8 constructions vertes et responsables
Présentation dans le cadre de l'événement "Quelles sont les vraies (éco)innovations de demain ?", organisé par les étudiants du Master Environnement de l'Université de Cergy Pontoise le 8 Mars 2016 à la Recyclerie.
Présenté par Alexandre Pasche (Eco&Co)
Projet porté par les étudiants de Master 2 RSE & Communication : Julien Durand, Arthur Lefèvre, Marion Marquigny et Elisa Sgambati
Contenu par le Master 1 Sciences de l'Environnement (Groupe Eco-construction) : Ludovic Bernard, Fernando Cordoba, Arthur Delfosse, Sylvain Encatassamy, Typhaine Gentelet, Tim Moretti, Anna Lucia Uribe, Lucile Pietrement, Alexis Courageot
4. L’île de Cristal de Moscou est le résultat du croisement entre l’éco-construction et la
mégalomanie. Dessiné par l’architecte Norman Foster, ce dernier présente des
dimensions pour le moins impressionnantes.
Le « Tipi » comme on le surnomme présentera une superficie au sol de 2,5 millions de
m², soit l’équivalent de quatre Pentagones et sera haut de 450 mètres. Il comprendra
900 appartements, 3000 chambres d’hôtels, une école de renommée internationale
ainsi que des salles de cinéma, un complexe sportif et un centre commercial...Une
véritable ville.
Pour réaliser ce projet, Norman Foster, spécialiste en la matière, s’est appuyé sur ce
que la nature peut nous offrir.
Ainsi l’électricité du bâtiment sera produite par les nombreux panneaux solaires et
turbines à vent installés sur la façade extérieure. Fait de verre et d’acier, le Tipi pourra
pleinement bénéficier de la lumière du soleil. Enfin, plusieurs grands espaces donneront
directement accès à l’extérieur permettant ainsi une ventilation naturelle du bâtiment.
The Crystal Island est considérée comme la plus grande construction du Monde. Folie
des grandeurs et éco-construction ont été les mots d’ordre de Norman Foster pour
dessiner cette structure. Il espère, par le biais du Tipi, apporter un style urbain, durable
et dynamique à la ville de Moscou mais également donner un aperçu pour le moins
loufoque du monde futuriste qui nous attend peut-être.
5. ECOQUARTIER « LES COURTILS »
Les futurs jardins du bonheur !
Atelier d’architecture Georges Le Garzic & Bernard Menguy
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
6. Située à un peu plus de 20 km de Rennes, la commune de Bazouges sous
Hédé cherchait à développer le bourg tout en respectant les objectifs
environnementaux français. Surfant sur la vague européenne, (Allemagne)
Hédé construit son éco-quartier «Les Courtils». Afin d’attirer les futures
résidents la commune a décidé de vendre les terrains à un prix attractif
(63€/m2). Mais seulement à une condition !... Qu’ils construisent des
logements respectueux de l’environnement.
C’est ainsi que sont sortis de terre «les futurs jardins du bonheur»
Pour que ce quartier soit un lieu agréable à vivre, 2 cahiers des charges ont
été établi :
• Le premier précise les exigences de la municipalité pour les espaces
publics en matière de mobilité, d’espace verts et de gestion des eaux
• Le second est à destination des futurs propriétaires, il impose des
matériaux respectueux de l’environnement, les maisons doivent être
équipées d’un récupérateur d’eau de pluie, chauffe-eau solaire et
composteur
Pari gagné pour la commune. L’éco-quartier se développe avec 32 familles
qui se sont installés pour le moment, et l’arrivée d’un boulanger, d’un
maraicher et d’un agriculteur bio. Enfin, depuis 2008, un marché bio est
installé dans la salle municipale. La réussite est telle qu’en 2015, 13
nouveaux lots sont commercialisés.
Bernard Menguy, architecte urbaniste, co-gérant, chef de projet. Georges Le
Garzic, architecte, urbaniste. Ensemble ils ont initié les premiers
lotissements écologiques en Bretagne.
