1. Comment expliquer
l'instabilité de la croissance ?
Chapitre 2 - TES 4- 2014/2015 - PhW
Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier
pages 40 à 61
2. Thèmes et
questionnement
Notions Indications complémentaires
Fluctuations
économiques, crise
économique, désinflation,
croissance potentielle,
dépression, déflation.
--------------------------
Acquis de première :
inflation, politique
monétaire, politique
budgétaire, politique
conjoncturelle, chômage,
demande globale
----------------------
L'observation des fluctuations
économiques permettra de mettre
l'accent sur la variabilité de la
croissance et sur l'existence de
périodes de crise. On présentera les
idées directrices des principaux
schémas explicatifs des fluctuations
(chocs d'offre et de demande, cycle
du crédit), en insistant notamment
sur les liens avec la demande
globale. En faisant référence au
programme de première, on
rappellera le rôle des politiques
macro-économiques (nationales et
européennes) dans la gestion des
fluctuations conjoncturelles.
On analysera les mécanismes
cumulatifs susceptibles d'engendrer
déflation et dépression économique
et leurs conséquences sur le
chômage de masse
1.2 Comment
expliquer
l'instabilité de la
croissance ?
5. Qu'est ce qu'une crise
?
Rappel des questions
-Comment définir la crise ?
-Quels en sont les
symptômes ?
- Quelles en sont les causes ?
6.
7.
8. Comment définir la crise ?
Pratiquement tous les groupes mettent en évidence le fait que la
crise est un point de rupture ou de retournement : le passage
d’un tendance à la hausse à une tendance à la baisse.
Quelquefois, on étend la notion de crise à la période qui suit ce
retournement, c’est-à-dire la dépression. Le principal aspect de la
crise, c’est la fin ou du moins le ralentissement de la croissance,
voire même la baisse de la production (1929, 1975, 2009)
On associe souvent la crise à un événement déclencheur. Le
jeudi 24 octobre 1929 (“Black Thursday”), le quadruplement du
prix du pétrole le 16 octobre 1973, la crise des subprimes avec la
chute des cours en octobre 2008 (oui, octobre n’est pas un bon
mois…) sont des évènements qui sont associés à des crises
Mais il ne faut pas confondre l’étincelle et le baril de poudre. Si la
crise se déclenche c’est parce qu’il y a des causes profondes et
structurelles (et pas seulement conjoncturelles ou exogènes) qui
la provoque.
9. Les crises financières
ne sont pas rares...
La Grande Dépression débute le vendredi 9
mai 1873 à Vienne où la Bourse s’effondre
sous le poids de la spéculation, provoquant la
faillite de plusieurs banques viennoises, sous le
poids des emprunts hypothécaires. La
récession est rapide : les banques
européennes manquent de liquidités et ne se
font plus confiance, rendant les prêts
interbancaires extrêmement coûteux.
Le krach affecte peu de temps ensuite la
Bourse de New York
10. La crise de 1929
Le krach de 1929 est une crise boursière qui
se déroula à la Bourse de New York entre le
24 octobre et le 29 octobre 1929. Cet
événement marque le début de la Grande
dépression, la plus grande crise économique
du XXe siècle. Les jours-clés du krach ont
hérité de surnoms distincts : le 24 octobre est
appelé jeudi noir, le 28 octobre est le lundi
11. La crise de 1987
16 octobre 1987, le Dow
Jones perd 4%
19 octobre 1987 : Black
Monday. -22,6% pour le Dow
Jones (en 1929 c’était -12%).
Toutes les places
européennes s’effondrent.
12. Dans la période
récente...
Au cours des 10 dernières années : 5 crises financières
(crise asiatique de 1997, LTCM en 1998, "bulle internet" de
2000, Enron en 2001 et Subprimes à partir de l’été 2007)
16. Question à débattre : Faut-il obligatoirement que
la production baisse pour qu’on qualifie le pays « en
crise » ? certains pensent que la production peut
continuer d’augmenter même pendant une crise.
La crise veut-elle dire que la croissance est
stoppée ? ou récession ? ou ralentissement ?
17. 1) Le PIB était moins élevé en 1961 qu’en 1960
2) Le PIB a baissé de 2,3% en 2009.
3) La croissance a augmenté de 4% en 1978.
4) La croissance du PIB a été moins forte en 1989
qu'en 1988.
