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4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet 1/17
Le premier serveur web, actuellement
au musée du CERN, étiqueté « This
machine is a server. DO NOT
POWER IT DOWN!! », ce qui
signifie : « Cette machine est un
serveur. NE PAS L'ÉTEINDRE !! »
Histoire d'Internet
L’histoire d’Internet remonte au développement des premiers
réseaux de télécommunication. L’idée d’un réseau informatique,
permettant aux utilisateurs de différents ordinateurs de
communiquer, se développa par de nombreuses étapes
successives. La somme de tous ces développements conduisit au
« réseau des réseaux » (network of networks ) que nous
connaissons aujourd’hui en tant qu'Internet. Il est le fruit à la fois
de développements technologiques et du regroupement
d’infrastructures réseau existantes et de systèmes de
télécommunications.
Deux accélérations se produisirent: à la fin des années 1960,
l’application pratique, par des scientifiques américains puis
français, des concepts évoqués à la fin des années 1950 et ensuite
dans les années 1990, lorsque la popularisation des fondements
de l’Internet moderne passa par l’apparition du World Wide Web.
L’infrastructure d’Internet se répandit autour du monde pour créer le large réseau mondial d’ordinateurs
que nous connaissons aujourd’hui. Il se répandit au travers des pays occidentaux puis frappa à la porte
des pays en voie de développement, créant ainsi un accès mondial à l’information et aux
communications sans précédent ainsi qu’une fracture numérique. Internet contribua à modifier
fondamentalement l’économie mondiale, y compris avec les retombées de la bulle Internet.
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4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
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Sommaire
1 Chronologie sélective
2 Avant Internet
2.1 L'absence de connexions inter­réseaux
2.2 Trois terminaux et une agence du Département de la Défense des États­Unis
2.3 Répartition et aiguillage de paquets de données
3 Les réseaux qui conduisirent à Internet
3.1 Le réseau ARPANET
3.2 Le réseau Cyclades
3.3 X.25 et accès public
3.4 Unix to Unix Copy Protocol
4 Unification des réseaux et la création d’Internet
4.1 Protocole TCP/IP
4.2 Du réseau de l'ARPA à celui de la National Science Foundation
4.3 Transition en vue d'un Internet
5 Le protocole TCP/IP devient mondial
5.1 L’Internet européen et le lien à travers le Pacifique
5.2 Fracture numérique
6 Ouverture du réseau au commerce
7 Maintien de l'infrastructure
7.1 L’Internet Engineering Task Force et un standard pour les standards
7.2 Network Information Center et autres autorités de coordination
8 Utilisation et culture
8.1 Courrier électronique et Usenet : le développement de forums de texte
8.2 Bibliothèque mondiale : de Gopher au World Wide Web
8.3 Moteur de recherche
8.4 Bulle Internet des dot­com
8.5 Tendances récentes
9 Notes et références
10 Annexes
10.1 Bibliographie
10.2 Filmographie
11 Voir aussi
11.1 Articles connexes
11.2 Liens externes
Chronologie sélective
Les principales dates qui ont marqué l'histoire d'Internet sont  :
2,3
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Année Évènement
1958
Les Laboratoires Bell créent le premier Modem permettant de transmettre des données binaires
sur une simple ligne téléphonique .
1961
Leonard Kleinrock du Massachusetts Institute of Technology publie une première théorie sur
l'utilisation de la commutation de paquets pour transférer des données .
1962
Début de la recherche par ARPA, une agence du département de la Défense américain, où
J.C.R. Licklider y défend avec succès ses idées relatives à un réseau global d'ordinateurs.
1964
Leonard Kleinrock du MIT publie un livre sur la communication par commutation de paquets
pour réaliser un réseau .
1967 Première conférence sur ARPANET
1969
Création du Network Working Group et connexion des premiers ordinateurs entre 4 universités
américaines via l'Interface Message Processor de Leonard Kleinrock
1971 23 ordinateurs sont reliés sur ARPANET. Envoi du premier courriel par Ray Tomlinson.
1972
Naissance de l'International Network Working Group, organisme chargé de la gestion
d’Internet
1973 L'Angleterre et la Norvège rejoignent le réseau Internet avec chacun 1 ordinateur
1973 Définition du protocole TCP/IP
1979 Création des NewsGroups (forums de discussion Usenet) par des étudiants américains
1983 Adoption du protocole TCP/IP et du mot « Internet »
1983 Premier serveur de noms de sites (serveur DNS)
1984 1 000 ordinateurs connectés
1987 10 000 ordinateurs connectés
1989 100 000 ordinateurs inter­connectés
1990 Disparition d'ARPANET
1990 Annonce publique du World Wide Web
1992 1 000 000 ordinateurs connectés
1993 Apparition du Navigateur web NCSA Mosaic
1996 36 000 000 ordinateurs connectés
2000 Explosion de la bulle internet (368 540 000 ordinateurs connectés)
2014 La barre du milliard de sites web est franchie
Avant Internet
L'absence de connexions inter­réseaux
Avant la propagation des connexions inter­réseaux qui amena l’Internet actuel, la plupart des réseaux de
communication étaient limités à des communications entre les postes d'un même réseau. Quelques
réseaux avaient des passerelles ou des ponts les reliant entre eux, mais la plupart du temps ils étaient
limités ou conçus pour un usage unique. Une méthode déjà utilisée dans les réseaux de
télécommunication reposait sur un ordinateur central raccordé à ses terminaux via de longues lignes.
Cette méthode fut utilisée dans les années 1950 par le projet RAND afin de permettre la collaboration de
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chercheurs tels qu'Herbert Simon, alors situé à Pittsburgh en Pennsylvanie, et les chercheurs de Santa
Monica en Californie, tous travaillant sur la démonstration assistée par ordinateur et l'intelligence
artificielle .
