2. Table des matières
I. Introduction : 3
II. Objectifs : 4
III. Activités : 5
IV. Lieu : 22
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3. I. Introduction :
Le camp de l’an 2009 s’est articulé autour du thème de la performance. En effet, le camp devait
remplir une fonction clé au sein des
familles participantes ; celle de
contribuer à améliorer la
performance au quotidien des Rappel de la raison d’être du projet « Camp de la famille » :
différentes familles. En d’autres Le projet Camp « Bonsoy 2010 » est la continuité des projets
termes, orienter les efforts de tout « Vielsalm 2007, Hotton 2008, Vielsalm 2009 », et il fait
partie d’un long processus d’encadrement et
un chacun et les canaliser dans la
d’accompagnement des familles. Nos ambitions se résument
réalisation des bonnes choses, de la dans un modèle familial équilibré, où les parents et les
bonne façon, rapidement, au bon enfants forment un système harmonieux digne de son rôle
moment, au moindre coût, pour citoyen.
produire les bons résultats Avoir des parents et des enfants de toutes les tranches d’âges,
au même endroit, là où ils profitent d’un portefeuille
répondant aux besoins et aux
d’activités équilibrées (Attractions, Jeux de nuits, Jeux
attentes des enfants, des écoles, de d’intérieur, sport, forêt, conférences, histoires …) nous a
la société civile …etc. permis de voir et de sentir plusieurs fruits de notre travaille
En poursuivant cet objectif, avec les familles, dont on peut citer :
Transmission, échange et partage de savoirs et d’expériences
nous avons décidé de mettre en entre les parents.
pratique les notions de Sensibilisation des parents au rôle de l’éducation des enfants.
performance au service d’un Épanouissement des parents et des enfants dans le même
contexte.
sujet très sensible et Effondrement du barrage isolant les parents des enfants.
problèmatique ; c’est celui de Vue panoramique de toutes les générations dans un respect
l’environnement. mutuel.
Partage de grands moments de joie et d’épanouissement entre
les différents âges.
Le choix du thème est fondé sur le Le sens de partage entre les différentes catégories sociales.
malaise que nous vivons, quant à la L’évolution qualitative et quantitative de nos membres.
relation catastrophique de l’homme
avec son environnement au sens
large
(Les êtres humains, l'air, l'eau, le
sol, les ressources naturelles, la faune, la flore, les champignons, les microbes, les écosystèmes,
la biosphère …etc.).
Vielsalm 2009
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4. II. Objectifs :
L'environnement est tout ce qui nous entoure. C'est l'ensemble des éléments
naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine.
D'un point de vue plus sociétal, l'Environnement est le milieu physique, construit,
naturel et humain dans lequel un individu ou un groupe (une famille, un quartier,
une société, une collectivité, une entreprise, Administration, etc.) fonctionne ;
incluant l’air, l’eau, le sol, le sous sol, la faune, la flore, les autres organismes
vivants, les êtres humains et leurs interrelations.
Dans son acception la plus large et partagée, découlant de son étymologie, le mot
Environnement évoque tout ce qui — à un moment donné — est « autour de nous ».
Constat :
Nous sommes profondément blessés quand on ne nous respecte pas ;
pourtant, nous nous ne faisons pas attention au nombre de fois ; où on a
blessé nos parents, voisins, amis, professeurs, …etc.
Les comportements de dégradation de l’infrastructure de la cité (cassure
des vitres d’arrêts de bus, cassure des branches d’arbres, déchets jetés
dans la voie publique, utilisation de voitures pour se déplacer au sein du
quartier …) sont des indicateur du non respect de notre environnement.
La fragilisation de la nature qui nous entoure, nous amène plus que jamais à
poser la question du respect de la nature (déchets, pollution, catastrophes
industrielles, réchauffement de la planète, montée des océans,…etc.)
La finalité du camp 2010 est de développer chez tous les participants, un reflex
de respect de notre entourage « Environnement ».
Slogan : « Seuls les vivants respectables font des morts
respectables »1.
La mission du camp peut se résumer dans l’atteinte des objectifs ci-dessous :
Partager la notion de l’environnement au sens large
Identifier les composants de notre environnement
Identifier relations entre les composants de notre environnement
Etudier les crises environnementales mondiales, et mettre en évidence les
dangers qui impacteront les générations futures.
Etablir une liste d’actions individuelles pour respecter l’environnement
Etablir une liste d’actions groupales pour respecter l’environnement
1
Françoise Giroud : Ecrivain et journaliste française
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5. L’atteinte de ces objectifs sera manifestée tout au long du camp par l’organisation
d’activités et de procédures qui veilleront à inculquer des méthodes d’action, pendant les
moments forts de la journée (divertissement, jeux, cuisine, nettoyage, sport, débats …)
III. Activités :
III.1. Phase d’observation
Pendant cette phase (le 1er jour= vendredi), on veille à ce que les personnes puissent se
connaître suffisamment pour apprendre à travailler ensemble et développer la
coopération entre les membres de l’équipe.
Les activités de cette journée sont plutôt des jeux d’extérieur dans la région de
Dinant :
Parcours « adventure » pour les enfants :
o Parcours d'initiation, Parcours aérien, Death-ride, Parcours d’équilibre,
Parcours souterrain Phase de cohésion
o Parcours enfants, Tyrolienne, Transfert d'eau, Parcours souterrain, Piste
de camouflage
Journée pour les parents :
o La citadelle
o Les grottes de Han
o Une croisière Dinant
NB : Les participants recevront de la documentation une semaine avant la date de départ. Les
animateurs ouvriront la discussion dans le train.
Le soir, est le moment de vérifier le niveau de connaissances des participants en matière
d’environnement. Cette vérification se déroulera sous forme de jeux de mots et de quiz autour
des sujets relatifs aux documents distribués « voir le détail dans la partie Annexes » :
L’eau, l’air, la terre, L’énergie,
La faune et la flore,
Les déchets, le tri sélectif
La nature en ville, et le respect des humains
III.2. Phase de cohésion
Pendant cette phase « Samedi matin », les participants vont prendre conscience de ce qui les
rapproche vis-à-vis des autres membres du groupe, de ce qui est identique. On leur donnera un
objectif à atteindre ; c’est celui d’analyser notre environnement (Périmètre, composants,
interrelations, et crises environnementales). Le dossier détaillé de chaque thème est dans la
partie « annexes ».
La cohésion des équipes sera fortifiée par d’autres activités de groupe :
Sport d’équipe « Mini-foot, volley-ball, mini-golf », Balade dans la forêt,
Services « préparation des repas, nettoyage, rangement des dortoirs », où
les participants veilleront à appliquer les recommandations de tri des
déchets, du non gaspillage de l’eau, de l’électricité, et du gaz (les
recommandations sont les réponses du quiz de vendredi soir).
III.3. Phase de différenciation
Pendant cette phase (samedi après-midi et soir), les équipes auront conscience des qualités de
chaque membre. Ceci permettra à l’équipe de valoriser chacun en fonction de ses compétences.
L’objectif à atteindre pendant cette phase est le suivant :
Concevoir artistiquement, les composants de l’environnement dans un
espace physique. Cet espace doit illustrer les idées de la réflexion de
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6. samedi matin. Le résultat de cette phase sera du matériel, qu’on utilisera
comme éléments constitutifs des stations du grand jeu « jeu de survie ».
D’autres activités vont nous permettre d’identifier le profil des différents
participants :
Jeux d’intérieur, improvisations artistiques (début de la soirée de samedi).
Jeux de fanions et de drapeaux (la nuit du samedi).
III.4. phase d’organisation
Pendant cette période (Samedi après-midi), chacun doit trouver sa place au sein de
l’équipe, afin d’accomplir les tâches de réalisation des maquettes. Les participants
mettront en pratique les bonnes pratiques d’organisation :
Définir les objectifs de la réalisation.
Lister les tâches.
Attribuer chaque tâche à la personne compétente.
Gérer le temps (début et fin).
Gérer les dépenses (matériel).
III.5. phase de production
A ce stade (Dimanche matin et début de l’après-midi), les équipes sont opérationnelles,
capables de produire avec efficacité. Les équipes sont motivées, et elles ont intégrées la
dynamique de succès.
En pleine forêt, les équipes participeront au « grand jeu de survie ». Les objectifs du
jeu sont les suivants :
Rendre plus difficile l'activité de survie et obliger les jeunes à réfléchir
davantage à l'utilisation du matériel de patrouille en évitant l’abondance de
matériel.
Encourager la collaboration des membres de l’équipe et l’utilisation de
techniques efficaces.
La soirée sera clôturée par une veillée, dont le programme est le suivant :
Synthèse de chaque équipe, par rapport à leur propre expérience de survie.
Improvisations artistiques (sketchs, chants), et jeux d’intérieur.
Recommandation des bonnes pratiques de respect de l’environnement.
Barbecue,
et feu de camp, si c’est autorisé.
Avant la clôture de la soirée, les participants seront invités à planifier deux actions dans
l’environnement de la maison de quartier Haecht :
Invitation des vielles personnes de la maison de repos avoisinante pour
passer une soirée de détente autour d’un repas préparé par les familles,
Une action de sensibilisation à la propreté, en collaboration avec les voisins,
Bruxelles propreté, et les éducateurs de la MQH.
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7. IV. Grand jeu – Fiche technique :
Nom du Grand-Jeu: le jeu de survie
Finalité du jeu: Matérialiser le rôle de l’environnement dans la survie de l’humanité
A. Thème / Histoire de départ / phase:
Phase d’observation :
o Discours d’une fille canadienne à l’ONU (comment une jeune fille de 14 ans
remet à leur place les dirigeants du monde).
o Questions, quizz, mots croisés, et énigmes liés aux 7 composants de
l’environnement (Eau, Energie, Air, Terre, Animaux, Végétaux, Hommes).
o contexte général et découverte des différents composants de
l’environnement
Phase de cohésion: vue d’ensemble de l’environnement (Périmètre, composants,
interrelations, et crises environnementales), et analyse du composant attribué au
groupe (chaque groupe aura un thème à développer)
Phases de différenciation & d’organisation: Enoncé du problème à résoudre par la
présentation artistique (Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, chaque
famille souhaite présenter des solutions pour l’amélioration du quotidien d’un public
composé de différentes personnes d’âges différents … mettez en scène vos solutions
dans un cadre artistique!). concrètement chaque matériel produit, servira à l’animation
d’une station du parcours de survie (Matériel d’exposition).
Phase de production: Enoncé de la mission du jeu proprement dit (vidéo).
Nombre de joueurs: 110 participants
Age des joueurs : Tous les âges
Equipes: Nombre = 7
Compositions: Approximativement, 3hommes, 3 femmes, 4garçons, 4 filles
CADRE (Lieu / terrain: bois et prairie) : Selon les phases du jeu, on utilisera l’intérieur du
chalet, et toute la superficie du domaine.
