9. Impact of the Sélingué dam on monthly discharge:
reducing peak flows
vider Source: EDM remplir
10. The Office du Niger irrigation scheme
and its Markala dam
11. Combined impacts of Selingué and Office du Niger
(perte : 650 km2 + 370 km2 )
12.
13. Impact of planned schemes especially in dry years
Future loss : 1700 km2
14. Fréquence en 30 ans (1982 – 2011)
Catastrophic years (like 1984)
Less than 8000 km2 frequency
Now 1 / 30
Planned Fomi,Talo,
1/4
Djenné, extension ON
Bad years (like 2011)
moins que 10.000 km2 fréquence
Now 1/3
Planned Fomi,Talo,
1/2
Djenné, extension ON
15. Impact of a changing climate is already noticeable
elh
Sa
a+
ial
ar
d
h
on
Sa
m
16. The future ?
A warmer Sahel : + 2-7 °C within 80 ans
A drier Sahel : déclin 0 - 40 % less rainfall
Less inundation: jusque 40 %
Se
ne
g al Niger
GAO
Delta
MOPTI Intérie
ur
SEGOU du Nig
er
BAMAKO
Certaines diapositives de cette présentation contiennent des commentaires qui apportent une explication complémentaire au contenu des diapositives. Cette présentation a été faite à Mopti le 17 décembre 2011 en présence d’une quarantaine de participants dont de nombreux maires, préfets et sous-préfets, ou leur représentants. Elle a ensuite été faite à Bamako en présence de CARE Mali, de l’Ambassade des Pays-Bas et de représentants d’ONG.
La crue dans le DIN est alimentée essentiellement par les eaux venues du Haut Niger (en Guinée) et du Haut Bani (au Mali et en Côte d’Ivoire). Les diapositives suivantes vont expliquer pourquoi l’inondation dans le DIN est si variable.
De même, la pluie à Sikasso en 2011 n’a pas été mauvaise, plutôt supérieure à la moyenne des quatre dernières décennies.
Ce graphe montre la situation de la crue maximale en 2011 par rapport aux dernières décennies.
Ces deux cartes montrent bien la différence de l’inondation à la même période (octobre) entre 2010 et 2011, pour l’ensemble du delta.
On doit se demander quel est l’impact de la gestion des aménagements existant actuellement à l’amont du DIN (principalement Sélingué et Markala).
Quel est l’impact de la gestion de Sélingué sur la superficie inondée dans le DIN ?
Ce graphe représente, pour la période 1982-2010, la gestion moyenne du barrage de Sélingué : remplissage en saison des pluies et vidange en saison sèche.
Même question : quel est l’impact du barrage de Markala sur la crue dans le DIN ?
En rouge est représentée la perte de superficie inondée dans le DIN causée par les prélèvements de l’ON. Combinés avec l’impact de Sélingué, la perte se chiffre à environ 1000 km2 de zone inondée.
Il faut aussi se demander quels seront les impacts des futurs ouvrages : barrage de Fomi, seuil de Djenné, auxquels il faut ajouter le tout récent seuil de Talo.
L’impact prévisible des seuils de Talo et Djenné est figuré en bleu clair. La combinaison des impacts de Fomi, de l’extension de l’ON, des seuils de Talo et Djenné, produit une perte de 1700 km2 de superficie inondée dans le DIN.
Au cours des trente dernières années, la fréquence des années catastrophiques, c’est-à-dire comme 1984, a été d’1/30, et la fréquence des années mauvaises (comme 2011) a été de ¼. Avec l’ajout des impacts attendus des aménagements futurs, ces fréquences passeront respectivement à ¼ et ½ !! C’est-à-dire qu’on peut s’attendre à ce qu’une situation comme celle de 2011 se produise une année sur deux !!
Et jusqu’à présent, dans cette analyse, on n’a pas encore considéré les impacts attendus du changement climatique ! Les mesures climatiques mondiales montrent que ces impacts sont déjà sensibles, et se manifestent de façon plus nette en Afrique saharo-sahélienne que pour la moyenne mondiale.
Les modèles climatiques en cours prédisent un avenir plus sec et plus chaud pour le Sahel. L’impact sur la crue à Macina et à Douna pourrait être une baisse du débit jusque 40 % ! Avec comme conséquence évidente uen très forte diminution des zones inondées dans le delta. En tout cas, aucun modèle ne prédit une amélioration des condtions climatiques dans la zone sahélienne.