2. Programme sommaire de l’exposé
• Partie acoustique:
• Historique
• Définition de l’acoustique
• Pourquoi étudier le son?
• Définition du son
• Caractéristique du son
fréquence
intensité
propagation
vitesse de propagation
Qu’est-ce que le bruit?
Comment circule-t-il?
Droles de calculs!
Quels sont les impacts du bruit sur la santé?
Définition de l’acoustique architecturale
Critère de la qualité acoustique d’une salle
3. Partie isolation
Définition de l’isolation
Pourquoi s’isoler
Quels sont les grands principes de l’isolation acoustique?
Qu’est-ce qu’un pont phonique?
La propagation des bruits
Les matériaux isolants
Différents procédés d’isolation
Les clés de la réussite
Isolation acoustique et isolation thermique même combat?
L’acoustique du futur
5. introduction
Votre voisin vous impose sa musique , les bruits de la rue troublent
votre sommeil,….
Il va falloir mieux vous isoler……. Pas du reste du monde mais
uniquement des bruits
6. historique
• Depuis les temps préhistorique les hommes s’intéressent aux
phénomènes acoustique mais il fallu attendre leVe siecle av J_C
pour qu’ils étudient le son d’un point de vue scientifique
• C’est quelques siécle plus tard qu’on decouvrit le caractére
ONDULATOIRE du son, on observant les ondes qui se forment a la
surface de l’eau , en énon,çant qu’une onde acoustique se
propageant dans l’air provient d’une source.
• Grace a GALILIEE, l’acoustique devient enfin une véritable science,
et non plus une branche de l’art musical.
• Le francais MARIN MERSENNE entreprit aussi la premiere
détermination absolue de la fréquance d’un son pur audible de
hauteur donnée
• ISAAC NEWTON démontra que la propagation du son dans un
fluide ne dépond que de certaines propriétés physiques du fluide,
tels que l’elasticité et la densité
• WALLACE SABINE fut le prmier a definir le temp de réverbération,
c’est ainsi qu’il fut connu comme etant le père de l’acoustique
architecturale
7. Définition de l’acoustique
• C’est un domaine de la physique qui étudie le son, donc tout
phénomène sonore, elle fait appel aux phénomènes ondulatoires et
à la mécanique vibratoire.
• C’est l'étude des phénomènes qui impressionnent le sens de l'ouïe
et que l'on appelle "bruits" ou "sons" .
8. Pourquoi étudier le son?
• Des mesures permettent de définir et de quantifier les sons. C’est
grâce à elles que l’acoustique des salles peut être améliorée .
• Mais ces mesures permettent également de faire une analyse
scientifique et précise de la gêne causée par le bruit en général.
• Cependant ,le degré de gène n’est pas le même d’une personne à
une autre et cela en raison des différences physiologiques et
psychologiques qui caractérisent chaque individu .ce degré n’est
donc pas mesurable de manière scientifique.
• En revanche, les mesures acoustiques permettent de comparer la
gène causée par le bruit dans différentes situations et conditions.
9. Définition du son
• Le son est une
sensation auditive due à une
vibration acoustique
• Le son est une vibration
acoustique qui se propage
dans l’air ou milieu liquide ou
solide
• Exemple:
• Une corde de guitare écartée de sa position
d'équilibre, puis abandonnée se met à vibrer : il y a
production d'un son.
• Si on frappe un verre avec une fourchette : il y a
production d'un son.
10. • Notre oreille n'est pas sensible de la même manière aux sons de
toutes les fréquences. Nous n'entendons que les sons compris
entre grosso modo 15 et 20 000 Hz. En dessous de 20 Hz, ce sont
des infrasons et au dessus de 20 000 Hz, des ultrasons. La
sensibilité de notre oreille est à son maximum pour les fréquences
comprises entre 500 Hz et 5000 Hz.
• L'unité de fréquence du son, le hertz (Hz), représente un cycle par
seconde
Infra - sons
Non perceptibles
par
l’homme
Ultra - sons
Non perceptibles
par l’homme.
Ondes sonores
Perceptibles par l’homme.
15 20 000 Fréquence
Hz
11. Caractéristique du son
• 1-fréquence
• La fréquence s’exprime en
Hertz(Hz) et représente le
nombre de vibrations par
seconde de la pression
acoustique.
• Elle permet de distinguer les
sons graves, mediums et
aigus.
• La plage de perception de
l’oreille humaine se situe de
20hz à 20000hz.
• La plage de fréquence
normalisée utilisée dans le
bâtiment est de 100hz à
4000hz.
12. Amplitude d'ondes acoustiques
• Le volume d'un son correspond à l'amplitude de son
onde acoustique. Sur ce graphe, sont représentées
trois ondes acoustiques de même fréquence mais
d'amplitude différente
13. Nota Bene
Se rappeler que la longueur d’onde Lambda = vitesse du son /
fréquence
• A partir de cette équation on peut obtenir les longueurs d’onde des
différentes fréquences.
• Par exemple : à 20 Hz la longueur d’onde est d’un peu plus de 17
mètres, tandis qu’à 20 KHz la longueurs d’onde est de seulement
1,7 cm.