Trois terminaux et une agence du Département de la Défense des États­Unis
Un pionnier important dans l'histoire du réseau mondial, J.C.R. Licklider, mit en avant l'idée, dans sa
publication de janvier 1960, « Man­Computer Symbiosis » (« La symbiose homme­ordinateur ») :
« un réseau de tels [ordinateurs], connectés les uns aux autres par des lignes de
télécommunications large bande » qui fournissait « les fonctions de bibliothèques actuelles
couplées avec les avancées faites dans le stockage et la récupération d'informations et [d'autres]
fonctions symbiotiques.» — J.C.R. Licklider
En octobre 1962, J.C.R. Licklider fut promu à la tête du bureau de traitement de l'information de la
Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA ou ARPA) sous tutelle du Département de la
Défense des États­Unis, et forma un groupe informel à l'intérieur de la DARPA afin de développer la
recherche informatique. Trois terminaux furent installés sous la tutelle du bureau de traitement de
l'information. Un pour System Development Corporation à Santa Monica, Californie, un pour Project
Genie à l'université de Californie à Berkeley et un pour le projet Multics à l'Institut de Technologie du
Massachusetts (MIT). De par les problèmes rencontrés, les besoins de création d'inter­réseaux de J.C.R.
Licklider devinrent alors évidents :
Pour chacun de ces trois terminaux, j'avais trois jeux différents de commandes. Si bien que si
j'étais en train de parler en direct avec quelqu'un chez SDC et que je voulais discuter de ça avec
quelqu'un que je connaissais à Berkeley ou au MIT, il fallait que je me lève de devant le terminal
S.D.C., que j'aille m'enregistrer sur l'autre terminal afin d'entrer en contact avec eux.
Je me suis dit, hé, mec, ce qu'il me reste à faire est évident : au lieu d'avoir ces trois terminaux, il
nous faut un terminal qui va partout où tu veux et où il existe un ordinateur interactif. Cette idée
était l'ARPAnet. — Robert Taylor, coauteur avec J.C.R. Licklider de The Computer as a
Communications Device, dans un entretien avec le New York Times .
Répartition et aiguillage de paquets de données
Au cœur du problème de connexion inter­réseau résidait la question de connecter plusieurs réseaux
physiquement séparés pour ne former qu'un seul réseau logique. Au cours des années 1960, plusieurs
groupes ont travaillé sur l'élaboration de l'aiguillage de paquets (packet switching en anglais). Donald
Davies (National Physical Laboratory), Paul Baran (Research and Development RAND Corporation) et
Leonard Kleinrock (Massachusetts Institute of Technology) se sont vu attribuer l'invention
simultanément. La notion d'Internet développé pour survivre à une attaque nucléaire trouve racine dans
les premières théories développées par le RAND, mais ce n'est autre qu'une « légende urbaine »
qu'aucun document officiel n'appuie . Les recherches de Paul Baran ont approché l'aiguillage de paquet
par des études de décentralisation afin d'éviter que des dégradations liées à des combats puissent
remettre en cause l'intégrité du réseau .
Les réseaux qui conduisirent à Internet
Le réseau ARPANET
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Promu à la tête du bureau de traitement de l'information à l'ARPA, Matt Racoon souhaitait concrétiser
les idées de J.C.R. Licklider sur les systèmes de réseaux interconnectés et en créa un avec Lawrence
Roberts (scientifique), du "Lincoln Laboratory" du MIT, qui en 1966 était devenu directeur de
programme à l'ARPA, à la tête de l'Information Processing Techniques Office (IPTO).
Le premier lien ARPANET (ARPA Network) fut établi le 21 novembre 1969 entre l'université de
Californie à Los Angeles et le Stanford Research Institute.
Dès le 5 décembre 1969, en y ajoutant l'université d'Utah et l'université de Californie à Santa Barbara, un
réseau à 4 nœuds voyait le jour.
À partir de 1972, le réseau (construit sur les idées développées en ALOHAnet ) se développa
rapidement jusqu'en 1981, date à laquelle le nombre d'hôtes s'élevait à 213 avec un rythme de croissance
soutenu atteignant alors un nouvel hôte tous les 20 jours environ .
Ce premier réseau devint le cœur technique du futur Internet, et un outil primaire de développement de
cette nouvelle technique. Son développement fut recentré sur les processus RFC, toujours utilisés de nos
jours pour proposer et distribuer les protocoles et système Internet. RFC 1 , dénommé « Host
Software » (littéralement « logiciel hôte »), fut codé par Steve Crocker de l'université de Californie à Los
Angeles, et publié le 7 avril 1969.
Les collaborations internationales sur le projet ARPANET restèrent rares. Pour diverses raisons
politiques, les développeurs européens travaillaient sur le développement du réseau X.25. Avec quelques
exceptions telles que : Norwegian Seismic Array (NORSAR ) en 1972, suivi en 1973 par la Suède et sa
liaison satellite entre Tanum et l'University College de Londres .
Ces premières années ont été mises en scène par Steven King dans son film documentaire de 1972
Computer Networks: The Heralds of Resource Sharing (que l'on peut traduire par « Les Réseaux
informatiques : les prémices du partage des ressources »).
Le réseau Cyclades
En 1971, Louis Pouzin est chargé de bâtir en France le premier réseau à commutation de paquets
reposant entièrement sur le datagramme, innovation essentielle du concept du réseau Internet: le projet
Cyclades. Ses travaux ont été largement utilisés par Vinton Cerf pour la mise au point de l'Internet et du
protocole TCP/IP. Mais trois ans après son lancement, le projet Cyclades se heurte au monopole des
PTT françaises, à ses fournisseurs et à l'Etat français, qui jugent plus fiable et plus intéréssant
financièrement la Commutation de circuits.
