L'éco-conception est en outil de réflexion et de mise en application de l'économie circulaire. Sur base du cycle de vie, il s'applique dans de nombreux domaine
5. Exemple de la
démarche
par
Matériaux renouvelables
(32%)
Sans matériaux dangereux
(PVC, plomb, …).
Site certifié ISO 14001
Assemblage sans collage
Peinture en poudre sans COV
Réduction poids /
volume
Emballage éco-
conçu
Fabrication à
proximité clients /
Trajets optimisés
Durabilité (fiable, solide,
composant amovibles et
remplaçables, …)
Séparabilité des
matériaux facile
Recyclage à 99%
Pièces identifiées
pour faciliter le tri
8. Environnement : jusqu’à 80% des aspects environnementaux
Avantages et bénéfices associés
à la démarche en éco-conception
9. Phases de travail
du concepteur
100% des efforts
investis%
20 des efforts
investis%
Impactsenvironnementaux
80%
Choixtechniques(coûts)
80%
Des
concepts
Des
idées
Source : Pôle éco-conception et management Cycle de vie
Une
solution
+
un
prototype
Des
produits
et des
services
finis
Des déchets
ou des
ressources ?
Le rôle-pivot du concepteur
10. Environnement : jusqu’à 80% des aspects environnementaux
Retours économiques :
– Augmentation des revenus
– Diminution des coûts variables (énergie, matières premières, …)
Rencontre les attentes des consom’acteurs
Proactivité devant la règlementation
Stimule l’innovation et la créativité
– Synergie des compétences
Image et notoriété
Octroi de financement
Avantages et bénéfices associés
à la démarche en éco-conception
12. Unité fonctionnelle
Nettoyage
Nettoyer une surface de 25m2 afin qu’elle reste propre
durant 72h
Traiteur
Fournir 700kcal à un adulte de corpulence moyenne en
respectant l’équilibre alimentaire
Agence graphiste
Designer un support de communication destiné à
sensibiliser 2000 personnes sur le développement
durable lors d’un évènement de 3 jours
13.
14.
15. L’éco-conception levier de
l’économie circulaire
Réduction de la consommation et des
émissions
Favorise l’innovation et la création de valeur
Vision holistique (interne et externe)
Notes de l'éditeur
L’éco-conception, est justement une réponse cruciale apportée à l’activité productrice, que ce soit des biens, des services ou des procédés. Cette démarche d’amélioration continue repose en effet sur une vision globale des enjeux liés à la conception du produit. Elle prend en compte l’ensemble des impacts environnementaux (eau, air, sols, énergie, bruit, matière première, déchets,…) et considère toutes les étapes du cycle de vie, de l’extraction des matières premières à sa fin de vie, le tout en conservant sa qualité d’usage, voire en l’améliorant.
Cette approche permet à l’entreprise de se préoccuper des différentes activités qui rythment chacune des étapes de vie de son produit : Quels sont les intrants nécessaires à ces activités ; matière et énergie ? Quels impacts engendrent-ils ? Quels est la portée de ces derniers ? Et d’agir ensuite en conséquence sur les étapes de vie les plus impactantes : l’utilisation de matières première renouvelable, un processus réduisant les déchets de production comme l’optimisation de la découpe industriel, la réduction du poid, l’augmentation de la durabilité du produit, l’utilisation partagée de ce dernier ou encore la possibilité de valoriser ses composants en fin de vie sont des exemples d’actions alternatives à entreprendre pour l’entreprise.
L’éco-conception, est justement une réponse cruciale apportée à l’activité productrice, que ce soit des biens, des services ou des procédés. Cette démarche d’amélioration continue repose en effet sur une vision globale des enjeux liés à la conception du produit. Elle prend en compte l’ensemble des impacts environnementaux (eau, air, sols, énergie, bruit, matière première, déchets,…) et considère toutes les étapes du cycle de vie, de l’extraction des matières premières à sa fin de vie, le tout en conservant sa qualité d’usage, voire en l’améliorant.
Cette approche permet à l’entreprise de se préoccuper des différentes activités qui rythment chacune des étapes de vie de son produit : Quels sont les intrants nécessaires à ces activités ; matière et énergie ? Quels impacts engendrent-ils ? Quels est la portée de ces derniers ? Et d’agir ensuite en conséquence sur les étapes de vie les plus impactantes : l’utilisation de matières première renouvelable, un processus réduisant les déchets de production comme l’optimisation de la découpe industriel, la réduction du poid, l’augmentation de la durabilité du produit, l’utilisation partagée de ce dernier ou encore la possibilité de valoriser ses composants en fin de vie sont des exemples d’actions alternatives à entreprendre pour l’entreprise.
Pas de colle : Les tissus, les têtières et les accotoirs du siège sont amovibles, ce qui permet de prolonger sa durée de vie.
