique municipal, médiathèques, espace Montluçon
Porteur du projet > Commune de Montluçon
Jeunesse, etc.) sont rattachés au réseau par des liens SDSL. Les frais de
FICHE D’IDENTITÉ
Nombre d’habitants > 44 074 mise en service sont évalués à 30 000 euros (plus 200 000 euros de
Intra Cité, le haut débit Contexte territorial > Territoire de passage et d’échanges,
occupe une situation stratégique, au centre de la France,
fonctionnement par an pour 50 sites déployés).
municipal 100 % fibre optique au carrefour de l’axe Centre-Europe-Atlantique
Contact > Tél. : 04 70 02 55 00
Courriel : e.kimbrought@mairie-montlucon.fr Bilan et perspectives
Site : www.mairie-montlucon.fr
Outre un débit et une fiabilité accrus par rapport à l’ancienne architecture,
la ville a vu ses coûts de fonctionnement télécom réduits et bénéficie
Le projet Inaugurée en mai 2006, la cité administrative a bénéficié, dès son ouverture, de désormais d’une plus grande homogénéité de ses équipements réseau et
l’infrastructure Intra Cité, réseau haut débit transportant voix et données sur une même télécom. Résultat : les services municipaux peuvent se concentrer sur leur
fibre optique. La ville utilise la voix sur IP pour communiquer notamment avec les mission première (depuis la migration, les sites distants n’ont plus subi de
médiathèques de l’agglomération, le centre technique municipal et quelques espaces coupures, ni d’engorgement) et choisir les outils les mieux adaptés.
de loisirs. Par ailleurs, le réseau Intra Cité améliore concrètement le travail coopératif À terme, la ville pourra bénéficier d’un accueil téléphonique unique pour les
des services grâce au partage de l’information entre les sites : les dossiers transitent usagers de tous les services municipaux, et les points d’accès à Internet
en toute sécurité et sans délai d’un bâtiment à l’autre. devraient être multipliés.
3. “
Gestion interne de la collectivité 33
Patrick Weiten, maire de Yutz
Lorsque nous avons mis en place ce système Les enjeux
de vidéosurveillance, notre objectif était À proximité de l’axe Thionville-Metz, du Luxembourg, de la Belgique et
de couvrir certains points sensibles de la ville de l’Allemagne, Yutz bénéficie d’une situation privilégiée offrant des pos-
sibilités de développement économique importantes. Ville dynamique, en
qui subissaient des dégradations régulières." plein essor démographique, elle est confrontée, dans certains quartiers, à
des actes de vandalisme et à des graffitis. La municipalité a donc souhaité
renforcer la sécurité en adoptant la vidéosurveillance urbaine. Solution
souple et évolutive, rapide à mettre en place, la vidéosurveillance répond
efficacement aux enjeux de prévention, partout où cela est nécessaire. Et
contribue ainsi à la sécurité des populations et des biens.
La mise en œuvre
Après avoir établi le cahier des charges du projet au début de l’année
2005, la mairie de Yutz a procédé à une consultation au deuxième trimes-
tre et les travaux ont été réalisés de septembre à novembre 2005. Neuf
caméras ont été installées dans quatre quartiers de la ville. La solution
technique retenue combine vidéosurveillance et transfert des données
informatiques municipales : cela est rendu possible par le développement
des TIC et du haut débit, qui fait de Yutz une ville pionnière en Moselle dans
VILLE DE YUTZ (57)
ce domaine. Pour la réalisation du projet, la municipalité a investi
86 320 euros.