X.25 et accès public
Les réseaux à ordonnance de paquets, qui reposent sur une technologie plus conservatrice de
commutation de circuits, ont été développés par l'Union internationale des télécommunications , pour
les grands opérateurs de télécoms, alors tous publics en Europe, et en utilisant les formes de réseau X.25.
En 1974, ce dernier sert de base au développement du réseau SERCnet reliant les académiciens anglais
avec leurs sites de recherche, qui deviendra par la suite JANET lors de son association avec le Joint
Academic NETwork . En mars 1976 l'Union internationale des télécommunications lance le premier
standard en X.25.
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Articles détaillés : X.25 et Bulletin board system.
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En 1978, l'administration postale britannique Western Union International et Tymnet participèrent à la
création de l'International Packet Switched Service, le premier réseau international à commutation de
paquets. Ce réseau s'étendit depuis l'Europe et les États­Unis pour couvrir en 1981 le Canada, Hong
Kong et l'Australie. Dès les années 1990, il fournissait une infrastructure réseau mondiale .
Contrairement à l'ARPANET, le X.25 était disponible dans le monde de l'entreprise[réf. nécessaire]. Il sera
utilisé pour les premiers réseaux téléphoniques publics, tels CompuServe et Tymnet. En 1979,
CompuServe se présente comme le premier service capable de proposer un courrier électronique ainsi
qu'un support technique aux utilisateurs d'ordinateurs personnels[réf. nécessaire]. Cette société repoussa
une nouvelle fois les barrières des télécommunications en proposant l'année suivante des discussions en
temps réel grâce à son CB Simulator, un simulateur radio. Il y eut aussi les réseaux America Online
(AOL) et Prodigy ainsi que de nombreux réseaux bulletin board system comme The WELL et FidoNet.
Ce dernier était particulièrement populaire dans le milieu des hackers et radioamateurs.
Unix to Unix Copy Protocol
En 1979, deux étudiants à l'Université Duke, Tom Truscott et Jim Ellis, ont eu l'idée d'utiliser de simples
scripts en Bourne shell afin de transférer des informations et des messages en se servant d'une liaison
série avec l'université voisine de Chapel Hill. En suivant les mises à jour publiques du logiciel se
propageant sur l'Usenet, le réseau d'hôte Unix to Unix Copy Protocol (UUCP) se développa rapidement.
UUCPnet, comme il sera nommé plus tard, entraîna la création de nombreuses passerelles et autres liens
entre les hôtes FidoNet et Bulletin board system. Les réseaux UUCP se répandirent rapidement, grâce à
leur coût peu élevé et leur capacité à utiliser les lignes téléphoniques existantes, comme les liens X.25, et
même les connexions ARPANET. Le nombre d'hôtes des réseaux UUCP était de 550 en 1983, puis 940
en 1984.
Unification des réseaux et la création d’Internet
Protocole TCP/IP
L'abondante diversité des méthodes de communications réseau amena un besoin d'uniformisation.
Robert E. Kahn recruta Vinton G. Cerf de l'université Stanford dans le but de travailler ensemble sur ce
problème. En 1973, ils avaient déjà réalisé une reformulation profonde, dans laquelle les différences
entre les protocoles s'estompaient par l'utilisation d'un protocole de communication : au lieu d'asseoir la
fiabilité du réseau sur les connexions, comme avec l'ARPANET, les hôtes en étaient maintenant
responsables. Vinton G. Cerf attribua à Hubert Zimmerman et Louis Pouzin (développeurs du réseau
Cyclades) un important travail de développement .
Avec le rôle du réseau physique réduit à son strict minimum, il devint alors possible de fusionner à peu
près tout type de réseau sans tenir compte de leurs caractéristiques et ainsi résoudre le problème que
s'était posé Robert E. Kahn à ses débuts. La DARPA accepta de financer le développement du logiciel
prototype, et après plusieurs années de travail, la première démonstration quelque peu rustique de ce
qu'était alors devenu le TCP/IP eut lieu en juillet 1977. Cette nouvelle méthode se répandit au travers des
réseaux, et le 1er janvier 1983 les protocoles TCP/IP devenaient officiellement le seul protocole sur
l'ARPANET, remplaçant le précédent protocole NCP .
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Articles détaillés : Unix to Unix Copy Protocol et Usenet.
Article détaillé : Suite des protocoles Internet.
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4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet 7/17
Cartographie du test du réseau
TCP/IP en janvier 1982.
Du réseau de l'ARPA à celui de la National Science
Foundation
Après que l'ARPANET eut été en service pendant plusieurs
années, l'agence chercha une autre entité pour prendre en charge
le réseau car cela dépassait ses attributions initiales : ARPA était
censé financer la recherche et le développement et non entretenir
un réseau de télécommunication. Finalement en juillet 1975 le
réseau passa sous la responsabilité de la Defense
Communications Agency, partie intégrante du département de la
Défense. En 1983 la partie de l'ARPANET appartenant aux
Forces armées des États­Unis fut séparée du reste du réseau et
devint le MILNET (Military Network).
Les réseaux construits autour de l'ARPANET étaient financés par
le gouvernement et de ce fait restreints à une utilisation non
commerciale et en particulier la recherche, toute utilisation
commerciale sans fondement était alors strictement interdite.
Les connexions étaient initialement restreintes aux sites de l'armée et aux universités. Dans les années
1980, les connexions se sont étendues à de nombreuses institutions éducatives ainsi qu'à un nombre
croissant de sociétés telles que Digital Equipment Corporation et Hewlett­Packard, qui participaient aux
projets de recherche ou offraient leurs services aux connectés.
