Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine. Une secte peut aussi désigner une branche d'une religion, une école particulière. En ce sens, ce mot n'a rien de péjoratif » (Wikipédia)
2. 1)Introduction :Quand je vous dit « secte », quels sont les premiers mots qui vous viennent à l’esprit ?
3. Nous avions pensé à … Groupe de personne Manipulation Dominer le monde Même façon de penser Groupe religieux Logo spécifique Argent Péjoratif (mauvaise image) Se considère comme étant unique …
4. 2) Quelques définitions… « Le mot secte a d'abord désigné soit un ensemble d'hommes et de femmes partageant une même doctrine philosophique, religieuse, etc. soit un groupe plus ou moins important de fidèles qui se sont détachés de l'enseignement officiel d'une Église et qui ont créé leur propre doctrine. Une secte peut aussi désigner une branche d'une religion, une école particulière. En ce sens, ce mot n'a rien de péjoratif » (Wikipédia)
5. « 1. Groupe de personnes qui professent la même doctrine, souvent de caractère religieux : La secte d’Epicure. 2. Groupe de personnes rassemblées généralement autour d’un leader charismatique, fortement endoctrinées et professant un ésotérisme parfois inquiétant. »
6. « On ne peut pas définir ce terme avec exactitude mais de façon générale on pourrait dire que c’est un ensemble de personnes qui suit une même doctrine. Le fondateur est celui qui dirige et sait tout sans aucune autre preuve que sa parole. Les sectes voudraient introduire " le sacré " dans la vie actuelle et se débarrasser des pratiques encombrantes d’une religion traditionnelle. Cela correspondrait aux besoins spirituels des adeptes. Elles se présentent donc toujours comme une "nouvelle religion". A la différence d’une religion, la secte est représentée par un gourou qui ne permet aucune contradiction. La secte suit une doctrine et oblige le plus souvent ses adeptes à rompre les liens avec sa famille et la société. Les dirigeants demandent une participation financière en fonction de leurs moyens ou un travail bénévole au sein de leur communauté » (Le mystère des sectes / Cyberpresse)
7. 3) Les 3 grandes catégories de sectes a) Les sectes « APOCALIPTIQUES » : Ils se distinguent par la prédiction d’un cataclysme mondial comme la fin du monde. Ce genre de sectes préconise lesuicide collectifavant la fin du siècle croyant à une réincarnation sur l’étoile Syrus.
8. b) Les sectes « GUERISSEUSES » : Rejettent la science officielle pour des méthodes de guérison non reconnues par la médecine qui va de la simple prière à la procession (magnétisme, utilisation de panacées) et préfèrent laisser mourir leur adeptes plutôt que de leur donner des soins hospitaliers. On classe dans cette catégorie le culte Antoiniste, pour qui c’est l’intelligence qui crée la souffrance et la foi qui la supprime. Ils cherchent à guérir par des "harmonisations" et des "vibrations".
9. c) Les sectes « SATANIQUES » : Les adeptes rendent un culte à Satan qui est censé permettre l’obtention de ses faveurs. Le culte exige donc un reniement à Dieu : pratiques blasphématoires comme des messes noires ou encore des pactes diaboliques. Satan est considéré comme le juste persécuté par Dieu. Ce "regroupement" attire surtout les jeunes, car il renverse toute les valeurs établies et le satanisme est devenu un culte à part entière de nos jours (livres : la Bible de Satan, films : la nuit des morts vivant, musique métallique : Heavy métal, Vêtements : noir …)
10. 4) Exemples de sectes… Dans le Christianisme: Les témoins de Jéhovah Dans l’Islam: Les « Assassins » / Al Hachachine Dans le Judaïsme: Les francs-maçons
12. Un peu d’histoire… C’est une secte qui a été fondée en 1090, avec à la tête de celle-ci Hassan As-Sabah un chiite ismaélien. C’était un homme politique et religieux et se différencié par une lecture ésotérique du coran. Il avait de grand rêves politiques: il pensait porter au trône d’Egypte un Fatimide (chiite), le prince Nîzar, et préparer à partir de là une reconquête de la Perse.