FICHE D’IDENTITÉ
La vidéosurveillance Porteur du projet > Commune de Yutz
Nombre d’habitants > 17 000
Contexte territorial > Territoire rural, au nord-ouest
Bilan et perspectives
au service de la sécurité du département de la Moselle, en Lorraine
Contact > Tél. : 03 82 82 26 82
Site : www.mairie-yutz.fr
Après un an d’utilisation, le bilan de la vidéosurveillance est globalement
positif, malgré les quelques dégradations de matériel constatées dans les
semaines qui ont suivi l’installation des caméras. Dans les zones placées
sous vidéosurveillance, la ville de Yutz enregistre en effet une nette diminu-
tion des actes répréhensibles. Elle a donc décidé d’étendre le système à
Le projet Pour mieux protéger certains quartiers sensibles qui subissaient régulièrement un autre quartier en installant une caméra supplémentaire.
des dégradations, la ville de Yutz a décidé de mettre en place un système de vidéo-
surveillance. Le projet a été lancé au printemps 2005, avec l’installation de caméras
placées aux points stratégiques de plusieurs quartiers de la ville. Reliées par une
connexion à haut débit au serveur informatique de la ville, elles enregistrent et stockent
les images. Elles peuvent être pilotées à distance par un opérateur du centre
de surveillance.
4. “
Gestion interne de la collectivité 35
Les enjeux
Face à l’augmentation de la délinquance dans les années 1990, la muni-
cipalité a souhaité mettre en œuvre un système de vidéosurveillance en
collaboration avec la police nationale. La vidéosurveillance vient en appui
de la politique communale de sécurité et de prévention à l’égard des
La mise en œuvre
jeunes ; elle soutient également les actions de prévention des risques na- La ville a créé une commission ad-hoc comprenant 18 membres, dont 9
turels majeurs, notamment les inondations, d’aide à la régulation et à la élus de toutes tendances et des acteurs de la vie civile. Une large concer-
surveillance du trafic routier et assure la protection de certains bâtiments tation a été engagée avec la population sur les emplacements des camé-
publics. De plus, le dispositif est totalement respectueux de la vie privée. ras. La direction des systèmes d’information, assistée d’un cabinet
d’ingénierie exter ne, s’est chargée de la maîtrise d’œuvre.
L’investissement s’élève à 1 450 000 euros et le coût de fonctionnement
est de 180 000 euros par an. Pour assurer le respect de la Loi informa-
tique et libertés, les images enregistrées sont conservées dix jours et seul
un officier de la police judiciaire peut y accéder.
Bilan et perspectives
Les chiffres de la délinquance sont éloquents : entre 2000 et 2005 la ville
a enregistré une baisse de 70 % des vols à la portière, de 50 % des vols à
main armée, de 21 % des vols avec violence ou encore de 35 % des vols
de véhicules. Malheureusement, ces bons résultats ont entraîné un dé-
placement de la petite délinquance vers des secteurs moins surveillés, qui
demandent aujourd’hui à bénéficier de la vidéosurveillance. La commune
devrait poursuivre sa politique contre l’insécurité, et notamment étendre le
VILLE DʼANTIBES JUAN-LES-PINS (06)
dispositif à la surveillance des édifices et bâtiments communaux.
Porteur du projet > Commune d’Antibes Juan-les-Pins
FICHE D’IDENTITÉ
Un dispositif de sécurité Nombre d’habitants > 73 383
Contexte territorial > Deuxième ville des Alpes-Maritimes, située
entre Nice et Cannes, présentant une forte activité touristique
respectueux des libertés et économique avec le parc technologique de Sophia Antipolis
Contact > Tél. : 04 92 90 50 00
courriel : jb.perini@ville-antibes.fr La vidéosurveillance
Site : www.antibes-juanlespins.com
a fait l'objet d'une mise
en place concertée et mesurée
Le projet Dès 1997, la ville d’Antibes Juan-les-Pins met en œuvre un réseau de vidéosurveillance
constitué de caméras, de bornes d’appel et d’un poste central de visualisation et
dans le respect des libertés
d’enregistrement des images, aménagé au commissariat de police. Aujourd’hui, individuelles de chacun
38 caméras sont installées. En 2005, le projet s’est étendu à la surveillance des abords et de la loi.”
de quatre collèges (huit caméras), en partenariat avec le rectorat et le conseil général
Jean Léonetti, député-maire d’Antibes
qui prend à sa charge les dépenses d’investissement et de fonctionnement, notamment
le transport des images par lignes haut débit. France Télécom a été associé
à cette opération.
