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Moins d'un an pour créer
le reseau d'une bangue
sur !e terrain:
conÇu et réatisé en un temps record, le réseau
informatique de la BMC (Banque;Mutti commerciate) est un exemple
spectaculaire de planification et de gestion de projet réussie.
«0[fî#*:HïrH'
Rolf Leber, directeur adminis-
tratif de la Banque
Multi
Commerciale (membre du
groupe Safdié), à Genève, met
ses actes en accord avec ses
paroles: "en changeant d'ordinateur, nous avons reconstruit
la banque comme si nous
étions partis de zérol".
Des idées d'abord,
un réseau ensuite
Le processus d'analyse et de
conception d'une nouvelle circulation des informations bancaires a démarré en mai 199i.
ll s'agissait de remplacer un
ordinateur multiposte NCR
10 000 et son application First,
épuisés par dix ans de fidélité
sans faille, par la solution
Olympic (de la société Eri
Bancaire) qul ne tourne que
sur IBM AS/400. Mais jusqu,à
la rentrée de septembre, lorsque l'installation de I'équipement technique a commencé,
pratiquement personne n'a
prononcé le mot * réseau "
dans la banque.
Un comité de pilotage de
quatre membres arbitré par
Charles Biedermann, directeur
général adjoint, a commencé
par redéfinir les produits de la
banque, c'est-à-dire les ser-
vices spécialisés de gestion
de fortune à proposer à la
clientèle, puis à en établir les
priorités de réalisation. pour
Rolf Leber, chargé de gérer Ie
projet et d'analyser la partie
technique bancaire, il fallait
aussi llmiter les frais de l'opération à un montant raison-
nable. La marche en parallèle
des deux systèmes devait
notamment être la plus brève
possible, de manière à limiter
Ie cumul des coûts de fonctionnement de l'ancien ordina-
teur et d'achat de
son
SUCCESSCUT,
Fonctionnellement, un seul
écran par poste de travail
devait donner accès à toutes
les applications (les produits
bancaires) et aux systèmes
h-k'"
s&
B*
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d'informations financières externes (Telekurs, lnvestdata,
etc.). Enfin, le câblage existant
devait être conservé dans Ia
mesure du possible. Un problème épineux à la Tour de
l'lle, où sont installés les guichets, car il s'agit d'un bâtiment hislorique classé dans
lequel "il est impossible de
'"i
tr
l
h!
planter un clou sans l'autorisa-
tion de la Confédération!".
Un dossier solide
L'analyse des tâches se
déroula conjointement sur les
plans des techniques bancaire
et comptable, ce dernier point
sous l'égide de EIio Montanaro. La préparation de la
migration de la succursale de
Zurich échut à Daniel Arnet.
Le choix de séparer géogra-
phiquement et fonctionnellement le front-office (le local
des guichets, resté à la Tour
de l'lle) du back-offlce (services de gestion internes,
entièrement détachés au
centre administratif de la
Jonction) donna une première,
mais vague, indication sur le
type de réseau à réaliser. De fil
en aiguille, l'élaboration d'un
catalogue hiérarchisé des
.
*aL_?,
On ne tire pas impunément les câbles d,un réseau dans un bâtiment
historique protégé par ta Confédération
tâches et des procédures ordres exécutés pour les factu_
comptables conduislt le comité rer au client ou ies payer aux
de pilotage à se poser des vendeurs? Estil plus rapide de
questions de plus en plus tout re_saisir à chaqqe étape
pointues. Et à préciser ses ou vaut-il mieux enrichir les
besoins en communications informations existantes?
internes et externes: comment peut-on aussi permettre à
transmettre les ordres de
vente
l,employé responsable d,une
ou d'achat de titres des ges- apprication de suivre ra totarité
tionnaires de portefeuilles aux d,une transaction, depuis
dealers travaillant dans la
salle l,ordre donné par le ciient
de marché? Ensuite, comment jusqu,à l,arrivée d,un transfert
répercuter au back-office les d'argent à la banque destina_
tezte
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