Le rôle central de la médecine interne dans l’évolution des systèmes de santé...
Compte rendu VIII entretiens chu tlemcen 2009
1. VIIIèmes entretiens médicochirurgicaux du CHU de Tlemcen
12 février 2009
(http://www.sante-dz.com/printcompterendu.php?params=code%3D44 )
Les services de Gastro-entérologie (Pr. Arbaoui) et de Chirurgie Générale B (Pr.
Kherbouche) du CHU de Tlemcen ont organisé le 12 février 2009 à l’auditorium de la
faculté de médecine de Tlemcen les VIII èmes entretiens médicochirurgicaux du CHU sous les
thèmes hépatopathies virales chroniques et transplantation hépatique.
Outre les hospitalo-universitaires de Tlemcen, cette journée a été rehaussée par la
participation de deux spécialistes venus de France (les professeurs Leroy et Cinqualbre)
ainsi que de plusieurs professeurs de gastro-entérologie et de chirurgie viscérale venus
d’Alger et d’Oran (Prs. Abid, Asselah, Berkane Salah, Bachir Bouadjra, Bouasria,
Boubekeur, Debzi, Chaou et Khelif).
Pr Arbaoui (P/CO ) Pr Kherbouche (P/CS ) Mr Mazouni (DG chut ) Mr Lalama (DSPS )
Au cours de la 1ère séance, le Pr. Ghaffour chef de service du centre de transfusion
sanguine du CHU de Tlemcen a présenté une communication intitulée ‘’ Prévalence des
hépatites virales B et C chez les donneurs de sang au CHUT 1996-2007’’. Dans une étude
rétrospective portant sur 81171 dons de sang homologues récoltés sur une période de 11
ans, 757 dons positifs ont été dépistés pour les deux marqueurs par méthode ELISA de 2 ème
et 3ème génération ( taux de séroprévalence : HBs-Ag 0,52 ; HCV-Ac 0,42 ). L’orateur
insistera sur la qualification sérologique du don du sang qui est de 100%, de l’existence
d’un dispositif de contrôle de qualité interne. Il signalera par ailleurs que la séroprévalence
des marqueurs infectieux obligatoire reste faible mais discutable tant que ne seront pas
rendus obligatoires le dosage des ALAT et la recherche des anticorps anti-HBc.
2. Le Dr. Tagmi du service de néphrologie-Hémodialyse du CHU de Tlemcen rapportera
quant à elle la ‘’ Prévalence des hépatites virales chroniques chez les hémodialysés au
CHUT ’’. Après avoir rappelé le taux de prévalence de l’hépatite C en Afrique qui varie
entre 0,1 et 15,9 % et le risque augmenté de l’HCV en hémodialyse, le Dr. Tagmi
rapportera les résultats d’une série portant sur 175 hémodialysés et 54 patients ayant eu une
dialyse péritonéale sur une période de 2 ans (2007-2008). Parmi les hémodialysés, le taux
de HCV positif était de 52,1 % en 2007 et de 72,4 % en 2008 contre respectivement 4,2 %
et 1,2 % de patients HBS positif toujours pour les années 2007 et 2008, alors que chez les
patients ayant bénéficié d’une dialyse péritonéale les taux de HCV et de HBs positifs étaient
en 2008 de 11,1 et 0 %. L’oratrice relèvera la fréquence élevée de l’hépatite C chez les
hémodialysés en Algérie, taux plus proche de ceux des autres pays arabes tels que le Maroc
et l’Arabie Saoudite (53,3 et 68 pour_cent) que des taux retrouvés dans les pays
occidentaux (France 23,6 % ; USA 25%). Cette prévalence élevée s’expliquerait par le
manque d’application des règles universelles d’hygiène, le partage du matériel médical, la
proximité physique des patients, l’ancienneté de la dialyse et la fréquence importante des
transfusions. La stratégie de prévention doit s’appuyer sur une meilleure application des
règles d’asepsie, un élargissement de l’utilisation de l’EPO, la vaccination précoce contre
l’hépatite B, l’encouragement du traitement de l’insuffisance rénale chronique par la dialyse
péritonéale et la transplantation rénale.