5. “
Gestion interne de la collectivité 37
Ce portail communautaire s’inscrit
pleinement dans les missions de
l’intercommunalité : mutualisation,
travail coopératif, partage des
connaissances, accès pour tous à
la même information au même instant.”
André Renaud, vice-président du Grand Chalon
chargé des TIC
Les enjeux
Ce projet s’inscrit dans une stratégie engagée dès 2001 avec l’ouverture
aux usagers des premiers espaces multimédias. En créant le portail
communautaire de services, le Grand Chalon se dote d’un outil précieux
de gestion interne. La mutualisation des ressources, notamment les
annuaires de compétences, génère une plus grande efficacité et une
réduction des coûts. La dématérialisation, comme par exemple la convo-
cation aux réunions par courriel, produit aussi des économies sur les
coûts de fonctionnement. Par ailleurs, une telle initiative développe une
bonne culture de réseau et de travail d’équipe.
La mise en œuvre
Afin que l’ensemble des communes s’approprie le projet, tous les parte-
naires ont été associés à chaque étape de la conceptualisation pour
LE GRAND CHALON (71)
aboutir à un cahier des charges et à la conception de leur outil. Le Grand
Chalon a développé le projet grâce au soutien financier de l’État (FNADT)
Porteur du projet > Communauté d’agglomération et de la région Bourgogne. Il a ensuite fait appel à un prestataire externe.
FICHE D’IDENTITÉ
du Grand Chalon
Un portail pour mutualiser Nombre de communes regroupées > 38
Nombre d’habitants > 108 614
Contexte territorial > Moderne et dynamique, la plus grande
Le budget total s’élève à 143 500 euros pour le portail communautaire et
70 000 euros pour le Système d’information géographique (SIG). Le coût
les ressources ville de Saône-et-Loire et la deuxième ville de Bourgogne
Contact > Tél. : 03 85 94 15 15
de fonctionnement total est évalué à 19 500 euros par an.
Courriel : patrice.brenot@legrandchalon.fr
Site : www.legrandchalon.fr
Bilan et perspectives
La communauté d’agglomération n’a pas aujourd’hui le recul nécessaire
pour dresser un bilan complet. En effet, l’équipement des communes ne
Le projet Lancé à l’automne 2002, le projet de portail communautaire de services du Grand
favorise pas encore une utilisation optimale de la plate-forme SIG. En ou-
Chalon a démarré au printemps 2004 pour remplir un double objectif : mutualiser
tre la numérisation du cadastre est toujours en cours. Mais l’outil s’enrichit
les ressources informatiques et développer l’administration électronique. Aujourd’hui,
régulièrement de nouvelles couches thématiques de données, accrois-
il offre de nombreux services, tels qu’une plate-forme cartographique, des espaces
sant ainsi son intérêt pour les communes. En ce qui concerne le portail
de travail collaboratif, des agendas partagés ou un annuaire de compétences.
communautaire, le développement se poursuit et les premiers services
Le site propose en outre des téléservices et des téléprocédures.
devraient être diffusés à l’automne 2006.
6. “
Gestion interne de la collectivité 39
Les enjeux
Pour mieux gérer le stationnement dans le centre-ville et les zones touris-
tiques de la ville de Tournon, la municipalité a voulu augmenter le nombre
d’horodateurs, sans toutefois mobiliser de moyens humains supplémen-
taires. En outre, pour faciliter le paiement du stationnement, il fallait favori-
ser l’utilisation de moyens de paiement électroniques diversifiés, notam-
La mise en œuvre
ment tous les types de cartes de paiement et d’abonnement. La ville a La constitution d’une équipe projet a été déterminante. Après avoir iden-
privilégié une solution de gestion automatisée par TIC avec transmission tifié les différents intervenants, défini leur rôle, la date et les délais
des données en temps réel par GPRS. d’intervention, un travail collaboratif a été mené avec Orange et Parcteo
afin de déterminer les modalités techniques des échanges d’informations
e n
cohérence avec les problématiques d’organisation de la mairie. Financé
par la commune, le coût d’investissement du projet s’est établi à 16 980
euros, et le coût du fonctionnement s’élève à 6 000 euros par an.
