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ANNEE UNIVERSITAIRE 2007/2008
PRESENTE PAR :
BRAHMI MOUNIR
CHELAGHA ABDELGHANI
CHIBANE KHALED
ATELIER : 04EME
ANNEE
GROUPE : 01
DERIGE PAR :
MR MECHTOUB
§§ ASSAINISSEMENT §§
INTRODUCTION :
I_HISTORIQUE :
II_DEFINITION :
III_LA NATURE DES EAUX A EVACUER :
LES EAUX PLUVIALES :
LES EAUX DOMESTIQUES :
LES EAUX INDUSTRIELLES :
IV_LES DIFFERNETS TYPES (SYSTEMES)
DE RESEAUX D’ASSAINISSEMENT :
Le réseau unitaire :
Le réseau séparatif :
V_EVACUATION DES EAUX :
1) Évacuations intérieures :
a) Les eaux pluviales :
b) les eaux domestiques :
2) Evacuations extérieures :
a) les collecteurs :
b) Les regards :
VI_TRAITEMENT DES EAUX USEES :
1) CAS D’UN RESEAU PUBLIQUE :
2) CAS D’UN RESEAU AUTONOME :
PLAN DU TRAVAIL
§§ Gaz §§
- Introduction
1) -Classification et Unité :
2) - Distribution:
a) --Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel)
b) -alimentation en bouteille
c) -Alimentation par des réservoirs individuels (gaz de
pétrole liquéfies)
3) Les matériaux :
4) Dimensionnement :
5) Détail:
§§ Alimentation en eau potable §§
Introduction
Modes de stockage
Les réseaux extérieurs de
distribution de l’eau potable
1-Le réseau ramifié
2- Le réseau maillé
Type de distribution
Distribution intérieure (cas d’une maison
individuel
Les accessoires du circuit de distribution
LES DIFFERNETS MATERIAUX :
Introduction:
Les techniques ont évolué et ce combustible est
devenu rapidement une forme d’énergie moderne. En
effet, le gaz est compétitif au point de vue
économique, commode d’emploi et il contribue à
diminuer la pollution atmosphérique.
Il répond à de multiples utilisations tant dans le
domaine domestique qu’industriel ou commercial.
Dans les domaines domestiques et commerciaux, le
gaz sert particulièrement à la cuisson des aliments, a la
production d’eau chaude, au chauffage des espaces.
1-Classification :
Les gaz actuellement utilisés sont classés de façon
suivante :
-Le gaz naturel
-Le gaz provenant de la distillation du pétrole
-Le gaz manufacturé.
2-Unité :
Le bar (valant 100.000 pascales) et le millibar,
sont utilises pour les mesures de distribution du
gaz
De 0 à 100m.bar…Basse pression.
De 100 à 999m.bar…Moyenne pression.
De 1 à 5bar……Haute pression.
I- Distribution:
La distribution du gaz se fait par trois alimentations ;
-Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel)
-alimentation en bouteille
-Alimentation par des réservoirs individuels (gaz de pétrole
liquéfies)
a) Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel)
Le gaz naturel est amené par des réseaux enterrés à une
profondeur minimale de 80cm, à partir du réseau publique,
l’immeuble est alimenté par un branchement d’un diamètre
minimal de 11/4, muni d’un robinet principal d’arrêt placé
immédiatement après l’entrée de la conduite dans le bâtiment,
avant d’être distribué a l’intérieur de l’immeuble, le gaz est
mesuré a l’aide d’un compteur à gaz.
1-Alimentation en gaz d’un immeuble:
Pour simplifier, un branchement d’immeuble comporte :
-Une prise de branchement permettant
le raccordement sur la canalisation du
réseau d’alimentation.
-Un organe de coupure générale.
-Un compteur.
- des conduits reliant ces différents éléments.
1)-Un organe de coupure générale.
L’organe est constitué par un robinet ou un obturateur.
L’organe doit être:
-Signalé par une plaque d’identification indélébile
-Constamment accessible ;
-Placé à l’extérieur du bâtiment et à son voisinage immédiat.
Dispositif de coupure sous terrainDispositif en élévation
2)-Un compteur ; disposition de compteur a gaz ;
a) compteur central
b) compteurs d’appartement a la cave
c) compteurs d’appartement a l’étage
3)- des conduits :Les types de conduites d’un
Réseau d’alimentation en Gaz :
On y trouve différentes conduites :
-De distribution pour le réseau public ;
-Générale raccordant plusieurs immeubles d’un
ensemble ;
-D’immeuble : conduite horizontale alimentant
plusieurs colonnes montantes ;
-De Coursive : alimentant plusieurs branchements
situés a un même niveau
ll-alimentation en bouteille
Les 2 bouteilles de GPL sont reliées par
l’intermédiaire, soit de flexibles de raccordement
NF-GAZ, soit de raccords rigides, à un coupleur-
inverseur automatique, et il permet l’alimentation
en continu de l’installation. A proximité de chaque
appareil d’utilisation, un détendeur déclencheur de
sécurité NF Gaz 36 mbar de pression sert de
détente finale.
si les bouteilles de butane se trouvent dans un
local spécial, une ventilation haute et basse de 50
cm3 est obligatoire.
Installation domestique alimentée par bouteilles
0• Capot de protection
1• Coupure générale
(robinets de bouteilles)
2• Lyres
3• Inverseur automatique avec
première détente et limiteur de
pression incorporé
4• Robinet
(2ème organe de coupure éventuel) -
5• indicateur service-réserve (facultatif)
6• Détendeur-déclencheur de sécurité
7• Détendeur-déclencheur de sécurité
lll -Alimentation par des réservoirs individuel (gaz de
pétrole liquéfies) : Les réservoirs fixes sont utilisés
notamment dans les installations domestiques
comportant plusieurs appareils dont la consommation est
suffisamment importante pour justifier un tel stockage.
Leur utilisation est courante pour l’alimentation des
collectivités ainsi que pour les applications industrielles,
artisanales et agricoles
1) les réservoirs GPL aériens.
Distances d'éloignement (mètres) d1 d2 d3 d4 d5
Stockages : Q < 3,5 Tonnes (8,4 m3) 3 4 1,5
3
4
Stockages : 3 500 kg < Q < 12 m3 (5 000 kg) 5 6 1,5 4 5
Des distances réduites par interposition d’un mur plein.
Schéma type des distances d'éloignement à respecter
Les réservoirs GPL enterrés : Concernant les
réservoirs GPL enterrés, les distances peuvent être
diminuées de moitié par rapport à celles des
réservoirs GPL aériens.
0 : Coupure générale (1er organe de coupure)
1 : Détenteur (1,5 bar)
2 : Limiteur de pression obligatoire (1,75 bar)
3 : Joint isolant obligatoire pour deux canalisations de
métaux différents
4 : Robinet (2e organe de coupure éventuel)
5 : Détenteur déclencheur de sécurité 37 mbar – 1,3
kg/h classe I
6 : Détendeur déclencheur de sécurité 37 mbar – 4
kg/h classe II
Installation domestique alimentée par citerne
0• Coupure générale
(1er organe de coupure)
1• Détendeur (1,5 bar)
2• Limiteur de pression obligatoire
(1,75 bar)
3• Joint isolant obligatoire pour deux
canalisations de métaux différents
4• Robinet
(2ème organe de coupure éventuel)
5• Détendeur déclencheur de sécurité
6• Détendeur déclencheur de sécurité
2-Les matériaux
Les matériaux prévus par la norme sont :
-L’acier
-Le cuivre
-Le polyéthylène
L’emploi du plomb n’est plus autorisé en
installation neuve.
