1. Sweet Black Dreams
L es Black Angels portent bien leur nom.
Indépendamment du fait que leur appellation
soit inspirée d’une chanson des Velvet
morceaux de cet opus. «The Sniper» révèle la voix
à la fois étrange et languissante d’Alex Mass, le
chanteur de la formation.
Underground («The Black Angel’s Death Song»), Les Black Angels nous emmènent loin, parfois
ils véhiculent une ambiance à la fois sombre, même un peu trop. Leurs distorsions et sons
sensorielle, et frôlant la pureté obscure. déconcertants ont parfois tendance à lasser. Mais
Formé en 2004, le quintet originaire du Texas, est le groupe délivre ici une musique euphorisante
bien implanté dans la scène rock underground. dont les fanatiques de ce mouvement ne pourront
Proche de groupes tels que The Brian Jonestown qu’apprécier les subtilités.
Massacre, 13th Floor Elevators, Suicide ou encore Le guitariste du groupe, Christian Bland, affirmait
Joy Division, il est difficile de ne pas penser aux qu’« il n’y a pas de meilleure musique pour ouvrir
illustres The Doors dès la première vibration sonore. l’esprit ».
La vague psychédélique présente tout au long de Je dirais même qu’il n’y a pas de meilleur groupe
leur discographie s’est parfaitement diluée à travers que les Black Angels pour attiser votre propre
leurs deux albums, Passover, sorti en 2006, suivi de psyché.
Directions to See a Ghost, paru en mai 2008.
En 2009, le groupe s’envole pour Los Angeles
et se dote, pour la toute première fois, des
services d’un producteur, Dave Sardy, qui a
notamment travaillé avec LCD Soundsystem,
ou encore Black Mountain. Dave a su préserver
leur côté neo-psyché, mais de manière plus
condensée et structurée. C’est donc avec
10 titres sur une trentaine de minutes que
Phosphene Dream sort en mai 2010 sous leur
nouveau label Blue Horizon.
Plus abordable que les deux précédents albums,
des morceaux tels que «Bad Vibrations» ou
«Sunday Afternoon» rappellent l’énergique
atmosphère d’un après-midi hippie californien.
La grosse toune «Telephone» qui flirte avec un
Zakia Mansour
rythme façon Beatles contraste avec l’intense
«River of Blood», sûrement l’un des meilleurs