Le Pr. V. Leroy du service d’hépato-gastro-entérologie du CHU de Grenoble
présentera une communication intitulée : ‘’ Hépatite C : traitement des groupes
particuliers hémodialysés, hémophiles, thalassémiques ’’. Après avoir rappelé l’histoire
naturelle de l’hépatite C qui évolue, à partir du stade aigu vers l’hépatite chronique dans 70
% des cas dont 20 % vers la cirrhose puis le CHC en 10 à 50 ans, le Pr. Leroy rappellera les
scores biologiques de la fibrose (Fibrotest et Fibromètre) ainsi que l’élastométrie par
FibroScan. Il signalera que parmi les facteurs de progression de la fibrose, certains sont
associés à l’hôte (âge, sexe, alcool, co-infection VIH-VHB, insulino-résistance) d’autres au
virus (génotype, virémie).Le traitement de l’hépatite C fit appel à l’interféron alpha dans
sa forme pégylée (qui a une action antivirale, immunomodulatrice, antifibrosante et
antiproliférative) et à la Ribavirine qui agit en synergie avec l’IFN α. Ce traitement permet
d’obtenir une réponse durable dans 50 % des cas, une rechute dans 20 % et une absence de
réponse dans 30 % des cas. Selon le génotype le taux de réponse est de 80 à 90 % en cas de
génotype 3 ou 4 après 24 semaines de traitement ; il est de 40 à 60 % en cas de génotype 1
ou 2 après 48 semaines de traitement.
Chez les patients hémophiles atteints d’hépatite C, le traitement par l’association IFN α
associé à la Ribavirine permet d’obtenir la guérison dans 57 % des cas (Posthouver et al.)
Chez les patients thalassémiques atteints d’hépatite C, le traitement par l’association
IFN α associé à la Ribavirine aux doses standard donne des résultats similaires à ceux
obtenus chez les patients atteints de VHC sans thalassémie. Néanmoins, un traitement
chélateur préalable est indiqué de même qu’un bilan général (cardio-vasculaire) et des
transfusions sanguines accrues avec un risque de neutropénie qu’il faudra surveiller.
Concernant les patients dialysés atteints d’hépatite C, le traitement par l’association IFN
α associé à la Ribavirine devrait être proposé aux patients ayant un risque élevé de cirrhose
et de CHC et ceux chez lesquels un projet de transplantation est prévu. Dans la pratique de
l’orateur, le traitement fait appel au Pegasys à la dose de 135 μg pendant 4 semaines puis à
la dose de 180 μg /semaine associé au Copegus à la dose de 200 mg x 3/ semaine puis
200mg/j. Nécessité de l’EPO fréquente (si Hb entre 8 et 10 g/dl). Dans la série personnelle
de l’orateur le taux de réponse positive est de 70 % permettant ainsi de proposer une
transplantation rénale même si fibrose de stade 4.
3. Au terme de cet exposé, le Pr. Leroy dira que les patients thalassémiques ou dialysés
atteints d’hépatite C sont difficiles à traiter mais que la guérison est possible à la condition
que la prise en charge soit multidisciplinaire.
Pr. Ghaffour
Pr. Leroy
Dr. Ould Gougam
Dr. Arab
La communication suivante est celle du Dr. Ould Gougam du service d’hépatogastro-entérologie de l’hôpital Bologhine d’Alger qui présentera une : ‘’ Etude
anatomoclinique et thérapeutique des hépatite virales B et C hospitalisés à l’EPH
Bologhine ’’.L’orateur donnera la prévalence des hépatites B et C en Algérie, selon
l’enquête nationale de 1998 (HBs positif 2,15 % ; VHC positif 1 % ) , chez les donneurs de
sang (selon l’agence nationale du sang) et chez les femmes enceintes à Alger (HBs positif
2,2 % ; VHC positif 0,3 % ),
Prévalence de l’atteinte hépatitique chez les donneurs de sang
Au Service de gastro-entérologie de Bologhine, entre janvier 95 et novembre 2008,
1408 patients atteints d’hépatite virale B ou C ont été recensés. Le facteur le plus probable
de transmission était représenté par ordre de fréquence : les soins dentaires, une intervention
chirurgicale, un tatouage, une transfusion sanguine. Pour ce qui est des circonstances de
diagnostic (VHC), elles étaient représentées essentiellement par une asthénie (39,5%), un
dépistage systématique (25,3%), une complication d’une cirrhose (11,3 %), un ictère 6,3 %
etc. A noter qu’en matière d’hépatite C, le génotype 1 représente 72 % des cas.