Pas de zamak ni de PVC, présence limitée de zinc.
32% de matières recyclées
Peinture en poudre sans COV
Site de production certifié ISO 14001
Fabriqué en Europe
Réduction des composants de 30%
Réduction du poids de 16% (-4 kilos
Réduction poids / volume
Emballage éco-conçu
Fabrication à proximité clients / Trajets optimisés
Sièges livrés avec leur dossier prêt à être monté, dans un emballage 100% recyclé dont le volume est inférieur à celui d’un emballage standard.
Bénéfices environnementaux :
300 camions de moins sur la route
52 000 litres d’essence en moins
Durabilité (fiable, solide, composant amovibles et remplaçables, …)
Pièces remplaçables + Solide = durée de vie prolongée
Pas de substances dangereuses pour la santé (amélioration de la qualité de l’air intérieur).
Informations sur la maintenance disponibles sur www.steelcase.com
Séparabilité des matériaux facile
Recyclage à 99%
Pièces identifiées pour faciliter le tri
Pas de colle : Les tissus, les têtières et les accotoirs du siège sont amovibles, ce qui permet de prolonger sa durée de vie.
Pas de zamak ni de PVC, présence limitée de zinc.
32% de matières recyclées
Peinture en poudre sans COV
Site de production certifié ISO 14001
Fabriqué en Europe
Réduction des composants de 30%
Réduction du poids de 16% (-4 kilos
Réduction poids / volume
Emballage éco-conçu
Fabrication à proximité clients / Trajets optimisés
Sièges livrés avec leur dossier prêt à être monté, dans un emballage 100% recyclé dont le volume est inférieur à celui d’un emballage standard.
Bénéfices environnementaux :
300 camions de moins sur la route
52 000 litres d’essence en moins
Durabilité (fiable, solide, composant amovibles et remplaçables, …)
Pièces remplaçables + Solide = durée de vie prolongée
Pas de substances dangereuses pour la santé (amélioration de la qualité de l’air intérieur).
Informations sur la maintenance disponibles sur www.steelcase.com
Séparabilité des matériaux facile
Recyclage à 99%
Pièces identifiées pour faciliter le tri
Il n’est pas exclu qu’une alternative de conception intervenant dans une des étapes du cycle de vie engendre une augmentation des impacts dans une autre c’est ce qu’on appelle un transfert de pollution. L’usage d’un nouveau type de matériaux moins consommateur à l’extraction et augmentant la durabilité du produit (résistance) pourrait engendrer des coûts environnementaux en fin de vie pour cause de difficultés de recyclabilité.
Ainsi, dans sa propre application, l’éco-conception a également pour objectif d’éviter, ou du moins arbitrer explicitement, les transferts de pollutions inhérents à telle ou telle alternative de conception. Les solutions proposées par cette démarche sont donc des solutions soutenables.
Inscrite dans une perspective d’amélioration continue, la démarche de l’éco-conception est intimement liée aux différents pouvoirs organisationnels de l’entreprise et leur volonté d’agir pour pérenniser leur activité économique. Elle mobilise toutes les factions présentes autour du projet et permet d’intégrer l’environnement au même titre que les autres enjeux stratégiques de l’entreprise.
Ainsi, lorsque qu’un projet d’éco-conception aboutit, il a donc une série de retombées, sur l’organisation et ses travailleurs, mais également sur l’utilisateur des produits et services. Les observations récentes ont démontré le caractère très bénéfique de ces retombées, notamment en matière de rentabilité pour l’entreprise.
Le premier bénéfice, il est bien sur environnemental, car les impacts environnementaux liés à la conception sont déterminés dès le début du cycle de développement d’un produit. Après 20% du temps consacré au développement d’un produit l’entreprise a déjà figé 80% des choix techniques, mais également 80% des aspects environnementaux liés à ce produit. Pour maximiser l’efficience de ses résultats, la démarche de l’éco-conception doit donc être considérée le plus tôt possible, en amont du déroulement de conception.
L’argument économique reste aujourd’hui le principal levier de sensibilisation pour les entreprises et la mise en place de stratégies liées à l’environnement n’est, pour ces dernières, pas encore forcément synonyme de rentabilité. Notamment pour des raisons d’investissements en matière de temps, d’énergie et de coût supposés trop importants.
Pourtant, une meilleure maitrise de la conception de produit et service a pour effet d’optimiser les activités et diminuer les coûts y afférant. Une diminution des chutes de matières lors de la phase de fabrication d’un produit permet par exemple d’amoindrir les coûts relatifs à l’énergie, à la consommation de matières premières et/ou au traitement des déchets.
L’éco-conception participe à un retour économique positif en augmentant les revenus liés à la vente de produits et de services et en réduisant les coûts récurrents dans leur production (coût énergétique, coût des matières premières, …).