Une autre partie de l'Administration américaine, la National Science Foundation (NSF), s'impliqua
largement dans la recherche et commença le développement du successeur de l'ARPANET. En 1984,
ceci aboutit au premier réseau étendu conçu spécialement pour l'utilisation du TCP/IP. Celui­ci
s'agrandit au travers de la dorsale Internet NSFNet, mise en place en 1986, qui avait pour but de
raccorder et fournir l'accès à un nombre de centre de superordinateurs mis en place par la National
Science Foundation.
Transition en vue d'un Internet
C'est à l'époque où le réseau de l'ARPA commença à fusionner avec celui de la National Science
Foundation que le terme « Internet » apparut , « un internet » signifiant alors un réseau utilisant le
protocole TCP/IP. « Internet » prit le sens nouveau d'un réseau mondial étendu utilisant le protocole
TCP/IP, ce qui à l'époque signifiait NSFNet et ARPANET. Auparavant « internet » et « internetwork »
(inter­réseau en français) étaient utilisés de manière équivalente, et « protocole internet » faisant
référence aux autres systèmes réseaux comme le Xerox Network Services .
Grâce à l'intérêt grandissant pour les vastes réseaux de communication et à l'arrivée de nouvelles
applications, les techniques d’Internet se propagèrent sur le reste du globe. La vision TCP/IP d’Internet
se privant de réseau, amena une facilité d'utilisation de tout type de réseaux existants, tel que le réseau
X.25 d'IPSS, pour transporter les messages. En 1984, l'University College de Londres remplaça sa
liaison transatlantique satellite par le réseau IPSS utilisant le protocole TCP/IP.
De nombreux sites incapables de se raccorder directement à Internet commencèrent la création de
portails simples permettant le routage du courrier, l'application la plus importante à l'époque. Les sites
possédant uniquement des connexions intermittentes utilisaient les réseaux UUCP ou FidoNet et
Article détaillé : ARPANET.
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reposaient sur les portails entre ces derniers et Internet. Certains portails allèrent au­delà du simple
acheminement de courriers électroniques et proposèrent l'accès à des sites FTP via l'UUCP ou le courrier
électronique.
Le protocole TCP/IP devient mondial
La première connexion sortant du territoire américain fut établie avec NORSAR  en Norvège peu de
temps avant le raccordement avec la Grande­Bretagne. Ces liaisons furent converties en TCP/IP en
1982, avec le reste du réseau ARPANET.
L’Internet européen et le lien à travers le Pacifique
En 1984, l'Europe commença sa conversion vers une utilisation plus étendue du protocole TCP/IP, et le
réseau du Conseil européen pour la recherche nucléaire ne fit pas exception. Cependant il resta isolé du
reste d’Internet jusqu'en 1989.
En 1988, Daniel Karrenberg du Centrum voor Wiskunde en Informatica d'Amsterdam rendit visite à Ben
Segal, coordinateur TCP/IP au CERN, il cherchait des conseils concernant la transition du réseau UUCP
Usenet européen (dont la majeure partie tournait avec les liens X.25) vers le TCP/IP. En 1987 Ben Segal
avait rencontré Len Bosack de chez Cisco, encore une petite entreprise à l'époque, spécialisé dans les
routeurs TCP/IP ; il fut capable de conseiller Daniel Karrenberg et le dirigea vers Cisco pour ses besoins
matériels. Ceci développa la partie européenne d’Internet au travers du réseau UUCP existant, et en
1989 le CERN ouvrit sa première connexion TCP/IP externe . Ceci coïncida avec la création du RIPE
, au départ un groupe d'administrateurs de réseaux IP qui se réunissaient régulièrement pour parler de
leurs travaux communs. Plus tard, en 1992, le RIPE fut formellement enregistré en tant que société
coopérative à Amsterdam.
Alors que le réseau européen s'érigeait, un autre réseau voyait le jour entre ARPA et les universités
australiennes (en) basé lui sur différentes techniques comme le X.25 et l'UUCPNet. Ce dernier était
limité en connexion aux réseaux mondiaux de par le coût des communications individuelles via l'UUCP
ou le X.25. C'est en 1989 que les universités australiennes rejoignirent l'élan d'uniformisation lancé par
l'apparition du protocole IP. L'AARNet  fut formé en 1989 par l'Australian Vice­Chancellors'
Committee (en) et fournit une base IP dédiée au réseau australien.
Internet commença son entrée en Asie à la fin des années 1980. Le Japon qui fondait en 1984 le JUNET,
un réseau construit autour du réseau UUCP, se raccorda au NSFNet en 1989. Kobe reçu la rencontre
annuelle de l'Internet Society, baptisée INET'92. Singapour développa son réseau TECHNET en 1990, la
Thaïlande reçu en 1992 une connexion Internet mondiale entre l'université Chulalongkorn et
l'UUNET .
Fracture numérique
Alors que les pays développés accédaient à Internet avec leurs infrastructures technologiques, les pays
en développement commencèrent à souffrir d'une fracture numérique les privant d’Internet. Dans le
début des années 1990, les pays africains utilisaient le X.25 et le modem 2400 bauds UUCP pour les
liens internationaux et internetworks. En 1996 un projet lancé par l'agence des États­Unis pour le
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Articles détaillés : Fracture numérique et Censure d'Internet en Chine.
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Évolution du nombre d'hébergeurs
internet de 1992 à 2006
développement international, le Leland initiative commença par développer une connexion complète
pour tout le continent. La Guinée, le Mozambique, Madagascar et le Rwanda reçurent des stations
satellites en 1997, suivent la Côte d'Ivoire et le Bénin en 1998.