14. • 2-intensité
• L’intensité s’apparente au niveau sonore: plus le nombre
de décibels est important, plus le son est « fort ». Ainsi,
l’oreille percoit un son à partir de 20dB(chuchotement),
souffre à partir de 90dB(moto, marteau-piqueur) et atteint
son seuil de douleur à 120dB(réacteur d’avion)
Échelle des
intensités
sonores
L'intensité d'un son
correspond à
la puissance
avec laquelle ce
son est émis.
Elle se mesure
généralement
en décibels
15. • Remarques : Il y’a une relation d’inversement proportionnel entre
la fréquence et le niveau du son :
• Exemples : 128 Hz = 71 dB, 4000 Hz = 57 dB.
• Enfin la durée de son importance, car elle peut rendre un sens
d’intensité moyenne insupportable. Cependant, malgré des
caractéristiques définies avec précision, le bruit est percu de
facon très subjective selon le contexte et la personne .ainsi, la
siréne tonitruante d’un camion de pompier agresse les oreilles
des passants, mais rassure ceux qui l’attendent dans
l’inquiétude.
16. 3-propagation l'onde sonore dans un milieu
gazeux est une onde
progressive longitudinale. Le
son, lui, ne se propage pas
que dans une direction, l'onde
provenant d'une source sonore
peut être représentée par une
multitude de sphères
concentriques dont le centre
est cette source dans le cas où
la source est ponctuelle (un
point).
La propagation du son se fait
de manière omnidirectionnelle
et commence a perdre son
intensité dés qu’il s’éloigne de
sa source.
17. Vitesse de propagation du son:
Milieu de propagation des ondes Célérité en m/s
Air sec à 0° C 331
15° C 340
20° C 343
Acier 5000
Bois 1000 à 4000
Caoutchouc 50
Liége 500
Maçonnerie 3000
Béton 4000
Plomb 1300
Verre 4000 à 6000
18. Transmission,réflexion et absorption du son
• Quand les ondes sonores tombent sur la surface d’une paroi, elles
lui envoient une quantité définie d’énergie acoustique. Cette
énergie s’appelle « énergie incidente .
19. Qu’est-ce que le bruit?
• Le bruit est définis comme un ensemble de sons(son complexe)
• Le bruit peut nuire au confort, perturber le sommeil, créer des pertes
de productivité et pet également effectuer la santé et la sécurité
• Le son est caractérisé par son niveau(fort ou faible) et sa
fréquence(grave ou aigue)
• Le bruit est mélange de sons différents ayant chaqu’un leur
fréquence et leur niveau sonore
• Le niveau sonore d’un son se mesure en decibels (Db°). Notre
confort journalier correspond a un niveau sonore limité de 45Db
(trouble de sommeil) alors que la vie quotidienne nous assaille de
bruits souvent beaucoup plus forts.
20. Comment circule-t-il?
• On distingue deux types de bruits: les bruits aériens et solidiens.
Comme leur nom l’indique, les premiers sont transmis par l’air et
circulent aussi librement que lui tant qu’ils ne sont pas interrompus
dans leur course.
• A l’extérieur, les plus dérangeants sont surtout générés par les
moyens de transport( voiture, moto, train, avion…), les travaux
urbains ou les aboiements d’un chien.
• A l’intérieur, il peut s'agir du son de la télévision? De la musique ou
de conversation.
• S’éloigner d’un bruit aérien ne suffit pas à s’en isoler, car
l’affaiblissement sonore n’est pas proportionnel à la distance est
doublée : le bruit d’une voiture évalué à 80dB à 20m de distance est
encore de 74dB à 40m, et de 68dB à 80m.
• En toute logique, les bruits solidiens sont transmis par le « solide »
c’est-à dire les matériaux.
21. • On les appelle aussi bruit d’impact. Ce sont eux que produisent les
talons de la voisine du dessus en marchant sur le carrelage, les
rebons du ballon de son fils ou les coups de marteau de son mari
dans le mur.
• Chaque fois, l’impact génère une vibration du matériau qui se
propage également au cœur de tous ceux avec lesquels celui-ci est
en contact direct( murs, cloisons).
• C’est ainsi qu’un bruit d’impact peut facilement déranger les
occupants des appartements situés plusieurs étages en dessous.
22. Drôles de calculs!
• Heureusement pour nos oreilles, les bruits ne s’additionnent pas
comme les bonbons.
• Ainsi, deux bébés hurlant avec la même énergie, c’est-à-dire avec
le même niveau sonore, ne produisent pas deux fois plus de bruit
mais seulement une augmentation de 3dB par rapport à leur niveau
sonore individuel. Multipliés par dix, les mêmes bébés ne produisent
qu’une augmentation de 10dB . Si l’un des deux y met d’avantage
d’énergie, c’est son niveau sonore qui prend le dessus et couvre
celui du second, mais les deux niveaux sonores ne s’additionnent
pas.
• Enfin le calme de l’un ne réduit en rien le niveau sonore de l’autre,
car les bruits ne se soustraient pas les uns au autres!