Les tubes en acier ou cuivre sont utilisés pour les
tuyauteries enterrées, en élévation ou en
incorporation.
L’emploi des tubes en polyéthylène est limité à
l’exécution des parties extérieures aux bâtiments
lorsque la pression est inférieure ou égale à 4bar
3-Dimensionnement :
Le diamètre intérieur des conduites est déterminé
en fonction du débit maximal prévisionnel à
satisfaire.
Cependant des valeurs maximales sont prévues
-108mm (calibre 100), si la pression effective du
gaz combustible susceptible d’être atteinte dans les
canalisations est au plus égale a 100mbars
-70mm (calibre 65) si cette pression est au plus
égale à 400mbars
-37mm (calibre 32) si cette pression peut dépasser
400mbars
5-Détail:
1) Pose d’une conduite dans une
fouille:
La fouille contenant plusieurs
canalisations, La conduite de gaz doit
être désaxée par rapport à la
conduite d’eau ou des câbles
d’électricité au moins 0,20m.
2) Passage en vide sanitaire:
La conduite de gaz peut passer dans
un vide sanitaire accessible et ventilé
3) Émergence du sol:
Les conduites en acier enterrées doivent
être protégées extérieurement par un
revêtement contre la corrosion. Les
conduites enterrées en cuivre nu doivent
être posées sur un lit de sable.
4) Conduites en caniveau:
Les conduites placées en caniveau doivent
être protégées (corrosion, coquille)de la
même façon que les conduites enterrée
Alimentation en eau potable
Introduction :
La distribution d'eau potable consiste à conduire l'eau du
point de stockage jusqu'au robinet de l'usager
par le réseau public d'adduction et les canalisations
intérieures aux foyers (partie privée du
réseau
Modes de stockage
Réservoir:
C’est un lieu aménagé pour accumuler et conserver l’eau .Il peut
avoir des réservoirs surélevés, mais l’inconvénient c’est la surcharge
des planchers
Sur presseur: il est utilisé pour alimenter les immeubles très
élevés, quand la pression est faible.
La pompe:elle est utilisée pour les même raisons
Les réseaux extérieurs de distribution de l’eau potable
Le réseau ramifié : arborescent ou en antenne : il est économique, mais toute rupture qui intervient sur un
point prive d’eau tous mes branchements situés en aval de ce point.
Le réseau maillé : ce système au contraire, rend possible par un simple jeu de robinets vannes
l’alimentation en retour, et permet ainsi d’isoler uniquement les tronçons défectueux ou sur lesquels on
doit intervenir
Alimentation en eau froide
L’installation d’alimentation en eau froide
distribue l’eau de la conduite du réseau locale de
distribution, situe a l’extérieur, jusqu’aux points de
consommation situés dans le bâtiment.
En principe, chaque immeuble comporte sa
propre conduite de :
- Branchement
-comptage
Constitution d’un réseau
1 - Conduite publique 6 - Robinet de puisage, purgeur
2 - Branchement général 7 - Colonne montante
3 - Robinet d’arrêt généra l8 - Ceinture d’étage
4 - Compteur général 9 - Compteur divisionnaire
5 - Colonne de distribution 10- Anti- bélier
^
Type de distribution
1- Distribution en chandelle :
C’est un système qui permet d’alimenter le bâtiment
seulement par des colonnes montantes.
Avantages:
- c’est un réseau simple et relativement peu coûteux
Inconvénients:
- Il est difficile d’isoler une conduite.
- En cas d’intervention, toute la distribution est privée d’eau.
- Pression de débit irrégulière en fin de conduite.
Champ d’utilisation: maisons unifamiliales, ateliers
2- Distribution en circuit fermé :
C’est un système de distribution ou les colonnes
montantes deviennent descendantes et sont
reliées entre elles, en parties hautes du bâtiment.
Avantage:
- Régularité de la distribution a l’intérieur du
bâtiment.
- Possibilité d’isoler une dérivation sans apporter de
troubles importants au reste de distribution.
Inconvénients:
- Réseau plus coûteux.
- Les robinets d’arrêt et les compteurs sont
difficiles à repérer
3- Distribution en parapluie:
C’est un système de distribution dans lequel la ceinture
principale est reportée à l’étage le plus élevé du bâtiment.
4-Distribution dans les immeubles de grande
hauteur:
En cas de manque de pression il est nécessaire
d’installer des réservoirs intermédiaires
d’alimentation tout le 10 à 15 étages
5-Distribution par un réservoir surélevé :
Le réservoir est placé en haut, il est alimenté
par les sur presseurs, puis il alimente les
colonnes montantes.
Distribution intérieure (cas d’une maison individuel) :
Distribution par piquage
Distribution par pieuvre
Les accessoires du circuit de
distribution
Un détendeur : assure une pression constante
d’environ 3bars.Ilse place juste âpre le compteur
et réduit les désagréments précèdent.
Un robinet d’arrêt intérieur pour l’ensemble de l’installation
est recommandé. Il doit être à l’abri du gel dans un local de
service et très accessible.
D’autres robinets d’arrêt en aval pour l’installation intérieure
seront destinés à isoler les circuits clés :
Circuit de cuisine
-circuit des salles de bains.
-circuit du chauffe-eau.
3-un antibélier :il sert à réduire les coups de bélier qui se
manifestent par des claquement secs lors de la fermeture
d’un robinet ou d’une vanne électromagnétique.
- filtres anti impuretés : ils éliminent les matières en
suspension.
Ils réalisent une filtration fine.
Ils sont faciles à installer.
Tubes en cuivre et laiton:
Cuivre rouge, pratiquement pur utilisé pour les
alimentation d’eau froide et d’eau chaude.
Laiton, alliage de cuivre (70 à 90%) et de zinc
(30 à 10 %) utilisé pour confection de tuyaux de
ventilation.
Caractéristiques:
Le tube en cuivre écroui est rigide et convient
pour les tracés rectilignes des installations
intérieures.
La maniabilité du métal facilite le façonnage,
notamment le ceintrage.
Les assemblages se font par :
- Raccords démontables.
- Raccords soudés.
Tuyaux en plomb :
Le plomb métal non ferreux, facile à mettre en œuvre, a
toujours été utilisé en canalisations.
Il se présente à l’état pratiquement pur.
Les tuyaux sont obtenus par filage
Caractéristiques :
Plomb doux sous forme de couronnes 10m de longueur
6 à 45 mm de diamètre.
Plomb doux sous forme d’éléments droits 4m de longueur
50 à110 mm de diamètre.
Il épouse tous les parcours
Se soude très facilement
Inaltérable par les agents atmosphériques
LES DIFFERNETS MATERIAUX :
Tubes en Acier:
Se différencient par la qualité du métal, procédé
de fabrication, dimension.
Tubes rejoints.
Tubes soudés.
Tubes sans soudure.
Pour les dimensions il y a une gamme étendue,
à partir de 5 mm intérieur.
Protection, tubes noirs, galvanisés, protection
spéciales (vernis, métallisation).
Tubes série gaz.
Cintrage a froid: tubes galvanisés petits et
moyens diamètres
A chaud: tubes noirs de gros diamètres
Tubes en matière plastique :
Matières thermoplastiques (modifiable à
chaud).
Polychlorure de vinyle.
Polyester.
Fabrication:
*Par injection sous pression.
*Par extrusion.
*Par stratification.
*Tubes rigides
*Tubes semi-rigides.