B. Matériel « Phase d’observation »:
1 Passeport par équipe,
Papier, stylos,
7 Copies des consignes
Informations de l’exercice 1 (1 feuille d’info par participant = 14 feuilles différentes),
Fiche de synthèse (Evaluation des groupes)
Constat (résumé d’une page max.)
Réponses sur fichier .doc
Ordinateur, projecteur, écran de projection
C. Matériel « cohésion»:
Constat + causes (résumé d’une page max.) et rappel de la méthode: en PPT
Ordinateur, projecteur, écran de projection,
Affiches des 7 composants, ficelles, pinces, papier collant
Fiche de synthèse (Evaluation des groupes)
7 bâtons, Papier, stylos
D. Matériel « Phases de différenciation & d’organisation»:
Présentation de lancement (texte de 3 phrases)
14 Papiers pour panneaux, peinture, ciseaux, ficelles, bougies, feutres, colle,
agrafeuse, cutter.
E. Matériel « Phase de production»:
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8. Ordinateur, projecteur, écran de projection, fil raccordement vers les speakers et la
sono
Présentation vidéo de la pauvreté.
cordes, cartons, sifflet, peintures, 1 passeport par groupe (famille XYZ: P1 v …),
indices insérés dans le passeport, Fluorescents, carte avec les 7 stations, 7 énigmes,
7 mots croisés et/ou 7quizz.
Repas de midi réparti dans les 7 stations : Viande hachée (station animaux), jus
(station eau), purée de pomme de terre et dessert (station terre), pain (station
végétaux), Allumettes (station Energie), séance de respiration et de méditation
guidée par un sportif (station air), Attribution d’un chef cuisine à l’équipe (station
humaine)
Tableau de gages: 100 pompes, 100m pour toute l’équipe, saut de hauteur, et
abaissement (Cordes), sacs poubelle, brouette,
Lieu de méditation: tapis (station air),
F. Déroulement
« Phase d’observation »:
Le modérateur raconte la situation non satisfaisante de notre relation avec notre entourage,
et met en évidence la cause principale : « la méconnaissance de notre environnement ».
Discours d’une fille canadienne à l’ONU (comment une jeune fille de 14 ans remet à leur
place les dirigeants du monde).
Suite à cette introduction, chaque groupe recevra des questions, quiz, mots croisés,
énigmes …etc.
Le temps alloué a cette action est de 30 minutes
Tableau de bord 5 minutes pour évaluer chaque équipe.
Synthèse1: Le responsable de l’équipe présente une évaluation du niveau de performance
de son groupe (Objectifs atteints, respect du temps, utilisation des compétences
humaines « complémentarité, échange et partage d’informations, forces, communication,
collaboration, coordination, motivation » (5min)
« cohésion»:
Pré requis: Sensibilisation aux crises de l’environnement, Notions d’environnement
Actions :
Rappel des causes de la problématique et lancement de la phase 1 (analyse et solutions)
Le modérateur rappelle les problèmes liés au non respect de l’environnement
Mettre à disposition des groupes, la documentation adéquate au thème du groupe
Le modérateur lance le débat en se basant sur la technique du bâton magique
Le débat se déroule au sein du groupe, pour une durée de 40 min
Après le débat, chaque groupe rédige sa synthèse (solutions /plan d’action) 15 min + 5 min
de présentation
5 min Mise à jour du tableau de bord
Synthèse2: Le responsable de l’équipe présente une évaluation du niveau de performance
de son groupe (5min)
« Phases de différenciation & d’organisation»:
Pré requis: Les 7 composants, Analyse approfondie du thème du groupe.
Déroulement :
Enoncé du problème à résoudre par la présentation artistique (Défi: si tu n’es pas
convaincu, tu ne peux pas convaincre. Dans le cadre de ses activités de sensibilisation, et
en présence d’un public composé de 100 personnes d’âges différents … chaque famille
doit exposer son thème environnemental, afin d’inciter les participants à améliorer leur
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9. quotidien, dans leur relation avec l’environnement … mettez en scène vos solutions dans un
cadre artistique!) 5 min pour les convaincre lors de la phase de production.
Chaque groupe a 2 heures pour réaliser sa maquette.
Après réalisation, chaque groupe présentera son œuvre d’art dans un délais de 5min, lors
de la veillée
Mise à jour du tableau de bord
Synthèse3: Le responsable de l’équipe présente une évaluation du niveau de performance
de son groupe 5min
« Phase de production»
Pré requis: Les 7 composants, Analyse approfondie du thème du groupe, maquette réalisée
Déroulement :
Rassembler tous les groupes, et leur expliquer la mission du jour (Mission de survie), en
se basant sur la projection vidéo « pauvreté» : regardez cette jeune fille creusant la
terre sous la neige pour y sortir des patates afin de survivre après des mois d'isolement
causé par la tombée de la neige en moyen atlas.
Après visualisation de la vidéo, chaque famille fera une recherche de la nourriture pour
l’ensemble de ses membres. Et ceci en suivant les indices, qui permettront à l’équipe de
parcourir les 7 stations.
Les familles transportent les objets trouvés, et finiront par avoir tous les ingrédients de
leur repas de midi. Le repas de midi sera préparé par le groupe dans le bungalow des
garçons.
Synthèse4: un représentant de l’équipe présente l’expérience vécue par le groupe (5min).
Synthèse: Le jeu se clôture par une synthèse générale lors de la veillée
Les motiver en leur rappelant les étapes qu’ils ont suivi
pour arriver au stade de production
Phase 3 Production
Performance
Phase 2 Organisation
Phase 2 Différenciation
Phase 1 Cohésion
Préalable Observation
G. RÈGLES (classer et numéroter, préciser interdit et autorisé)
Les équipes doivent rester groupées. Leurs membres ne doivent pas se séparer.
Les équipes doivent rester dans les limites de terrain fixées par les responsables.
Les équipes ne peuvent pas se battre entre elles.
Mode de comptabilité des points: une réponse juste vaut dix points
RÔLES des animateurs: Les animateurs orientent, motivent, et encadrent les participants. Ce
sont eux qui assureront la tâche d’exposition au niveau de la station, ainsi que l’arbitrage et
la signature des passeports. (7 responsables de thèmes pour 7 postes)
Définition du lieu et repérage: (Hatim)
Sensibilisation, lancement, Présentation: (Hatim)
Pour la conclusion – le rangement de chaque station sera assuré par l’équipe correspondante.
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11. Jeux d’intérieur
La gazelle et le chasseur
Déroulement
Les joueurs sont en cercle. Deux joueurs sont choisis, une sera la gazelle, l’autre le
chasseur. Ils ont les yeux bandés et sont placés aux côtés opposés du cercle. Le
chasseur essaie d’attraper la gazelle, pour ce faire, il est aidé par les joueurs du cercle
qui font un bruit de claquement avec leur langue lorsqu’il est loin de la gazelle et le bruit
du vent lorsqu’il en es rapproché. La gazelle et le chasseur essaient de se déplacer le
plus silencieusement. Quand le chasseur a attrapé la gazelle, changer de joueurs.
Pêcheur
Matériel : une chaise de moins que le nombre de joueurs
Déroulement
Une personne est le pêcheur. Les autres joueurs sont assis et se choisissent dans leur
tête un animal marin. Le pêcheur se promène et dit à haute voix des noms d’animaux
marins. Si le pêcheur animal nomme son animal, le joueur doit se lever et se promènent
avec le pêcheur en disant lui aussi des noms d’animaux marins. Si le pêcheur dit « le vent
se lève », tous les joueurs doivent se lever et aller s’asseoir sur une autre chose. Celui
qui reste sans chaise devient le nouveau pêcheur et le jeu recommence.
Les trois pas
Déroulement
Les joueurs se placent au hasard sur l’aide de jeu. Un des joueurs a les yeux bandés et
se déplace pour essayer de toucher les autres joueurs. Quiconque est en danger d’être
touché peut se déplacer d’un, deux ou trois pas dans n’importe quelle direction. Quand un
joueur s’est déplacé de trois pas, il doit ensuite demeurer sur place. Le but du jeu est de
ne pas utiliser nos trois pas sans nécessité parce que par la suite on ne peut plus bouger,
un joueur peut toutefois s’accroupir ou se pencher sans bouger les pieds pour éviter
d’être touché. Les joueurs touchés sont éliminés.
La princesse et le dragon
Déroulement
On désigne un des joueurs pour être la princesse. Ce joueur s’asseoit sur la chaise. Un
autre joueur est désigné pour être le dragon. On lui bande les yeux. On attache la
princesse à la chaise avec des foulards ou des cordes. Le dragon se déplace autour e la
chaise pour toucher les autres joueurs. Au signal, les autres joueurs essaient de défaire
les nœuds et ainsi délivrer les nœuds et ainsi délivrer la princesse sans se faire toucher
par le dragon. Si le dragon les touche, ils sont éliminés. Le jeu se termine quand la
princesse est délivrée ou lorsque tous les joueurs ont été éliminés. On désigne alors une
autre princesse et un autre dragon et on recommence.
Je suis une grosse baleine
Matériel : bandes de tissus ou bouts de laine
Déroulement
Un joueur sur six est au centre de l’aire de jeu, ce sont les baleines. Les autres joueurs
sont d’un côté de l’aire de jeu, ce sont les petits poissons, ils ont une bande de tissus
dépassant d’une de leurs poches arrière. Les baleines disent d’une voix grave : « nous
sommes de grosses baleines au…………..
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12. Air – terre - mer
Déroulement
Les joueurs sont debout en cercle. Le premier joueur lance le ballon à un autre joueur en
disant un des trois mots : air, terre ou mer. Les joueurs qui reçoit le ballon doit nommer
un animal correspondant au milieu nommé : air, il doit nommer un oiseau, terre : un animal
terrestre ou mer : un animal marin. S’il échoue, il est soit éliminé, soit il doit faire un
gage. S’il réussit, c’est à son tour de lancer le ballon à un autre joueur et de dire un des
trois mots. Il ne faut pas non plus répéter des animaux qui ont déjà été nommés. Donc,
plus le jeu dure longtemps, plus il est difficile. On peut aussi rajouter un quatrième
mot : feu, le joueur doit alors imiter une sirène de pompier.
Les pois roulants
Matériel : cuillères et petits pois
Déroulement
Chaque joueur a une cuillère avec un petit pois en bouche. Chaque joueur doit mettre le
plus de pois dans l’assiette sans se servir des mains.
Royaume du silence
En cercle d’environ 4m. Au centre, un joueur aux yeux bandés, jambes écartées avec un
foulard entre celles-ci. Les autres joueurs doivent essayer de prendre le foulard.
L’estafette aux souliers
Matériel : Un mouchoir propre
Déroulement
Deux équipes se tiennent l’une en face de l’autre à plus de 5m.