5) Le PIB a baissé de 2,1 points de % entre 2000
et 2001.
6) La croissance a ralenti entre 1982 et 1983.
7) Le PIB a diminué en 1990.
8) La croissance a baissé de 0,9% en 1993.
9) Le PIB était plus élevé en 1969 qu’à la fin de
l'année 2011.
10) La croissance a augmenté de 2 points de %
entre 1972 et 1973.
18.
19.
20.
21.
22.
23.
24. Causes de la crise
- phénomène cumulatif
-la crise affecte les prévisions des agents économiques.
“prophéties auto-réalisatrices” (self-full-filling prophecy)
-Parmi les causes de la crise fréquemment citées on note la
dette et notamment le déficit public, les phénomènes
spéculatifs, l’excès de crédit et de monnaie…
-On évoque aussi une analyse en termes d’Offre et de
Demande. La crise pourrait être alors liée à une
insuffisance de la Demande (ou un simple ralentissement)
, ou à un excès d’Offre. On pourrait aussi envisager
l’inverse en parlant d’une insuffisance de l’Offre.
25. Question à débattre : L’analyse de la crise est
une question cruciale car elle renvoie aux
politiques à mettre en oeuvre pour en sortir.
Selon le diagnostic, les réponses peuvent être
différentes. Faut-il mettre en place une politique
d’austérité pour sortir de la crise ? Faut-il au
contraire relancer la Demande ?
26. Symptômes et
conséquences
• ralentissement de la croissance
• Chômage
• Faillites d'entreprises
• baisse du pouvoir d'achat
• baisse des investissements
• rétrécissement du crédit
effets sur les prix
?
27.
28.
29. Les effets sur les prix
D'une manière générale , lorsque la demande
chute (à cause du chômage) les prix baissent.
Donc la crise se traduit en général par une
baisse des prix.
Offre >Demande= Baisse des prix
En 1973, cependant, la crise s'est manifestée
avec une combinaison inattendue : chômage +
inflation.
Stagflation
30. Ne pas confondre...
Inflation : hausse du niveau général des prix
Déflation : baisse du niveau général des prix
Désinflation : ralentissement de la hausse des
prix
Sinon...
31. I - Comment explique t-on
les fluctuations économiques
?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
32.
33.
34.
35. Fluctuation économique : On appelle
fluctuations économiques l’ensemble des mouvements de
ralentissement ou d’accélération du rythme de la
croissance économique.
Le repérage des fluctuations s’opère grâce à des séries
statistiques (annuelles, trimestrielles, mensuelles) qui
portent sur le volume de la production, les prix, le
chômage, le niveau des stocks, les carnets de commande
des entreprises, etc. (par exemple en France les enquêtes
de conjoncture réalisées par l’INSEE).
36. A des périodes de croissance soutenue (expansion)
succèdent des périodes de forts ralentissements, voire de
recul de l'activité productive pendant une période plus ou
moins longue (récession ou dépression).
La dépression est donc une période caractérisée par
une contraction cumulative de l'activité économique
(diminution de la production et un accroissement du
chômage) ou un ralentissement de la croissance sur une
durée relativement longue.
37. La crise
Au sens strict, la crise désigne donc le point de
retournement à la baisse de l'activité économique., qui
met fin à l'expansion.
Au sens large, elle englobe la période de récession
ou de dépression.
Le trend de la croissance désigne la tendance de longue
durée de la croissance indépendamment de ses fluctuations
de court terme.
38.
39. I - Comment explique t-on
les fluctuations économiques
?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
2° Les cycles
40. L’économie n’est pas un
long fleuve tranquille…
L’activité économique connaît des mouvements d’ensemble à la
hausse (haute conjoncture) ou à la baisse (basse conjoncture).
Mouvements
économiques
Mouvements erratiques
:
guerres, mauvaises récoltes, grèves…
Mouvements cycliques ou
conjoncturels
qui se manifestent de manière répétitive.
41. Mouvements
conjoncturels
Mouvements saisonniers
Mouvements de courte durée
Cycles de Kitchin
Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Mouvements de longue durée
Cycles de Kondratieff
42. Mouvements de courte durée
Cycles de Kitchin
Le cycle de Kitchin est un cycle mineur ou cycle
court. Il a été mis en évidence en 1923. Sa durée
est de 3 à 5 ans. Alternance de croissance et de
régression qui s’explique principalement par les
fluctuations de stocks.
43. Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Le cycle Juglar est le cycle majeur ou cycle des
affaires. Sa durée est de 7 à 10 ans. Il a été mis
en évidence en 1860.
Il s’explique principalement par les fluctuations des
investissements.
44. Mouvements de moyenne
durée
Cycles de Juglar
Expansion
Reprise
Crise
Dépression
Reprise
Haute
conjoncture
Basse
conjoncture
10 ans
45. Mouvements de longue durée
Cycles de Kondratieff
Le cycle Kondratiev est un cycle de longue durée
d’environ 50 ans. Il a été mis en évidence en 1925 et
connaît 2 phases :
une phase ascendante (phase A)
une phase descendante (phase B).
Il s’explique principalement par le progrès technique
selon Schumpeter.
48. Les causes des
fluctuations
• Des chocs exogènes ("petites crises”)
• Des facteurs liés à la croissance antérieure
(fluctuations)
• Des causes structurelles liées à des
problèmes de régulation du mode de
production (grandes crises)
49. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
50. L’économie ne tourne pas toujours à plein régime, car
les conditions de production, de demande ou de
financement peuvent poser problème et ralentir le
rythme de croissance.
Inversement, des emballements peuvent se produire ;
l’économie tourne en « surrégime », en « surchauffe »
génératrice d’inflation. C’est le cas lors des booms et
des bulles...
Les économistes disent dans leur jargon (pardon, leur
vocabulaire spécialisé) que dans les deux cas, il y a un
écart entre la production potentielle et la production
effective (réalisée, observée).
51. Qu'est ce qui peut causer un écart
entre croissance potentielle et
croissance réelle ?
• Une insuffisance des ressources ou de leur
mobilisation (problèmes d'offre)
• Une insuffisance des débouchés (pb de demande)
• Un pb de compétitivité et de rentabilité
• Une demande trop importante (bulle, “surchauffe",...)
52. 1° Les chocs d’offre
Les chocs d’offre sont des variations
importantes des conditions de la production ; ils
découlent notamment de la productivité ou du
prix des facteurs.
Un choc négatif va entraîner une baisse de la
production
Un choc positif va entraîner une hausse de la
production
53. Exemples de chocs
d'offre négatifs
• hausse du coût des matières premières
• hausse des salaires supérieure aux gains de
productivité
• alourdissement de la fiscalité des entreprises
• chocs climatiques, sécheresse, tsunami...
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués
?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc
?
54. Hausse du
prix du pétrole
Transfert des
ressources vers
les pays
producteurs
Effet négatif sur
le pouvoir d’achat
des ménages
Inflation
“importée”
Effet négatif sur
la consommation
finale
Effet négatif sur
la FBCF
Effet négatif sur
le
Commerce
Extérieur
Chômage
Récession
Baisse de la
rentabilité
Un exemple de choc d'offre négatif : la crise pétrolière de
73...
55. Exemples de chocs
d'offre positifs
• découverte de nouvelles ressources minières
• Innovation de productivité
• baisse des coûts salariaux
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués
?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc
?
56. 2° Les chocs de demande
Déf : un choc de demande est une variation d’une
des composantes de la demande globale adressée
aux producteurs.
Lorsqu’une des composantes de la demande globale
adressée aux producteurs se modifie, on parle de «
choc de demande ».
Lorsque la demande globale est affectée par des chocs
positifs, sa hausse peut impulser une phase
d’expansion. Inversement, si des chocs de demande
négatifs se produisent, ils peuvent provoquer une
diminution de la demande globale et conduire à une
récession.
57. Exemples de chocs
de demande négatifs
• Hausse des taux
d'intérêt
• baisse des dépenses
publiques
• hausse des
prélèvements
obligatoires
• Blocage des salaires
• Baisse des
investissements
(publics/privés)
• Baisse de la
conjoncture mondiale
• Hausse forte du
chômage
• Chocs politiques et
crise de confiance
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués
?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc
?
58.
59. • …
• …
• …
• …
Exemples de
chocs
de demande
positifs
À vous de trouver des exemples…
60. Exemples de
chocs
de demande
positifs
• augmentation du niveau des revenus
• augmentation des exportations
• reprise de l'investissement
• …
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués
?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc
?
61. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
3° Déflation et contraction du crédit
62. Document polycopié : “le cercle infernal
de la déflation en trois étapes”
Document 3 “Le cercle vicieux de la
déflation"
page 49 du manuel
63. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les
chocs de demande négatif, ne se traduisent plus
au sens strict du terme, par une déflation lors de
chacun de ces chocs, le niveau général des prix a
en effet continué d'augmenter mais à un rythme
moins rapide que naguère, sauf à l'issue du
premier choc pétrolier, dont les conséquences se
sont traduites par l'émergence d'une stagflation
combinant récession et accélération de l'inflation
64. La déflation, est la contraction des grandeurs
nominales (prix, salaires, masse monétaire), qui
s’accompagne en général de celle des grandeurs
réelles (demande, production, emploi).
En d'autres termes, la déflation est une contraction
de l'activité économique qui se traduit notamment
par la baisse des prix.
Selon certaines théories libérales, en éliminant les producteurs les moins
efficaces, la déflation peut créer les conditions de la reprise. La chute de
l’investissement pendant la déflation réduit la demande de capital et
favorise la baisse des taux d’intérêt, tandis que le chômage contribue à la
diminution des salaires. C'est une “régulation par la faillite".
Mais de nombreux autres économistes considérent que seule
l'intervention de l'État peut permettre un redémarrage de l'activité
économique
(voir - II - de ce même chapitre)
65. cercle vicieux
de la Déflation
Attentisme des ménages (épargne
plutôt que consommation) => spirale
baissière
Moins de bénéfices pour les
entreprises, baisse de
l’investissement et des salaires
La déflation cause une
hausse du
taux d'intérêt réel et donc de
l'endettement
=> faillites
la hausse du taux d'intérêt réel
provoque un credit crunch
67. Faiblesse de
la Demande
Baisse des
prix
Les consommateurs
anticipent une baisse
des prix + importante
Les consommateurs
épargnent par crainte
de la crise
Déflation
Hausse du taux
d'intérêt réel
hausse de
l'endettement
Faillites
perte de
confiance
Credit crunch
68. (contraction du
crédit)
La situation causée par la crise financière est telle
que les banques ne se font plus confiance. Elles refusent
donc de se prêter entre elles et c’est la banque centrale
qui doit fournir les liquidités aux marchés.
Le phénomène est amplifié par les agences de
notation
"Credit crunch"
une crise au départ financière se transmet au
reste de l’économie car les restrictions de crédit
affaiblissent la consommation et l’investissement,
donc la croissance…
69. Le credit crunch et ses
conséquences...
➡ La crise bancaire provoque une contraction de l’offre de
crédit.
➡ Les banques deviennent plus exigeantes sur les
conditions d’obtention de prêts. Taux d’intérêt plus forts et
conditions d’endettement plus sévères
➡ Les entreprises ne peuvent plus se financer :
financement de l’investissement ou crédit à court terme
➡ Les particuliers obtiennent plus difficilement les crédits
immobiliers et les prêts à la consommation.
➡ Réduction de la consommation et de l’investissement
➡ Récession !
72. Quelle est la situation
actuelle ?
Choc d'Offre ou de Demande ?
73. Rappelez la définition de la
compétitivité et les différentes
formes qu’elle peut prendre.
Qu’est-ce que la rentabilité ?
Quels sont selon l’auteur les
éléments qui gênent la rentabilité
et la compétitivité des entreprises
françaises ?
Pourquoi peut-on parler d’une crise
de l’offre en ce qui concerne
l’économie française ?
Quelles sont les mesures qui
peuvent agir sur l’Offre ?
74. Rappelez la définition de la compétitivité et les différentes
formes qu’elle peut prendre.
Qu’est-ce que la rentabilité ?
Quels sont selon l’auteur les éléments qui gênent la
rentabilité et la compétitivité des entreprises françaises ?
Pourquoi peut-on parler d’une crise de l’offre en ce qui
concerne l’économie française ?
Quelles sont les mesures qui peuvent agir sur l’Offre ?
75.
76. II - Comment gère-t-on les
fluctuations économiques ?
77. II - Comment gère-t-on les fluctuations
économiques ?
Pourquoi les pouvoirs
publics devraient-ils
intervenir ?
78.
79.
80. La politique conjoncturelle est l'ensemble des
mesures de politique économique qui visent à agir à
court terme sur l'économie.