*Tubes souples.
*Assemblage par emboîtement collé a froid.
*Par bague de joint d’étanchéité.
*Par raccords métalliques,
INTRODUCTION :
L'assainissement des eaux usées est devenu un impératif pour nos sociétés
modernes. En effet, le développement des activités humaines s'accompagne
inévitablement d'une production croissante de rejets polluants. Les ressources en
eau ne sont pas inépuisables. Leur dégradation, sous l'effet des rejets d'eaux
polluées, peut non seulement détériorer gravement l'environnement, mais aussi
entraîner des risques de pénurie d’eau potable.
HISTORIQUE :
Les civilisations évoluées les plus anciennes ont
inventées un ensemble de techniques et de moyens qui
permet d’évacuer les déchets provenant des habitations
et des activités humaines.
Chacun sait que l’on a retrouvé de remarquables
réseaux d’évacuation dans les vestiges des
constructions grecques et romaines. En particulier
celles du Proche-Orient qui contenaient des
installations sanitaires avec des canalisations
permettant l’arrivée et l’évacuation des eaux.
DEFINITION :
L’assainissement est l’ensemble des
techniques et des moyens qui permettent la collecte,
l’évacuation par voie hydraulique et le traitement des
déchets « eaux usées » engendrés par la vie humaine et
ses activités.
L’assainissement se présente effectivement
comme un système qui inclut les éléments suivants :
_ Le pollueur « point d’émission de la pollution »
_ La collecte des effluents pollués « eaux usées »
_ Le transfert de ceux-ci « transport »
_ La réduction de la pollution « épuration »
_ Le rejet « déversement »
_ Le réceptacle naturel.
LA NATURE DES EAUX A EVACUER :
On distingue trois grandes catégories d'eaux usées : les eaux domestiques, les eaux
industrielles, les eaux pluviales.
LES EAUX PLUVIALES :
Elles peuvent, elles aussi, constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau,
notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air
(fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des
villes (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds...).
En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent
imposer un déversement ("délestage") de ce "mélange" très pollué dans le milieu naturel. Enfin,
dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables et ajoutent le risque
d'inondation à celui de la pollution.
LES EAUX DOMESTIQUES :
Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont
essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en eaux
ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et les cuisines, et sont
généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris
organiques, etc. et en eaux "vannes" ; il s'agit des rejets des toilettes, chargés de
diverses matières organiques azotées et de germes fécaux.
LES EAUX INDUSTRIELLES :
Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques
varient d'une industrie à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou
phosphorées, elles peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants,
des métaux lourds, des micropolluants organiques, des hydrocarbures. Certaines
d'entre elles doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels avant
d'être rejetées dans les réseaux de collecte. Elles sont mêlées aux eaux domestiques
que lorsqu'elles ne présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne
perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution.
LES DIFFERNETS TYPES (SYSTEMES) DE
RESEAUX D’ASSAINISSEMENT :
S'il est relativement facile de prévoir et de contrôler
les volumes d'eaux usées domestiques et industrielles, il
en va tout autrement des eaux pluviales. C’est
principalement pour cela qu’il existe deux types de
réseaux d’assainissement :
Le réseau unitaire :
C’est l’héritier du « tout-à-l’égout », c'est-à-dire
que tout et n’importe quoi peut être rejeté dans le réseau
d’assainissement. Ce système évacue dans les mêmes
canalisations les eaux usées domestiques et les eaux
pluviales. Il cumule les avantages de l'économie (un seul
réseau à construire et à gérer) et de la simplicité (toute
erreur de branchement est exclue, par définition) ; mais
nécessitent de tenir compte des brutales variations de
débit des eaux pluviales dans la conception et le
dimensionnement des collecteurs et des ouvrages de
traitement.
Le réseau séparatif :
Il collecte les eaux domestiques dans
un réseau et les eaux pluviales dans un
autre. Ce système a l'avantage d'éviter le
risque de débordement d'eaux usées dans
le milieu naturel lorsqu'il pleut. Il permet
de mieux maîtriser le flux et sa
concentration en pollution et de mieux
adapter la capacité des stations
d'épuration.
Il existe d’autres systèmes « le
système pseudo séparatif, le système non
gravitaire, le système hybride, … » qui ne
sont que des variantes des deux systèmes
principaux.
EVACUATION DES EAUX :
Un réseau d’assainissement est un ensemble constitué
d’organes différents dont chacun, en raison du rôle qu’il
joue, est complémentaire de tous les autres. C’est sont
nombreux et obéissent à une certaine hiérarchie de
fonctions très diversifiées.
Ces organes sont partagés en deux groupes :
_ Évacuations intérieures :
C’est l’ensemble des dispositifs installés chez les
particuliers, qui doivent obéir à certaines règles.
_ Evacuations extérieures :
C’est l’ensemble des dispositifs installés à l’extérieur
des constructions.
EVACUATIONS INTERIEURS :
c) Les eaux pluviales :
L'eau recueillie par la couverture doit pouvoir être collectée
et évacuée sans risquer de détériorer les murs de la maison.
C'est le rôle des gouttières et de leurs éléments
complémentaires. Il est essentiel qu'elles soient toujours en
bon état
Gouttière :
Conduit fixé le long de la base d’un toit,
destiné à recevoir et faire écouler les eaux
de pluie.
Les types de gouttière :
_Gouttière en zinc
_Gouttière en cuivre
_Gouttière en PVC gris
Taille de la gouttière :
Pour parler de la taille des gouttières, on
parle souvent de "développement" plutôt que
de diamètre intérieur. La surface du toit de la
maison détermine à la fois le développement
des gouttières et le diamètre du tube des
descentes.
Surface en plan
(m2
) 20 40 70 90 110 160
Diamètre des
gouttières (cm)
13 16.5 20 22 23.5 87
Diamètre de la
descente (mm)
50 60 80 90 100 120
Lors de l’installation des gouttières il faut tenir
compte :
_ De la surface à desservir.
_ Des longueurs des profilés des gouttières.
_ De la repartitionner des naissances et des
besaces de dilatation.
La chute en PVC
La longueur du tube ne devra pas excéder 3 m. le
raccordement de tube à tube peut se faire par simple
emboîtement, sans collage. La collier placé à mi-tube doit
être coulissant, celui placé sous la tulipe étant serré.
L’emboîtement devra être effectué de manière que
l’extrémité du tube ne bute pas le fond de la tulipe (libre
dilatation)
La traverse d’une dalle en BA devrait se faire à l’aide
d’un fourreau, si non, un joint de dilatation sera prévu.
Le regard « dépotoir » :
1) descente d’EP extérieur
2) dauphin (H = 1 m)
3) Séparation amovible
4) Couvercle de visite
5) Plaque scellée au mortier
6) Dépôt de sable
7) Console métallique ou en béton
8) Sortie vers le collecteur des E.U
9) Talus de remblais
b) les eaux domestiques :
1_Appareillage et fonctionnement :
Le lavabo :
Il est posé sur un pied ou sur des
consoles.
La baignoire :
Elle doit toujours être remplie par
le haut.
La douche :
Elle n’est souvent installée qu’en
complément de la baignoire.
Les W.C
Les appareils à réservoir bas (monobloc
ou pack), portant sur le mur et s'appuyant sur
la cuvette, sont les plus répandus. Quand la
configuration le permet, il est possible de
dissimuler le réservoir derrière un doublage,
réservoir et cuvette étant portés par une
solide armature (suspendu). En l'absence de
grosse canalisation d'évacuation, on peut
installer un W.C. à broyeur.