Sur 30 cas d’entreprises ayant appliqué une démarche en éco-conception et mis à l’étude par le pôle éco-conception, 28 ont rencontré un profit net par rapport à une production traditionnelle. Que ce soit en matière d’augmentation des revenus ou de diminution des coûts variables, ce qui démontre le caractère rentable de la démarche.
L’argument économique n’est pas l’unique opportunité pour l’entreprise. Les produits éco-concus permettent de rencontrer les attentes de consommateurs, attentes qui évoluent au profit d’une intégration de plus en plus importante de l’environnement dans leurs choix de consommation. En proposant dans produits simplifiés, résistants, moins consommateurs en énergie c’est aussi un moyen de soulager le portefeuille du consommateur et de le fidéliser à l’entreprise.
L’éco-conception favorise également les relations en amont en accentuant la possibilité d’être choisi comme fournisseur. La performance environnementale du produit ou du service est devenu un critère de sélection de plus en plus présente dans le cahier de charge. Les guides d’achats durables sont l’exemple de cette intégration.
Toujours dans cette tendance d’intégration, l’empreinte écologique devient également un critère d’importance dans les décisions relatives à l’octroi de financement. Les incitants publics au développement de produits et services éco-conçus sont déjà très nombreux sur la Région de Bruxelles-Capitale. Ces leviers positifs allègent drastiquement les coûts financiers de l’entreprise.
La règlementation environnementale progresse, d’une approche d’abord curative basée sur le traitement de la pollution, nous sommes passés à une approche préventive et plus récemment à une approche intégrée avec un cadre règlementaire orienté produits ROHS, EUP, ERP, … .
Anticiper ces évolutions au travers d’une démarche d’éco-conception permet à l’entrepreneur de se positionner en amont de potentielles contraintes et ainsi de les éviter.
L’éco-conception met également en avant l’importance de l’innovation, en associant notamment les compétences des différents départements de l’entreprise (Marketing, technique, Achat, Direction, …) et en privilégiant les réflexions avec les fournisseurs. Ceci a pour effet de développer sa créativité et générer des produits et des services à haute valeur ajouté, appréciés pour leurs performances. Cela a pour effet de renforcer l’argument concurrentiel de l’entreprise et de favoriser sa différentiation sur le marché. Cela permet de pallier à la présence d’un département R&D, souvent réservée aux grandes structures.
Ajoutons encore la possibilité de stimuler et rassembler le personnel de l’entreprise autour d’un projet qui favorise le partage de leurs compétences, si la mobilisation est effective, cela peut avoir des effets positifs sur la productivité.
Enfin, l’éco-conception améliore l’image de l’entreprise et assois sa notoriété.
Les leviers sont, vous le constatez, extrêmement nombreux et posent l’éco-conception comme une réponse adaptée à un contexte marqué par l’urgence environnementale et une conjecture économique difficile.
Les impacts environnementaux liés à la conception sont déterminés dès le début du cycle de développement d’un produit. Après 20% du temps consacré au développement d’un produit l’entreprise a déjà figé 80% des choix techniques, mais également 80% des aspects environnementaux liés à ce produit. Pour maximiser l’efficience de ses résultats, la démarche de l’éco-conception doit donc être considérée le plus tôt possible, en amont du déroulement de conception.
Ainsi, lorsque qu’un projet d’éco-conception aboutit, il a donc une série de retombées, sur l’organisation et ses travailleurs, mais également sur l’utilisateur des produits et services. Les observations récentes ont démontré le caractère très bénéfique de ces retombées, notamment en matière de rentabilité pour l’entreprise.
Le premier bénéfice, il est bien sur environnemental, car les impacts environnementaux liés à la conception sont déterminés dès le début du cycle de développement d’un produit. Après 20% du temps consacré au développement d’un produit l’entreprise a déjà figé 80% des choix techniques, mais également 80% des aspects environnementaux liés à ce produit. Pour maximiser l’efficience de ses résultats, la démarche de l’éco-conception doit donc être considérée le plus tôt possible, en amont du déroulement de conception.
L’argument économique reste aujourd’hui le principal levier de sensibilisation pour les entreprises et la mise en place de stratégies liées à l’environnement n’est, pour ces dernières, pas encore forcément synonyme de rentabilité. Notamment pour des raisons d’investissements en matière de temps, d’énergie et de coût supposés trop importants.
Pourtant, une meilleure maitrise de la conception de produit et service a pour effet d’optimiser les activités et diminuer les coûts y afférant. Une diminution des chutes de matières lors de la phase de fabrication d’un produit permet par exemple d’amoindrir les coûts relatifs à l’énergie, à la consommation de matières premières et/ou au traitement des déchets.