Les moyens utilisés sont essentiellement la
politique budgétaire et la politique monétaire
(déjà vus en cours de 1ère)
81. La politique budgétaire est
l'ensemble des mesures ayant des
conséquences sur les ressources
ou les dépenses inscrites au
budget de l'Etat et visant
directement à agir sur la
conjoncture
La politique monétaire est
l'ensemble des mesures qui sont
destinées à agir sur les
conditions du financement de
l'économie. Elle passe par la
"modification" par la Banque
centrale des taux d'intérêt sur le
marché interbancaire.
82. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
A – Comment stimuler la croissance
économique ?
B – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
C – Un Policy mix difficile à mettre en
oeuvre dans le cadre européen
87. II– Comment gère t-on les fluctuations économiques ?
A – Comment stimuler la croissance économique ?
2° Agir contre les chocs d'Offre négatifs
88.
89. Les politiques de l'offre
hausse du
profit
baisse des
taux d'intérêts
réels
Faibles
dépenses
publiques
Faibles
prélèvement
s
obligatoires
Partage de la
VA favorable
au K
Faible inflation
Investissement
Gains de
productivité
Compétitivité
Croissance
“Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain
et les emplois d'après-demain”
Helmut Schmidt
90.
91. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
B – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
1° Pourquoi lutter contre l'inflation ?
2° comment lutter contre l'inflation ?
92. L’inflation est un déséquilibre macro-économique
qui se traduit par la hausse
du niveau général des prix
Inflation
Inflation par les coûts
Inflation importée
Inflation monétaire
Inflation par la demande
(offre insuffisante)
93. Les responsables ?
Excès
de la
demande
Les entreprises
Multiplication des
investissements
Les ménages
Augmentation de la
consommation par le
recours au crédit
L’Etat
Politique de soutien
à l’activité
financière par le
déficit budgétaire
94. Insuffisance Les responsables ?
de l’offre
Les entreprises
Les capacités de
production sont
insuffisantes
L’Etat
Les infrastructures
sont insuffisantes
et freinent le
développement
économique
96. Baisse du pouvoir d’achat
“Brouillard” : difficultés
à anticiper
Si différentiel d’inflation
➡Baisse compétitivité
“Euthanasie des rentiers”
dissuade les prêteurs
et l’épargne
97. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
B – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
2° comment lutter contre l'inflation ?
99. comment lutter contre l'inflation ?
• Politique monétaire restrictive : hausse des
taux d’intérêt
• Politique budgétaire de lutte contre les déficits
et l’endettement public
• Limitation des hausses de revenu
• actions sur les prix
100. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
C – Un Policy mix difficile à mettre en
oeuvre dans le cadre européen
1° Une politique monétaire unique
101. L'anglicisme policy mix désigne l’« art » de
combiner de manière optimale, en fonction de
la position dans le cycle économique, les
principaux moyens d’action de la politique
économique : la politique budgétaire et la
politique monétaire.
Source : Wikipedia
102. Siège de la BCE
Mario Draghi
Objectif: stabilité
des prix
Indépendance
Interdiction de
financer la dette
d’un État…
103. Depuis le passage à la monnaie unique, la politique
monétaire en Europe a été confiée à la BCE.
Les Etats membres ont donc perdu leur souveraineté
en matière de politique monétaire à travers
plusieurs étapes :
- les critères de convergence de Maastricht (1992)
- le Pacte de stabilité et de Croissance (Amsterdam
1997)
- l’Union Monétaire (1999)
104. L’exigence de compétitivité a donné à la politique
monétaire le rôle prioritaire de lutte contre
l’inflation (maintien de la stabilité des prix < à 2%)
l’objectif étant de casser d’éventuelles
anticipations inflationnistes et de permettre que les
différents acteurs bénéficient d’une absence
d’incertitude quant à l’évolution à long terme du
niveau général des prix.
106. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
C – Un Policy mix difficile à mettre en
oeuvre dans le cadre européen
2° Des politiques budgétaires
contraintes et non coordonnées
107. L’Union Europénne a fait adopter le "Pacte de
Stabilité Budgétaire", qui impose la "règle d’or"
(équilibre des budgets publics, sauf en cas de
récession).
Le pacte budgétaire européen est officiellement
appelé traité sur la stabilité, la coordination et la
gouvernance (TSCG) il a été adopté par la France