23. Quels sont les impacts du bruit sur la santé?
Générateur de stress ,le bruit est responsable de troubles du sommeil et
directement d’états dépressifs. À la différence des yeux protégés par des
paupiéres closes, les oreilles sont sans cesse soumises aux agressions
sonores. Ainsi 50dB (conversation animée ) suffisent à provoquer une
accélération cardiaque immédiate chez un enfant qui dort. L’exposition à
une situation très bruyante( un concert, par exemple) provoque des effets
immédiats mais passagers comme une perte d’audition, une augmentation
de la tension artérielle, une diminution de l’attention et de la mémorisation,
mais aussi une réduction du champ visuel, une moins bonne appréciation
des profondeurs et des couleurs comme une altération de la vision
nocturne. Le renouvellement d’une telle situation produit exactement les
memes effets car contrairement à une idée communément répandue,
l’organisme ne s’habitue jamais au bruit. Avec la répétition, s’installe une
fatigue physique et un état dépressif, voir une perte d’audition définitive
cette fois
Enfin, il est important de savoir que la valeur « positive » ou « naturelle »
d’un bruit ne réduit en rien son impact sur l’organisme :un fond sonore
permanent de 85dB peut rendre sourd, qu’il s’agisse d’une cascade ou
d’un carrefour animé.
24. Définition de l’acoustique architecturale
• L’acoustique architecturale étudie la transmission du son à
l’intérieur du bâtiment afin de bien entendre les sons et se protéger
des bruits gênants
• Mais nous ne pouvons comprendre l’acoustique architecturale que
si l’on comprend l’acoustique physiologique donc le système auditif
(l’oreille)
26. Critères de la qualité acoustique dans une
salle :
• Répartition d’énergie sonore dans la salle.
• Échos.
• Flutter d’écho.
• Temps de réverbération.
• Focalisations des sons.
• Intelligibilité.
• Structure des premières réflexions.
27. La répartition d’énergie dans la salle :
• Peu importe sa place un auditeur dans une salle reçoit deux sortes
de sons :
• Sons directs arrivant directement de la source sonore
(l’orateur, chanteur, orchestre…)
• Sons réfléchis arrivant des surfaces réfléchissantes.
• L’objectif premier est que les auditeurs reçoivent un maximum
d’énergie sonore. Ensuite, en fonction des places ou l’énergie
directe ne serait pas suffisante seule , cette dernière sera renforcée
grâce à l’énergie réfléchie .
• La vision doit être aussi, dégagée entre les spectateurs et la source.
le rayon de vision de l’auditeur arrière doit être élevé au – dessus
du niveau des yeux de l’auditeur avant de 10 à 15 cm.
28. Pour assurer l’arrivée d’un son réfléchi à une place prévue on utilise
les principes de l’acoustique géométrique à savoir :
Angle
d’incidence
Angle de
réflexion
α α
Rayon
incident
Rayon
réfléchi
Surface réfléchissante
29.
30. L’écho:
• Parmi les caractéristiques physiologique de l’oreille humaine ,le fait que si
deux sons parviennent l’un après l’autre avec un retard inférieur à une
valeur approximative de 40 milliseconde, elle les perçoit comme un seul son
renforcé et prolongé, mais si ce retard dépasse la valeur mentionnée que
l’on nomme retard critique, elle les perçoit comme deux sons séparés, le
deuxième s’appelle écho.
mais la perception ou la non perception de deux sons brefs ne dépend pas
seulement du paramètre différence du temps mais aussi des intensités
relatives et des directions d’où proviennent les sons.
Il est important de savoir également que le seuil de gêne retenu par Hass
débute avec une différence de marche de 50 millisecondes.
On sait aussi qu'une sonorisation mal conçue peut créer le phénomène de
façon artificielle alors que le local lui-même et démuni d’échos .
C'est ainsi qu’on peut rencontrer fréquemment une salle acoustiquement
bonne, dans laquelle aucun écho n'est créé par une ou plusieurs réflexions
sur les parois mais où des haut-parleurs trop éloignés les uns des autres
provoquent des différences de marche génératrice de gêne.
31. Les flutters d’écho :
• Si il y’a un son émis dans une enceinte entourée par des surfaces
réfléchissantes, il peut être transmis très loin sans atténuation de
son intensité avec des retards variables.
• Ce phénomène s’appelle flutter d’écho. Il se produit surtout quand la
source sonore se trouve entre deux murs longs et parallèles tels
que les couloirs. Il peut aussi se produire dans les enceintes
entourées par un mur réfléchissant courbé ou circulaire tel que le
cas du Monument du Culte du Ciel à Pékin.
• Les flutters d’écho sont généralement nuisibles à la qualité
acoustique des salles, donc si l’on est obligé d’utiliser des parois
circulaires ou parallèles on doit les vérifier minutieusement pour
32. Le temps de réverbération
• On appelle temps de réverbérations la durée comptée depuis le
moment d’arrêt de la source jusqu'au moment où le niveau physique
du son diminue de 60 dB par rapport au niveau stable initial. Il se
distingue par T et se mesure en secondes.
0
1 2 3
4
5
Temps en secondes
Temps de réverbération
Intensité
du son en
dB
60 dB
1 : Moment où le niveau physique du son atteint la valeur
stable initiale.