7. Architecte Koen Olthuis, fondateur de Waterstudios Inc.
LE MONDE SUR L’EAU
United Arab Emirates
La mosquée design flottante
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
8. L’architecte Koen Olthuis a grandi aux Pays-Bas, où 30% de
la surface est couverte de lacs, rivières et canaux. Son intérêt
pour l’architecture flottante réside dans sa nouveauté et la
flexibilité en termes de créativité. Son inspiration lui vient de
son inéluctable fascination pour l’eau et les possibilités
d’étendre l’urbanisation au-delà des espaces côtiers.
Voici « The Floating Mosque », la Mosquée flottante, la
création la plus connue de Mr Koen, réalisée par Dutch
Docklands Int. en Mars 2015.
9.
10. Ces infrastructures flottantes peuvent répondre à la problématique
des bidonvilles de Bengladesh en s’adaptant aux risques de
montées des eaux et en réponse à la pollution des eaux.
Floating Cities
En réponse à la problématique de la pauvreté extrême et de la
pollution des eaux locales, Koen à crée des développements
flottants pour faire un impact positif, surtout, dans les bidonvilles en
Bengladesh, tout en utilisant des conteneurs d’exportation.
La vision de Koen est d’améliorer les conditions de vie des
citoyens en désavantage, et qui sont les plus affectés aux montées
des océans
Caractéristiques :
• Panneaux solaires
• Conteneurs d’exportation personnalisés
• Flotteurs entièrement en bouteilles de plastique recyclé
• Les enfants locaux seront payés pour collecter les bouteilles.
11. SUPER CABANE DANS LES BOIS
Taylors Island, Maryland,
USA, 2007
L’architecture au naturel
.
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
12. Inspiré par l’envie d’enfance de construire des maisons dans les arbres,
Stephan Kieran et James Timberlake ont réussi à apporter cette magie à la
maison Loblolly de Barbara DeGrange situé à Taylors Island dans le
Maryland aux Etats-Unis. D’une surface de 167 m², elle a été construite selon
un principe de modularité et de montage original et préfabriquée en six
semaines seulement. Ces méthodes permettent de la démonter avec guère
plus qu’une clé à pipe, illustration particulièrement efficace de la
responsabilité environnementale.
Cette maison sur pilotis est en harmonie avec la foret, les herbes hautes, la
mer, l'horizon, le ciel, le soleil et l'ouest : « C’est une maison parmi et dans les
arbres ».
Ils avaient pour but d'améliorer la productivité et la qualité de la conception
mais aussi de la construction afin de rendre cette habitation plus abordable.
Marquée par ses parements irréguliers, ses volets pliants et son escalier
extérieur, elle est une réalisation originale, éthique, esthétique, émouvante et
écologiquement responsable. La salle de bains et les installations techniques
ont été préalablement assemblées en module c’est-à-dire directement dans
les murs.
Cette conception innovante a remporté un AIA Honor Award en 2008 avec le
commentaire suivant « la maison loblolly de l’agence Kieran Timberlake tire
son inspiration et ses exemples formels de la flore et du paysage côtier
environnant : les pins Loblolly et les spartina des prés salés. Les décalages
dans le parement en pins locaux donnent à cette maison un aspect curieux et
semblable aux écorces de bois. Ils différent de ce que l’on pouvait attendre de
cette technique d’assemblage aussi facile ».
14. Caractéristiques :
Résidence privée (maisons unifamiliales) :
• Surface : 167 m²
• Client : Barbara DeGrange
• Programme : fabrication hors site et contruction en six semaines
• Prix reçu : AIA Honor Award 2008 AIA TAP BIM Award
• Surélevée sur pilotis, marquée par ses parements irréguliers, ses
volets pliants et son escalier extérieur, la maison LOBLOLLY est une
réalisation originale et écologiquement responsable.