Au signal, les premiers s’en vont à cloche-pied jusqu’au but marqué par un mouchoir se
trouvant à 10 m. des équipes.
Arrivés au but, ils enlèvent leurs souliers, vont en courant taper la main des suivants et
se placent en queue.
Quand tous les joueurs sont sans souliers, les premiers courent au but remettre leurs
souliers, et rentrent à cloche-pied.
Victoire à l’équipe la plus rapide.
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13. V. Programme des jeux pour les petits (-5 ans)
Le serpentin
Age: dés 4 ans
Lieu: intérieur
Nombres de participants: 3 à 20
Durée: 5 à 6 minutes
Matériel: tout les joueurs doivent avoir 2 serpentins chacun
Temps préparation: 2 minutes
Déroulement :
Les joueurs font un cercle et au milieu un enfant s'assied, il a le rôle de fermer les yeux et un enfant se
lève avec le serpentin (le sien)
et chaque fois que le joueur entends des bruit, il montre l'endroit ou il l'a entendu si son doigt arrive sur
le joueur qui est debout le joueur prend la place de celui qui est au milieu mais s'il se passe le contraire le
joueur doit essayer de lui gicler le serpentin sur la tête, s'il réussi il gagne 1pts.
Le premier qui a 2pts. A gagner
Course à la bouteille
Age: dés 4 ans
Lieu: extérieur
Nombres de participants: 10 à 20
Durée: 5 à 10 minutes
Matériel: bouteilles vides, éponges
Temps préparation: 5 minutes
Déroulement :
2 équipes sont alignées. Au top, le premier concurrent de chaque équipe, l"éponge à la main passe la ligne
de départ, va gonfler l'éponge d'eu dans la bassine qui se trouve à 5 mètres devant lui puis va vider le
contenu de l'éponge dans la bouteille qui est encore à 5 mètres plus loin, revient et passe l'éponge au
joueur suivant de son équipe.
Bowling pour bébés
Age: dés 2 ans
Lieu: extérieur
Nombres de participants: 10 à 20
Durée: 10 à 20 minutes
Matériel: gros ballon en caoutchouc ou en plastique, six bouteilles d'eau vides en plastique, sable,
entonnoir.
Temps préparation: 10 minutes
Déroulement :
Prenez une grosse balle en caoutchouc ou en plastique (assez lourde) et environ six bouteilles d’eau en
plastique vides. Lestez chaque « quille » avec du sable ou des cailloux. Pour ce faire, vous pouvez utiliser
un entonnoir ou couper en deux une bouteille en plastique et vous servir de la partie supérieure comme
d'un entonnoir. Assurez-vous que les bouchons des quilles sont bien vissés. Installez-les à un bout de la
pièce et placez votre joueur en herbe à une distance d’un mètre ou deux. Montrez-lui comment faire
rouler la balle pour faire tomber les quilles. Il vous surprendra par sa rapidité de compréhension. Strike !
Imiter un animal
Age: dés 2 ans
Lieu: intérieur
Nombres de participants: 10 à 20
Durée: 10 à 20 minutes
Matériel: un jeu de cartes présentant des animaux
Temps préparation: 10 minutes
Déroulement :
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14. Le jeu consiste à utiliser les observations de l'enfant pour apprendre à mimer le comportement d'un
animal. Demandez l'enfant de tirer une carte et aidez-le à trouver ce qui caractérise l'animal, par
exemple : le cri, la taille et son poids, sa façon de bouger, ses comportements spécifiques
Basket-ball pour bébés
Age: dés 2 ans
Lieu: extérieur
Nombres de participants: 10 à 20
Durée: 10 à 20 minutes
Matériel:
Temps préparation: 10 minutes
Déroulement :
Demandez à l'enfant de s'asseoir ou de se tenir debout près d'une corbeille à linge vide. Montrez-lui
comment lancer le ballon à l'intérieur, puis laissez-le essayer seul. Vous pouvez l'aider en déplaçant le
panier pour recevoir le ballon.
Le chat perché
Age: dés 3 ans
Lieu: extérieur
Nombres de participants: 5 à 10
Durée: 15 à 30 minutes
Matériel: un masque de chat
Temps préparation: 10 minutes
Déroulement :
Un enfant est le chat les autres joueurs doivent grimper sur quelque chose avant que le chat ne les
attrape. Si le chat attrape un jouer celui ci devient donc chat.
Il est quelle heure M. le Loup?
Age: dés 3 ans
Lieu: extérieur
Nombres de participants: 5 à 10
Durée: 5 à 10 minutes
Matériel: aucun
Temps préparation: très peu!
Déroulement :
On trace une ligne de départ et une ligne d'arrivée. Un joueur, le loup, est placé à la ligne d'arrivée. Les
autres sont à la ligne de départ et demande: "Il est quelle heure monsieur le loup?" Le loup répond entre 1
heure et 11 heures et les enfants avancent selon l'heure indiquée. Par exemple: 3 heure, les enfants
avancent de trois pas. Quand le loup répond: "Il est l'heure de vous mangez!" Les enfants courent pour ne
pas se faire attrapé. Le premier attrapé devient le loup. Si un enfant à traverser la ligne d'arrivée avant
que le loup ait dit: "Il est l'heure de vous mangez", il devient le loup.
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15. VI. ORGANISATION :
La réussite du camp exige la participation de tous aux diverses tâches et activités.
1. Répartition des tâches :
A ce jour on a effectué la réservation de :
Un Chalet de 81 lits pour les enfants de plus de 9 ans.
4 bungalows de 6 personnes.
70 places assises en train (BruxellesCOO Vielsalm et Vielsalm Bruxelles).
Une salle de sport annexée au grand chalet (samedi et dimanche de 10h00 à
16h00).
Une journée à COO « paint ball + Plopsa » pour 70 enfants et10 adultes.
Les enfants et les hommes occuperont le chalet, et les bungalows seront
Responsables de groupes
(Soumaya, Rebecca, Narjis,
Abdelhak, Ilias, Ibrahim, Driss,
Mohamed)
Equipe multimédia
(Ikram)
Cuisine, nettoyage
& plonge
Répartition par Responsable Equipe jeux et
groupe / (Rachid) activités
Mabchour (Hatim & Hamid)
Equipe logistique
Approvisionnement + Transport
(Voitures parents+ train)
Réservations
(Youssef & Abdelmoughit)
• Le responsable : en étroite collaboration avec tous les participants, veillé à l’application des
programmes et au bon déroulement du séjour.
• L’équipe cuisine : veille à l’application du programme établi en harmonie avec le programme de
la journée. Établissement du menu, de la liste d’approvisionnement et vérification de tout ce
qu’il faut avant le départ.
• L’équipe multimédia : prendre le strict nécessaire de photos et séquences vidéo dans le but de
réalisation d’un clip qui archive les différentes étapes du camp (Préalable …Phase 3). En même
temps, c’est l’équipe qui s’occupe de projection vidéo dans le chalet.
• Equipe jeux et activités : conçoit, prépare et réalise les différents jeux et activités
programmés pour le camp.
• Equipe logistique : s’occupe des approvisionnements, transport, réservations d’activités et du
chalet, et s’occupe de tous les problèmes techniques durant avant et pendant le camp.
• Equipe Jeux d’intérieur + animation musicale : s’occupe de l’animation à l’intérieur du chalet
au moment des rassemblées et surtout lors de la soirée culturelle.
• Responsables de groupes: Accompagnement des enfants pendant les activités, participation
positive à l’animation des différentes activités (jeux, soirée, sport …), échange, coopération et
création d’une ambiance motivante et attrayante pour un bon amusement des enfants.
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16. 2. Groupes de familles :
Famille « Energie » Famille « Eau » Famille « Faune »
Soumaya EL oueriaghli Abdelmourit EL oueriaghli Ahmed
Narjis Rebeca Ajro Ibrahim
Begdouri Soeur Duqueh Rania EL oueriaghli Fatima,Wassila
EL oueriaghli Laila,Nabil El hafidi Youssera,Zayd,Safoune Tahri Farida, Amal
Elkhadiri Safia EL oueriaghli Malika,Hamza Zarki Asmaa Dina Younes
Al Farissi Noura El Aroussi Amina,Nour,Malak EL oueriaghli Bouchra
EL Mousadik
Senhadji Inas Lamyae,Maryam,Sara Boughassal Safia
Senhadji Samir El maftouhi Saida Boughassal Soumya
El maftouhi Samir Tahri Tarek Tahri Hayat
Takkal Ibrahim EL oueriaghli Lotfi EL oueriaghli Fawzi
Hilmi Imad Sanji Anas Lmkadem Anas
Khamal Mehdi EL oueriaghli Nadir Abouri Soufiane
Lamrani Ilias
Famille « Terre » Famille « Air » Famille « Flore »
Ilyas Abouri Senhadji Idriss Roussi Oussama
Ilyas Amgahr Ikram EL oueriaghli Mohamed
Budchich Fadwa Senhaji Chaima Roussi Samira,Ayman, Saad
Senhaji Samira,Salma Halwi Chaima Lanjri Tassnim,Farouk
Boufrahi Hafsa,Ayman Kallah Hafssa Laanjri Majdouline
Mekrom Sara Kallah Sara Bakkali Jinane
Mekrom Sabrina Saad ALLAH Ulfa Begdouri Mouna
Hilmi Soumaya Saad ALLAH Hajer Begdouri Nièce
Lamrabet Amina Mhalem Sanaa EL oueriaghli Noura
Khamal Inas Bergdouri Frère EL oueriaghli Amal
Khamal Mountassir El Habachi Tawfiq EL oueriaghli Dounia
Lamrabet Ibrahim Lamrani Soufiane EL oueriaghli Imane
Anour Noureddin
Bitta Karim
Groupe « Humaniste »
Begdouri Jamila
Abdealhak
Bitta Zorha
Ouahabi Habiba,Ranya
Khamal Femme
Akodad Moktaria,Hajar
Khamal Yasmine
El maftouhi Mariam
Duqueh Ines
Aflaah Hanan
Assabi Sofia
El maftouhi G1
El maftouhi G2
Khamal Mohamed
Ouahabi Ahmed
Begdouri Rachid (Thème)
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17. 3. Répartition des participants par activité / Dinant
Enfants jeunes parents
EL
EL oueriaghli Abdelmorit Mousadik Hatim Begdouri Rachid
Senhadji Idriss Abdealhak Abdealhak Begdouri Jamila
EL oueriaghli Mohamed Ajro Ibrahim Akodad Moktaria
Al Farissi Noura Abouri Ilyas Akodad Hajar
Assabi Sofia Abouri Soufiane Begdouri Soeur
Bakkali Jinane Aflaah Hanan Begdouri Frère
Begdouri Mouna Amghar Ikram Budchich Fadwa
Boughassal Safia Begdouri Nouridine El Aroussi Amina
Duqueh Rania Begdouri Anouar El Aroussi Nour
El maftouhi G1 Begdouri Nièce El hafidi Youssera
El maftouhi G2 Begdouri Anas El hafidi Zayed
EL Mousadik Soundous Bitta Karim El maftouhi Saida
EL oueriaghli Dounia Boughassal Soumya EL Mousadik Lamyae
EL oueriaghli Imane Duqueh Rebeca EL oueriaghli Laila
EL oueriaghli Noura Duqueh Narjis EL oueriaghli Nabil
EL oueriaghli Fawzi Duqueh Ines EL oueriaghli Malika
EL oueriaghli Amal El Habachi Tawfiq EL oueriaghli Hamza
Elkhadiri Safia El maftouhi Mariam EL oueriaghli Ahmed
Gartit Sefoura El Omari Ilyas EL oueriaghli Fatima
EL
Hilmi Khamal
Soumaya oueriaghli Bouchra Mohamed
EL
Hilmi Khamal
Imad oueriaghli Nadir Femme
EL
Kallah Laanjri
Sara oueriaghli Lotfi Majdoline
Khamal Inas Halwi chaima Laanjri Farouk
Lamrabet Amina Hibchi Soumaya Laanjri Tassnim
Lmkadem Anas Kallah Hafssa Lamrabet Ibrahim
Khamal Yasmine Ouahabi Ahmed
Khamal Mehdi Ouahabi Habiba
Khamal Mountassir Ouahabi Ranya
Lamrani Ilias Roussi Samira
Lamrani Soufiane Roussi Ayman
Mekrom Sabrina Senhaji Samira
Mekrom Sara Senhaji Salma
Mhalem Sanaa Tahri Farida
Roussi Oussama Zarki Asmaa
Saad
Zarki
ALLAH Ulfa Younes
Saad
Zarki
ALLAH Hajer Dina
Senhadji Samir
Tahri Hayat
Takkal Ibrahim
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18. 4. Programme du camp:
Vendredi : 09-04-2009
• 08h30 : Rencontre des enfants à la gare du Nord (Check)
• 09h12 : Départ
• 10h46 : Arrivée à Dinant
• 12h00 – 16h00 : Les 3 activités
• 17h30 : Départ de Dinant vers le domaine d Bonsoy
• 18h00 : Arrivée au domaine
• 19:00 – 20:30 ► Arrivée des groupes...Rassemblement…Mot d’ouverture du camp…entrée
au chalet et aux bungalows ...ordre & douche.