Bilan et perspectives
Lancé en janvier 2006, le projet donne toute satisfaction à la municipalité
qui a réussi à conjuguer facilité de paiement et de maintenance avec
connaissance des recettes en temps réel. Elle envisage de développer le
service à d'autres activités comme l’accès et la gestion des bâtiments
communaux, de la médiathèque, des équipements sportifs… Côté utilisa-
teurs, s’il est encore trop tôt pour faire un premier bilan, il apparaît déjà que
l’acceptation et la compréhension des nouveaux usages doivent être ac-
VILLE DE TOURNON-SUR-RHÔNE (07)
compagnées par une information et une concertation avec la population.
FICHE D’IDENTITÉ
Porteur du projet > Commune de Tournon-sur-Rhône
Gestion des horodateurs Nombre d’habitants > 10 607
Contexte territorial > Territoire rural de la vallée du Rhône, situé
à distance sur un axe important de circulation et d'activité touristique
Contact > Tél. : 04 75 07 83 83
Courriel : maire@ville-tournon.com
Faciliter le stationnement
Site : www.ville-tournon.com
pour les usagers et gérer
le service public avec efficacité
Le projet La ville de Tournon-sur-Rhône a décidé d’associer la mise en service d’une nouvelle
zone de stationnement payant à un système de contrôle et de gestion automatique
en mettant en œuvre les
des horodateurs. Sensible au développement des TIC et convaincue de l’intérêt moyens de communication
des systèmes de partage et d’échanges d’informations pour avoir précédemment d'aujourd'hui.”
adopté un Oléane VPN, la commune a cherché une solution moderne de gestion
des parcmètres. Avec comme impératif, de pouvoir contrôler en temps réel le parc Jean Pontier, maire de Tournon-sur-Rhône
des horodateurs et d’être informée des recettes et des pannes.
7. “
Gestion interne de la collectivité 41
Le développement et l'utilisation
des TIC sont de véritables enjeux
pour les intercommunalités,
car ils favorisent la circulation
des informations et donc la coopération
et le travail en commun.”
Jean-Noël Parpillon, vice-président de la communauté
d’agglomération, chargé de l'information et de la communication
Les enjeux
Chambéry Métropole souhaite ainsi créer une culture collective et favori-
ser le travail collaboratif, le partage d’informations, et réaliser des écono-
mies de papier. Le nombre important d’intervenants, et notamment
les 380 agents et 38 membres du bureau élus, nécessite une bonne
communication interne de la communauté. Le Fil s’inscrit dans le projet
global de dématérialisation et d'amélioration de la circulation de
l'information au sein de la communauté d’agglomération. Avec l’ouverture
du Fil en extranet, toutes les communes auront bientôt accès aux informa-
tions communautaires.
La mise en œuvre
Le projet d’intranet est un prolongement du site Internet. La collectivité a
fait appel au même prestataire et utilise la même solution technique (CMS).
Le projet CartoFil a été mené en parallèle. L’ensemble des initiatives est
suivi par les services systèmes d'information et communication. La pro-
CHAMBÉRY MÉTROPOLE (73)
grammation est réalisée par des prestataires externes. Le Fil a vu le jour en
avril 2006 et l’intranet SIG en mai. L’investissement s’élève à 30 000 euros
Porteur du projet > Communauté d’agglomération de Chambéry et le coût de fonctionnement devrait être de 7 000 euros par an,
FICHE D’IDENTITÉ
Métropole
Le Fil, un intranet fédérateur Nombre de communes regroupées > 24
Nombre d’habitants > 120 377
Contexte territorial > Située au cœur des Alpes, entre Grenoble,
entièrement financés par Chambéry Métropole.