13. Après, l’échec de la montée de Nizar au trône, Hassan ibn Sabah se lança dans l’activité clandestine c’est pour cela qu’il alla s’installer dans la montagne d’Alamout, c’est d’ailleurs pour cela qu’on le surnommait aussi « Le vieux de la montagne ». C’est là qu’il commença à recruter de nombreux chiites intégristes et il put crées des villages fortifiés afin de prêcher la haine contre les représentants de l’Islam officiel (Les sunnites).
18. L’origine du mot… On les appela Hachâchîne, probablement parce qu’ils prenaient du hachich, en en faisant semble-t-il plusieurs usages : comme moyen d’atteindre l’extase et un brin de paradis, comme moyen pour ne pas faiblir au moment de l’exécution de leur victime, comme moyen pour le maître de tenir son élève à sa merci, etc. (versions contestées). Toujours est-il que le mot « hachâchîne » a donné, dans la prononciation déformée des croisés, « assassins » .
19. Cependant, Amin Maalouf, donne dans son roman Samarcande (mettant en scène, entre autres, Hassan ibn al-Sabbah), une étymologie différente. Le mot proviendrait de asâs, qui signifie « base, fondement ». « D'après les textes qui nous sont parvenus d'Alamout, Hassan aimait appeler ses adeptes "Assassiyoun", ceux qui sont fidèles au Assas*, au "Fondement" de la foi (Assas veut également dire "Gardien" en arabe), et c'est ce mot, mal compris des voyageurs étrangers, qui a semblé avoir des relents de haschich. »
20. Leurs activitées… Un intense endoctrinement : on y apprenait notamment la doctrine du ta’lîm selon laquelle le sens véritable du Coran va au-delà du sens littéral manifeste et dépassait l’entendement commun. Il ferait partie du bâtin [sens latent, caché] (c’est pourquoi les assassins furent aussi surnommés les bâtinis) que seul l’Imam, aguerri aux exercices ésotériques, connaîtrait. On apprenait aussi à côté de cela les langues et divers enseignements utiles. La mort est pour eux un cadeau du Maître qui les délivrerait du monde d’ici bas afin de rejoindre le paradis.
21. Un entraînement physique : véritable organisation militaire, les Assassins s’adonnaient à toutes sortes d’exercices physiques, en préparation des missions qu’ils reçoivent de leur Maître. Ils apprenaient aussi à manier les armes et à défendre leur forteresse en cas de siège.
22. Leurs Stratégies… 1) L’assassinat spectaculaire : Quelques fois, un novice est admis à voir le Maître. Celui-ci lui demande alors s’il est prêt à recevoir le paradis. Le novice répond que oui. Il reçoit alors un poignard et le nom d’une cible à éliminer. La méthode exige que l’acte soit le plus spectaculairement possible. De préférence un jour de marché mais surtout le vendredi, juste après la prière collective, heure de grand rassemblement. « Frapper les esprits », semer la terreur, traumatiser les assistants, tels semblent être leur objectif. Une telle opération exige minutie et préparation. Parfois cette dernière dure jusqu’à deux ans. Les fidaïs se déguisent en marchands, approchent l’entourage de leur future victime et gagnent sa confiance. Jusqu’à ce qu’il leur soit possible de passer à l’action.
23. 2) L’infiltration : Pour créer une illusion, les assassins tiennent à se montrer partout, surtout là où on ne les attend pas. Ils poussaient leurs missions jusqu’à l’entourage immédiat des princes et des rois, pour mieux les terrifier et les vassaliser par la suite. Qu’on en juge par cette histoire : « Le sultan Sindjar, qui régnait dans le nord-ouest de la Perse, s’était déclaré l’ennemi des nouveaux sectaires : un matin à son réveil, il trouve un stylet près de sa tête, et au bout de quelques jours il reçoit une lettre ainsi conçue : « Si nous n’avions pas de bonnes intentions pour le sultan, nous aurions enfoncé dans son cœur le poignard qui a été placé près de sa tête. ». Sindjar fit la paix, par crainte, et accorda à Hassan, à titre de pension, une partie de ses revenus. »
24. 3) La superstition : Faire croire, faire circuler une quantité incroyable de légendes à la fois terrifiantes sur eux, telle fut l’autre stratégie des Assassins. Cette activité fut si bien menée qu’on ne pouvait, de leur vivant même, distinguer la vérité du tissu de récits fictifs, de croyances et de superstitions qui les entouraient… …