2 : Moment d'arrêt de la source.
3 : Moment où le niveau physique du son commence à
diminuer.
4 : Moment où le niveau du son diminue de 60 décibels par
rapport au niveau stable initial.
5 : Moment où le son devient complètement imperceptible.
33. Focalisation des sons: taches sourdes:
Si la zone de focalisation se trouve hors des zones de présence des auditeurs,
c’est bon ; mais si la zone de focalisation se trouve dans la zone de
présence des auditeurs elle influe négativement sur la qualité acoustique de
la salle.
• La focalisation n’est qu’une question de forme. Pour l’éviter on peut soit
éviter d’utiliser les parois courbes (paraboloïde notamment) soit les utiliser
de telle manière que leur point focal se trouve hors de la zone de présence
des auditeurs.
Dans le plan Dans la coupe
34. Intelligibilité
• Par l’intelligibilité on entend bien évidemment l’intelligibilité de la parole.
• Cette dernière est composée de voyelles et de consonnes ; les voyelles
présentant le gros de l’énergie contenue dans la parole, ce sont les permanents,
les consonnes étant les transitoires.
• L’intelligibilité de la parole augmente avec le niveau sonore de celle-ci et cela
jusqu’à un certain niveau à partir duquel elle diminue.
• Si l’on crie trop fort l’intelligibilité est plus faible que si on parle à un niveau
naturel normal.
• La notion intelligibilité avait paru en 1900 aux résultats des études de Sabine sur
la qualité acoustique d'un grand amphithéâtre de l'université Harvard à
Cambridge dans lequel les étudiants comprenaient très mal ce que disait le
professeur en chaire.
• De nombreuses études montrent que l'intelligibilité dépend des quatre facteurs
suivants :
• Niveaux physiques du son : l'intelligibilité de la parole et maximale quand
le niveau physique du son est d'environ 60 ou 70 décibels.
• Temps de réverbération de la salle : l'intelligibilité diminue avec
l'augmentation du temps de réverbération de la salle.
• Le rapport du niveau physique du son sur celui de sons utiles :
l'intelligibilité diminue avec l'augmentation de ce rapport.
• La forme architecturale de la salle : Coefficient K :qui varie de 0,075 pour
une salle de conférence à 0,09 pour une salle de concert, et atteint 0,1
pour un édifice religieux.
35. Intelligibilité:
• Méthode de mesure :
• Les tests subjectifs :
• On émet dans un local à tester et à l’aide d’une chaîne
d’amplification de haute qualité une suite de phrases, de mots pris
au hasard dans la langue des observateurs, des mots dont la
répartition des sons est phonétiquement équilibrée ; ou des syllabes
n’ayant pas de sens et composées d’une consonne de début, d’une
voyelle et d’une consonne finale (logatomes).
• Un ensemble d’observateurs écrit au fur et à mesure ce qu’ils
entendent et à la fin de l’expérience on calcule la moyenne des
pourcentages de bonnes réponses.
• Remarque : résultat paradoxal : le port de boules Quiès améliore
l’intelligibilité de la parole dans le bruit ! bien entendu cela n’est vrai
que pour une parole très bruyante dans un bruit de niveau élevé.
36. Structure des premières réflexions
• Initialement en accepteraient que le temps de réverbération soit le
critère unique pour évaluer la qualité acoustique d'une salle. De
temps en temps, encore date que ce n'est pas vrai parce qu'en
réalité deux salles de même temps de réverbération ( et de même
destination bien sur)peuvent avoir de différentes qualités
acoustiques.
• À la suite, on a trouvé l’explication dans le fait que la qualité
acoustique d'une salle,outre le temps de réverbération, dépend
aussi de la forme de réverbération.
• Il y a généralement six formes possibles de réverbération :
37. Dans la forme A, le niveau physique du son commence à diminuer dés le moment d’arrêt
de la source et diminue linéairement avec le temps. La salle ayant cette forme de
réverbération sonore assez « sec »
• Dans les formes B et C, le niveau physique du son commence à diminuer dés le
moment d’arrêt de la source, mais la diminution n’est pas linéaire avec le temps, elle
est brusque dés le début et lente après un certain moment, la salle ayant une des ses
formes sonne trop « sec »
• Dans la forme D il y a une interruption entre le son direct et le premier son réfléchi.
Cette forme doit être considérée comme mauvaise. (Écho)
• Dans la forme E et F, il y’a une prolongation plus ou moins durable sans réduction du
son initial après l’arrêt de la source. Ces formes doivent être considérées comme
optimales.
Temps en S
Temps en S
B C
D E F
38. Détermination du volume ou des dimensions initiales de la salle:
destination de la salle Volume par auditeurs m³ /aud
Salle de conférence
théâtre dramatique
théâtre lyrique
salle de concert (sans grand choeur)
4
5
7-9
6
source sonore Volume maximal de la salle m³
Orateur moyen
orateur entraîné
grand orchestre symphonique
choeur
3000
6000
20 000
50 000
39. Détermination du volume ou des dimensions initiales de la salle:
• la forme de la salle doit être conçue de telle manière que les
auditeurs de toutes les places voient et entendent bien les sources
sonores placées sur la scène, cela veut dire en même temps qu’il
n’y ait pas dans la salle d'écho et de focalisation. Pour cela, il faut
assurer les facteurs suivants :
• la distance maximale de la source à la place la plus éloignée ne
dépasse pas la valeur critique prise habituellement 25 mètres pour
les salles de parole et 40 mètres pour les salles de musique.