Lyon et Annecy, avec une activité économique très diversifiée
Contact > Tél. : 04 79 96 86 00
Bilan et perspectives
Site : www.chambery-metropole.fr
Courriel : marlene.desbois@chambery-metropole.fr
L'intranet n'étant opérationnel que depuis avril 2006, il est trop tôt pour en
tirer des conclusions. Mais les projets ne manquent pas. Ainsi, l’ouverture
en mode extranet à l’ensemble des communes devrait intervenir à
Le projet Après avoir lancé son site Internet fin 2004, Chambéry Métropole a souhaité créer l’automne 2006. Chambéry Métropole propose aussi un outil de consul-
un intranet afin de fédérer l’ensemble des agents et des élus. Avec l’intranet baptisé le Fil, tation du cadastre et d’autres informations dont les communes ne béné-
les ordinateurs communautaires donnent accès à toutes sortes de documents, comme, ficient pas toujours en interne. En outre, les collectivités peuvent construire
par exemple, un annuaire des agents et des compétences, l’agenda des réunions des applications partagées, telles que le suivi des travaux sur
ou une revue de presse, ainsi qu’à un système d’information géographique, CartoFil. l'agglomération. À moyen terme, le SIG CartoFil devrait être intégré au site
Par ailleurs, les communes peuvent profiter de l’outil communautaire pour créer Internet.
leur propre site Internet.
8. “
Gestion interne de la collectivité 43
Les enjeux La mise en œuvre
Dynamique, multiculturelle, tournée vers la modernité, la ville de Drancy La ville de Drancy a initié depuis trois ans la réécriture de ses applications
multiplie les projets d’envergure et s’attache à conduire une action de intranet afin d’en faciliter la consultation en mobilité. Concernant les appli-
proximité ambitieuse au service des citoyens. Le développement des so- cations et les terminaux mobiles, les choix techniques ont été faits par
lutions mobiles revêt en ce sens une véritable dimension politique. En don- la direction informatique de la mairie qui a porté le projet avec le maire et
nant la possibilité aux cadres territoriaux de signaler tout dysfonctionne- le directeur général des services. La mobilisation des partenaires privés,
ment et de déclencher ainsi une intervention immédiate, la mairie répond Apteryx pour le développement des applications et Orange pour le prêt
à des attentes fortes des citoyens. Dialogue facilité sur le terrain, délais rac- des terminaux et des cartes 3G PCMCIA, a été facilitée par le caractère
courcis, les problèmes sont pris en compte plus rapidement, notamment avant-gardiste de la solution. 240 000 euros ont été investis dans la
dans les domaines de la sécurité et de la voirie. réécriture des applications en intranet, qui pourront être amortis grâce à la
revente par la ville des logiciels auprès des collectivités locales. En effet,
ces logiciels ont été développés dans le cadre d’un partenariat public-
privé.
Bilan et perspectives
Si les utilisateurs regrettent parfois que la lisibilité ne soit pas meilleure sur
les écrans des mobiles, ils constatent que la possibilité de se connecter à
tout moment au système d’information de la mairie entraîne une réelle
amélioration des délais d’intervention. Et un allègement dans le traitement
de certains dossiers désormais réglés, quasiment en temps réel, sur le ter-
rain. Plus réactifs, plus proches de la population, les cadres et les élus
gagnent également en image. Et cette portée politique de la mobilité
connaîtra une nouvelle dimension avant la fin de l’année, avec la possibi-
VILLE DE DRANCY (93)
lité de gérer directement les rendez-vous demandés par les Drancéens.
FICHE D’IDENTITÉ
Des solutions mobiles Porteur du projet > Commune de Drancy
Nombre d’habitants > 64 500
Contexte territorial > Territoire urbain en région parisienne Grâce à l’usage
pour une meilleure réactivité Contact > Tél. : 01 48 96 50 80
Courriel : david.larose@drancy.fr
Site : www.ville-drancy.fr
des technologies de
télécommunication, nous avons
amélioré la qualité du service
La ville de Drancy a décidé d’équiper les élus et les cadres territoriaux de téléphones rendu à la population de Drancy
Le projet
mobiles leur donnant un accès permanent au système d’information de la mairie tout en réalisant des
et à leur messagerie. Sur le terrain, la réactivité des collaborateurs est amplifiée, chacun économies.”
pouvant intervenir immédiatement dans son domaine de compétences. Après avoir été
la première ville française à adopter la téléphonie sur IP, Drancy initie avec ce projet une Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Drancy
démarche télécom de pointe s’appuyant sur le potentiel des solutions de mobilité.