Comment évaluer les effets d'une intervention antivectorielle - Présentation de la 5e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Edith Christiane BOUGOUMA - Chercheur - Centre National de Recherche sur le Paludisme / CNRFP - Ouagadougou, Burkina Faso - eddycnrfp@yahoo.fr
Planification familiale en situations de crise et post-crise - AZ.ppt
Comment évaluer les effets d'une intervention antivectorielle
1. COMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LESCOMMENT EVALUER LES
EFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTIONEFFETS D’UNE INTERVENTION
ANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLEANTIVECTORIELLE
Dr. BOUGOUMA EDITH CHRISTIANEDr. BOUGOUMA EDITH CHRISTIANE
Centre National de Recherche et de FormationCentre National de Recherche et de Formation
sur le Paludisme (CNRFP),sur le Paludisme (CNRFP),
Ouagadougou, Burkina FasoOuagadougou, Burkina Faso
Atelier Paludisme Madagascar 2007Atelier Paludisme Madagascar 2007
Institut Pasteur de MadagascarInstitut Pasteur de Madagascar
EVALUATION
par les FACILITATEURS
2. METHODES DE LUTTEMETHODES DE LUTTE
ANTIANTI--VECTORIELLEVECTORIELLE
Réduire le contact homme vecteurRéduire le contact homme vecteur
→→→→→→→→ BarriBarrièère entre vecteur et lre entre vecteur et l’’hommehomme
Moustiquaires imprégnés
Installation de grillage
Amélioration de l’habitat
Utilisation des produits répulsifs
Port de vêtement de protection
3. METHODES DE LUTTEMETHODES DE LUTTE
ANTIANTI--VECTORIELLEVECTORIELLE
Contrôle larvaireContrôle larvaire
→→Potentiel de transmissionPotentiel de transmission
Aménagement de l’environnement (↓gîtes)
Traitements larvicides
Lutte biologique
4. METHODES DEMETHODES DE
LUTTELUTTE
ANTIANTI--VECTORIELLEVECTORIELLE
Contrôle des moustiques adultesContrôle des moustiques adultes
→→RRééduction du taux de survie des vecteursduction du taux de survie des vecteurs
Pulvérisation intra-domiciliaires a effet rémanent
Pulvérisations spatiales
Utilisation communautaires MII → ↑ protection
5. METHODES DEMETHODES DE
LUTTELUTTE
ANTIANTI--VECTORIELLEVECTORIELLE
Les critères de choix pour une méthodeLes critères de choix pour une méthode
de luttede lutte
Pour être utilisable en santé publique, une méthode de lutte doit
être:
Simple
Sélective
Très efficace
(dieltrine, Cavernale P., 2000)
Disponible
Coût abordable
Culturellement acceptableCulturellement acceptable
Durable
6. COMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUER
LESLESLESLESLESLESLESLES EFFETSEFFETS D’UNED’UNED’UNED’UNED’UNED’UNED’UNED’UNE
INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??INTERVENTION ??
Deux degrDeux degréés de comparaisons de comparaison
Evaluer l’impact ⇒⇒ comparaison situation avant et aprcomparaison situation avant et aprèèss
Témoins non traité → évolution naturelle des populations.
ConnaissanceConnaissance
→→ ConnaConnaîître la situation avant pour pouvoir mesurer ltre la situation avant pour pouvoir mesurer l’’impactimpact ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒
Point 0Point 0
Niveau de transmissionNiveau de transmission
⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒ Basé sur échantillonnage des populations vectrices
Partie représentative, refléter la situation réelle
Etudier tout les facteurs liés a l’homme et aux vecteurs
7. COMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUER
LES EFFETS D’UNELES EFFETS D’UNE
INTERVENTION ??INTERVENTION ??
ConnaissanceConnaissance
Bio écologie des espècesBio écologie des espèces
Endophiles/Exophiles, Anthropophile/Zoophile/ Endo-Exophile
Comportement liés aux habitudes humain ⇒⇒⇒⇒ Plasmodium
Implication de l’hommeImplication de l’homme
Action de l’homme sur son milieu
→ Vecteurs
Comportements et habitudes
8. COMMENT PEUT ON EVALUERCOMMENT PEUT ON EVALUER
LES EFFETS D’UNELES EFFETS D’UNE
INTERVENTION ??INTERVENTION ??
EVALUATION APRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTION
IndicateursIndicateurs
EntomologiqueEntomologique
IndicateursIndicateurs
EpidémiolgiqueEpidémiolgique
IndicateursIndicateurs
ParasitairesParasitaires
Lutte anti-vectorielle Mieux adaptéMieux adapté
EpidémiologiqueEpidémiologique
Bonne stratégieBonne stratégie
d’interventiond’intervention
9. METHODES D’EVALUATIONMETHODES D’EVALUATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
Les indicateurs EntomologiquesLes indicateurs Entomologiques
Taux d’Inoculation EntomologiqueTaux d’Inoculation Entomologique
⇒ Nbde piqûre infestées reçues par homme et par nuit
⇒ Niveau de transmission: 2 éléments (Nb de piqûre infectantes
= intensité et rythme annuelle de ces infections)
⇒⇒ HHee = ma x= ma x isis
mama = Tx d’agressivité= densité agressive = Nb de piqûre reçus par
une personne en 24 h
ISIS = indice sporozoitique = indice d’infestation= % d’anophèle
porteurs de sporizoites dans leur glandes salivaire.