En 1991, la Chine avait un premier réseau TCP/IP, le TUNET de université Tsinghua. La Chine
poursuivit et développa sa première connexion à Internet en 1994, elle reliait l'électro­spectromètre de
Pékin et l'accélérateur linéaire de l'université Stanford .
Ouverture du réseau au commerce
L'intérêt pour l'utilisation commerciale d’Internet devint un sujet de débats houleux. Même si l'utilisation
commerciale restait interdite, sa définition exacte pouvait être obscure et subjective. Tous étaient
d'accord sur le fait qu'une entreprise envoyant une facture à une autre entreprise faisait une utilisation
commerciale d’Internet, mais tout le reste était sujet à discussion . L'UUCP et le X.25 ne possédaient
pas de telles restrictions qui auraient pu se concrétiser en l'interdiction d'utilisation de l'ARPANET et du
NSFNet par l'UUCP. Cependant les liens UUCP restèrent actifs et les administrateurs fermèrent les yeux
sur leurs activités.
C'est à la fin des années 1980, que les premières entreprises
fournisseurs d'accès furent fondées. Des entreprises comme
PSINet (en), UUNET (en), Netcom (en), et Portal Software (en)
virent le jour afin d'offrir assistance aux réseaux de recherche
régionaux et de fournir au particulier des accès au réseau,
courriels et nouvelles Usenet. Le premier fournisseur d'accès à
Internet par le réseau téléphonique, The World  ouvrit en 1989.
Ceci sema la controverse parmi les utilisateurs universitaires, qui
étaient outrés à l'idée d'utiliser le réseau à des fins non
éducatives. Finalement ce sont les fournisseurs d'accès qui
permirent aux collèges et autres écoles d'accéder aux nouvelles
aires d'éducation et de recherche par la baisse des tarifs de
connexion.
En 1990 l'ARPANET fut dépassé et remplacé par des techniques plus récentes, ainsi le projet
correspondant prit fin. En 1994 le NSFNet, renommé ANSNET (Advanced Networks and Service pour
Réseaux avancés et service) et qui permettait l'accès aux sociétés à but non lucratif, perdit sa place
d'épine dorsale d’Internet. À la fois les institutions gouvernementales et les fournisseurs créèrent leurs
propres épines dorsales et liaisons. Les points d'accès régionaux au réseau (NAP en anglais) devinrent
les liens principaux entre les nombreux réseaux et la dernière restriction commerciale tomba.
Maintien de l'infrastructure
L’Internet Engineering Task Force et un standard pour les standards
Internet avait engendré une communauté importante dévouée à l'idée que Internet n'appartenait et n'était
régi par aucune personne, aucun groupe, aucune entreprise et aucune organisation. Cependant, des
standardisations et un contrôle étaient nécessaires pour le bon fonctionnement du système.
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Articles détaillés : Internet Engineering Task Force et RFC.
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Jon Postel, photo de Irene Fertik,
USC News Service, ©1994, USC.
La procédure de publication libre de RFC (Demande de commentaire en français)  sema la confusion
dans le système de standardisation d’Internet, et introduisit un haut degré de formalisme dans
l'acceptation des standards officiels. L'IETF décida en janvier 1986 de mettre en place des réunions
trimestrielles avec les chercheurs fonctionnaires. Dès la quatrième assemblée, en octobre de la même
année, l'IETF convia des représentants d’organisations non gouvernementales.
L'acceptation de publication d'une RFC par RFC Editor  n'implique pas automatiquement son passage
en tant que standard. Elle peut être reconnue en tant que telle par l'IETF seulement après que tests,
utilisation, et acceptation soient avérés et dignes d'une telle désignation. Les standards officiels sont
numérotés avec un préfixe « STD », tout comme les RFC. Dans la majeure partie des cas, même après
leur standardisation, elles sont appelées par leur référence RFC.
En 1992, l'Internet Society, une association de membres professionnels, fut formée et l'IETF fut mise
sous sa tutelle en tant que corps de standardisation international indépendant.
Network Information Center et autres autorités de coordination
La première autorité centrale à coordonner les opérations du
réseau était le Network Information Center, abrégé NIC, du
Stanford Research Institute situé à Menlo Park en Californie. En
1972, la gestion de ces problèmes fut transmise à la toute récente
Internet Assigned Numbers Authority, abrégée IANA. En plus de
son rôle d'éditeur RFC, Jon Postel sera le patron de l'IANA
jusqu'à sa mort en 1998.
Alors que le jeune ARPANET grandissait, le référencement
d'hôtes se fit par noms et le fichier référence, HOST.TXT, était
distribué par SRI International à tous les hôtes du réseau. Avec la
croissance du réseau cette procédure devint vite fastidieuse. Une
solution technique apparut sous la forme de Domain Name System (Système de nom de domaine), mis
en place par Paul Mockapetris. C'est le service DDN­NIC du SRI qui prit en charge (en passant un
contrat avec le ministère de la défense américain) tous les services d'enregistrement, comprenant les
domaines de premier niveau (Top Level Domain ­ TLD), la gestion des Serveurs DNS Racine et des
numéros Internet . En 1991, la Defense Information Systems Agency (DISA) transféra la gestion et la
maintenance de DDN­NIC (alors prises en charge par SRI) à Government Systems Inc., qui le sous­traita
à une petite entreprise privée Network Solutions .