Les W.C. sont les plus gros dévoreurs
d'eau de la maison. Une fuite d'eau
augmentera considérablement la facture
d'eau, aussi il faut la réparer rapidement.
Les cuisines :
• *les éviers de cuisine : sont
habituellement en acier
inoxydable, ou tout autre matière
qui supporte les attaque chimiques
des produits nettoyants
• * la ventilation : c’est un
élément important de confort de la
cuisine
• Ici un exemple d’installation pour
salle de bain, W.C séparé et
cuisine. La largeur minimale de la
gaine est de 20 à 22 cm. Et sur les
extrémités on réserve des gaines
pour le chauffage, la ventilation ou
les chutes des E.P.
2) colonnes de chute et ventilation :
Les colonnes de chute :
Les conduites verticales qui traversent un
immeuble depuis le toit jusqu’au canalisations sont
appelées colonnes de chutes. Le nombre et les
emplacements des colonnes de chutes dépendent de
la disposition des appareils. En règle générale, il est
recommandé de ne pas dépasser 4 m pour les
conduites de branchement horizontal de
raccordement des appareils (pente min 3%).il existe
deux sortes de colonnes de chute :
*Les chutes séparatives :
_ Une chute assure la collecte des E.U seulement
(lavabo, évier de cuisine, baignoire …) (Ø 75).
_ Une autre chute collecte les E.V des W.C
uniquement (Ø 100).
*les chutes uniques « chutunic » :
L’ensemble des eaux domestiques (EU+EV) est
collecté dans une seule et même chute.
La ventilation :
Les conduites d’aérations ont pour but d’éviter
le phénomène de siphonage des appareils
sanitaires et de garder un bon écoulement des
eaux.
Il on existe deus sortes : ventilation
primaire et ventilation secondaire.
Lorsque ces chutes sont inexistantes un
système d’aérateur a membrane peut résoudre
le problème.
3) les raccordements :
Le raccordement proprement
dit des appareils aux canalisations
(les colonnes de chute) se fait à
l’aide de culottes de raccordement
ou bien très rarement par piquage
_ Les raccordement devront être
parfaitement étanche à l’eau et à
l’aire, de plus il doivent permettre
une libre dilatation des collecteurs
Placée sur une première culotte, la
colonne d’évacuation des eaux
usées permet de reprendre sous le
plancher les appareils sanitaires
dont les collecteurs sont sous le
plafond (douches encastrées ou
bondes de sol)
Règles de raccordement :
*Chute +10m = 2 m en amont et en aval
du 1er
changement de direction aucun
branchement n’est autorisé
*Chute -10m = 1 m en amont et en aval
du 1er
changement de direction aucun
branchement n’est autorisé
* au 2eme
changement c’est 50 cm.
Les Siphons :
Un siphon est constitué par un tube
recourbé en forme de S placé à la sortie des
appareils sanitaires qui comportent en
permanence une garde d’eau minéral de
50mm, laquelle s’oppose à la rentrée des
mauvaises odeurs des canalisations
d’évacuation.
La section de la veine liquide doit être
sensiblement constante et voisine de la
forme circulaire pour éviter les dépôts
savonneux. Le siphon doit avoir son
contenu évacué par un seul lavage
Le siphon disconnecteur ventilé se place
dans le domaine privé avant le
raccordement à l’égout publie et doit être
visitable. Il dispose de 2 tampons de visite
à sa partie supérieure et permet de contrôler
le bon fonctionnement de l’installation
EVACUATIONS EXTERIEURS :
c) les collecteurs :
*Les canalisations devront être rectilignes aussi
bien en plan qu’en profil
* Il est vivement recommandé de réaliser une
pente d’au moins 3%.
* les changements de directions s’effectuent à
l’aide de pièces préfabriquées ou par le biais de
regards de jonctions coulés sur place
* Les contrepentes sont à proscrire.
*Les raccordements sont inclinés à 45° ou 60°
par rapport à l’axe générale du réseau.
b) Les regards :
ce sont des compartiments qui sont réalisés soit en
maçonnerie, soit en béton armé, ils sont munis d’un
couvercle.
Ces derniers permettent l’accès aux canalisations et aussi le
curage du réseau.
On distingue :
Les regards avec chute : ce sont des regards qui permettent
la collecte des eaux pluviales provenant des terrasses, des
toitures. Ils sont de dimensions (60*60*60)
Les regards de visite : ce sont des regards de surveillance
dessinés au nettoyage de la canalisation. Ils assurent une
ventilation et aération des réseaux pour l’intermédiaire de
couvercle grillagé. Les dimensions et fonctions dépendent la
taille des conduites, leur profondeur est définie par la pente
du réseau (jusqu’à 1,2m).
Les regards siphon :
Ce sont des regards composés de deux compartiments
séparés par une chaîne plus basse que le niveau d’eau et qui
sépare l’entrée et la sortie du regard ce qui empêche le
passage des mauvaises odeurs vers le collecteur.
Les avaloirs :
les bouches d’égouts :
Servant à l’absorption des eaux de surface, où les trouve
dans les rues, sur les toitures, dans les places publiques et
dans les cours d’immeubles.
TRAITEMENT DES EAUX USEES :
1) CAS D’UN RESEAU PUBLIQUE :
Collectées par le réseau d'assainissement d'une
agglomération, les eaux usées urbaines
contiennent de nombreux éléments polluants,
provenant de la population (eaux ménagères,
rejets des toilettes - eaux "vannes", etc.) et des
activités commerciales et industrielles. Elles sont
acheminées vers une station d'épuration où elles
subissent plusieurs phases de traitement.
Le but de ces différents traitements est de
diminuer suffisamment la quantité de substances
polluantes contenues dans les eaux usées pour que
l'eau finalement rejetée dans le milieu naturel ne
dégrade pas ce dernier. Le "nettoyage" des eaux
usées obéit donc à une logique de préservation des
ressources en eau et de protection de
l'environnement. La réglementation récente en a
sensiblement renforcé l'importance dans notre
pays.
La collecte des eaux usées
La collecte s'effectue par l'évacuation
des eaux usées domestiques, (et
éventuellement industrielles ou
pluviales) dans les canalisations d'un
réseau d'assainissement appelés aussi
collecteurs. Le transport des eaux usées
dans les collecteurs se fait en général
par gravité, c'est-à-dire sous l'effet de
leur poids. Il peut parfois s'effectuer par
refoulement, sous pression ou sous
dépression
Clarification et rejet des effluents
À l'issue des traitements, une ultime
décantation permet de séparer l'eau épurée
et les boues ou résidus secondaires issus de
la dégradation des matières organiques.
Cette décantation est opérée dans des
bassins spéciaux, les clarificateurs. L'eau
épurée peut alors être rejetée dans le milieu
naturel.
Les boues récupérées en fond d'ouvrage
sont pour partie renvoyées vers le bassin
d'aération pour y maintenir la concentration
voulue en micro-organismes épuratoires et,
pour partie, extraites et envoyées sur la ligne
de traitement des boues.
Les prétraitements
Les prétraitements ont pour objectif
d'éliminer les éléments les plus
grossiers, qui sont susceptibles de
gêner les traitements ultérieurs et
d'endommager les équipements. Il
s'agit des déchets volumineux
(dégrillage), des sables et graviers
(dessablage) et des graisses
(dégraissage, déshuilage).