• Jusqu'en 1998, l'exception consiste dans les trois cas suivants :
• -- le cas du palais des congrès à Moscou 50 000 < V <60 000 m³ ;
capacité 6000 places pour la parole.
• -- le cas de radio City Music hall de New York 50 000< V <60 000
m³ ; capacité 6000 places pour cinéma.
• -- le cas du palais des congrès de Paris V = 53 000 m³ ; capacité
3700 places pour concert et 4300 places pour congrès ; distance de
la salle au rang le plus éloigné 50 mètres.
40. Projections acoustiques d'une salle:
• La projection acoustique d'une salle se déroule selon les pas
suivants :
• détermination du volume, de la forme et des dimensions initiales de
la salle.
• vérification de l'absence d'écho, de focalisations et de tache sourde.
• vérification de la coïncidence du temps de réverbération conçu avec
celui optimal.
• vérification de la coïncidence de la structure des premières
réflexions conçues avec celle optimale.
• vérification de la satisfaction de l'intelligibilité conçue par rapport à
celle optimale.
41. Partie isolation
• Définition de l’isolation
• La fonction de l’isolation acoustique est d’empêcher la propagation
du son d’un milieu à un autre.
• Les problèmes d’isolations sont de deux ordres :
1- La protection contre les bruit extérieurs.
2- La protection contre les bruits internes.
42. • Quels sont les grands principes de l’isolation
acoustique?
En distingue correction et isolation acoustique .
• La correction acoustique consiste à améliorer la
qualité phonique d’un lieu en maitrisant le phénomène de
réverbération, c’est-à dire de résonance.
43. La correction acoustique consiste à temporiser ces deux extrêmes
pour obtenir un juste milieu
• En effet, telle une balle, un son
rebondit sur les parois qu’il
rencontre, d’autant plus
facilement que celles-ci sont
lisses et dures. Le bruit
réellement perçu est en fait
l’addition du bruit initial et de
ses multiples « rebonds ».
Quand aucun matériau n’est
capable d’absorber une partie
des ondes sonores, on dit que
la pièce est « sonore »,
comme le sont les pièces
vides. A l’inverse, on dit qu’elle
est « sourde » lorsque les
sons sont complètement
absorbés par les parois .
44. • Quand il s’agit d’isolation acoustique, la démarche consiste à
interrompre la propagation des sons: par des matériaux « lourds »
(on parle de « loi de masse ») ou par l’intégration d’un isolant entre
deux parois pour créer un panneau « sandwich » ( on parle de loi de
masse-ressort-masse ») . La présence de l’isolant « intercepte » le
son au même titre que l’interruption de la route oblige une voiture à
s’arrêter .
• enfin, la désolidarisation consiste a créer des ruptures dans le
cheminement des sons come c’est le cas avec les chapes flottantes
désolidarisées de la structure grâce à un isolant
45. Qu’est-ce qu’un pont phonique?
• Comme son nom l’indique, Un pont phonique offre un passage aux
sons, en générale accidentel et involontaire. Il s’agit d’interstices
mal rebouchés, de points de contact entre des éléments censés
être désolidarisés, d’interrupteurs installes dos à dos dans une paroi
dont ils entament ainsi l’épaisseur, de tout ce qui met deux pièces
en communication (tuyauteries, grille de ventilation…)
46. • La protection contre le bruit comprend trois volets fondamentaux
selon l’origine des bruits relativement au bâtiment à protéger :
• · la protection contre les bruits extérieurs, c’est-à-dire dont l’origine
ou la source sont à l’extérieur du bâtiment et traversent
l’enveloppe; par exemple le bruit du trafic routier, les dispositions de
protection concernent les éléments de l’enveloppe, façades,
fenêtres, etc.
• · la protection contre les bruits intérieurs, c’est-à-dire dont l’origine
ou la source sont dans le bâtiment considéré et traversent les
éléments de construction intérieurs, parois, planchers, portes, …etc.
• · la protection contre les bruits des installations techniques des
immeubles, c’est-à-dire des équipements tels que chauffage,
ventilation, équipements sanitaires, etc.; en fait ce sont des bruits
intérieurs puisque leur origine est dans le bâtiment à protéger.
L’isolation acoustique
47. Protections contre les bruits extérieurs:
Avant de recourir aux différents concepts, il est primordial de s’en tenir
a quelques règles de bon sens et d’urbanisme:
• L’éloignement des voies mécaniques
• Entourer le bâti en question de végétations qui jouent le rôle des
écrans absorbants.
• Avoir une bonne disposition interne : séparer les espaces
nécessitant le calme des sources de bruit ( ascenseurs, vides
ordures, canalisations…)
• Les façades.
• Les murs, les planchers.