15. CATHÉDRALE EN CARTON
L’architecture de l’urgence
Shigeru Ban construit cette cathédrale après le séisme de Février 2011 ayant frappé Christchurch
Christchurch, Nouvelle-Zélande
2013
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
16. C’est en remportant le prix d’architecture Pritzker 2014 que la
nouvelle cathédrale en carton de Christchurch voit le jour.
Avec sa simple structure triangulaire, la cathédrale dispose d’une
capacité d’accueil de 700 places pour une durée de vie estimée à 50
ans. De plus, son coût estimé à 2,5 millions € est moindre par
rapport à un modèle classique.
Ces éléments porteurs, dont le principe a été appelé par Shigeru Ban
« Paper Tube Structure », ont été étanchéifiés avec du
polyuréthane et ignifugés, les protégeant ainsi de l’eau et du feu.
CATHÉDRALE EN CARTON
L’architecture de l’urgence
17. 700 places
assises
Coût : 2,5
millions d’€Durée de vie : 50 ans
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
19. Dans la petite ville de Verdun en Meuse vit Mr Bernard Dubois,
un homme très sensible aux ondes électriques et électroniques et
maître d’ouvrage novateur. Afin de parer ce malaise, il décide
de construire sa propre maison pour réduire son exposition à ces
ondes. Les résultats obtenus sont très satisfaisant : l’exposition
aux ondes est divisée par 100.
Ayant un certain capital financier, il continua en construisant trois
maisons et un bloc contenant 8 logements. La démarche qu’il
entreprend n’est pas pour faire du bénéfice. Il souhaite seulement
tester ses idéologies constructives.
Un responsable de licence professionnelle prit contact avec lui.
Suite à un rendez vous avec le responsable et des élèves, Mr
Dubois proposa un projet. Il s’agissait de concevoir une petite
maison de 50m2 pouvant accueillir 1 ou 2 personnes et ayant les
propriétés suivantes :
• Proportions selon le nombre d’or
• Modularité
• Adaptation visuelle du logement à l’environnement
20. Vue 3D, intérieur de la maison
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
21. Après quelques mois à travailler sur le projet, les élèves ont conçu
la maison terrier. Ils ont inclus la notion d’accessibilité au
logement.
Caractéristiques :
• 1 façade plein sud
• les 3 autres sont enterrées
• Baies vitrées TV
• rapport longueur/largeur des murs = carré d’or
• une paroi modulable
.
22. Architecte Mitchell Joachim, Ph.D.
L’habitation qui pousse avec les plantes
FAT TREE HAB
Massachusetts Institute of Technology Team H.E.D. [Human Ecology Design]
Université de Cergy-Pontoise - www.master-environnement.fr - Mars 2016
23. Une maison complètement intégrée à la nature, excroissance même de notre planète, cela ne sera
bientôt plus un rêve mais une réalité bien palpable. C’est le projet conçu par l’architecte Mitchell
Joachim, spécialisé dans l’architecture dite « biologique ». En effet, ses créations s’inspirent
d’organismes vivants afin d’en tirer tous les bénéfices et de créer une habitation qui nait, vit et meurt
à la manière d’un être humain.
Pourquoi faire pousser des maisons ?
Parce que c’est possible et que cela serait une réponse aux dérives environnementales que nous
connaissons aujourd’hui. Réintégration de la nature au cœur de notre vie, l’Habitat Végétal Génial ou
Fab Tree Hab devient elle-même le paysage et nous permet de vivre en symbiose avec les êtres
vivants qui nous entourent.
La technique n’est pas nouvelle car on en retrouve des traces vieilles de 2500 ans. Il s’agit de de
tresser ou de greffer des arbres ensembles. Mitchell Joachim y a juste ajouté un peu d’intelligence
en faisant des calculs pour la fabrication d’un échafaudage afin de contraindre la matière et les
plantes dans une forme géographique spécifique. Cet échafaudage est créé à partir d’une
imprimante 3D et il permet de supporter la structure en attendant un développement suffisant de la
végétation. Par la suite, cet échafaudage est démontable afin d’être réutilisé à la construction d’une
autre habitation.