Les traitements "secondaires",
l'élimination biologique des matières
polluantes
Dans la grande majorité des cas,
l'élimination des pollutions carbonée et
azotée s'appuie sur des procédés de
nature biologique. Les procédés
membranaires combinent quant à eux
des procédés biologiques et physiques
Certaines installations de dépollution des
eaux usées ont toutefois recours à des
filières de traitements physico-
chimiques
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Gaz aep assainissement

  • 1. ANNEE UNIVERSITAIRE 2007/2008 PRESENTE PAR : BRAHMI MOUNIR CHELAGHA ABDELGHANI CHIBANE KHALED ATELIER : 04EME ANNEE GROUPE : 01 DERIGE PAR : MR MECHTOUB
  • 2. §§ ASSAINISSEMENT §§ INTRODUCTION : I_HISTORIQUE : II_DEFINITION : III_LA NATURE DES EAUX A EVACUER : LES EAUX PLUVIALES : LES EAUX DOMESTIQUES : LES EAUX INDUSTRIELLES : IV_LES DIFFERNETS TYPES (SYSTEMES) DE RESEAUX D’ASSAINISSEMENT : Le réseau unitaire : Le réseau séparatif : V_EVACUATION DES EAUX : 1) Évacuations intérieures : a) Les eaux pluviales : b) les eaux domestiques : 2) Evacuations extérieures : a) les collecteurs : b) Les regards : VI_TRAITEMENT DES EAUX USEES : 1) CAS D’UN RESEAU PUBLIQUE : 2) CAS D’UN RESEAU AUTONOME : PLAN DU TRAVAIL §§ Gaz §§ - Introduction 1) -Classification et Unité : 2) - Distribution: a) --Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel) b) -alimentation en bouteille c) -Alimentation par des réservoirs individuels (gaz de pétrole liquéfies) 3) Les matériaux : 4) Dimensionnement : 5) Détail: §§ Alimentation en eau potable §§ Introduction Modes de stockage Les réseaux extérieurs de distribution de l’eau potable 1-Le réseau ramifié 2- Le réseau maillé Type de distribution Distribution intérieure (cas d’une maison individuel Les accessoires du circuit de distribution LES DIFFERNETS MATERIAUX :
  • 3. Introduction: Les techniques ont évolué et ce combustible est devenu rapidement une forme d’énergie moderne. En effet, le gaz est compétitif au point de vue économique, commode d’emploi et il contribue à diminuer la pollution atmosphérique. Il répond à de multiples utilisations tant dans le domaine domestique qu’industriel ou commercial. Dans les domaines domestiques et commerciaux, le gaz sert particulièrement à la cuisson des aliments, a la production d’eau chaude, au chauffage des espaces. 1-Classification : Les gaz actuellement utilisés sont classés de façon suivante : -Le gaz naturel -Le gaz provenant de la distillation du pétrole -Le gaz manufacturé. 2-Unité : Le bar (valant 100.000 pascales) et le millibar, sont utilises pour les mesures de distribution du gaz De 0 à 100m.bar…Basse pression. De 100 à 999m.bar…Moyenne pression. De 1 à 5bar……Haute pression.
  • 4. I- Distribution: La distribution du gaz se fait par trois alimentations ; -Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel) -alimentation en bouteille -Alimentation par des réservoirs individuels (gaz de pétrole liquéfies) a) Alimentation par des réseaux publique (gaz naturel) Le gaz naturel est amené par des réseaux enterrés à une profondeur minimale de 80cm, à partir du réseau publique, l’immeuble est alimenté par un branchement d’un diamètre minimal de 11/4, muni d’un robinet principal d’arrêt placé immédiatement après l’entrée de la conduite dans le bâtiment, avant d’être distribué a l’intérieur de l’immeuble, le gaz est mesuré a l’aide d’un compteur à gaz. 1-Alimentation en gaz d’un immeuble: Pour simplifier, un branchement d’immeuble comporte : -Une prise de branchement permettant le raccordement sur la canalisation du réseau d’alimentation. -Un organe de coupure générale. -Un compteur. - des conduits reliant ces différents éléments.
  • 5. 1)-Un organe de coupure générale. L’organe est constitué par un robinet ou un obturateur. L’organe doit être: -Signalé par une plaque d’identification indélébile -Constamment accessible ; -Placé à l’extérieur du bâtiment et à son voisinage immédiat. Dispositif de coupure sous terrainDispositif en élévation
  • 6. 2)-Un compteur ; disposition de compteur a gaz ; a) compteur central b) compteurs d’appartement a la cave c) compteurs d’appartement a l’étage 3)- des conduits :Les types de conduites d’un Réseau d’alimentation en Gaz : On y trouve différentes conduites : -De distribution pour le réseau public ; -Générale raccordant plusieurs immeubles d’un ensemble ; -D’immeuble : conduite horizontale alimentant plusieurs colonnes montantes ; -De Coursive : alimentant plusieurs branchements situés a un même niveau
  • 7. ll-alimentation en bouteille Les 2 bouteilles de GPL sont reliées par l’intermédiaire, soit de flexibles de raccordement NF-GAZ, soit de raccords rigides, à un coupleur- inverseur automatique, et il permet l’alimentation en continu de l’installation. A proximité de chaque appareil d’utilisation, un détendeur déclencheur de sécurité NF Gaz 36 mbar de pression sert de détente finale. si les bouteilles de butane se trouvent dans un local spécial, une ventilation haute et basse de 50 cm3 est obligatoire. Installation domestique alimentée par bouteilles 0• Capot de protection 1• Coupure générale (robinets de bouteilles) 2• Lyres 3• Inverseur automatique avec première détente et limiteur de pression incorporé 4• Robinet (2ème organe de coupure éventuel) - 5• indicateur service-réserve (facultatif) 6• Détendeur-déclencheur de sécurité 7• Détendeur-déclencheur de sécurité
  • 8. lll -Alimentation par des réservoirs individuel (gaz de pétrole liquéfies) : Les réservoirs fixes sont utilisés notamment dans les installations domestiques comportant plusieurs appareils dont la consommation est suffisamment importante pour justifier un tel stockage. Leur utilisation est courante pour l’alimentation des collectivités ainsi que pour les applications industrielles, artisanales et agricoles 1) les réservoirs GPL aériens. Distances d'éloignement (mètres) d1 d2 d3 d4 d5 Stockages : Q < 3,5 Tonnes (8,4 m3) 3 4 1,5 3 4 Stockages : 3 500 kg < Q < 12 m3 (5 000 kg) 5 6 1,5 4 5 Des distances réduites par interposition d’un mur plein. Schéma type des distances d'éloignement à respecter
  • 9. Les réservoirs GPL enterrés : Concernant les réservoirs GPL enterrés, les distances peuvent être diminuées de moitié par rapport à celles des réservoirs GPL aériens. 0 : Coupure générale (1er organe de coupure) 1 : Détenteur (1,5 bar) 2 : Limiteur de pression obligatoire (1,75 bar) 3 : Joint isolant obligatoire pour deux canalisations de métaux différents 4 : Robinet (2e organe de coupure éventuel) 5 : Détenteur déclencheur de sécurité 37 mbar – 1,3 kg/h classe I 6 : Détendeur déclencheur de sécurité 37 mbar – 4 kg/h classe II Installation domestique alimentée par citerne 0• Coupure générale (1er organe de coupure) 1• Détendeur (1,5 bar) 2• Limiteur de pression obligatoire (1,75 bar) 3• Joint isolant obligatoire pour deux canalisations de métaux différents 4• Robinet (2ème organe de coupure éventuel) 5• Détendeur déclencheur de sécurité 6• Détendeur déclencheur de sécurité