• 20 :30 – 21 :00 ► Rappel (Le vivre ensemble : Samira)
• 21 :00 – 22 :00 ► Dîner
• 22 :00 – 23 :00 ►Grand jeu « phase d’observation »
• 23 :00 - 23 :30 ► Dormir
• 23 :30 - 24 :00 ► Evaluation de la journée, programme de samedi.
• 24 :00 ► Extinction des feux
Samedi : 10-04-2009
• 07 :00 – 08 :30 ► Réveil, préparation du P. déjeuner
• 07 :00 – 08 :30 ► Sport : jogging ou marche.
• 08 :30 – 13 :00 ► Matin
08 :30 – 09 :00 ► Douche
09 :00 – 10 :00 ► P. déjeuner.
10 :00 ► Début de préparation du déjeuner
10 :00 – 11 :30 ► Rassemblement du matin et lancement de la 2ème phase du
Grand jeu « cohésion »
11 :30 – 13 :00 ► Temps libre (sport & balade)
• 13 :00 – 14 :30 ► Déjeuner + Rappel (le respect des parents : Jamila)
• 14 :30 – 17 :30 ► Temps libre (sieste, sport & balade)/ Préparation du gouter
• 17 :30 – 18 :00 ► Gouter
• 18 :00 – 20:30 ►Grand jeu (Phase2) ….Préparation du dîner
• 21 :00 – 10 :00 ► Dîner
• 21 :45 – 24 :00 ► Jeux d’intérieur, chants, et jeu de nuit (gardiens du phare, drapeaux)
• 00 :00 - 00 :30 ► Evaluation de la journée, programme de dimanche
• 01 :00 ► Extinction des feux
Dimanche : 11-04-2006
• 07 :00 – 08 :30 ► Réveil, préparation du P. déjeuner
• 07 :00 – 08 :30 ► Sport: jogging ou marche
• 08 :30 – 13 :00 ► Matin
08 :30 – 09 :00 ► Douche
09 :00 – 10 :00 ► P. déjeuner.
10 :00 ► Rassemblement Préparation du déjeuner
10 :00 – 15 :00 ► Lancement de la 4ème phase du jeu «Production » + repas.
• 15 :00 – 19 :00 ► Temps libre (sieste, sport & balade)/ Préparation du gouter
• 20 :30 – 23 :30 ► Dîner (barbecue) + Veillée
• 24 :00 ► Dropping
• 24 :00 – 00 :30 ► Evaluation de la journée
• 02 :00 ► Extinction des feux
Lundi : 12-04-2006
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19. • 07 :00 – 08 :30 ► Réveil, préparation du P. déjeuner
• 08 :00 – 08 :30 ► P. déjeuner
• 08 :30 – 10 :00 ► Mettre de l’ordre, se préparer pour quitter les lieux
• 08 :30 – 10 :00 ► Quitter les lieux Départ vers la plaine de jeux
• 10 :30 – 13 :30 ► Jeux olympiques : Parcours sportif & alimentaire / préparation des
sandwichs - annoncer l’équipe gagnante.
• 13 :30 – 15 :30 ► Rappel (le respect de la nature : Laila)
• 15 :30 ► Retour vers Dinant (BUS)
• 15 :14 ► Retour vers Bruxelles
• 18 :48 ► Arrivée à Bruxelles
5. Programme des histoires et rappels:
• la vie en communauté "vivre ensemble": Samira,
• Le respect des parents : Jamila,
• La fraternité : Majdouline,
• Le respect de la nature : Laila.
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20. 6. Programme de la cuisine.
Dates Déjeuner Dîner Goûter Souper
Vendredi Spaghetti sauce
09 /04/0 tomates kefta
9
Samedi • Tartines, • Cuisse • Gâteaux + • Spirales, sauce
10 /04/0 confiture, poulet thé, café Gr. Energie
9 fromage, Petit pois Gr. Eau • Vaisselle
thé, café, + • Vaisselle Gr. Terre
Gr. carotte+P Gr. Flore
Humanist urée
e Gr. Air
• Vaisselle • Vaisselle
Gr. Eau
Gr.
Faune
Dimanche • Idem Organisé au sein • Gâteaux + • Barbecue +salade
11 /04/0 Gr. du jeu (Kefta, thé, café de P. de terre
9 Energie purée, dessert, Gr. Air Gr. Humaniste
• Vaisselle boissons) • Vaisselle • Vaisselle
Gr. Gr. Gr. Eau
Terre Faune
Lundi • Idem Sandwichs
12 /04/0 Gr. thon+Dessert.
9 Energie Gr. Humaniste
• Vaisselle
Gr.
Terre
NB : le but de leur inculquer un esprit participatif, nos enfants seront invités à
donner un coup de pouce pour quelques tâches ménagères. (Préparer la salle,
débarrasser une table, ..).
1. Crèche / Nettoyage (salle / WC / douches)
Dates 11H- 13H 15H- 17H
Samedi Gr. Energie / terre Gr. Humaniste /Eau
11 /04/09
Dimanche Gr. Air /Faune Gr. Eau/ Flore
12 /04/09
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21. 2. Rappels à souligner :
• Réussir notre camp, est la responsabilité de tous.
• La préparation est la clef d’une participation positive.
• Tous et toutes, œuvreront à faire régner une atmosphère fraternelle avant toute
autre chose.
• A ne pas oublier votre : Couverture, Taie d’oreiller, vêtement de sport, tapis de prière
et une lampe de poche éventuelle. (A ne pas dépasser un petit sac par personne –
problème de transport !!-)
• Pour le premier jour de départ en arrivant à la gare: les enfants doivent être habillés
avec une tenue sportive de pluie pouvant être mouillée et salie et des chaussures de
marche qui ne glissent pas.
• Les enfants doivent déposer leurs sacs à la maison de quartier (535, Chssée
d’Haecht-1030 BXL.) le dimanche 04 Avril 2010 entre 13h00 & 17h00. « Remarque : un
petit sac par enfant ».
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22. VII. Lieu :
Grand chalet « Domaine du Bonsoy » à Hastière. logement de groupes pour 50
personnes. Convient parfaitement pour les écoles, les étudiants, les associations et
les clubs sportifs. Bâtiment composé comme suit :
o A l'étage: 3 dortoirs avec lits superposés sur 2 ou 3 niveaux, chacun équipé
d’installations sanitaires modernes (douches, lavabos et toilettes).
o Sous-sol: 2 chambres (1 x 2 pers + 2 x lits superposés) avec salle de bains et
kitchenette.
o Living avec divan-lit 2 pers.
o Rez-de-chaussée: Cuisine équipée professionnelle (lave-vaisselle, four, frigo,
congélateur).
o Grande salle à manger avec feu ouvert.
o Grande terrasse couverte avec vue sur les étangs.
7 Bungalows « Bonsaï » pour 5o personnes (7per/bangalow)
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23. VIII. L’Air : Enjeux et Défis
VIII.1. Définition – Composition
L'air est le mélange de gaz constituant l'atmosphère de la Terre.
L'air sec au voisinage du sol est un mélange gazeux incolore et homogène. Il est composé
de :
+/- 78 % de diazote,
• +/- 21 % de dioxygène,
• moins de 1 % d'autres gaz : l'argon, du néon, du krypton, du xénon, du dioxyde de
carbone
Il contient aussi des traces d'hydrogène, d'ozone et de radon.
La composition de l'air varie avec l'altitude. L'air typique de l'environnement terrestre
est souvent humide car il contient de la vapeur d'eau, dont la quantité varie en fonction
de la T° :
Température de l'air à -10 °C à 0 °C à 10 °C à 20 °C à 30 °C à 40 °C
% de vapeur d'eau de 0 à 0,2% de 0 à 0.6% de 0 à 1,2% de 0 à 2,4% de 0 à 4,2% de 0 à 7,6%
Le pourcentage de vapeur d'eau présent dans l'air est mesuré par le taux d'hygrométrie
L'air nous entoure tout le temps, et quand il se déplace nous le sentons en tant que vent.
VIII.2. L'Atmosphère
L'air qui entoure la Terre constitue une partie de l'atmosphère appelée Troposphère.
Cette couche a une épaisseur variant de 17 Km au dessus de l'équateur à 7-8 Km au-
dessus des pôles.
La pression est une force, ou poids, exercé sur une surface par unité de superficie, et
est mesurée en Pascal (Pa). La pression exercée par une masse de kilogramme sur la
surface de la Terre est approximativement 10 Pa. La pression exercée par l'atmosphère
entière sur la surface de la Terre est approximativement 100 000 Pa.