Mitchell Joachim a aussi pensé à de nombreux détails techniques extrêmement importants
aujourd’hui tels que l’intégration d’un réseau électrique ou d’un système de traitement des eaux
usées.
Une couche d’argile et de paille est apposée sous le couvert végétal afin de réguler l’humidité et
de permettre une isolation. Un système de récolte des eaux pluviales est mis en place afin de
redistribuer l’eau tout au long de l’habitation pour la garder fraiche toute la journée. Enfin, un système
pour réchauffer l’eau à partir du toit est mis en place afin de trouver une solution pour l’hiver. L’eau
est chauffée et retombe par gravité le long de la structure.
On imagine déjà des quartiers et des villes entières conçues avec ce principe et qui
révolutionneraient complètement nos modes de vie. Nourriture locale créée par notre propre
habitation, consommation de CO2 au lieu d’en rejeter grâce à la respiration naturelle des plantes,
paysage riche et apaisant. La maison qui pousse est réellement un rêve éveillé qui ne demande qu’à
être développé.
Notes de l'éditeur
L’île de Cristal de Moscou est le résultat du croisement entre l’éco-construction et la mégalomanie. Dessiné par l’architecte Norman Foster, ce dernier présente des dimensions pour le moins impressionnante.
Le « Tipi » comme on le surnomme présentera une superficie au sol de 2,5 millions de m², soit l’équivalent de quatre Pentagone et sera haut de 450 mètres. Il comprendra 900 appartements, 3000 chambres d’hôtels, une école de renommée internationale ainsi que des salles de cinéma un complexe sportif et un centre commerciale...Une véritable ville.
Pour réaliser ce projet, Norman Foster spécialiste en la matière, s’est appuyé sur ce que la nature peut nous offrir. Ainsi l’électricité du bâtiment sera produite par les nombreux panneaux solaires et turbines à vent installés sur la façade extérieure. Fait de verre et d’acier, le Tipi pourra pleinement bénéficier de la lumière du soleil. Enfin plusieurs grands espaces donneront directement accès à l’extérieur permettant ainsi une ventilation naturelle du bâtiment.
The Crystal Island est considérée comme la plus grande construction du Monde. Folie des grandeurs et éco-construction ont été les mots d’ordre de Norman Foster pour dessiné cette structure. Il espère, par le biais du Tipi, apporter un style urbain, durable et dynamique à la ville de Moscou mais également donner un aperçu pour le moins loufoque du monde futuriste qui nous attend peut-être.
Située à un peu plus de 20 km de Rennes, la commune de Bazouges sous Hédé cherchait à développer le bourg tout en respectant les objectifs environnementaux français. Surfant sur la vague européenne, (Allemagne) Hédé construit son éco-quartier «Les Courtils». Afin d’attirer les futures résidents la commune a décidé de vendre les terrains à un prix attractifs (63€/m2). Mais seulement à une condition !... Qu’ils construisent des logements respectueux de l’environnement. C’est ainsi que sont sortis de terre «les futurs jardins du bonheur ! ».
Pour que ce quartier soit un lieu agréable à vivre, à partager 2 cahiers des charges ont été établi :
Le premier précise les exigences de la municipalité pour les espaces publics en matière de mobilité, d’espace verts et de gestion des eaux
Le second est à destination des futurs propriétaires, il impose des matériaux respectueux de l’environnement, les maisons doivent être équipées d’un récupérateur d’eau de pluie, chauffe-eau solaire et composteur
Pari gagné pour la commune. L’éco-quartier se développe avec 32 familles qui se sont installés pour le moment et l’arrivé d’un boulanger, d’un maraicher et d’un agriculteur bio. Enfin, depuis 2008, un marché bio est installé dans la salle municipale. La réussite est telle qu’en 2015, 13 nouveaux lots sont commercialisés.
Bernard Menguy, architecte urbaniste, co-gérant, chef de projet. Georges Le Garzic, architecte, urbaniste. Ensemble ils ont initié les premiers lotissements écologiques en Bretagne.