Matériel d’étude
4. Sur les 779 patients atteints hépatite C, seuls 251 ont été traités (par IFN seul 18 cas ;
par IFN+ Ribavirine 111 cas ; par IFN pégylé + Ribavirine 122 cas) avec un taux de
réponse virologique soutenue de 17% dans les 2 premiers cas et de 43 % avec l’association
IFN pégylé + Ribavirine. Les non répondeurs était essentiellement des patients dont l’âge
était supérieur à 40 ans, ayant une charge virale avant de traitement supérieure à
800.000UI/ml, de génotype 1 avec une fibrose > F3 dans 51%.
Pour les patients atteints d’hépatite B, il s’agissait d’une hépatite chronique dans 69%
des cas et d’une cirrhose dans 31 %. Le traitement a également fait appel à l’interféron seul
ou à l’interféron pégylé dans 24 cas, à la Lamivudine dans 14 cas et pour les 10 derniers
patients à l’Entécavir.
A travers cette série, le Dr. Ouldgougam, considère qu’en matière d’hépatite C le
diagnostic est le plus souvent fortuit, que la transmission nosocomiale est très importante,
que le génotype 1 représente 89 % des cas et que réponse virale soutenue est obtenue dans
43% avec l’association IFN pégylé + Ribavirine. Pour ce qui est de l’hépatite B, elle est
diagnostiquée au stade de cirrhose dans 23 % des cas, que la séroconversion HBe spontanée
à la présentation est de 89 % et que peu de patients sont traités du fait de l’absence de
dépistage précoce ou du diagnostic au stade de cirrhose compliquée mais également de
l’absence de biologie moléculaire et de traitement d’où la nécessité d’améliorer la prise en
charge des patients en multipliant les centres spécialisés de diagnostic virologique, la mise
en place d’une politique de dépistage et de prévention en particulier des infections
nosocomiales . Sur le plan thérapeutique, améliorer l’accès au traitement et à la biologie
moléculaire sans oublier la vaccination anti-VHB.
Le docteur T. Arab des laboratoires BMS présentera par la suite les guidelines en
matière d’hépatite virale B. D’emblée l’orateur annoncera que sur un nombre de près de 15
millions de personnes atteintes d’hépatite chronique B en Europe, seuls 3% sont traités. En
Algérie, le taux de prévalence a été donné dans la communication précédente ; pour le
Tunisie il est en moyenne de 6,3 % (3-13%). Après ces données chiffrées, le Dr. Arab
précisera que les guidelines sont élaborées dans le but d’aider les professionnels de santé à
identifier, diagnostiquer et prendre en charge les patients ; de proposer des conseils plutôt
que des normes de traitement ; d’exposer les derniers consensus en date dans le but
d’harmoniser la prise en charge optimale de la maladie.
Ainsi les buts du traitement selon l’EASL 2008 sont d’améliorer la qualité de vie et la
survie en prévenant la progression de la maladie vers cirrhose, la cirrhose décompensée, le
CHC et le décès. Cet objectif peut être atteint grâce à une suppression durable de la
réplication du VHB. L’amélioration histologique concomitante réduisant le risque de
progression de la maladie.