Habituellement, la pression atmosphérique est citée en millibars (mb). Un mb est égal à
100 Pa, ainsi la pression atmosphérique standard est d'1000 mb. En fait, les valeurs
réelles de la pression atmosphérique changent d'un endroit
Sur Terre nous supportons le poids de toute l'atmosphère, c'est ce que nous appelons la
pression atmosphérique, plus on s'éloigne de la Terre et plus elle diminue.
Cette atmosphère qui nous permet de garder les pieds sur terre, nous protège
également des rayons solaires, en effet une partie des rayons rebondissent sur la
couche atmosphérique (30%) et repartent dans l'Univers, tandis que l'autre partie
23/123
24. franchit l'atmosphère et permet de réchauffer la Terre. De plus, comme l'air est un
très bon isolant, la nuit il limite la déperdition de chaleur. L'alternance jour - nuit est
très importante, sans la nuit la température s'élèverait suffisamment pour transformer
la Terre en une vaste marmite d'eau bouillante et sans le jour la température
diminuerait jusqu'à la métamorphoser en un immense glaçon.
VIII.3. Fonctions de l'air :
Les fonctions vitales:
Dans l'air il existe plusieurs gaz indispensables à la vie sur Terre parmi lesquels on
trouve:
l'oxygène, qui est indispensable aux êtres vivants pour la respiration nous permet
également la combustion, sans combustion impossible de se chauffer
l'azote, lui est consommé principalement par quelques plantes et entre dans la
constitution des protéines de tous les tissus vivants.
l'ozone stratosphérique, à environ 25 km du sol, filtre les ultraviolets B, extrêmement
dangereux pour l'homme.
Les fonctions d'utilisation :
l'oxygène sert à souder, fabriquer de l'acier, se déplacer en voiture…
l'azote sert à la fabrication d'engrais (les nitrates), d'ammoniac, de produits
pharmaceutiques, de combustibles,…
le krypton sert au fonctionnement des ampoules électriques, à l’isolation dans les châssis
à double vitrage, …etc.
Pour séparer les différents composants les uns des autres, le procédé le plus fréquent
fait appel au refroidissement jusqu'à -193° (état liquide) puis lors du réchauffement
chaque composant retrouvant son état gazeux à une température différente, il est aisé
de les isoler.
VIII.4. Cycle de l'oxygène
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25. Il est assuré grâce aux végétaux qui transforment l'énergie lumineuse du soleil (en
absorbant du gaz carbonique et de l'eau) en oxygène.
VIII.5. Cycle de l'azote
Processus naturel par lequel l'azote de l'air passe dans le sol, puis dans les plantes, puis
dans les animaux herbivores et leurs PRÉDATEURS carnivores, avant d'être restitué à
l'atmosphère.
Brusquement, l'AIGLE, qui planait haut dans le CIEL, s'est laissé tomber comme une
pierre sur un lapereau, imprudemment aventuré hors de son terrier. Ce jour-là, l'aigle a
fait un bon repas. En mangeant le lapereau, il a assimilé diverses substances dont une,
l'AZOTE, est absolument indispensable à la VIE. Incapable, comme tous les animaux,
d'utiliser directement l'azote présent en grandes quantités dans l'ATMOSPHÈRE, et
encore moins celui contenu dans le SOL, l'aigle se l'est procuré en dévorant le lapereau,
grand amateur d'HERBES et de LÉGUMES riches en azote. Car les plantes sont
équipées pour assimiler l'azote atmosphérique ainsi que celui du sol, dont une partie est
produite par des BACTÉRIES qui décomposent les déjections ANIMALES. Un JOUR,
l'aigle mourra. Des bactéries s'empareront de sa dépouille. En la décomposant, elles
libéreront de l'azote dans l'AIR et dans le sol. La boucle sera ainsi bouclée et le cycle
pourra recommencer...
VIII.6. Les phénomènes météorologiques
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26. C'est dans la troposphère que se situe toute l'action météorologique. C'est donc dans
cette couche que se forment les nuages, le vent, les tempêtes, etc...
• Le vent n'est qu'un vaste courant d'air qui se forme grâce :
o aux différences de températures, l'air chaud, plus léger, s'élève au
dessus de l'air froid, ce phénomène bien connu en été
au bord de la mer est appelé vent thermique.
o à la rotation de la Terre (force de Coriolis) qui dévie les
masses d'air vers la droite dans l'hémisphère nord et
vers la gauche dans le sud.
• Les nuages, eux sont dus au phénomène d'évaporation de l'eau
(30 gr d'eau maxi par m³ d'air à 20°C) et aux différences de
températures. Si la température baisse et que l'air est saturé en eau, la vapeur
d'eau va se transformer en gouttelettes ou en cristaux de glace. Cette
condensation donne naissance aux brouillards mais aussi aux nuages lorsque des
mouvements ascendants de l'air (fort utilisé par les planeurs) s'y combinent.
La pluie, elle se forme tout simplement à l'intérieur des nuages, les
gouttelettes les plus grosses absorbent les plus petites et lorsqu'elles sont
trop lourdes elles tombent.
VIII.7. Pollution de l'air
La pollution de l'air (ou pollution atmosphérique) est un type de pollution défini par une
altération de la pureté de l'air, par une ou plusieurs substances ou particules présentes
à des concentrations et durant des temps suffisants.
On compte aujourd'hui des dizaines de milliers de molécules différentes, polluants
avérés ou suspectés qui, pour beaucoup, agissent en synergie entre eux et avec d'autres
paramètres (UV solaire, ozone, hygrométrie, acides, etc.). Les effets de ces synergies
sont encore mal connus. Les seuils de pollution sont mis en évidence par des indicateurs
comme l'ozone qui n'est pas classé comme polluant mais comme gaz irritant, puisque
étant un élément majeur de la dépollution de l'air. Cette pollution atmosphérique ou
intérieure est un enjeu de santé public, au niveau mondial comme individuel.
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27. Cette pollution peut être :
• brève ou chronique,
• visible (fumée) ou invisible (pesticides dans l'air)
• émise massivement ou en faible dose
• émise en quantité dispersée (exemple : pollution émise par les centaines de
millions de pots d'échappement)
• locale et émise par une source fixe (ex : cheminée,
usine...), ou émise par des sources mobiles (voitures,
épandeurs de pesticides, transport maritime ou
aérien etc.), l'ensemble de ces sources contribuant
à une pollution globale intérieure ou extérieure (ex :
Augmentation de l'effet de serre due au CO2 ou
Composés organiques volatils dans l'espace
domestique)
VIII.7.1. Histoire
C'est avec la révolution industrielle que la pollution de l'air est devenue la plus visible et manifeste.
Pollution atmosphérique au-dessus de Paris. Pollution : le smog à New York (1988)
La pollution de l'air a quelques sources anciennes. On sait aujourd'hui que l'air intérieur
de nombreuses habitations traditionnelles, enfumé par des foyers mal conçus, nuisait et
nuit encore à la santé.
Un problème délicat est de savoir quand et de quelles façons les gens du moyen âge ont
pris conscience du danger car ils sont incapables de saisir l'origine microbienne des
maladies qui les menacent. Ils craignaient par dessus tout que ce soit l'air et l'eau qui
soient "corrompus" parce qu'ils les estiment comme la source de leurs malheurs.
Les poussières, fumées et vapeurs émises par les mines de plomb, de cuivre et de
mercure de la Rome antique ou par leurs installations de raffinage et de fonderie ont
laissé des traces jusque dans la glace du pôle nord, via le déplacement des masses d'air
polluées.
Mais c'est au XIXe siècle qu'une pollution importante et chronique a recouvert les villes
de la révolution industrielle, celle ci étant du à l'utilisation importante de charbon.
VIII.7.2. Principales sources de la pollution
La pollution atmosphérique résulte principalement des gaz et particules rejetées dans
l’air par les véhicules à moteur, les installations de chauffage, les centrales thermiques
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28. et les installations industrielles : dioxydes de carbone, de soufre et d’azote, poussières,
particules radioactives, produits chimiques (dont certains engrais et pesticides), etc.
On distingue deux types de sources ;
• anthropiques : émissions des poêles et chaudières, moteurs, usines, etc. et
• naturelles : volcanisme, érosion éolienne, émissions naturelles de méthane
Les véhicules à moteur
De plus en plus nombreux, ils rejettent des gaz polluants : gaz carbonique (non toxique
mais cause essentielle de l'effet de serre, en théorie), monoxyde de carbone, oxydes
d'azote… jusque dans la haute atmosphère avec les avions et fusées. La plupart des
moteurs font appel aux énergies fossiles (pétrole, houille, gaz naturel), ceci est à
l'origine d'une pollution chronique depuis le début du XXe siècle.
Près de 25 % des gaz à effet de serre sortent des pots d'échappement.
La production d’énergie
Les besoins en énergie augmentent et leur satisfaction entraîne une pollution croissante
sur la planète, notamment en Chine qui en 2006 est devenu le pays le plus émetteur de
CO2 avec la délocalisation d'une grande partie de la production des pays riches (La chine
utilise à 69 % le charbon pour sa production énergétique, ce qui est un taux 42 fois plus
élevé que la moyenne mondiale). Depuis 2006 notamment, la Chine est devenue le premier
pays émetteur de CO2 devant les États-Unis en totalisant presque 20% des émissions
globales. En 2007, une centrale au charbon y serait mise en route tous les 3 jours,
chacune développant la puissance d'un réacteur nucléaire.
Les industries
La fabrication de la plupart des articles domestiques dans le monde entraîne la
libération de substances chimiques toxiques, dans l’atmosphère. C’est le cas, notamment
pour la fabrication d’objets en matières plastiques. Selon les cas et les pays, les
entreprises sont contrôlées et/ou doivent produire des autocontrôles ou évaluation de
leurs émissions polluantes.
VIII.7.3. Les produits polluants (sources, diffusion,
effets)
En particulier, dans le cas de la pollution aérienne, la diffusion des polluants joue un rôle
important dans les effets constatés : dans certains cas, une pollution importante mais
d'origine ponctuelle va se diffuser sur une zone géographique importante et avoir un
impact faible, dans d'autres cas, une pollution diffuse (par exemple issue des
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29. transports) va être concentrée par les vents et le relief et ainsi avoir un impact notable
sur les populations.
VIII.7.3.1. Précurseurs de l'ozone
L'ozone est dit polluant secondaire ; il n'est pas émis directement dans l'air mais
résulte d'une réaction photochimique impliquant des polluants issus de l'automobile,
essentiellement les oxydes d'azote. Il est une des causes du smog. L'ozone se développe
plus intensément en période de temps chaud et ensoleillé : les concentrations en ozone
sont ainsi plus élevées durant la période estivale. À noter que l'on parle ici de l'ozone
troposphérique, c'est-à-dire de l'ozone des basses couches de l'atmosphère, qui est un
polluant majeur et provoque notamment des problèmes respiratoires. Au contraire,
l'ozone dans la haute atmosphère, formé par des mécanismes différents, donne
naissance à la couche d'ozone qui protège des rayonnements ultraviolets.