Il à agrandi à Pays-Bas où 30% de sa surface est couvert de lacs, rivières et canaux. Ce que lui attire spécialement de l’architecture flottante, c'est ça nouveauté et la flexibilité en creativité. Son inspiration est venu pour son inéluctable fascination pour l’eau et les possibilités d’etendre l’urbanisation au-delà des espaces côtiers.
Voici « The floating Mosque », la Mosquée flottante, la création plus connue de Mr Koen, réalisé par Dutch Docklands Int. En Mars 2015.
Ces infrastructures flottantes peuvent répondre à la problématique des bidonvilles de Bengladesh en s’adaptant
aux risques des montées des eaux et en réponse de sur pollution des eaux.
Panneaux Solaires
Conteneurs d’exportation personnalisé
Flotteurs basé entièrement en bouteilles de plastique recyclé
Les enfants locaux seront payé pour collecter les bouteilles.
Floaing Citys- En reponse à la problematique de pouverté extreme, et de sur pollutions des eaux loceaux, Koen à crée des développements flottants pour faire un impact positive, sur tout, dans les bidonvilles en Bengladesh, tout en utilisant des conteneurs d’exportation.
La vision de Koen c’est de améliorer les conditions de vie des citoyennes en désavantage et qui sont les plus affectés aux montées des océans
Inspiré par l’envie de l’enfance de construire des maisons dans les arbres, Stephan Kieran et James Timberlake ont réussi à apporter cette magie à la maison Loblolly de Barbara DeGrange situé à Taylors Island dans le Maryland aux Etats-Unis. D’une surface de 167 m², elle a été construite selon un principe de modularité et de montage original et préfabriqué en six semaines seulement. Ces méthodes permettent de la démonter avec guère plus qu’une clé à pipes, illustration particulièrement efficace de la responsabilité environnementale
Elle est positionnée entre un bosquet dense de pins et un plan luxuriante des spartines des prés salés menant à la baie. Cette maison sur pilotis est en harmonie avec la foret, les herbes hautes, la mer, l'horizon, le ciel, le soleil et l'ouest : « C’est une maison parmi et dans les arbres ».
Ils avaient pour but d'améliorer la productivité et la qualité de la conception mais aussi de la construction afin de rendre cette habitation plus abordable.
Marquée par ses parements irréguliers, ses volets pliants et son escalier extérieur elle est une réalisation originale, éthique, esthétique, émouvante et écologiquement responsable. La salle de bains et les installations techniques ont été préalablement assemblées en module c’est-à-dire directement dans les murs.
Cette conception innovante a remporté un AIA Honor Award en 2008 avec le commentaire suivant « la maison loblolly de l’agence Kieran Timberlake tire son inspiration et ses exemples formels de la flore et du paysage côtier environnant : les pins Loblolly et les spartina des prés salés. Les décalages dans le parement en pins locaux donnent à cette maison un aspect curieux et semblable aux écorces de bois. Ils différent de ce que l’on pouvait attendre de cette technique d’assemblage aussi facile ».
Résidence privée : maison unifamiliales :
167 m²
Client : Barbara DeGrange
Programme : fabrication hors site et contruction en six semaines
Prix reçu : AIA Honor Award 2008 AIA TAP BIM Award
Surélevée sur pilotis, marquée par ses parements irréguliers, ses volets pliants et son escalier extérieur, la maison LOBLOLLY est une réalisation originale et écologiquement responsable.
C’est en remportant le prix d’architecture Pritzker 2014 que la nouvelle cathédrale en carton de Christchurch voit le jour.
Avec sa simple structure triangulaire, la cathédrale dispose d’une capacité d’accueil de 700 places pour une durée estimée à 50 ans. De plus, son coût estimé à 2,5 millions € est moindre par rapport à un modèle classique.
Ces éléments porteurs, dont Shigeru Ban a appelé le principe « Paper Tube Structure » ont été étanchéifiés avec du polyuréthane et ignifugés, les protégeant ainsi de l’eau et du feu.