10. METHODES D’EVALUATIONMETHODES D’EVALUATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
⇒ 2 types de captures
Manuelle
Différents systèmes de piégeage
⇒ Capture sur sujet humain ⇔⇔⇔⇔ car ! Permet de
capturer des populations anophélienne qui
viennent au contact de l’homme
Taux de ParitéTaux de Parité
⇒% de femelle pare
⇒Traduit la probabilité quotidienne de survie
d’une population d’anophèle
⇒Durée de vie: durée du cycle et nombre de pont
11. METHODES D’EVALUEATIONMETHODES D’EVALUEATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
↓ du TIE 95,6% - 99,3%
après intervention
Illustrations : (Sirima. S. B; 2001)
Mesure l’impact à court et long termes des rideaux traités à la perméthrine
sur la prévalence de l’infection palustre en zone hyper-endémique au B.F
12. METHODES D’EVALUATIONMETHODES D’EVALUATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
Les indicateursLes indicateurs EpidémiologiquesEpidémiologiques
MorbiditéMorbidité
Réduction de la morbidité globale (63 %, Snow et al, 1988; 20%,
Rabarison et al, 1995)
MortalitéMortalité
Réduction de la mortalité (63%, Alonso et al. 1991; 15%, Habluetzel
et al 1997)
Illustrations: (Lantoarila J. et coll 1997)
Impact de la lutte anti-vectorielle sur la morbidité et mortalité palustres
dans un district sanitaire des Hautes Terres de Madagascar (1989- 1994)
366 décès évites ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒ 40%40% prp aux décès attendus
34 669 cas évités ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒ 69%69% de cas de paludisme présumes prp aux cas
attendus 50 592
13. METHODES D’EVALUATIONMETHODES D’EVALUATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
Paludisme grave évités :2538 cas évités ⇒ 86%86% prp aux cas
attendus 2940.
↓ à partir de 1989
- Traitement précoceCQ
- Pulvérisation
LantoarilaLantoarila J. etJ. et collcoll 19971997
14. METHODES D’EVALUATIONMETHODES D’EVALUATION
APRES LES EFFETS D’UNEAPRES LES EFFETS D’UNE
INTERVENTIONINTERVENTION
Les indicateurs PLes indicateurs Parasitairesarasitaires
PrévalencePrévalence
IncidenceIncidence
↓↓ niveau de transmission à très court termeniveau de transmission à très court terme ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒,, ↓↓↓↓↓↓↓↓ significative de la Prévalencesignificative de la Prévalence
↑↑PrPréévalencevalence ⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒⇒ rebond Densité parasitaire, à la 4rebond Densité parasitaire, à la 4 iemeieme
saison de transmission, DPsaison de transmission, DP
était en moyenne 3 à 5 fois avant RIIétait en moyenne 3 à 5 fois avant RII.
15. CONCLUSIONCONCLUSION
L’intérêt de l’évaluation de la lutte:
Bon suivit
Cibler les interventions grâce a une meilleure connaissance
des vecteurs, transmission
Déterminer les choix de priorité en santé publique
! une association de plusieurs stratégies de lutte :↓ niveau de
transmission, stimulation de l’immunité et une prise en charge
adéquate des cas, pourrait, si cela s’accompagnait d’une ↓
sensible de la misère des populations, venir à bout du paludisme
en Afrique.
17. BIBLIOGRAPHIEBIBLIOGRAPHIE
Lantoarilala. J. Champetier De Ribes .G. Mouchet. J. Impact de la lutte anti-vectorielle sur la morbidité et la mortalité du
palustre dans un district sanitaire des Hautes Terres de Madagascar.
Cavernale.P. et Mouchet. J.Lutte antivectorielle au Cameroun. Passé- pressent- Avenir. Réflexion.Bull Soc Pathol Exot, 2001,
94, 2 bis, 202-209.
Entomologie médicale et lutte anti vectorielle : de la moustique imprégnée au génome.
WHO communicable Diseases lutte anti-vectorielle :. de la moustiquaire imprégnée au génome. Journée de réflexion sur
l’entomologie médicale,. Montpellier 28/03/2003 ...
wcentre.tours.inra.fr/sfpar/j-EntomologieMedicale/Guillet.pdf
WHO / CDS/WHOPES. Prise de décisions en faveur d’une utilisation raisonnée des insecticides, guide du participant/2004 9a
WHO
Déclaration finale sur utilisation du DDT pour la pulvérisation intradomicilière dans la région africaine, Brazzaville, République du
Congo, 20-22 juin 2006
Coosemans. M. et Alessandro. U. Pour : plaidoyer pour les moustiquaires imprégnées dans les programmes de lutte contre le
paludisme. Bull Soc Pathol Exot, 2001,94, 2 bis 169-173
Trape. J.F. Contre : Les limites des moustiquaires impregnées dans la lutte contre le paludisme en Afrique tropicale.Bull Soc
Pathol Exot, 2001, 94, 2 bis 174-179
Mouchet J., Cavernale P., Coosemans Marc, Julvez J., Manguin S., Lenoble D.R. Sircoulon J. 2004 ,Biodiversité du
paludisme dans le monde,Jonn Libbey Eucotext, Paris
WHO, 2003. Directive pour évaluer des besoins dans la lutte anti-vectorielle, bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Harare
Zimbabwe.
http://www.afro.who.int/vbc/framework-guidelines/vcna-french.pdf
Guillet. P. La résistance aux insecticides chez les vecteurs du paludisme, Bull Soc Pathol Exot, 2001, 94,2 bis, 165-168