Oxydes d'azote
• Les oxydes d'azote (notés d'une façon générale par le sigle NOx) regroupent :
o le monoxyde d'azote (NO),
o le dioxyde d'azote (NO2)
• Sources :
Les NOx sont essentiellement produits par l'Homme. Toutes les combustions à haute
température et à haute pression : moteurs des automobiles, en particulier les moteurs
diesel qui, du fait de leur fonctionnement à plus haute pression, émettent 2 à 3 fois plus
de NOx que les moteurs à essence. La pollution NOx des voitures est règlementée par les
normes européennes. Un avion qui décolle produit en moyenne 14 kg d'oxyde d'azote,
l'équivalent de 2 000 voitures diesel qui font 25 km (norme euro 2004).
• Effets sur la santé :
Lors de pics de pollution, les NOx occasionnent des troubles respiratoires, inflammation
et obstruction des voies aériennes et augmentation de la sensibilité aux attaques
microbiennes. Les personnes particulièrement à risque sont les fumeurs, patients atteint
de troubles respiratoires (dont asthme, allergie) personnes fragiles, âgées et atteintes
de problèmes cardiovasculaires notamment.
Composés organiques volatils
Les composés organiques volatils (COV) sont des hydrocarbures qui peuvent être émis
par la production d'essence ou l’émanation de solvant et aussi par la végétation. On les
retrouve dans l'air ambiant domestique, et ils sont la cause de nombreuses maladies
respiratoires et de peau. Carburant, peinture, colle, solvant, insecticide, parfum
d'intérieur, produits de nettoyages, sont des COV fortement cancérigènes, sources de
difficultés respiratoires et de problèmes de reproductions.
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30. Plus de 100 000 substances chimiques font partie de notre quotidien, elles contribuent à
la formation de cancers, de problèmes génétiques et pathologiques de reproduction, de
difficultés respiratoires importantes, de maladies de peau et d'allergies, selon le
Président de UFC - Que Choisir. Situé dans l'espace domestique, ce type de pollution
affecte d'abord les personnes les plus fragiles (enfants, femmes enceintes, personnes
âgées). En conséquence, les hôpitaux filtrent ce type de pollution dans les blocs
opératoires, mais cette solution est aussi adoptée par les particuliers pour traiter la
pollution domestique.
VIII.7.3.2. Gaz à effet de serre
Dioxyde de carbone
Alors que le dioxyde de carbone n'est pas toxique en soi, et favorise en fait la
croissance des plantes, les environnementalistes ont mis en évidence dans les années
1990 une théorie selon laquelle l'excès de dioxyde de carbone serait une forme de
pollution, en raison de son action dans le processus de réchauffement climatique. C'est
notamment pourquoi le Protocole de Kyoto, entré en vigueur en 2005, a établi un
calendrier de réduction des émissions de ce gaz.
Bien que mis en doute par de nombreux scientifiques, le consensus du rapport du GIEC
de 2007 précise que la probabilité est de 90 % que l'homme soit responsable du
« changement climatique » observé entre l'âge industrielle à ce jour.
Méthane
Le méthane (CH4) est nuisible par sa grande contribution à l'effet de serre. Son
potentiel de réchauffement global sur une durée de 100 ans est de 25 fois celui du CO2.
Comme le méthane se dégrade assez rapidement dans l'atmosphère, la valeur est encore
plus forte sur une durée de 20 ans ; 72 fois celui du CO2.
Sources :
• Fermentation
• Gaz de digestion des animaux d'élevage (ruminants notamment) (il faut savoir que
cette pollution représente 18 % du changement climatique, alors que tous les
moyens de transport réunis n'en produisent « que » 13,5 %)
• Culture de riz
• Gaz naturel
Protoxyde d'azote
Le protoxyde d'azote N2O, est un gaz à effet de serre très important malgré des
concentrations assez faibles, en raison de son potentiel de réchauffement global sur une
durée de 100 ans égal à 298 fois celui du CO2. La production du N2O est essentiellement
une conséquence de l'utilisation d'engrais azotés en agriculture, et n'a rien à voir avec
30/123
31. les autres oxydes d'azote, qui sont eux produits par la combustion, notamment dans les
moteurs.
CFC et assimilés
Dès les années 1980, il a été démontré que les chlorofluorocarbones (CFC), dits
« fréons », ont des effets potentiellement négatifs ; destruction de la couche d'ozone
dans la stratosphère ainsi qu'importante contribution à l'effet de serre. Le protocole de
Montréal mis un terme à la production de la grande majorité de ces produits.
Sources :
• Utilisés dans les systèmes de réfrigération et de climatisation pour leur fort
pouvoir caloporteur, ils s'en échappent à l'occasion de fuites des appareils ou sont
libérés lors de la destruction des appareils hors d'usage.
• Utilisés comme propulseur dans les bombes aérosols, une partie est libérée à
chaque utilisation. Les bombes aérosols utilisent désormais comme gaz de
propulsion de l'air comprimé, ou du dioxyde de carbone (CO2).
VIII.7.3.3. Autres gaz
• Monoxyde de carbone (CO) : c'est un des produits de la combustion incomplète.
Il est dangereux car il se fixe sur l'hémoglobine du sang, empêchant le transport
d'oxygène dans l'organisme. De plus, il est inodore et incolore, le temps de
ressentir un léger mal de tête et il est déjà trop tard sans intervention
extérieure. Il se dilue très facilement dans l'air ambiant, mais en milieu fermé, sa
concentration le rend toxique, voire mortel ; chaque année, on relève des dizaines
de cas d'intoxication mortelle, à cause d'appareil de combustion (ou de groupes
électrogènes) placés dans une pièce mal aérée (manque d'oxygène entrant,
manque de sortie pour le CO).
• Dioxyde de soufre (SO2) : c'est l'un des principaux déchets rejetés lors de la
combustion d'origine fossile. Ces origines peuvent être anthropiques (chauffage
domestique, transports, industrie, métallurgie) mais également naturelles :
marécages, océans, volcanisme. Il est un agent irritant du tractus respiratoire. Le
dioxyde de soufre est aussi un composant de la formation des pluies acides,
nuisibles aux écosystèmes tels que les forêts et les lacs. En 2006, la Chine est le
premier pays du monde pour les émissions de dioxyde de soufre, qui ont progressé
de 27 % entre 2000 et 2005.
• Les hydrocarbures aromatiques polycycliques, sont un ensemble de composés
dont certains sont cancérigènes, émis dans le cadre de la combustion, notamment
la combustion domestique, mais également dans les moteurs Diesel.
• le mélange BTX : benzène, toluène, xylène.
VIII.7.3.4. Particules
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32. Les particules solides en suspension dans l'air sont principalement constituées :
Pot d'échappement d'automobile
• de suies, particules cancérigènes riches en
carbone, résidus de combustion incomplète (dues
aux moteurs diesel, à l'activité industrielle, au
chauffage au bois résidentiel, par exemple).
• de poussière (provenant de l'érosion des sols ou
d'activité volcanique),
• de particules d'origine biologique pollen, virus,
bactéries, spores, excréments d'acariens.. (tout ou partie de l'année). Les pollens
peuvent être rendus allergènes par contact avec les polluants oxydants (ozone en
particulier) ou suite à un long séjour dans l'air ou exposé aux UV....
• des procédés industriels, comme le sciage du bois d'œuvre.
Le poids de ces particules et leur taille, de l'ordre du micromètre à la centaine de
micromètres de diamètre, leur permettent de se diffuser au gré des vents, voire pour
les nanoparticules de se comporter comme des gaz. Une fois émises, elles peuvent
rester en suspension pendant des heures et même des jours ou des mois.
Elles peuvent pénétrer profondément dans les poumons et ce d'autant plus que leur
taille est réduite (particules fines, plus petites que 2,5 µm). Dépendant de leur
constitution (mélange comprenant plusieurs éléments), de leur concentration et des
durées d'exposition, les particules peuvent causer des allergies, des difficultés
respiratoires ou encore des lésions pouvant entraîner des cancers dans certains cas.
Parmi les problèmes émergents, récents ou nouveaux, on peut citer :
• la pollution radioactive, avec les essais nucléaires atmosphériques, puis les
pollutions dues au fonctionnement des installations nucléaires ou à des accidents
(Tchernobyl, Tokai-Mura..).
• produits chlorés type dioxines ou furanes issus de l'incinération des déchets
• nouveaux produits chimiques industriels non testés (voir Directive Reach)
• des résidus de pulvérisations de pesticides (micro-gouttelettes ou micro-
agglomérats cristallisés) issus de gouttelettes perdues par les pulvérisateurs et
emportés par le vent (dérive), ou qui se sont décollées du sol ou qui sont
présentes sous forme absorbée sur les particules de sol transformée en
poussière ;
• des polluants biologiques nouveaux ou anormalement présents. C'est le cas de
particules émises par l'aération des élevages industriels. C'est le cas de fines
particules provenant de fientes d'oiseaux, d'excréments de chiens et de chats
qui sont déshydratés, écrasés et dispersés par le passage des piétons et véhicules
puis mis en suspension dans l'air par le vent, avec des spores fongiques ou
microbiens (streptocoques, staphylocoques) en raison de l'imperméabilisation
croissante de notre environnement. L'apparition de nouveaux matériels de
nettoyage comme les souffleuses a augmenté ce type de pollution.
• des métaux lourds paradoxalement perdus par les pots catalytiques
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33. • des pollens nouveaux apportés par des plantes introduites allergènes, une
augmentation du nombre de pollens érodés et dégradés (et donc plus allergènes)
en raison de la forte régression des abeilles qui en collectent donc bien moins, en
raison de l’augmentation de l’acidité et du caractère oxydant de l’air, et en raison
de l’imperméabilisation croissante de notre environnement : la rosée, les mousses
et les lichens qui fixaient et les sols humides qui fixaient les pollens et particules
de l’air disparaissent de nos villes.
Parmi les questions émergentes :
• Celle des "changements climatiques" apparaît de plus en plus préoccupante. La
pollution gagne les hautes couches de l'atmosphère avec les avions à réactions.
Leurs traînées de condensation contrails), non pris en compte par le Protocole de
Kyoto ont des impacts qui semblent avoir été sous-estimés.
• La pollution lumineuse, en forte augmentation est indirectement liée à la pollution
de l'air (la réflexion de la lumière sur les particules en suspension augmente la
diffusion et la taille du halo)
VIII.7.4. Synthèse sur les grandes sources de
pollution aérienne
La principale cause est l'activité anthropique, mais certains événements naturels
peuvent perturber la composition de l'air de façon non négligeable et durable, comme
une éruption volcanique ou certains feux naturels à très grande échelle.