Dans la petite ville de Verdun en Meuse vit Mr Bernard Dubois, un homme très sensible aux ondes électriques et électroniques et maître d’ouvrage novateur. Afin de parer ce malaise il décide alors de construire sa propre maison pour réduire ces ondes. Les résultats obtenus sont très satisfaisant (ondes divisées par 100). Ayant un certains capital financier, il continua en construisant trois maisons et un bloc contenant 8 logements. La démarche qu’il entreprend n’est pas pour faire du bénéfice. Il souhaite seulement tester ses idéologies constructives.
Un jour, un responsable de licence professionnelle prit contact avec lui. Il lui expliqua qu’il cherchait des projets à confier à deux élèves. Suite à un rendez vous avec le responsable et les élèves, Mr Dubois proposa un projet. Il s’agissait de concevoir une petite maison de 50m2 pouvant accueillir 1 ou 2 personnes et ayant les notions suivantes :
nombre d’or
modularité
adaptation visuelle du logement à l’environnement
Après quelques mois à travailler sur le projet, les élèves ont conçu la maison terrier. Ils ont inclus la notion d’accessibilité au logement. Caractéristiques :
1 façade plein sud
les 3 autres sont enterrées
Baies vitrées TV
rapport longueur/largeur des murs = carré d’or, un paroi modulable, etc.
Mr Bernard Dubois a proposé, à deux étudiants en éco-construction, un projet de logement.
Il a demandé aux élèves de travailler sur des notions peu communes dans la construction de maison individuelle : le nombre d’or, la modularité et l’adaptation visuelle du logement à son environnement.
Une maison complètement intégrée à la nature, excroissance même de notre planète, cela ne sera bientôt plus un rêve mais une réalité bien palpable.
C’est le projet conçu par l’architecte Mitchell Joachim, spécialisé dans l’architecture dite « biologique ». En effet, ses créations s’inspirent d’organisme vivant afin d’en tirer tous les bénéfices et de créer une habitation qui nait, vit et meurt à la manière d’un être humain.
Pourquoi faire pousser des maisons ?
Parce que c’est possible et que cela serait une réponse aux dérives environnementales que nous connaissons aujourd’hui. Réintégration de la nature au cœur de notre vie, l’Habitat Végétal Génial ou Fab Tree Hab devient elle-même le paysage et nous permet de vivre en symbiose avec les êtres vivants qui nous entourent.
La technique n’est pas nouvelle car on en retrouve des traces vieilles de 2500 ans. Il s’agit de de tresser ou de greffer des arbres ensembles. Mitchell Joachim y a juste ajouté un peu d’intelligence en faisant des calculs pour la fabrication d’un échafaudage afin de contraindre la matière et les plantes dans une forme géographique spécifique. Cet échafaudage est créé à partir d’une imprimante 3D et il permet de supporter la structure en attendant un développement suffisant de la végétation. Par la suite, cet échafaudage est démontable afin d’être réutilisé à la construction d’une autre habitation.
Mitchell Joachim a aussi pensé à de nombreux détails techniques extrêmement importants aujourd’hui tels que l’intégration d’un réseau électrique ou d’un système de traitement des eaux usées.
Une couche d’argile et de paille est apposé sous le couvert végétal afin de réguler l’humidité et de permettre une isolation. Un système de récolte des eaux pluviales est mis en place afin de redistribuer l’eau tout au long de l’habitation pour la garder fraiche toute la journée. Enfin, un système pour réchauffer l’eau à partir du toit est mis en place afin de trouver une solution pour l’hiver. L’eau est chauffée et retombe par gravité le long de la structure.
On imagine déjà des quartiers et des villes entières conçues avec ce principe et qui révolutionneraient complètement nos modes de vie. Nourriture locale créée par notre propre habitation, consommation de CO2 au lieu d’en rejeter grâce à la respiration naturelle des plantes, paysage riche et apaisant. La maison qui pousse est réellement un rêve éveillé qui ne demande qu’à être développé.