Vue du hall de l’auditorium & de la salle pendant cette journée
5. Au cours de la 2ème séance, le Pr. Leroy interviendra de nouveau sur le traitement
antiviral des cirrhoses décompensées. Après avoir rappelé l’histoire naturelle de la
cirrhose, avec le risque de développement du CHC dont l’incidence annuelle au décours de
la cirrhose d’origine virale C varie entre 2-3% dans les séries occidentales et de 5-7 % dans
les séries asiatiques, le Pr. Leroy insistera sur le dépistage par échographie tous les 6 mois
chez les patients atteints d’hépatite virale C afin de diagnostiquer plus de CHC curables à
un stade utile. A travers l’analyse de plusieurs études (HEPATYS, IDEAL etc.) l’orateur
précisera que la cirrhose doit être traitée et qu’une réponse précoce (à la 12ème semaine)
est obtenue dans 86 % des cas avec un taux de réponse virologique de 65% des cas à
S72.Cette réponse au traitement est plus longue à obtenir en cas de génotype 1. De même
l’anémie est un facteur défavorable sur le taux de réponse virologique. Cette anémie
nécessitera l’adjonction d’EPO au traitement antiviral si le taux d’hémoglobine est inférieur
à 10 g/dl. De même la thrombopénie peut obliger à une diminution des doses d’interféron
voire même à l’arrêt si cette thrombopénie est inférieure à 40 G/l. Le traitement par IFN α
pégylé + Ribavirine est bénéfique sur l’HTP puisqu’on note une diminution du gradient de
pression porto-cave, de même qu’il diminue notablement le risque de développement d’un
CHC.
Concernant la cirrhose virale B, son traitement par Lamivudine permet de diminuer de
manière significative la décompensation, la progression du score de Child et le taux de
CHC par rapport à un groupe non traité. L’orateur rappellera les recommandations de
l’EASL qui sont :
Traitement si ADN VHB détectable
IFN pégylé possible (Ag Hbe +)
Traitement de choix : Entacavir
Contrôle au long cours de la charge virale
Ténofovir possible (fonction rénale).
Pour les patients entrant dans un programme de greffe hépatique, un traitement antiviral
pré-greffe est nécessaire par IFN α pégylé + Ribavirine en cas de cirrhose C, par
Lamivudine en cas de cirrhose B.
Le Dr. Afredj du service de Gastro-entérologie du CHU Mustapha présentera par la
suite l’expérience algérienne en matière de transplantation à donneur vivant dans la
cirrhose virale.
Le Pr. Cinqualbre du CHU de Strasbourg donnera une conférence sur la
transplantation hépatique, l’évolution des indications et les problèmes actuels . Il note
qu’au 16 février 2007, 17468 patients étaient inscris sur la liste d’attente de transplantation
hépatique aux USA mais que seulement 6134 patients ont été transplantés en 2006 (5862
l’ont été à donneurs cadavériques et seulement 272 à donneurs vivants) mettant ainsi en
exergue la rupture entre l’offre et la demande.
L’orateur rappellera l’évolution des concepts en matière de transplantation d’organes:
sur le plan chirurgical on notera la maîtrise des problèmes d’hémorragie lors de
l’hépatectomie, des anastomoses biliaires, de l’hémodynamique et enfin du
greffon partiel.
Sur le plan de l’immunosuppression,
Sur le plan des indications avec les critères médicaux, locaux (culture du don),
moraux (affections auto infligées) et politique (MELD).
6. 400
200
0
10 37
10 24
83 3
86 2
80 3
80 6
69 3
62 1
62 6
64 6
62 4
68 1
66 2
69 8
40 5
600
13 3
23 7
Nbre
58 0
800
65 8
1000
69 9
1200
93 1
Activité de transplantation hépatique en France
1
86 87 88 89 90 91 92 93 94Année 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06
95 96
Devant la pénurie d’organes, plusieurs solutions ont été proposées :
Augmentation du nombre de prélèvement,
Donneurs marginaux (âgés de plus de 60 ans, greffon stéatosique, ischémie
prolongée, donneurs HCV+ ou Ac Hbc +, cœur arrêté ? ),
Solutions chirurgicales, alternatives à la transplantation.
Mais le donneur vivant apparenté ne représente qu’une portion infime dans les
pays ayant une très grande activité de transplantation :
En France ce taux était de 6,4 % en 2000 ; il est passé à 3,4% en 2006.
Aux USA il était de 7,5 % en 2000, il est passé à 4,6% en 2006.
