4. I-
A- La croissance
urbaine de Londres :
de l'étalement au
retour au centre ?
=> Comment s'organise la
structure spatiale de la métropole
londonienne ?
5.
6.
7.
8. Doc. 2 – De l'étalement à la densification
du centre
Le plan Abercrombie, puis le Greater London Development Plan de 1969 ont
conditionné l’aménagement de Londres jusqu’en 2000, incitant au desserrement
de la population et des emplois vers les périphéries mais suscitant dans le
même temps un allongement des déplacements quotidiens et un recours de
plus en plus fréquent à l’automobile. Même si aujourd’hui le principe de la
Ceinture verte (Green Belt) est conservé, la déconcentration n’est plus
souhaitable dans la perspective d’un développement durable. (… ) Ken
Livingstone, premier maire de la nouvelle municipalité de Londres, met en place
le premier plan d’aménagement de la ville depuis 30 ans. Le London Plan (…)
vise une densification urbaine coordonnée à une politique expansive des
transports collectifs. Depuis 1947, l'urbanisation de la métropole londonienne
s'est développée bien au-delà de la ceinture verte, pour gagner les confins du
Grand Sud-Est du Royaume-Uni. La particularité de Londres par rapport à une
ville comme Paris, est que son urbanisation est discontinue, diluée et peu
dense.
Manuel Appert, Géoconfluences, 2 mars 2009
9.
10. Doc. 4– Une ville en mutation constante
Après la Seconde Guerre mondiale, une ceinture verte est
mise en place pour limiter la croissance spatiale de Londres
et des villes nouvelles, comme Harlow ou Basildon, sont
créées pour absorber la croissance démographique de
Londres. Les Londoniens qui en ont les moyens quittent la
ville pour s'installer au-delà de la ceinture verte. Les classes
moyennes et supérieures réinvestissent certains quartiers
centraux, provoquant les premiers phénomènes de
gentrification qui se poursuivent encore aujourd’hui tandis
que les plus pauvres sont rejetés plus loin ou se concentrent
enn quartiers selon les appartenances ethniques.
Manuel Appert, Atlas de Londres, Autrement, 2012
11. I-
B- Londres : quelles
mobilités pour une
métropole d'un pays
développé ?
=> Comment une métropole d'un pays
développé aménage-t-elle ses
transports pour répondre aux
mobilités ?
12.
13. Des nuisances multiples
(embouteillage,
pollution, inégalités d'accès)
Des mobilités croissantes
(surtout pendulaires)
Une domination des mobilités
individuelles (automobile)
Des solutions mises en oeuvre
(intermodalité, densification,
péage urbain)
Question 3 : A partir des réponses aux questions
précédentes, complétez le schéma fléché suivant avec
les éléments ci-dessous :
14. I-
C- Londres : vers une
ville durable ?
=> de quelle manière la ville de
Londres intègre-t-elle le principe de la
durabilité dans sa politique
d'aménagement ?
19. II- Mexico : quelle
politique
d'aménagement pour
une ville d'un pays
émergent ?
20. II-
A- Mexico, une
grande métropole sur
un site contraignant et
à risque
=> Quelles sont les contraintes et les
risques que la ville de Mexico doit prendre
en compte pour maîtriser ses
aménagements ?
21.
22.
23.
24.
25.
26.
27. D'innombrables risques à gérer
Il s’agit donc d’un des endroits les plus insoutenables et les plus
exposés du globe, soumis à une combinaison de risques dits naturels, de
risques technologiques souvent mal maîtrisés dus à des industries lourdes,
de nuisances, de cumul des polluants et d’un épuisement des ressources
locales utilisables, tout particulièrement les ressources en eau.
L’étalement urbain qui s’accompagne de nombreuses colonias
irregulares, implantations illégales à la périphérie de l’agglomération, a des
conséquences majeures. Un grand nombre de colonias irregulares
(implantations illégales) se trouve sur des terrains montagneux sans
équipement de traitement des eaux usées : elles sont donc déversées vers
la vallée où elles diffusent dans le sol jusqu’aux aquifères de surface
qu’elles polluent.
Le plan général du district prévoit de grandes surfaces de protection et
des réserves foncières visant à arrêter l’invasion urbaine. C’est au sud-
ouest de Mexico, dans la delegacion de Xochimilco que la plupart sont
situées. Mais les habitants de Xochimilco n'ont pas été consultés et mènent
des actions de protestation contre les restrictions à l'étalement urbain.
L'usage des sols et de l'eau est donc à l'origine de risques lents, au
coeur du caractère insoutenable de l'agglomération de Mexico
F. Mancebo, Vertigo, Décembre 2006
32. II-
B- Mexico : les
transports, facteurs de
fragmentations et de
dysfonctionnements
urbains
=> En quoi les aménagements de
transports creusent les inégalités et
génèrent des nuisances ?
33. II-
C- Mexico : un modèle
de ville durable pour les
pays émergents ?
=> Dans quelle mesure Mexico s'est-elle
engagée dans des politiques
d'aménagement s'inscrivant d'une
perspective de DD ?
51. b) Au Nord, la ville complétement
durable n'existe pas encore
52. Piste cyclable
=> dvpt des
mobilités
douces
Tramway =>
dvpt des
transports en
commun
Journée
d'échanges
citoyenne =>
démarche de
démocratie
participative
Piste cyclable
=> dvpt des
mobilités
douces
Immeubles =>
redensification
du centre-ville
Arbres,
pelouse,
couleur verte
dominante =>
retour du
végétal en ville
Femme qui
cueille un fruit
=> dvpt des
circuits courts
Doc. 1
53. Doc. 2
Vancouver est tellement tournée vers le développement durable que sa
politique est connue dans le monde entier sous le nom de vancouvérisme. Il
s’agit d'une philosophie fondée sur les économies d’énergie dans les
transports et les bâtiments, la création d’espaces verts, le recyclage des eaux
usées et l’utilisation massive du bois. […] D’après le Los Angeles Times,
Vancouver est parvenu à baisser ses émissions de CO2 par habitant au
niveau le plus faible de toute l’Amérique du Nord alors que sa population du
centre ville a plus que doublé. Le centre ville a presqu’entièrement été
réservé aux bus, aux vélos et aux piétons.
Dans les permis de construire les promoteurs sont obligés d’aménager
des parcs, des centres de loisirs, des bibliothèques, des crèches et des
promenades en front de mer si bien qu’au-delà de l’aménagement urbain
c’est tout un aspect socio-économique qui a été repensé. [...]
[Cependant] les prix du centre ville sont devenus inabordables en raison
de la rénovation écologique du quartier. Or, le Vancouvérisme voulait aboutir
à une mixité sociale qui n’existe pas […] Le centre ville est donc pris d’assaut
et le réseau de bus peut devenir très vite insuffisant.
« Vancouver, un modèle de ville environnementale », ecocopro.com, avril
2011
http://ecocopro.com/vancouver-un-modele-de-ville-environnementale/
54. c) Au Sud, la gestion durable des
villes est difficile