Alors que la majeure partie de la croissance d’Internet venait de sources non militaires, on décida que le
département de la Défense des États­Unis ne financerait plus les services d'enregistrement en dehors des
TLD en .mil. Après une phase compétitive d'appel d'offre lancée en 1992, c'est l'année suivante que la
National Science Foundation créa l'InterNIC afin de gérer l'allocation et la base de donnée de
l'adressage ; elle passa des contrats avec trois organisations. Dorénavant les services d'enregistrement
seraient assurés par Network Solutions, les services de répertoires et base de donnée par AT&T, et les
services d'information par General Atomics .
En 1998 l'IANA et InterNIC furent placées sous la tutelle de l'ICANN, une association à but non lucratif
californienne travaillant pour le compte du ministère du Commerce américain sur la gestion de tâches
directement liées à Internet. L'opération des Serveurs DNS Racine fut privatisée et ouvert à la
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Articles détaillés : InterNIC, Internet Assigned Numbers
Authority et ICANN.
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WorldWideWeb, le premier
navigateur web
compétition, alors que la gestion centrale d'allocation des noms était distribuée par appel d'offres.
Utilisation et culture
Courrier électronique et Usenet : le développement de forums de texte
Le courrier électronique est souvent considéré comme la killer application d’Internet. Même si en réalité
il précéda la naissance d’Internet et fut un outil crucial pour sa création. Il vit le jour en 1965 en tant que
moyen de communication entre les différents utilisateurs d'un ordinateur central à temps partagé. Même
si l'histoire n'est pas très précise à ce sujet, parmi les systèmes possédant de telles ressources on compte
le Q32 de chez System Development Corporation ainsi que le CTSS du Massachusetts Institute of
Technology .
Le réseau d'ordinateurs ARPANET contribua largement au développement du courrier électronique. Il
existe un rapport publié juste après l'apparition de l'ARPANET, qui fait référence à des échanges
expérimentaux de courrier inter­systèmes . En 1971, Ray Tomlinson créa ce qui devait devenir le
standard du format d'adressage de courrier, en utilisant le signe @ pour séparer le nom utilisateur du
nom d'hôte .
Un certain nombre de protocoles ont été développés afin de permettre le routage du courrier parmi les
groupes d'ordinateurs à temps partagé en utilisant des systèmes de distribution différents comme l'UUCP
et le système de courrier VNET d'IBM. Le courrier électronique pouvait ainsi passer d'un réseau à un
autre (ARPANET, Bitnet et NSFNet entre autres) et également être transmis à des hôtes qui étaient
raccordés sur d'autres sites au travers de l'UUCP.
De plus, l'UUCP permettait la publication de fichiers texte pouvant être lus par beaucoup d'autres. Le
logiciel News, développé par Steve Daniel et Tom Truscott en 1979, fut utilisé pour l'acheminement de
nouvelles et la parution de messages de type petites­annonces. Ceci dérivant rapidement vers des
groupes de discussion, connus maintenant en tant que newsgroup, abordant des sujets divers et variés.
Des groupes de discussion similaires apparurent sur l'ARPANET et le NSFNet au travers de listes de
diffusion, discutant à la fois de problèmes techniques et de sujets culturels plus spécifiques (tel que la
science­fiction, abordée sur la liste de diffusion des SFlovers).
Bibliothèque mondiale : de Gopher au World Wide Web
Alors qu'Internet se développait dans les années 1980 et début
1990, le besoin grandissant de moyens de recherche et
d'organisation de l'information et des fichiers se faisait sentir. Des
projets tels que Gopher, Wide Area Information Servers (WAIS)
et Archie s'essayèrent à créer des solutions pour l'organisation
des données distribuées. Malheureusement ces projets se
heurtèrent aux difficultés de gestion des différents types de
données et de croissance sans limite. Gopher fut victime d'une
politique maladroite de l'université du Minnesota qui entendait le
rendre payant : il fut vite balayé par le Web, gratuit.
Articles détaillés : courrier électronique et Usenet.
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Articles détaillés : World Wide Web et Navigateur web.
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À cette période, un des paradigmes d'interface­utilisateur les plus prometteurs était l'hypertexte. L'idée
trouve son origine dans le Memex de Vannevar Bush  et a été développée par Ted Nelson au travers de
son Projet Xanadu ainsi que Douglas Engelbart avec le NLS . De nombreux petits systèmes hypertextes
avaient été créés auparavant, tels que HyperCard d'Apple.
Tim Berners­Lee fut le premier à développer à partir de 1989 une version d'hypertexte totalement
distribuée sur le réseau. Tim Berners­Lee a proposé son idée à maintes reprises et au cours de plusieurs
conférences avec les communautés d’Internet et de l'hypertexte sans grand succès. Seul son collègue
Robert Cailliau s'enthousiasma immédiatement. Travailleur au CERN, Tim Berners­Lee voulait mettre
en place un moyen pour partager les informations sur leurs recherches. En rendant son application
publique en 1991, il s'assura une diffusion mondiale . Par la suite, Gopher devint l'interface hypertexte
de référence pour Internet. Bien que le menu de Gopher soit constitué de liens hypertexte, les utilisateurs
ne les percevaient pas en tant que tels.
Un des premiers navigateurs web, conçu sur la base d'HyperCard, était le populaire ViolaWWW. Il fut
finalement détrôné par NCSA Mosaic, un navigateur graphique développé par une équipe du National
Center for Supercomputing Applications de l'Université de l'Illinois à Urbana­Champaign (NCSA­
UIUC), où Marc Andreessen était particulièrement actif. Le financement de Mosaic venait du High­
Performance Computing and Communications Initiative, un programme de financement mis en place
par Al Gore (sénateur à l'époque) et son High Performance Computing Act of 1991. L'interface
graphique de Mosaic devint rapidement plus populaire que Gopher, qui à l'époque était essentiellement
du texte, et le web devint l'utilisation préférée d’Internet. Mosaic fut supplanté en 1994 par le Netscape
Navigator, qui devint en quelques mois le navigateur le plus populaire au monde. Depuis, la concurrence
avec Internet Explorer de Microsoft l'a évincé. Des anciens de Netscape développèrent Mozilla puis
Firefox. Les deux principaux navigateurs actuels[Quand ?] sont Firefox, Google Chrome et Internet
Explorer, même si on note la présence d'autres acteurs dont, par exemple, Safari ou Opera.