  • 10. 2-Les matériaux Les matériaux prévus par la norme sont : -L’acier -Le cuivre -Le polyéthylène L’emploi du plomb n’est plus autorisé en installation neuve. Les tubes en acier ou cuivre sont utilisés pour les tuyauteries enterrées, en élévation ou en incorporation. L’emploi des tubes en polyéthylène est limité à l’exécution des parties extérieures aux bâtiments lorsque la pression est inférieure ou égale à 4bar 3-Dimensionnement : Le diamètre intérieur des conduites est déterminé en fonction du débit maximal prévisionnel à satisfaire. Cependant des valeurs maximales sont prévues -108mm (calibre 100), si la pression effective du gaz combustible susceptible d’être atteinte dans les canalisations est au plus égale a 100mbars -70mm (calibre 65) si cette pression est au plus égale à 400mbars -37mm (calibre 32) si cette pression peut dépasser 400mbars
  • 11. 5-Détail: 1) Pose d’une conduite dans une fouille: La fouille contenant plusieurs canalisations, La conduite de gaz doit être désaxée par rapport à la conduite d’eau ou des câbles d’électricité au moins 0,20m. 2) Passage en vide sanitaire: La conduite de gaz peut passer dans un vide sanitaire accessible et ventilé 3) Émergence du sol: Les conduites en acier enterrées doivent être protégées extérieurement par un revêtement contre la corrosion. Les conduites enterrées en cuivre nu doivent être posées sur un lit de sable. 4) Conduites en caniveau: Les conduites placées en caniveau doivent être protégées (corrosion, coquille)de la même façon que les conduites enterrée
  • 12. Alimentation en eau potable Introduction : La distribution d'eau potable consiste à conduire l'eau du point de stockage jusqu'au robinet de l'usager par le réseau public d'adduction et les canalisations intérieures aux foyers (partie privée du réseau Modes de stockage Réservoir: C’est un lieu aménagé pour accumuler et conserver l’eau .Il peut avoir des réservoirs surélevés, mais l’inconvénient c’est la surcharge des planchers Sur presseur: il est utilisé pour alimenter les immeubles très élevés, quand la pression est faible. La pompe:elle est utilisée pour les même raisons
  • 13. Les réseaux extérieurs de distribution de l’eau potable Le réseau ramifié : arborescent ou en antenne : il est économique, mais toute rupture qui intervient sur un point prive d’eau tous mes branchements situés en aval de ce point. Le réseau maillé : ce système au contraire, rend possible par un simple jeu de robinets vannes l’alimentation en retour, et permet ainsi d’isoler uniquement les tronçons défectueux ou sur lesquels on doit intervenir
  • 14. Alimentation en eau froide L’installation d’alimentation en eau froide distribue l’eau de la conduite du réseau locale de distribution, situe a l’extérieur, jusqu’aux points de consommation situés dans le bâtiment. En principe, chaque immeuble comporte sa propre conduite de : - Branchement -comptage Constitution d’un réseau 1 - Conduite publique 6 - Robinet de puisage, purgeur 2 - Branchement général 7 - Colonne montante 3 - Robinet d’arrêt généra l8 - Ceinture d’étage 4 - Compteur général 9 - Compteur divisionnaire 5 - Colonne de distribution 10- Anti- bélier
  • 15. ^ Type de distribution 1- Distribution en chandelle : C’est un système qui permet d’alimenter le bâtiment seulement par des colonnes montantes. Avantages: - c’est un réseau simple et relativement peu coûteux Inconvénients: - Il est difficile d’isoler une conduite. - En cas d’intervention, toute la distribution est privée d’eau. - Pression de débit irrégulière en fin de conduite. Champ d’utilisation: maisons unifamiliales, ateliers
  • 16. 2- Distribution en circuit fermé : C’est un système de distribution ou les colonnes montantes deviennent descendantes et sont reliées entre elles, en parties hautes du bâtiment. Avantage: - Régularité de la distribution a l’intérieur du bâtiment. - Possibilité d’isoler une dérivation sans apporter de troubles importants au reste de distribution. Inconvénients: - Réseau plus coûteux. - Les robinets d’arrêt et les compteurs sont difficiles à repérer 3- Distribution en parapluie: C’est un système de distribution dans lequel la ceinture principale est reportée à l’étage le plus élevé du bâtiment.
  • 17. 4-Distribution dans les immeubles de grande hauteur: En cas de manque de pression il est nécessaire d’installer des réservoirs intermédiaires d’alimentation tout le 10 à 15 étages 5-Distribution par un réservoir surélevé : Le réservoir est placé en haut, il est alimenté par les sur presseurs, puis il alimente les colonnes montantes.
  • 18. Distribution intérieure (cas d’une maison individuel) : Distribution par piquage Distribution par pieuvre
  • 19.
  • 20. Les accessoires du circuit de distribution Un détendeur : assure une pression constante d’environ 3bars.Ilse place juste âpre le compteur et réduit les désagréments précèdent. Un robinet d’arrêt intérieur pour l’ensemble de l’installation est recommandé. Il doit être à l’abri du gel dans un local de service et très accessible. D’autres robinets d’arrêt en aval pour l’installation intérieure seront destinés à isoler les circuits clés : Circuit de cuisine -circuit des salles de bains. -circuit du chauffe-eau. 3-un antibélier :il sert à réduire les coups de bélier qui se manifestent par des claquement secs lors de la fermeture d’un robinet ou d’une vanne électromagnétique. - filtres anti impuretés : ils éliminent les matières en suspension. Ils réalisent une filtration fine. Ils sont faciles à installer.
  • 21. Tubes en cuivre et laiton: Cuivre rouge, pratiquement pur utilisé pour les alimentation d’eau froide et d’eau chaude. Laiton, alliage de cuivre (70 à 90%) et de zinc (30 à 10 %) utilisé pour confection de tuyaux de ventilation. Caractéristiques: Le tube en cuivre écroui est rigide et convient pour les tracés rectilignes des installations intérieures. La maniabilité du métal facilite le façonnage, notamment le ceintrage. Les assemblages se font par : - Raccords démontables. - Raccords soudés. Tuyaux en plomb : Le plomb métal non ferreux, facile à mettre en œuvre, a toujours été utilisé en canalisations. Il se présente à l’état pratiquement pur. Les tuyaux sont obtenus par filage Caractéristiques : Plomb doux sous forme de couronnes 10m de longueur 6 à 45 mm de diamètre. Plomb doux sous forme d’éléments droits 4m de longueur 50 à110 mm de diamètre. Il épouse tous les parcours Se soude très facilement Inaltérable par les agents atmosphériques LES DIFFERNETS MATERIAUX :
  • 22. Tubes en Acier: Se différencient par la qualité du métal, procédé de fabrication, dimension. Tubes rejoints. Tubes soudés. Tubes sans soudure. Pour les dimensions il y a une gamme étendue, à partir de 5 mm intérieur. Protection, tubes noirs, galvanisés, protection spéciales (vernis, métallisation). Tubes série gaz. Cintrage a froid: tubes galvanisés petits et moyens diamètres A chaud: tubes noirs de gros diamètres Tubes en matière plastique : Matières thermoplastiques (modifiable à chaud). Polychlorure de vinyle. Polyester. Fabrication: *Par injection sous pression. *Par extrusion. *Par stratification. *Tubes rigides *Tubes semi-rigides. *Tubes souples. *Assemblage par emboîtement collé a froid. *Par bague de joint d’étanchéité. *Par raccords métalliques,
  • 23.