La pollution due aux activités humaines se décompose principalement en :
• rejets de l'industrie : les industries de la chimie et de la pétrochimie notamment
rejettent dans l'air de nombreux types de produits, résidus de processus de
transformation ; les installations du secteur de la Sidérurgie et de la métallurgie
émettent également de nombreux polluants en grande quantité, notamment dans
des processus de combustion incomplète : cokeries, agglomérations, etc., ou de
refonte de matériaux utilisés (aciéries électriques) ;
• rejets liés à l'incinération et la dégradation naturelle ou contrôlée (compostage,
fermentation…) des ordures ou d'autres produits ;
• rejets liés à la production d'énergie (électricité, généralement par combustion de
carbone fossile produits pétroliers, charbon et gaz ; ou de chaleur chauffage
résidentiel, des bureaux…),
• rejets liés aux activités agricoles et d'élevage ;
• la pollution par les transports ; diffuse et difficile à contrôler.
VIII.7.5. Règlementation
La plupart des pays se sont dotés de lois sur l'air (Clean Air Act), Loi sur l'air en France,
etc.
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34. En Europe, les voitures neuves devront en 2012 ne pas émettre en moyenne plus de
120 grammes de CO2 par kilomètre contre de 160 en 2006. Les constructeurs
automobiles devront y contribuer jusqu'à 130 g/km, les 30 g restant étant assuré par
l'ajout de biocarburants et/ou des nouvelles technologies.
VIII.7.6. Effets (Impacts sanitaires)
VIII.7.6.1. Sur les êtres vivants
La pollution de l’air semble avoir des conséquences globales ; en affectant la santé de
nombreux êtres vivants évolués, et même d’espèces réputées primitives et résistantes
(lichens, algues, invertébrés..). La pollution peut directement tuer des organismes (ex. :
lichens sensibles à la pollution acide de l’air). Elle a aussi des impacts indirects (par
exemple en dégradant les odeurs), ce phénomène pouvant pour partie expliquer le déclin
de certaines populations pollinisateurs (dont certains oiseaux, chauve-souris
nectarivore) constaté dans tous les pays industriels et agricoles. Il pourrait aussi
expliquer les difficultés qu’ont les individus de certaines espèces (lézards, serpents,
amphibiens, certains mammifères) à se reproduire (mâle et femelles ne se retrouvant
plus ou moins bien) ou de certaines espèces à se nourrir (l’individu ne percevant plus
aussi bien l’odeur qui le conduisait à sa source de nourriture).
Chez l’Homme
Elle entraîne une augmentation des maladies respiratoires (comme asthme, angines ou
insuffisance respiratoire ou bronchiolite) et cardio-vasculaires et est source de
surmortalité. Les enfants sont plus sensibles que les adultes à la pollution automobile.
La réduction des fines particules en suspension dans l’air augmente l’espérance de vie. La
réduction de la pollution de l’air peut contribuer jusqu’à 15% de l’espérance de vie
globale.
• Système cardiovasculaire : L’exposition chronique à un taux important de
microparticules dans l’air accroît sensiblement le nombre de maladies cardio-
vasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, angine de
poitrine) et est associée à un risque accru de décès et d’infarctus fatal ; Une
étude nord américaine récente a conclu qu’une augmentation de l’exposition aux
particules PM 10 de 10 µg/m³ en moyenne sur un an, se traduit par une
augmentation de 16% du taux de mortalité global et un accroissement de 43% du
taux de mortalité par infarctus (le tabagisme et l’excès de poids étant 2 facteurs
aggravant le risque de mortalité)
• Santé reproductive : Les pesticides respirés à faible dose mais de manière
chronique sont suspectés d’affecter la santé, notamment reproductive de
l’Homme
Végétaux
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35. • les industries, la production d’électricité, les automobiles et le chauffage
résidentiel à base de combustibles fossiles rejettent dans l’atmosphère, entre
autres, du dioxyde de soufre et des oxydes d’azote. Ces gaz réagissent avec l’eau
présente dans l’atmosphère pour former de l’acide sulfurique et de l’acide
nitrique. Ces acides retombent dans notre environnement avec la pluie et la neige.
La pluie acide est le phénomène le plus souvent évoqué, mais il se combine avec
l’exposition aux embruns routiers salés, aux embruns marins pollués et aux
apports par l’air et les pluies d’autres polluants dont des désherbants, fongicides
ou insecticides transportés par l’air puis lessivés par les pluies. Ces polluants
affectent les plantes directement ou indirectement.
Animaux
• Les impacts les plus souvent cités sont respiratoires et écotoxiques (phénomènes
inflammatoires, diminution de l’immunité).
• Les insecticides affectent directement nombre d’animaux à sang froid en les
tuant ou en les affaiblissant. Pesticides et engrais peuvent avoir de nombreux
impacts sur la faune et les écosystèmes.
• Des chercheurs ont modélisé l’impact de la pollution de l’air sur la dispersion des
fragrances de fleurs : Dans un air pur, les odeurs florales se dispersent sur des
distances pouvant parfois dépasser le kilomètre, alors que dans un air pollué,
l’ozone, les acides, divers oxydants et radicaux libres (hydroxyles et nitrés) et
d’autres polluants dégradent ou modifient ces molécules en réduisant fortement
la portée de la fragrance des fleurs (50 % du parfum d’une fleur est alors “ perdu
” avant d’avoir parcouru 200 m). Selon Jose D. Fuentes, co-auteur de l’étude “Cela
rend beaucoup plus difficile la localisation des fleurs pour les pollinisateurs”. Il
estime que ces arômes sont détruits jusqu’à 90% par la pollution, par rapport à
avant l’Ère industrielle, et que ce pourrait être une des causes de régression des
pollinisateurs (dont les abeilles).
Champignons
• Les champignons sont en forte régression dans les zones d’agricultures intensives
et urbaines, tout comme certains lichens pour cela utilisés comme bio-indicateurs
de la qualité de l’air. Il est possible que les fongicides présents dans l’air et
lessivés par les pluies soient responsable de la régression des espèces les plus
sensibles.
VIII.7.6.2. Sur les bâtiments
Depuis plus de deux siècles, l'augmentation massive de la production et de la
consommation d'énergie, due au développement des industries, des transports et du
chauffage, ainsi que le remplacement, comme combustible, du bois par le charbon et les
dérivés du pétrole, ont entraîné d'importantes émissions atmosphériques de composés
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36. soufrés, soit sous forme gazeuse (SO2), soit liés à des particules (cendres volantes
micrométriques, suies nanométriques). Il en a résulté une importante sulfatation des
matériaux du patrimoine bâti, surtout la pierre, se manifestant par l'apparition, à
l'interface matériaux-atmosphère, de sulfate de calcium hydraté (Gypse: CaSO4, 2H2O).
Cette sulfatation est accompagnée d'altérations physiques et esthétiques, selon des
modalités complexes dépendant, en plus des concentrations en soufre d'origine
atmosphérique, d'autres paramètres tels que l'humidité relative de l'air, l'exposition ou
non des matériaux à la pluie, de leur disponibilité en calcium, de leur porosité, de leur
rugosité...
La nature chimique et minéralogique, ainsi que les propriétés physiques de la surface des
matériaux en cours de sulfatation, influent sur ce phénomène en déterminant
uniquement ses modalités, qui vont ainsi sensiblement différer d' une pierre calcaire à
une pierre siliceuse, d' une pierre compacte à une pierre poreuse, d' une pierre à un
bronze ou à un verre, etc...
Le durcissement de la réglementation ces dernières décennies en matière d'émissions
atmosphériques, l’abandon du charbon et la désulfuration des combustibles ont porté
leurs fruits: les teneurs en SO2 et en cendres volantes ont considérablement chuté.
Cependant, une évolution s'est faite en sens inverse: les teneurs en NOx, provenant de
l'oxydation de l'azote atmosphérique lors de toute combustion, et les teneurs en
particules très fines, les suies, provenant de la combustion d'autres carburants que le
charbon et le fioul lourd (essence, fioul léger, kérosène, gaz naturel...) n'ont pas diminué
et occupent désormais le devant de la scène, malgré les efforts importants des
motoristes automobiles.
Les pellicules noires fines, lisses et compactes que l'on voit actuellement se
développer sur les bâtiments récemment nettoyés ont ainsi remplacé les croûtes noires
gypseuses : la salissure noire (soiling en anglais) a remplacé la sulfatation. Par ailleurs, la
formation de nitrates à la surface des matériaux, à partir des oxydes d’azote et de
l’acide nitrique, est très rarement observée, probablement du fait de leur très grande
solubilité dans l'eau, qui les fait disparaître sitôt formés.
VIII.7.6.3. Sur le climat
Qu'est-ce que l'ozone? C'est le nom d'un gaz incolore qui
ressemble beaucoup à l'oxygène. On le retrouve partout
dans l'atmosphère. Mais l'ozone est plus abondant dans
la stratosphère, c'est à dire loin de la Terre. C'est à cet
endroit qu'il est principalement fabriqué à partir des
rayons du soleil et de l'oxygène qui s'y trouve. Vu qu'il y
a plus d'ozone dans cette partie de l'atmosphère, on
parle alors de « couche d'ozone ». À l'occasion, l'ozone est produit par un éclair qui
passe à travers l'oxygène de l'atmosphère.
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37. Au niveau du sol, Il forme le smog et est dommageable pour les organismes vivants. Par
contre, la présence de la couche d'ozone dans la stratosphère est essentielle à la survie
des organismes vivants. Elle agit comme un filtre qui absorbe presque toute l'énergie
des rayons ultraviolets venant du soleil. Ces rayons, en trop grande quantité, sont
dangereux pour les organismes vivants.
Les chercheurs ont observé, ces dernières années, une diminution importante de
l'épaisseur de la couche d'ozone. Il y a comme des trous vis-à-vis du pôle Sud et du pôle
Nord. Cette réduction est provoquée par la présence de gaz qui réagissent avec les
molécules d'ozone. Les principaux gaz qui affectent l'ozone sont les
chlorofluorocarbones (CFC). Ces gaz sont employés dans les bombes aérosol et dans les
appareils d'air climatisé et de réfrigération.
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38. VIII.7.7. Statistiques mondiales
Pollution de l'air de quelques pays de l'OCDE en 2005
émissions de CO2 dues à la consommation d'énergie
émissions d'oxyde de soufre émissions d'oxyde d'azote
pays
(en kg/hab.) (en kg/hab.)
rapporté au PIB rapporté au nombre d'habitants
Australie 143 120 0,81 17,35
Canada 76,0 78,0 0,72 17,49
États-Unis 48 65 0,45 19,48
Grèce 46 29 0,73 8,67
Pologne 38 21 1,66 7,68
Espagne 37 35 0,52 7,68
République tchèque 23 31 1,94 11,47
Luxembourg 7 38 0,47 21,96
Note : la Russie et la Chine ne font pas partie de l'OCDE.
