2. SOMMAIRE
1. Le contexte de la région parisienne
2. So Mobility – les objectifs généraux et les
partenaires
• Faire la démonstration que la smart city va réellement
améliorer la mobilité urbaine
• Les partenaires
3. So Mobility – les axes de travail en détail
• Agir sur le trafic
• Faciliter le stationnement
• Développer une application multimodale en temps réel
• Anticiper les nouveaux modes de déplacement
1
4. L’agglomération parisienne est l’une des plus congestionnées d’Europe.
Les Parisiens passent en moyenne 55 heures par an coincés dans les
embouteillages, tandis que ceux-ci continuent d’augmenter. En effet, le
nombre de déplacements en transports en commun a eu beau augmenter
de 20% depuis 2001, selon une étude du STIF, le nombre de kilomètres
d'embouteillages a progressé de 26% en quatre ans (de 2010 à 2013) aux
heures de pointe (Etude v-Trafic).
Conscientes de la nécessité de réduire le niveau de particules encombrant
l’air citadin tout au long de l’année, de plus en plus de villes développent
des politiques de mobilité durable. Elles consistent non seulement à
renforcer le réseau des transports en commun, à mettre en place des
dispositifs d’auto-partage, à développer les pistes cyclables, mais aussi à
rétablir une conduite plus apaisée en ville. Les collectivités locales ont ainsi
fait des efforts très importants, au cours des quinze dernières années, en
investissant massivement dans les infrastructures de transports en
commun. Le développement des tramways ou encore le projet de
construction du Grand Paris Express en sont des illustrations visibles (200
km de métro, 68 nouvelles gares).
Il apparait aujourd’hui nécessaire de développer des stratégies qui
mobilisent d’autres éléments que les seules infrastructures de transport.
Parmi ces éléments, les outils de la mobilité numérique, qui permettent
des approches innovantes guidées par les usages.
3
5. II. So Mobility –
les objectifs
généraux et les
partenaires
4
6. 5
En s‘appuyant sur un territoire volontaire pour faire les preuves des
concepts, mesurer les effets et tester les modèles économiques, So
Mobility cherche à démontrer qu’une vision transversale de la mobilité
peut effectivement influencer le développement des nouveaux usages.
Ce projet n’est pas un projet technologique ; les membres du consortium
se proposent d’agir sur les comportements, proposer des pistes
réglementaires, et définir des expérimentations grandeur nature qui
valideront les choix d’architectures et les dispositifs pertinents. Pour cela le
consortium associera les salariés des grandes entreprises, les citoyens de
la ville, les pouvoirs publics et les entrepreneurs autour de démarches
pragmatiques.
So Mobility cherche également à trouver un modèle économique le plus
économe possible en fonds publics de manière à assurer la pérennité des
services apportés aux utilisateurs.
Faire la démonstration que la smart city va réellement
améliorer la mobilité urbaine
7. 6
Les partenaires se sont également mobilisés parce qu’ils sont présents
physiquement sur le territoire qui va servir de pilote ; ils pourront donc
avoir une influence sur les habitudes notamment de leurs propres salariés.
La méthode sera ouverte, collaborative et les acteurs du numérique et de
la mobilité seront sollicités notamment tout le réseau de start-ups d’Issy et
d’ailleurs.
Les partenaires
9. 8
Quatre axes de travail ont été identifiés mais il est bien entendu que So
Mobility veut se différencier en traitant ces axes en transversal, en
réfléchissant aux impacts que peut avoir sur les autres axes, une action sur
un axe en particulier. L’implantation d’une solution technologique ne vient
que pour permettre d’aider à orienter les comportements des usagers ou à
répondre à une demande de ces mêmes usagers.
Circuler moins, mieux, au bon moment, au
bon endroit, et en tenant compte des cas
prioritaires
Agir sur le trafic
● Travailler sur une fluidification du trafic
Par exemple en rendant les feux de signalisation plus intelligents :
Des feux capables de s’adapter aux flux, aux comportements, et de
gérer au mieux la circulation. Certaines évoquent la possibilité de
réduire de 15 à 20 % le temps d’attente aux feux de circulation.
● Travailler sur la logique « d’effacement de trafic »
Par exemple en valorisant les tiers lieux : Pourquoi ne pas travailler
une heure ou deux (ou une journée), dans un lieu connecté près de
chez soi avant de prendre sa voiture (ou son train) pour rejoindre son
bureau. Des lieux favorisant le co-working ou le télétravail
permettraient de contenir le flux de circulation en amont des
principaux bassins d’activité.
10. 9
Apporter une réponse aux 20 % des conducteurs
qui cherchent une place de stationnement
Faciliter le
stationnement
• Orienter les conducteurs vers les places libres
Par exemple en expérimentant des dispositifs techniques
000complémentaires (capteurs connectés via LORA, système prédictif,
000système communautaire, etc.)
• Proposer une gestion dynamique du stationnement dans les parkings
privés et publics
• Faciliter le stationnement des véhicules de livraison
Par exemple en organisant des lieux de collecte pour éviter les arrêts
000en double file réguliers
Développer une
application
multimodale en
temps réel
Faciliter pour l’usager la connexion des
différents modes de transport
• Travailler sur l’ouverture des données pour définir une offre
multimodale
Imaginez une application, personnalisée selon vos préférences de
déplacement, vous indiquant quel est le moyen de transport le plus
efficace au moment où vous partez (voiture, bus, métro, vélo, etc.)
selon vos critères. Cela suppose d’accéder à des informations de trafic
en temps réel, tous modes de transports confondus.
11. 10
Intégrer les nouveaux modes de déplacementsAnticiper les
nouveaux modes
de déplacement
• Travailler sur l’autopartage
De nombreuses solutions existent mais l’offre est fragmentée, peu
standardisée et son modèle économique n’est pas mature. Il s’agit aussi
d’intégrer ces offres dans le paysage et de l’articuler avec les autres
solutions de transport. Pour ce qui est de l’autopartage électrique, il est
essentiel de bien gérer les positionnements des bornes mais également
les horaires de recharge.
• Véhicule autonome
Il pourrait par exemple être envisagé de tester le concept de véhicule
sans chauffeur, individuel ou collectif pour montrer son insertion
possible sur un trajet domicile-travail.
• Réussir le co-voiturage sur les trajets urbains
Alors que le covoiturage longue distance a fait ses preuves, le
covoiturage sur de courtes distances peine à décoller.
Le covoiturage n’est utilisé́ que dans 5% des cas comme le maillon d’un
déplacement multimodal. On doit réfléchir à l’intégration du
covoiturage dynamique et mieux prendre en compte la dimension
récurrente du trajet domicile –travail.