• Les portes et les fenêtres qui sont le point faible de toute isolation.
Éléments à isoler dans une construction :
48. Se protéger des bruits extérieurs:Se protéger des bruits extérieurs:
• En raison des nécessités d’un éclairage naturel, les parois, les
locaux peuvent devoir présenter une grande proportion de surfaces
vitrées. Or les vitrages offrent des performances d’isolement contre
le bruit extérieur nettement moindres que celles des parties pleines
(c’est-à-dire maçonnerie, béton, etc.). Il est donc très important de
considérer la protection contre le bruit déjà au niveau de l’avant-
projet et même dans le choix du site et l’implantation générale du
(ou des) bâtiment(s) concerné(s).
• Les performances d’isolement requises dépendent aussi de la
sensibilité au bruit du local à protéger: faible, moyenne et élevée.
Pour une utilisation en salle de gymnastique, on peut admettre une
sensibilité faible ou moyenne. Pour une utilisation polyvalente
(manifestations sportives et culturelles), il faut prévoir une sensibilité
moyenne ou élevée. Pour une utilisation d’habitat il faut prévoir une
sensibilité élevée
• A partir du degré du nuisance du bruit extérieur et de la sensibilité
au bruit, la norme indique les performances de protection requises
par la valeur de l’isolation acoustique normalisée pondérée DnT,w
en décibels (dB).
• En fait, il y a une valeur d’exigences minimales (obligatoires) et une
d’accrues (facultatives), plus sévères de 5dB.
49. Protection contre les bruits intérieursProtection contre les bruits intérieurs
• Les dispositions à prendre contre le bruit à l’intérieur étant différents
selon la nature des
• bruits, il faut distinguer séparément celles contre:
• Conduction aérienne:
les sons aériens, par exemple cris et éclats de voix en provenance
des couloirs, cages d’escaliers, vestiaires, etc.
• Conduction solidienne:
les bruits de chocs, par exemple bruits de pas, claquements de
portes, etc.
• Conduction par effet de vibration:
les bruits des installations techniques d’immeuble, par exemple
chauffage et ventilation.
50. Les matériaux isolants
Si l’architecte désire modifier la réverbération d’une salle, il dispose de
deux types de matériaux pour en recouvrir le plafond, les murs et le
plancher :
• les matériaux absorbants
• qui sont généralement des matériaux mous comme le liège ou le
feutre, absorbent la majeure partie des ondes sonores incidentes,
même s’ils réfléchissent quelques ondes de basse fréquence.
-Liège
51. • les matériaux réfléchissants ,
• tels que la pierre et le métal, réfléchissent la plus grande
partie des ondes acoustiques émises. C’est pourquoi un
grand auditorium peut présenter une acoustique très
différente selon qu’il est comble ou vide, car les sièges
vides réfléchissent les ondes sonores alors que les
spectateurs les absorbent. En général, une salle est
dotée d’une bonne acoustique si elle est constituée de
matériaux absorbants et réfléchissants dans les mêmes
proportions.
53. 6-Panneaux isolant en laine de bois
8-Le feutre destiné à l’isolation de canalisation d’eau, d’air
et conduit de chauffage.
7-Un rouleau de laine de verre
54. • la laine de roche :
• Constituée de fibres de divers
minéraux enchevêtrées
λ≈0.035W/m.°C. Elle est
présentée en rouleaux ou en
vrac, il est mis-en œuvre par
flocage : procédé par lequel on
réalise un revêtement par
projection de fibres sur une
surface préalablement enduite
d’une colle spéciale ; ou par
déversement : dans
l’épaisseur d’un plancher en
bois.
55. • la laine de verre :
• Elle est constituée d’un
enchevêtrement de fibres de
verre filé très fin, λ≈0.04W /m.
°C. Elle est présentée soit en
panneaux, nu et contrecollé à
un papier kraft enduit formant
un pare-vapeur, soit en
rouleaux sous forme de
matelas pris entre deux feuilles
de papier kraft dont l’une
forme un pare-vapeur.
56. Les mousses acoustiques
• La mousse polyuréthanne
Avantages :
• Elle peut être colorée et devient
un élément de décoration.
• Elle est moins chère que la
mousse de mélamine.
• Inconvénients :
• Les cellules sont assez grosses et
offrent moins de surface
d'absorption.
• Même avec une mousse teintée
dans la masse, les couleurs sont
sensibles à la lumière naturelle ou
artificielle. Quoiqu'en disent
certaines publicités, toutes les
mousses polyuréthanne
brunissent tôt ou tard sans
exception
57. • La mousse de mélamine
• Avantages :
• Les cellules plus petites sont plus
nombreuses.Le coefficient
d'absorption s'en trouve
considérablement augmenté.Un
panneau de mousse de mélamine
sera 50% plus absorbant qu'un
panneau de mousse polyuréthanne
de même épaisseur, (mais aussi
50% plus onéreux).
• Elle ne brûle pas, classement au
feu M0.
• Insensible aux ultraviolets, elle ne
jaunit pas et résiste au
vieillissement.
• Inconvénients :
• Elle est blanche et ne peut être
teintée.Moins
• souple, elle se casse dans les
faibles épaisseurs.