Moteur de recherche
Même avant le World Wide Web, il existait des moteurs de recherche qui essayaient d'organiser Internet.
Le premier d'entre eux fut Archie de l'Université McGill de Montréal en 1990, suivi en 1991 par les
WAIS et Gopher. Ces trois systèmes existaient avant l'avènement du World Wide Web mais continuèrent
à indexer Internet après son apparition. Les serveurs Gopher existaient encore en 2006.
Avec le développement du Web, des moteurs de recherche et des répertoires Internet furent créés pour
permettre de trouver des informations parmi les pages Web. Le premier moteur de recherche sur Internet
permettant de chercher dans le corps des pages Web fut WebCrawler en 1994. Avant lui, les recherches
ne s'effectuaient que sur les titres des pages. Un autre moteur de recherche fut créé en 1993 en tant que
projet universitaire : Lycos. Il était alors un des premiers succès commerciaux. Il fut suivi par Altavista
en 1995. En janvier 1999, Google référençait plus de 60 millions de pages et la croissance a continué
depuis, même si la vraie avancée ne se fit pas tant en termes de taille de base de données, que sur le
classement en degré de pertinence, les méthodes avec lesquelles les moteurs de recherche essayent
d'ordonner les résultats de telle sorte que le meilleur soit en premier .
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[afficher]Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (octobre 2010).
Article détaillé : Moteur de recherche.
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Ces algorithmes de classification n'ont pas cessé de s'améliorer depuis 1996, lorsque cela devint critique
à cause de la croissance rapide de la toile qui rendit toute recherche fastidieuse par le nombre important
de résultats renvoyés. En 2006, les méthodes d'ordonnancement sont plus importantes que jamais, étant
donné que parcourir une liste entière de résultats est non seulement peu commode mais humainement
impossible, en effet les pages traitant de sujets populaires apparaissent sur la toile trop vite pour que
n'importe qui puisse les lire toutes. La méthode PageRank de Google pour l'ordonnancement des
résultats est celle qui a reçu les meilleures critiques, cependant tous les grands moteurs de recherche
affinent continuellement leurs méthodes afin d'améliorer le classement des résultats.
Bulle Internet des dot­com
À la fin des années 1990, des sociétés pionnières comme Yahoo, Amazon, eBay, Netscape, Compuserve
et AOL, sont devenues célèbres grâce à une attrait pour les capitalisations boursières des jeunes sociétés
sans équivalent dans l'histoire, qui finit en krach.
Les perspectives de développement, et les coûts de fonctionnement réduits que laissaient espérer les
nouvelles technologies (main d'œuvre réduite, pas ou peu d'implantation d'infrastructures, filiales, points
de vente, etc), semblaient appeler à un bouleversement profond des méthodes de fonctionnement,
notamment dans le domaine publicitaire, la vente par correspondance, la gestion de la relation client, etc.
Tout ou presque était alors à créer sur ce nouveau marché du commerce électronique, avec l'espoir que
les premiers arrivés hériteraient d'une position dominante pérenne.
La situation économique était favorable, et les investisseurs disposaient d'importants capitaux à placer.
De nombreuses startups se sont donc créées, empruntant massivement auprès d'investisseurs qui alliaient
souvent un besoin pressant d'investir leurs capitaux et une méconnaissance du fonctionnement
d’Internet. Une partie significative des startups ainsi créées avaient pour premier objectif l'entrée la plus
rapide possible sur le marché boursier afin de valoriser leurs actions[réf. nécessaire]. Ces nouvelles
entreprises ont été appelées dot com car elles faisaient reposer toutes leurs affaires sur leur présence
Internet à travers un nom de domaine en .com.
Plusieurs facteurs ont concouru à freiner le développement réel de ce qui était alors parfois appelé l'e­
économie, ou dans un sens plus large, la nouvelle économie. Certaines de ces nouvelles entreprises ont
connu des erreurs de gestion, ou ont fait reposer leur plan financier sur des objectifs irréalistes ne tenant
pas compte du nombre réel de foyers de consommateurs connectés à Internet ou à leurs habitudes de
consommation. De plus, elles ont eu à faire face à la concurrence des entreprises déjà positionnées sur
d'autres marchés et possédants de solides marques, et qui ont commencé à développer leur propre
présence sur Internet.
La bulle spéculative éclata le 10 mars 2000 quand l'indice NASDAQ commença à chuter après avoir
culminé à 5 048,62 points (jusqu'à 5 132,52 points en cours de journée)  et avoir plus que doublé en un
an[réf. nécessaire]. Les pertes de capitaux sur des investissements peu judicieux ont entrainé un recul des
investisseurs, provoquant l'effondrement en cascade de toutes les start­up qui visaient leur entrée en
bourse comme un objectif en soi, indépendamment de leurs résultats financiers réels. La dévaluation des
valeurs internet s'est poursuivie, prolongée ensuite par la crise boursière qui a suivi le 11 septembre
2001.
En 2001, une majorité des dot­coms étaient en cessation d'activité, après avoir épuisé tous leurs
capitaux­investissements, souvent sans jamais avoir généré le moindre profit. L'éclatement de cette bulle
financière rendit les investisseurs prudents, et entraina aussi le déclin ou d'importantes difficultés auprès
Article détaillé : Bulle Internet.