  • 24. INTRODUCTION : L'assainissement des eaux usées est devenu un impératif pour nos sociétés modernes. En effet, le développement des activités humaines s'accompagne inévitablement d'une production croissante de rejets polluants. Les ressources en eau ne sont pas inépuisables. Leur dégradation, sous l'effet des rejets d'eaux polluées, peut non seulement détériorer gravement l'environnement, mais aussi entraîner des risques de pénurie d’eau potable.
  • 25. HISTORIQUE : Les civilisations évoluées les plus anciennes ont inventées un ensemble de techniques et de moyens qui permet d’évacuer les déchets provenant des habitations et des activités humaines. Chacun sait que l’on a retrouvé de remarquables réseaux d’évacuation dans les vestiges des constructions grecques et romaines. En particulier celles du Proche-Orient qui contenaient des installations sanitaires avec des canalisations permettant l’arrivée et l’évacuation des eaux.
  • 26. DEFINITION : L’assainissement est l’ensemble des techniques et des moyens qui permettent la collecte, l’évacuation par voie hydraulique et le traitement des déchets « eaux usées » engendrés par la vie humaine et ses activités. L’assainissement se présente effectivement comme un système qui inclut les éléments suivants : _ Le pollueur « point d’émission de la pollution » _ La collecte des effluents pollués « eaux usées » _ Le transfert de ceux-ci « transport » _ La réduction de la pollution « épuration » _ Le rejet « déversement » _ Le réceptacle naturel.
  • 27. LA NATURE DES EAUX A EVACUER : On distingue trois grandes catégories d'eaux usées : les eaux domestiques, les eaux industrielles, les eaux pluviales. LES EAUX PLUVIALES : Elles peuvent, elles aussi, constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau, notamment pendant les périodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air (fumées industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits et les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus de pneus et métaux lourds...). En cas de fortes précipitations, les contraintes de préservation des installations d'épuration peuvent imposer un déversement ("délestage") de ce "mélange" très pollué dans le milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites rendent les sols imperméables et ajoutent le risque d'inondation à celui de la pollution.
  • 28. LES EAUX DOMESTIQUES : Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique. Elles se répartissent en eaux ménagères, qui ont pour origine les salles de bains et les cuisines, et sont généralement chargées de détergents, de graisses, de solvants, de débris organiques, etc. et en eaux "vannes" ; il s'agit des rejets des toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées et de germes fécaux. LES EAUX INDUSTRIELLES : Elles sont très différentes des eaux usées domestiques. Leurs caractéristiques varient d'une industrie à l'autre. En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants, des métaux lourds, des micropolluants organiques, des hydrocarbures. Certaines d'entre elles doivent faire l'objet d'un prétraitement de la part des industriels avant d'être rejetées dans les réseaux de collecte. Elles sont mêlées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution.
  • 29. LES DIFFERNETS TYPES (SYSTEMES) DE RESEAUX D’ASSAINISSEMENT : S'il est relativement facile de prévoir et de contrôler les volumes d'eaux usées domestiques et industrielles, il en va tout autrement des eaux pluviales. C’est principalement pour cela qu’il existe deux types de réseaux d’assainissement : Le réseau unitaire : C’est l’héritier du « tout-à-l’égout », c'est-à-dire que tout et n’importe quoi peut être rejeté dans le réseau d’assainissement. Ce système évacue dans les mêmes canalisations les eaux usées domestiques et les eaux pluviales. Il cumule les avantages de l'économie (un seul réseau à construire et à gérer) et de la simplicité (toute erreur de branchement est exclue, par définition) ; mais nécessitent de tenir compte des brutales variations de débit des eaux pluviales dans la conception et le dimensionnement des collecteurs et des ouvrages de traitement.
  • 30. Le réseau séparatif : Il collecte les eaux domestiques dans un réseau et les eaux pluviales dans un autre. Ce système a l'avantage d'éviter le risque de débordement d'eaux usées dans le milieu naturel lorsqu'il pleut. Il permet de mieux maîtriser le flux et sa concentration en pollution et de mieux adapter la capacité des stations d'épuration. Il existe d’autres systèmes « le système pseudo séparatif, le système non gravitaire, le système hybride, … » qui ne sont que des variantes des deux systèmes principaux.
  • 31. EVACUATION DES EAUX : Un réseau d’assainissement est un ensemble constitué d’organes différents dont chacun, en raison du rôle qu’il joue, est complémentaire de tous les autres. C’est sont nombreux et obéissent à une certaine hiérarchie de fonctions très diversifiées. Ces organes sont partagés en deux groupes : _ Évacuations intérieures : C’est l’ensemble des dispositifs installés chez les particuliers, qui doivent obéir à certaines règles. _ Evacuations extérieures : C’est l’ensemble des dispositifs installés à l’extérieur des constructions.
  • 32. EVACUATIONS INTERIEURS : c) Les eaux pluviales : L'eau recueillie par la couverture doit pouvoir être collectée et évacuée sans risquer de détériorer les murs de la maison. C'est le rôle des gouttières et de leurs éléments complémentaires. Il est essentiel qu'elles soient toujours en bon état
  • 33. Gouttière : Conduit fixé le long de la base d’un toit, destiné à recevoir et faire écouler les eaux de pluie. Les types de gouttière : _Gouttière en zinc _Gouttière en cuivre _Gouttière en PVC gris
  • 34. Taille de la gouttière : Pour parler de la taille des gouttières, on parle souvent de "développement" plutôt que de diamètre intérieur. La surface du toit de la maison détermine à la fois le développement des gouttières et le diamètre du tube des descentes. Surface en plan (m2 ) 20 40 70 90 110 160 Diamètre des gouttières (cm) 13 16.5 20 22 23.5 87 Diamètre de la descente (mm) 50 60 80 90 100 120 Lors de l’installation des gouttières il faut tenir compte : _ De la surface à desservir. _ Des longueurs des profilés des gouttières. _ De la repartitionner des naissances et des besaces de dilatation.
  • 35. La chute en PVC La longueur du tube ne devra pas excéder 3 m. le raccordement de tube à tube peut se faire par simple emboîtement, sans collage. La collier placé à mi-tube doit être coulissant, celui placé sous la tulipe étant serré. L’emboîtement devra être effectué de manière que l’extrémité du tube ne bute pas le fond de la tulipe (libre dilatation) La traverse d’une dalle en BA devrait se faire à l’aide d’un fourreau, si non, un joint de dilatation sera prévu. Le regard « dépotoir » : 1) descente d’EP extérieur 2) dauphin (H = 1 m) 3) Séparation amovible 4) Couvercle de visite 5) Plaque scellée au mortier 6) Dépôt de sable 7) Console métallique ou en béton 8) Sortie vers le collecteur des E.U 9) Talus de remblais
  • 36. b) les eaux domestiques : 1_Appareillage et fonctionnement : Le lavabo : Il est posé sur un pied ou sur des consoles.
  • 37. La baignoire : Elle doit toujours être remplie par le haut. La douche : Elle n’est souvent installée qu’en complément de la baignoire.
  • 38. Les W.C Les appareils à réservoir bas (monobloc ou pack), portant sur le mur et s'appuyant sur la cuvette, sont les plus répandus. Quand la configuration le permet, il est possible de dissimuler le réservoir derrière un doublage, réservoir et cuvette étant portés par une solide armature (suspendu). En l'absence de grosse canalisation d'évacuation, on peut installer un W.C. à broyeur. Les W.C. sont les plus gros dévoreurs d'eau de la maison. Une fuite d'eau augmentera considérablement la facture d'eau, aussi il faut la réparer rapidement.