58. Différents matériaux isolants et leur coefficient d’absorption:Différents matériaux isolants et leur coefficient d’absorption:
62. Isolation acoustique et Isolation thermique
même combat
• Pas tout à fait, car l’acoustique est plus compliquée et sophistiquée
que la thermique. Une bonne isolation acoustique est donc souvent
synonyme de bonne isolation thermique, mais l’inverse n’est pas
forcément vrai. En clair, les bruits sont plus difficiles à maitriser que
les degrés.
63. Les clés de la réussite
• Il est essentiel de de traiter le bruit aussi prés que possible de la
source, d’éliminer les ponts phoniques, de privilégier les matériaux
et revêtements absorbants(poreux, souples, a relief), d’éviter les
matériaux lisses et durs (réfléchissez avant de remplacer la
moquette par du carrelage, d’autant plus que les bruits d’impact
seront amplifiés), de prévoir des doubles vitrages… et d’être très
précis et respectueux des mises en œuvre proposées par les
fabricants car si 10%, un seul petit pourcentage d’erreur suffit à
remettre toute l’isolation acoustique en question. Gardez en tète
que plus c’est lourd, plus ca isole, et ou l’air passe, le bruit passe.
En clair, à épaisseur égale, un mur de béton isole mieux qu’une
cloison en briques creuses, et les entrées d’air laissent aussi rentrer
les bruits (mauvaise étanchéité de fenêtres, de portes, de coffres de
volets roulants… )
64. L’acoustique du futur
• L’acoustique active va se développer dans les logements de
demain. Utilisant les techniques de réduction active de bruits
étudiées depuis plus de 10 ans, le futur logement pourra moduler
son ambiance sonore et procéder à une acoustique qualitative.
Le principe de l’acoustique qualitative est de rendre les bruits
agréables. Ainsi grâce à un logiciel et à l’ordinateur familial, il sera
possible de régler l’ambiance sonore de chaque pièce du logement.
Tout comme les variateurs de lumière permettent de modifier
l’ambiance lumineuse, les variateurs acoustiques moduleront
l’ambiance sonore.
• Pour procéder à une acoustique qualitative, il faut rendre les bruits
d’équipements du logement plus agréables. Il faut donc les travailler.
Ainsi le ronronnement d’une chaudière est rassurant mais le son
qu’elle produit à chaque démarrage est gênant.
Le bruit sera donc «sculpté» pour être plus harmonieux. Il sera alors
installé sur la chaudière de petits hauts parleurs intégrés qui
diffuseront un contre-bruit pour neutraliser, ou atténuer, les bruits
indésirables.
(le logement a l’horizon du 3eme millénaire)
65. Le Théâtre d’ORAN
Le théâtre d’Oran
-A était inaugure en 1907
-Conçut par l’architecte:
louis hainez
Originaire de Lille
-l’entrepreneur : j.HOPITAL
66. • Situation et implantation:
• Le théâtre Abdelkader Alloula se situe au centre ville
d’Oran à proximité de la kasbah d’Oran
• Sa façade principale donne sur la place du 1er
novembre.
• La place d’arme est caractérisée par une circulation
piétonne et mécanique très forte , c’est-à dire une
source de bruit très importante.
67. Orientation des façades par rapport aux
sources de bruits
La façade principale donne sur la place d’arme et
les deux façades latérales donnent sur deux
rues à moyenne circulation, enfin la façade
arrière donne sur une rue à faible circulation.
Le théâtre
Circulation faible
Circu-
lation
Moye-
nne
Circu-
lation
Moye-
nne
Circulation forte
PLACE D’ARME
69. • c’est une machine qui
permet le renouvellement
d’air.
• Le mécanisme qui
permet de changer le
décors facilement et sans
faire du bruit:
déplacement à l’aide des
rails(coulissant)
70. 1er
niveau
Salle de spectacle
Les rails qui permettent de faire coulisser les décors
Au dessous de la scène
L’entrée
La porte qui
donne
sur
l’mardjadjou
Porte de secoursSAS
71. • PentePente
une légère pente au
niveau du RDC pour
avoir une hauteur
entre les rangées qui
permet aux sons
directes d’arriver a
tous les spectateurs
Salle de spectacle
72. Plancher de la scène en bois permet d’absorber
les sons qui vont dans sa direction et cela permet
d’éviter l’écho
75. Les sources sonores se
trouvent sur la scène
Une coupole au
centre de la toiture
focalise les sons et
aussi considérée
comme paroi
réfléchissante
76. Escaliers et ascenseurs
• En remarque l’absence
des ascenseur parce que
le théâtre est ancien
• Ce qui concerne les
escaliers, en remarque
qu’il y a une multitude
• Dans l’escalier qui se
situe en face l’entrée
principale en remarque la
présence de la moquette
qui joue un rôle
d’amplifier les bruits
d’impacts.
L’escalier qui mène au 2ème
étage
78. • Porte capitonnée:relient les
sasses des différents étages a
la salle de spectacle sont
faites d’ une fine plaque de
bois avec de la mousse
recouverte de ski.