République populaire de Chine
Le développement industriel rapide de la Chine provoque une augmentation de la pollution
atmosphérique, en particulier dans les grandes agglomérations du pays.
En 2007, la Chine devrait dépasser les États-Unis en termes de rejet de CO2 et devenir
le premier pays pollueur du monde : les émissions de dioxyde de carbone devraient
passer de 5,6 milliards de tonnes en 2006 à 6,02 cette année, ce qui représente environ
22 % du total mondial mais en même temps, vu la démographie de la chine qui fait 22%
de la population mondiale, cela fait un taux de pollution de 4.42 tonnes par habitant,
encore bien inférieur à celui de la France qui est égal à 5.95 tonnes par habitants.
En 2006, la Chine est le premier pays du monde pour les émissions de dioxyde de soufre,
qui ont progressé de 27 % entre 2000 et 2005. Le dioxyde de soufre est aussi un
composant de la formation des pluies acides, nuisibles aux écosystèmes tels que les
forêts et les lacs. Les conséquences de la pollution atmosphérique sur la santé des
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39. Chinois sont dramatiques : on estime qu'elle est responsable de 358 000 décès et
640 000 hospitalisations en 2004.
En tant que pays émergent, la République Populaire de Chine n'est pas contrainte à
respecter le protocole de Kyoto. Pourtant, le pays est affecté par le réchauffement
global de la Terre : 80 % des glaciers de l'Himalaya se sont réduits, ce qui a des
conséquences sur les cours d'eau qui naissent dans ces montagnes et coulent en Chine.
En 2006, le Sichuan a connu une grave sécheresse.
Union européenne
L'Union européenne a enregistré une amélioration nette et globale pour le dioxyde de
soufre, le plomb et le monoxyde de carbone (émissions divisées par deux de 1995 à
2004, alors que les PM-10 chutaient de 44% de 1990 à 2004). Cependant le Benzène (qui
a pour partie remplacé le plomb de l'essence) pose problème, de même que les pics
d'ozone qui ne diminuent pas en dépit d'une baisse des émissions de précurseurs d’ozone
(- 36% de 1990 à 2004).
Hormis pour les pesticides, ce sont les urbains qui sont le plus exposés, surtout dans le
Benelux, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, la vallée du Pô (Italie) et le sud de
l’Espagne. (20% à 30% des urbains de l'UE-25 sont potentiellement exposés à des taux
d'au moins 3 polluants (dioxyde d’azote, PM-10, et ozone) dépassant les normes
européennes. Les PM-10 seraient selon l'UE globalement responsable d'une une perte
d’espérance de vie de 9 mois (pour les européens de l’UE-25).
Des progrès sont localement constatés en matière d'acidification et eutrophisation,
mais en 2004 15% des écosystèmes naturel ou semi-naturel de l’UE-25 étaient
concernés par des retombées acides critiques, surtout à cause des retombées de
nitrates et ammoniac issus de l’agriculture et d'oxydes émis par les véhicules et
chaudières ou cheminées. L’UE estimait en 2007 que 47% de ses espaces d’écosystèmes
naturels ou semi-naturels étaient en 2004 soumis à une eutrophisation induite par la
pollution azotée de l'air.
Pollution des villes
• La ville de Téhéran en Iran est l'une des plus polluées du monde : en novembre
2006, la pollution de l'air dans la capitale iranienne aurait fait 3 600 morts,
essentiellement par crise cardiaque. La mauvaise qualité de l'air est due au
nombre important de voitures vétustes dans l'agglomération.
Exemples de pollutions de l'air critiques
Liste non exhaustive :
• Nuage brun d'Asie
• Pollution de Londres : dans les années 1950 des cas de smog
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40. • Pollution de la vallée de la Meuse en 1930
Interprétation des indices de pollution
Les médias, pour informer de manière simplifiée sur le taux de pollution, utilisent les
indices ATMO
L'indice d'air est composé de 10 catégories, plus l'indice est élevé plus la qualité de
l'air est mauvaise.
Indices : 1 excellent, 2 très bon, 3 bon, 4 assez bon, 5 moyen, 6 médiocre, 7 très médiocre, 8 mauvais, 9 très
mauvais, 10 exécrable.
VIII.8. Préserver notre air
Il est très important d'informer et de débattre de ces problèmes afin de convaincre
chacun de prendre part à la protection de cet « Air » sans lequel notre avenir est
condamné.
Dans ce but on peut, on peut en tant que citoyen :
privilégier les transports en commun à la voiture.
utiliser toutes les places d'une voiture (covoiturage) ; non seulement c'est plus sympa
mais en plus cela diminue le nombre de véhicules en circulation ainsi que les frais par le
partage des coûts de carburant et de stationnement.
équiper son véhicule au gaz (GPL). C'est le carburant le moins nocif et en plus le moins
cher.
couper le moteur lors d'arrêts prolongés.
éviter le suremballage (généralement en plastique)
ne pas consommer pour consommer; chaque produit, quelque qu'il soit, fait appel à de
l'énergie pour sa fabrication et sa destruction ou recyclage.
éviter les efforts physiques lors des pics de pollution (si vous souhaitez ménager votre
organisme).
Dans ce but on peut, on peut au niveau des dirigeants :
L'amélioration progressive de la qualité de l'air ambiant, surtout dans les zones urbaines
et industrielles, grâce à une réduction des émissions. Cette amélioration se traduira par
une diminution de l'intensité et de la fréquence des épisodes critiques de pollution.
Le renforcement du réseau de contrôle de l'air ambiant, afin d'avoir une connaissance
plus précise de la qualité de l'air et de permettre ainsi une réaction plus efficace vis-à-
vis des émetteurs et de la population.
Le perfectionnement des instruments techniques ou réglementaires existants, par des
dispositions destinées à fixer des valeurs limites d'émissions atmosphériques
particulières ou sectorielles (contamination par l'amiante, évaporation des COV dans les
opérations de stockage et de distribution des carburants, etc.). Ces valeurs seront
déterminées en précisant les modalités de mesure et de contrôle afin de garantir la
rigueur de leur interprétation.
Quelques chiffres
La Terre est âgée d'environ 4,6 milliards d'années, ramenons cette durée (pour
simplifier) à 46 ans. Sur cette échelle de 46 années la présence de l'homme se résume à
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41. 4 heures et le temps écoulé depuis le début de la révolution industrielle à 1 seule petite
minute.
A chaque respiration nous absorbons 1/2 litre d'air, soit environ 14000 litres par jour ou
à peu près 18 Kg (sachant qu'un litre équivaut à 1,29 gr).
Volume d'air inhalé (en litre par minute) en phase de:
- repos: 6
- marche: 15
- promenade à bicyclette: 15
- marche rapide: 30
- montée d'escalier: 30 à 40
- vélo intensif ou en côte: 60 à 100
- course d'endurance: 60 à 100
Temps nécessaire à l'effacement de certaines traces de pollution:
- éruption volcanique: quelques années
- gaz carbonique: environ 50 ans
- CFC (gaz propulseur...): quelques siècles
- radioactivité: de quelques heures (argon 41) à plusieurs milliards d'années (uranium
238).
VIII.9. Conclusion
Jusque dans les années 1970 la pollution atmosphérique était considérée comme un
problème local, certaines zones urbaines industrialisées étaient sujettes à des
manifestations de pollution (le fameux smog de Londres en 1952) . Une directive
européenne de 1972, proposa alors l'usage de hautes cheminées comme moyen de lutte
contre la pollution. Avec le phénomène des forêts atteintes par les pluies acides, on a
parlé de pollutions transfrontalières. Puis avec l'appauvrissement de la couche d'ozone
et l'effet de serre, la pollution atmosphérique a enfin été considérée à l'échelon
mondial. Les enjeux sont aujourd'hui planétaires. Ces pollutions globales mettent en
cause les modes de développement.
A l'heure où les pays industrialisés semblent prendre conscience de la gravité du
problème, il serait souhaitable qu'ils accompagnent les pays en voie de développement,
afin que ceux-ci ne fassent pas les mêmes erreurs (telle la Chine actuellement).
En été, par temps chaud et absence de vent, l'ozone troposphérique et l'effet de serre
grimpent et dépassent les valeurs limites fixées pour protéger l’homme et la végétation.
En raison de la complexité des processus de formation de l’ozone et du seuil de pollution
de l'atmosphère que nous avons atteint, seule une très ambitieuse politique de
protection de l’air, curative et préventive, pourra donner des résultats progressivement.
Les mesures ponctuelles (limitation de la vitesse, etc.) ne sont pas des solutions et
prouvent systématiquement leur inefficacité dans l'indifférence la plus totale.
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42. IX. L’eau
a. Définition
L’eau est un composé chimique ubiquitaire sur la Terre, essentiel pour tous les
organismes vivants connus (H2O). L’eau se trouve en général dans son état liquide et
possède à température ambiante des propriétés uniques : c’est notamment un solvant
efficace pour la plupart des corps solides trouvés sur Terre — l’eau est quelque fois
désignée sous le nom de « solvant universel ».
Le corps humain est composé à 65 % d’eau pour un adulte, à (75 % chez les nourrissons),
voire à 94 % chez les embryons de 3 jours.
b. Le cycle naturel de l'eau
L'eau est présente partout sur la planète, mais depuis plus de 4 milliards d'années, l'eau
se renouvelle et se recycle en suivant un cycle naturel appelé : cycle naturel de l'eau. La
terre ne reçoit pas d'apport d'eau venant d'une source extérieure.
L'eau que nous consommons aujourd'hui est la même depuis la création de la Terre. En
suivant un cycle naturel elle se renouvelle perpétuellement tout en permettant aux êtres
de vivre.
L'eau circule sur la terre en suivant un cycle de transformation en 3 grandes étapes.
L'eau se renouvelle grace à un cycle en 3 étapes :
i. Évaporation,
• L'évaporation est la première étape du cycle de
l'eau, elle est la première étape du recyclage de
l'eau. L'évaporation provient de l'eau sur
terre et des êtres vivants :
• l'eau des océans, des fleuves, de l'eau
stagnante ...
• L'eau est présente partout sur terre; Sous
l'effet de la chaleur du soleil l'eau des
océans, des lacs, des rivières et de la terre
s'épavore sous la forme de vapeur.
• la respiration et la transpiration des êtres
vivants.
• Les êtres vivants, végétaux, animaux et hommes, perdent aussi de l'eau sous
l'effet de la chaleur. Leur eau s'évapore sous la forme de transpiration et se
transforme elle aussi en vapeur d'eau.
• Sous l'effet de la chaleur, l'eau s'évapore et s'élève dans l'atmosphère où elle va
circuler comme un gaz.
• L'évaporation est la première étape du cycle de l'eau.
ii. Condensation
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