Concernant les indications de la transplantation, celles-ci sont basées sur les conférences
de consensus de Bethesda 1983, Paris 1993 et Lyon 2003. Avec l’introduction de la
Lamivudine puis de l’Atefovir et Entecavir un élargissement des indications de
transplantation aux cirrhoses virales B a vu le jour. Pour la cirrhose virale C se posent les
problèmes de récidive biologique (100 % des cas), histologique (50 % des cas à 1 an) et de
réapparition de la cirrhose au bout de 5 ans.
En matière de traitement du CHC, la transplantation hépatique semble le traitement le
plus logique puisqu’il supprime la tumeur et les éventuelles micrométastases hépatiques, de
même qu’il traite la cirrhose. Les indications tiennent compte de la taille tumorale, du
nombre de nodules et d’un éventuel envahissement vasculaire (critères de Milan, San
Francisco).
Pr. J. Cinqualbre
Dr. Afredj
Pr. Arbaoui
7. Le Dr. Chikhi rapportera l’expérience du service de gastro-entérologie de Bologhine
en matière de Carcinome HépatoCellulaire. Ainsi de janvier 1988 à décembre 2008, 110
CHC (82 hommes et 28 femmes d’âge moyen de 56,6 ans) ont été répertoriés. Les
circonstances de diagnostic étaient des douleurs de l’HCD (42%), une altération de l’état
général (41%), une hépatomégalie (40%), un ictère (7,3%) et dans seulement 5,6 % des cas
le diagnostic a été une découverte échographique. Ce CHC survenait sur une cirrhose dans
75 % des cas, une hépatopathie chronique virale dans 15 % et sur foie sain dans seulement 7
% des cas. Selon la classification TNM, ces CHC étaient dans la majorité des cas classés
stades III et IV. Cette situation explique que peu de patients aient bénéficié d’un traitement
adéquat :
Traitement symptomatique : 64,5 %
Chirurgie + chimiothérapie : 10 %
Chimiothérapie systémique : 18 %
Chimio-embolisation : 4 cas
Alcoolisation/ radiofréquence : 2 cas
Chimiothérapie intra-artérielle : 1 cas
Thérapie ciblée : 2 cas
Après cette communication, Le Pr. Saidani rapportera une série de 15 cas de
Déconnexion azygo-portale dans le traitement de l’hémorragie digestive par RVO chez le
cirrhotique.
Les Prs. J. Cinqualbre et V. Leroy à l’entrée de l’auditorium
Une troisième séance aura lieu l’après-midi, séance au cours de laquelle, le Dr.
Guessab du service de Gastro-entérologie du CHU Mustapha présentera l’évaluation du
donneur vivant.
Le Pr. Cinqualbre reviendra pour une deuxième conférence intitulée aspects
chirurgicaux de la transplantation hépatique qui est en fait une synthèse de l’histoire de la
transplantation hépatique depuis l’épopée ayant débuté en 1963 à Denver avec Starzl puis
à Boston avec Francis Moore et de nouveau Starzl à Miami jusqu’à la publication de
l’ouvrage intitulé ‘’ Experience in hepatic transplantation ‘’ ,ouvrage fondateur pour la
greffe du foie .Le Pr. Cinqualbre continuera avec la période de Starzl à Pittsburgh pour
arriver à la conférence de Bethesda en 1983 et aux autres améliorations , simplifications ,
conflits éthiques et réponses techniques de différents chirurgiens à travers le monde .
8. Au terme de cette conférence une discussion fructueuse avec la salle a eu lieu et pour
conclure le Pr. J. Cinqualbre dira : « Le donneur vivant ne doit pas être une excuse par
défaut de l’absence de donneur cadavérique ». Nous ajouterons quant à nous que
l’argument de générosité de l’algérien (qui est très souvent une algérienne dans le cas de la
transplantation hépatique) ne doit pas être non plus un argument pour continuer à pratiquer
la transplantation à donneur vivant au lieu de développer la transplantation à donneur
cadavérique.
Citadelle El Mechouar (Centre ville ) , siège des rois Zianides (XIIIème siècle)
Stalactites et stalagmites des grottes de Beni Add – Ain Fezza 10 km Tlemcen -