• MEUBLES
• Siéges capitonnés en mousse
recouverts de tissus
synthétique
79. L’Aérogare Kansai à Osaka
(Japon)
• Un projet déjà relativement
ancien (1990) mais remarquable
quant à ses spécifications
• Bâtiment et pistes sur une île
artificielle en zone sismique
• Aérogare de 1500 m de
longueur
• Equipe de conception
implantée à Gênes, Paris,
Osaka, et Londres (Renzo
Piano Architecte, Ove Arup
Structure et Fluides, Peutz
acoustique)
80. Identification des problèmes
• Permettre une bonne
intelligibilité
des messages parlés à voix
naturelle (conversations,
enregistrement, etc.) ou
sonorisés
• Maîtriser le bruit de fond
pouvant provenir du bruit
extérieur, du bruit des
équipements techniques, des
activités humaines, et de la
sonorisation
• Maîtriser la réverbération dans
les espaces Aménagements
techniques et commerciaux
non totalement définis lors du
projet
81. Objectifs acoustiques du projet
• Objectif principal : assurer l
’intelligibilité des messages de
parole (perte d ’articulation de
consonnes Alc <15%
• Objectifs « secondaires » :
• Niveau de bruit de fond des
équipements techniques 38
dB(A) et NR35
• Isolement vis à vis de l
’extérieur STC35 en façade et
STC40 en toiture
• Durée de réverbération dans
les grands espaces 1,5 s
82. Approches (isolement)
• Calcul des niveaux de
pression acoustique à
l’extérieur du bâtiment sur la
base d’hypothèses
d’exploitation de l ’aérogare
• puis, calcul des niveaux de
pression acoustique transmis à
l’intérieur de l’aérogare sur la
base de premières hypothèses
de constitution de l’enveloppe
• Définition (en première
approche) d ’une masse
surfacique telle que l
’affaiblissement requis pour
satisfaire les critères de bruit
de fond soit satisfait
83. Approches(réverbération)
• Calcul de la durée de
réverbération dans les espaces au
moyen de modèles et de
l’expérience (Note : en 1990, la
durée de calcul avec des modèles
sophistiqués était prohibitive pour
un tel projet) sur la base
d’hypothèses de traitement et
d’aménagement
• Identification des surfaces
absorbantes effectivement
disponibles
• Définition (en première approche)
d’une nature de matériau (et donc
incidemment d’une masse
surfacique) compatible avec la
ventilation par Open Air Duct
84. Approches(bruit de fond)
• Identification des sources sonores
et définition (en première
approche) du niveau de puissance
acoustique correspondant
• Calcul des niveaux de pression
acoustique sur la base
d’hypothèses de fonctionnement
prenant en compte la présence
humaine, la sonorisation, les
équipements, ainsi que les
niveaux transmis
• Définition (en première approche)
d’un niveau de puissance
acoustique maximal admissible
pour les équipements concernés
85. Approches (intelligibilité)
• Calculs menés sur la base des
résultats précédents (bruit defond
et durée de réverbération) pour
une conversation à voix normale
ainsi que pour des messages
sonorisés (conduisant à une
première définition de la
puissance acoustique et de la
localisation des sources)
• Calculs orientés sur la base de la
Perte d ’Articulation de Consonnes
ALc
• Nécessité de disposer d ’une
méthode de calcul facile à mettre
en oeuvre permettant
d’appréhender rapidement l
’intelligibilité dans une situation
donnée
86. Solutions retenues (enveloppe)
• La masse surfacique
totale initialement définie
n’était pas compatible
avec les exigences liées
aux aspects sismiques et
a donc conduit à une
révision
• Toiture en panneaux
sandwich
• Façades vitrées avec
portes en sas
87. Solutions retenues (traitement)
• Principe du traitement
acoustique interne développé
en collaboration avec des
industriels pour limiter la
masse surfacique tout en
respectant les contraintes de
l’Open Air Duct
• Principe de sonorisation
adapté (localisation, directivité
des sources, et puissance
acoustique réduite)
• Spécifications relatives au
niveau de puissance
acoustique admissible pour les
équipements techniques
88. conclsion
• Nécessité de prendre en compte
tous les éléments
• Difficulté de disposer des
éléments nécessaires (niveaux de
puissance acoustique,
emplacements des activités et
équipements, etc.) au moment du
déroulement de l’étude
• Aujourd’hui l’étude d’un tel projet
ferait plus largement appel à des
techniques numériques qui
peuvent être assez rapides pour
satisfaire les impératifs
d’avancement du projet
• Beaucoup de fermeté et de
pédagogie requises pour faire
comprendre la nécessité des
principes à mettre en oeuvre
Notes de l'éditeur
Pour mieux comprendre comment cette onde fait pour se propager, faisons l'expérience suivante. Prenons un slinky (long ressort assez mou), accrochons-en un bout à un mur et tenons l'autre bout en main. Ensuite tirons sur un des anneaux avec l'autre main vers la première et lâchons. Nous apercevons alors bien clairement comment les atomes mettent leurs voisins en oscillation. A cause des frottements, l'amplitude d'oscillation des atomes diminue au fur et à mesure que l'onde s'éloigne de la source.