L’éco-conception participe à un retour économique positif en augmentant les revenus liés à la vente de produits et de services et en réduisant les coûts récurrents dans leur production (coût énergétique, coût des matières premières, …).
Sur 30 cas d’entreprises ayant appliqué une démarche en éco-conception et mis à l’étude par le pôle éco-conception, 28 ont rencontré un profit net par rapport à une production traditionnelle. Que ce soit en matière d’augmentation des revenus ou de diminution des coûts variables, ce qui démontre le caractère rentable de la démarche.
L’argument économique n’est pas l’unique opportunité pour l’entreprise. Les produits éco-concus permettent de rencontrer les attentes de consommateurs, attentes qui évoluent au profit d’une intégration de plus en plus importante de l’environnement dans leurs choix de consommation. En proposant dans produits simplifiés, résistants, moins consommateurs en énergie c’est aussi un moyen de soulager le portefeuille du consommateur et de le fidéliser à l’entreprise.
L’éco-conception favorise également les relations en amont en accentuant la possibilité d’être choisi comme fournisseur. La performance environnementale du produit ou du service est devenu un critère de sélection de plus en plus présente dans le cahier de charge. Les guides d’achats durables sont l’exemple de cette intégration.
Toujours dans cette tendance d’intégration, l’empreinte écologique devient également un critère d’importance dans les décisions relatives à l’octroi de financement. Les incitants publics au développement de produits et services éco-conçus sont déjà très nombreux sur la Région de Bruxelles-Capitale. Ces leviers positifs allègent drastiquement les coûts financiers de l’entreprise.
La règlementation environnementale progresse, d’une approche d’abord curative basée sur le traitement de la pollution, nous sommes passés à une approche préventive et plus récemment à une approche intégrée avec un cadre règlementaire orienté produits ROHS, EUP, ERP, … .
Anticiper ces évolutions au travers d’une démarche d’éco-conception permet à l’entrepreneur de se positionner en amont de potentielles contraintes et ainsi de les éviter.
L’éco-conception met également en avant l’importance de l’innovation, en associant notamment les compétences des différents départements de l’entreprise (Marketing, technique, Achat, Direction, …) et en privilégiant les réflexions avec les fournisseurs. Ceci a pour effet de développer sa créativité et générer des produits et des services à haute valeur ajouté, appréciés pour leurs performances. Cela a pour effet de renforcer l’argument concurrentiel de l’entreprise et de favoriser sa différentiation sur le marché. Cela permet de pallier à la présence d’un département R&D, souvent réservée aux grandes structures.
Ajoutons encore la possibilité de stimuler et rassembler le personnel de l’entreprise autour d’un projet qui favorise le partage de leurs compétences, si la mobilisation est effective, cela peut avoir des effets positifs sur la productivité.
Enfin, l’éco-conception améliore l’image de l’entreprise et assois sa notoriété.
Les leviers sont, vous le constatez, extrêmement nombreux et posent l’éco-conception comme une réponse adaptée à un contexte marqué par l’urgence environnementale et une conjecture économique difficile.
Le concept vous intéresse, vous vous dites que se serait génial si vous pouviez aborder la question de l’amélioration environnementale de la sorte, ça vous aiderait à structurer vos idées mais… comment appliquer cela à un service? Un service cela n’a pas de cycle de vie
De fait, on pense à une société de service comme étant quasi-immatérielle comparé aux grandes activités industrielles. Pourtant une fois que l’on fixe une unité fonctionnelle et qu’on applique un découpage en étapes de cycle de vie aux activités sensées réaliser cette unité, on se rend vite compte que la consommation de flux est plus importante qu’il n’y parait.
Exemples :
3 UF 3 découpages 3 constats
A partir de là on peut appliquer découpage des étapes du cycle de vie et l’adapter au service selon l’unité fonctionnelle choisie :
Ainsi le secteur tertiaire a besoin des ressources. Ces dernières, avant de pénétrer sur le territoire bruxellois sont d’ailleurs bien souvent transformées dans des processus industriels extérieurs à la région et alourdissant ainsi davantage le bilan environnemental. En effet une étude récente a démontré que 70% des émissions de gaz à effet de serre d'une entreprise sont des émissions indirectes. Celles-ci sont émises au moment de la fabrication des matières premières, lors du transport des marchandises et du déplacement des salariés et au moment de l'utilisation des produits. Limiter le bilan aux émissions directes (émises dans les murs de l'entreprise) équivaut ainsi à ne s'intéresser qu'à un tiers des émissions.nécessaires au fonctionnement du territoire.
Elle en génère également, sous la forme de produits en fin de vie ou de co-produit ce qui représente un grand enjeu pour le (re)développement local des différents maillons des chaines de valeur permettant de favoriser la réparation, la réutilisation, le réemploi ou recyclage a l’échelle locale afin de gagner en efficacité d’utilisation des matières.