  • 39. Les cuisines : • *les éviers de cuisine : sont habituellement en acier inoxydable, ou tout autre matière qui supporte les attaque chimiques des produits nettoyants • * la ventilation : c’est un élément important de confort de la cuisine • Ici un exemple d’installation pour salle de bain, W.C séparé et cuisine. La largeur minimale de la gaine est de 20 à 22 cm. Et sur les extrémités on réserve des gaines pour le chauffage, la ventilation ou les chutes des E.P.
  • 40. 2) colonnes de chute et ventilation : Les colonnes de chute : Les conduites verticales qui traversent un immeuble depuis le toit jusqu’au canalisations sont appelées colonnes de chutes. Le nombre et les emplacements des colonnes de chutes dépendent de la disposition des appareils. En règle générale, il est recommandé de ne pas dépasser 4 m pour les conduites de branchement horizontal de raccordement des appareils (pente min 3%).il existe deux sortes de colonnes de chute : *Les chutes séparatives : _ Une chute assure la collecte des E.U seulement (lavabo, évier de cuisine, baignoire …) (Ø 75). _ Une autre chute collecte les E.V des W.C uniquement (Ø 100). *les chutes uniques « chutunic » : L’ensemble des eaux domestiques (EU+EV) est collecté dans une seule et même chute.
  • 41. La ventilation : Les conduites d’aérations ont pour but d’éviter le phénomène de siphonage des appareils sanitaires et de garder un bon écoulement des eaux. Il on existe deus sortes : ventilation primaire et ventilation secondaire. Lorsque ces chutes sont inexistantes un système d’aérateur a membrane peut résoudre le problème.
  • 42. 3) les raccordements : Le raccordement proprement dit des appareils aux canalisations (les colonnes de chute) se fait à l’aide de culottes de raccordement ou bien très rarement par piquage _ Les raccordement devront être parfaitement étanche à l’eau et à l’aire, de plus il doivent permettre une libre dilatation des collecteurs
  • 43. Placée sur une première culotte, la colonne d’évacuation des eaux usées permet de reprendre sous le plancher les appareils sanitaires dont les collecteurs sont sous le plafond (douches encastrées ou bondes de sol)
  • 44. Règles de raccordement : *Chute +10m = 2 m en amont et en aval du 1er changement de direction aucun branchement n’est autorisé *Chute -10m = 1 m en amont et en aval du 1er changement de direction aucun branchement n’est autorisé * au 2eme changement c’est 50 cm.
  • 45. Les Siphons : Un siphon est constitué par un tube recourbé en forme de S placé à la sortie des appareils sanitaires qui comportent en permanence une garde d’eau minéral de 50mm, laquelle s’oppose à la rentrée des mauvaises odeurs des canalisations d’évacuation. La section de la veine liquide doit être sensiblement constante et voisine de la forme circulaire pour éviter les dépôts savonneux. Le siphon doit avoir son contenu évacué par un seul lavage Le siphon disconnecteur ventilé se place dans le domaine privé avant le raccordement à l’égout publie et doit être visitable. Il dispose de 2 tampons de visite à sa partie supérieure et permet de contrôler le bon fonctionnement de l’installation
  • 46. EVACUATIONS EXTERIEURS : c) les collecteurs : *Les canalisations devront être rectilignes aussi bien en plan qu’en profil * Il est vivement recommandé de réaliser une pente d’au moins 3%. * les changements de directions s’effectuent à l’aide de pièces préfabriquées ou par le biais de regards de jonctions coulés sur place * Les contrepentes sont à proscrire. *Les raccordements sont inclinés à 45° ou 60° par rapport à l’axe générale du réseau.
  • 47. b) Les regards : ce sont des compartiments qui sont réalisés soit en maçonnerie, soit en béton armé, ils sont munis d’un couvercle. Ces derniers permettent l’accès aux canalisations et aussi le curage du réseau. On distingue : Les regards avec chute : ce sont des regards qui permettent la collecte des eaux pluviales provenant des terrasses, des toitures. Ils sont de dimensions (60*60*60) Les regards de visite : ce sont des regards de surveillance dessinés au nettoyage de la canalisation. Ils assurent une ventilation et aération des réseaux pour l’intermédiaire de couvercle grillagé. Les dimensions et fonctions dépendent la taille des conduites, leur profondeur est définie par la pente du réseau (jusqu’à 1,2m).
  • 48. Les regards siphon : Ce sont des regards composés de deux compartiments séparés par une chaîne plus basse que le niveau d’eau et qui sépare l’entrée et la sortie du regard ce qui empêche le passage des mauvaises odeurs vers le collecteur. Les avaloirs : les bouches d’égouts : Servant à l’absorption des eaux de surface, où les trouve dans les rues, sur les toitures, dans les places publiques et dans les cours d’immeubles.
  • 49. TRAITEMENT DES EAUX USEES : 1) CAS D’UN RESEAU PUBLIQUE : Collectées par le réseau d'assainissement d'une agglomération, les eaux usées urbaines contiennent de nombreux éléments polluants, provenant de la population (eaux ménagères, rejets des toilettes - eaux "vannes", etc.) et des activités commerciales et industrielles. Elles sont acheminées vers une station d'épuration où elles subissent plusieurs phases de traitement. Le but de ces différents traitements est de diminuer suffisamment la quantité de substances polluantes contenues dans les eaux usées pour que l'eau finalement rejetée dans le milieu naturel ne dégrade pas ce dernier. Le "nettoyage" des eaux usées obéit donc à une logique de préservation des ressources en eau et de protection de l'environnement. La réglementation récente en a sensiblement renforcé l'importance dans notre pays.
  • 50. La collecte des eaux usées La collecte s'effectue par l'évacuation des eaux usées domestiques, (et éventuellement industrielles ou pluviales) dans les canalisations d'un réseau d'assainissement appelés aussi collecteurs. Le transport des eaux usées dans les collecteurs se fait en général par gravité, c'est-à-dire sous l'effet de leur poids. Il peut parfois s'effectuer par refoulement, sous pression ou sous dépression Clarification et rejet des effluents À l'issue des traitements, une ultime décantation permet de séparer l'eau épurée et les boues ou résidus secondaires issus de la dégradation des matières organiques. Cette décantation est opérée dans des bassins spéciaux, les clarificateurs. L'eau épurée peut alors être rejetée dans le milieu naturel. Les boues récupérées en fond d'ouvrage sont pour partie renvoyées vers le bassin d'aération pour y maintenir la concentration voulue en micro-organismes épuratoires et, pour partie, extraites et envoyées sur la ligne de traitement des boues. Les prétraitements Les prétraitements ont pour objectif d'éliminer les éléments les plus grossiers, qui sont susceptibles de gêner les traitements ultérieurs et d'endommager les équipements. Il s'agit des déchets volumineux (dégrillage), des sables et graviers (dessablage) et des graisses (dégraissage, déshuilage). Les traitements "secondaires", l'élimination biologique des matières polluantes Dans la grande majorité des cas, l'élimination des pollutions carbonée et azotée s'appuie sur des procédés de nature biologique. Les procédés membranaires combinent quant à eux des procédés biologiques et physiques Certaines installations de dépollution des eaux usées ont toutefois recours à des filières de traitements physico- chimiques
  • 51. CAS D’UN RESEAU AUTONOME :