42
4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet 14/17
des quelques projets solides qui avaient un avenir. Une importante concentration horizontale eut
également lieu, les entreprises d'un secteur rachetant leurs concurrents pour atteindre une position
dominante. Les contre­coups de l'éclatement de cette bulle spéculative entraina un ralentissement net du
développement de l'e­économie pour plusieurs années, avant de reprendre à partir de 2003, sur une base
plus saine et portée par un vrai marché de consommateurs, suite aux progrès de l'implantation des
connexions internet à travers le monde et une ouverture de leurs habitudes de consommation aux
produits offerts sur le Web.[réf. nécessaire]
Tendances récentes
Le World Wide Web a répandu une culture de la publication personnelle et aussi coopérative. Du récit au
jour le jour d'un blog, à la mise en ligne de photos sur Flickr, en passant par l'encyclopédie libre de
Wikipédia tout est le résultat de la facilité grandissante de création d'un site Internet public. De plus, les
communications via Internet ont été facilitées par l'apparition de services téléphoniques VOIP tels que
Skype. La demande d'accessibilité à des contenus à complexité de plus en plus grande a conduit à la
mise à disposition sur la toile de médias de toutes formes, comprenant ceux que l'on trouvait au format
traditionnel (journaux, radio, télévision et films). La structure poste à poste d’Internet, plus connue sous
le dénominatif anglais de Peer­to­Peer, abrégé P2P, a aussi influencé les théories sociales et
économiques de la propriété intellectuelle, essentiellement en permettant la montée en puissance du
transfert de fichiers . La tendance depuis 2004 est l'apparition d'applications web 2.0 pour lesquelles
l'internaute joue un rôle participatif.
Il existe aussi une tendance récente, liée aux pays émergents. Selon certains auteurs , la croissance de la
Chine, l'Inde, le Brésil et autres puissances implique peu à peu l'abandon de la notion d'Internet comme
réseau global et ouvert. Il s'agit plutôt de réseaux localisés et moins connectés avec un réseau extérieur
unitaire.
Notes et références
Notes
Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé
« History of the Internet (https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_the_Internet?oldid=97746921) »
(voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/History_of_the_Internet?action=history)).
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Disponible ici : « The Internet: On its International Origins and Collaborative Vision »
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5. Live Stats cité par http://www.01net.com/actualites/il­y­a­desormais­plus­d­un­milliard­de­site­web­en­ligne­
626966.html
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(consulté le 23 décembre 2005)
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(consulté le 19 octobre 2006)
39. Parution de 1962 (en) « Augmenting Human Intellect: A Conceptual Framework »
(http://www.bootstrap.org/augdocs/friedewald030402/augmentinghumanintellect/ahi62index.html), Douglas
o
4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet 16/17
Annexes
Bibliographie
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2006. : ISBN 2­7178­5247­6
(fr) À la recherche des pères fondateurs d’Internet, Multitudes n°11, hiver 2003. Texte original de
Ronda Hauben, janvier 2003, traduit par Emmanuel Videcoq et disponible sur multitudes.samizdat.net
(http://multitudes.samizdat.net/A­la­recherche­des­peres). Lien visité en avril 2009.
(en) Ian S. Graham The HTML Sourcebook: The Complete Guide to HTML. New York: John Wiley
and Sons, 1995. : ISBN 0­471­11849­4
(en) Ed Krol Whole Internet User's Guide and Catalog. O'Reilly & Associates, 1992. :
ISBN 1­56592­025­2
Laurent Bloch, Révolution Cyberindustrielle en France, Paris, Vuibert, 2015.
Filmographie
Une contre­histoire de l'Internet : documentaire pro hacktiviste, 2013.
Voir aussi
Articles connexes
Histoire de l'informatique
Histoire des ordinateurs
Chronologie de l'informatique
Internet
Internet Protocol
Révolution numérique
Suite des protocoles Internet
Transmission Control Protocol
Liens externes
Engelbart (consulté le 19 octobre 2006)
40. (en) « The Early World Wide Web at SLAC » (http://www.slac.stanford.edu/history/earlyweb/history.shtml),
Documentation of the Early web at SLAC (consulté le 25 novembre 2005)
41. « Google à l'assaut de la Toile », article de Denis Delbecq paru dans l'édition du 13 janvier 1999 du journal Le
Monde. Le texte de cet article est accessible sur cette page (http://www.frances.profes.net/propuestas3.asp?
id_contenido=41266&ciclo=4206&cat=Bachillerato&nombre_id=Webquest)
42. (en) « Indice de marché sur les 7 dernières années » (http://dynamic.nasdaq.com/dynamic/IndexChart.asp?
symbol=IXIC&desc=NASDAQ+Composite&sec=nasdaq&site=nasdaq&months=84), NASDAQ (NASDAQ
Composite ­ IXIC) (consulté le 26 octobre 2006)
43. Les travaux de Philippe Aigrain en témoignent, par exemple son livre Internet et Création, ILV éditions
(http://www.ilv­edition.com/librairie/internet_et_creation.html), 2008 ou Cause commune, l'information entre
bien commun et propriété, Fayard, 2005.
44. Octavio Kulesz, Dynamism, Localization Typify the Developing Digital South
(http://publishingperspectives.com/2012/02/dynamism­localization­typify­the­developing­digital­south), 2012
[afficher]Trop de liens externes (indiquez la date de pose grâce au paramètre date).
4/5/2016 Histoire d'Internet — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d%27Internet 17/17
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31 août 2006)
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Australian PC World (consulté le 21 septembre 2006)
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