<h3>Au sommaire :</h3>
La campagne Suez en PQR 66, le score d'impact de l'annonce Marionnaud, les Français et l'électronique mobile et la PQR de Stéphane Bodier, Président d'Initiative et de l'OJD.
1. STRATÉGIES & PQRLE SCORE
La newsletter de la Presse Quotidienne Régionale N° 17Août 2007
Qui dit développement
durable dit Suez
Un des meilleurs
scores observés
en PQR 66 depuis
le début de l’année.
I Annonceur :
Marionnaud
I Responsable Annonceur :
Olivier de Mendez,
directeur de la communication
I Agence Conseil :
Hémisphère Droit
I Responsable agence conseil :
Marianne Le Bihan,
directrice de clientèle
I Agence media :
Cia : Mediaedge
I Responsable agence media :
Muriel Reyss,
directrice de clientèle
Méthodologie des tests Impact 66 :
Réalisés par IFOP depuis 1991 sur la base de
200 interviewés minimum, représentatifs
nationalement, en face à face au domicile
Définition du score d’impact :
Score Vu ou Lu
75%
Dossier: Les Français et l’électronique mobile p. 3
Le marché de la téléphonie, et plus largement celui des terminaux personnels mobiles,
continue à mûrir et à se transformer. Après le lancement phénoménal de l’iPhone,
et avant son arrivée en France à la fin de l’année, TNS Sofres et In Situ vous emmènent
à la découverte de la prochaine génération de portables sur un mode attitudinal ;
les Français sont-ils demandeurs de cette convergence ? Quels sont les services phares
de cette génération de terminaux ? Et comment en parler ? Le point page 3.
Début 2007, l’annonce de ses résultats record obtenus en 2006 aura été
pour Suez l’occasion d’une part de voix média exceptionnelle…
Mais, comme l’on n’est jamais mieux servi que par soi-même,
c’est dans ce contexte que le Groupe Suez a pris par lui-même la maîtrise de
sa communication par une campagne PQR 66 de grande facture informative,
en réaffirmant avec force et optimisme les valeurs de sa stratégie gagnante.
Stéphane Bodier
parle avec l’accent
p. 4
NDCEditingencollaborationavecVERBAHUIT,créditphotos:Gettyimages.
Créditphoto:GrégoireKorganow/Rapho
d’un projet industriel européen : créer
un acteur majeur de l’énergie et de
l’environnement. À travers tous nos
métiers - électricité, gaz, services à
l’énergie, eau et propreté - nous
touchons à la vie quotidienne de
millions de personnes en leur
fournissant des biens essentiels.
C’est ce que nous avons voulu traduire
en 2000 en lançant la marque
institutionnelle du groupe avec sa
signature « Vous apporter l’essentiel
de la vie », sachant que nos clients
nous connaissaient déjà par nos
marques commerciales.
Nos différentes campagnes de ces
dernières années ont permis à Suez
de s’affirmer comme une marque
corporate autour de valeurs fortes.
Ce sont nos marques commerciales
qui incarnent en premier lieu ces
valeurs, parce qu’elles sont présentes
sur le territoire et au contact
quotidien du public et de l’opinion.
Le groupe a donc souhaité qu’elles
préservent chacune leur identité,
avec leur notoriété et leurs
spécificités propres.
Le baromètre d’image Groupe -
mis en place en 2000 avec
TNS Sofres - démontre que
le « nom de famille » Suez
bénéficie à lui seul d’une identi-
fication institutionnelle forte.
Il en ressort de nombreux aspects
qui relèvent du niveau corporate de
la communication mais qui
profitent à l’ensemble
de ses « marques ».
Entretien durable avec Valérie
Bernis, Directeur Général
Adjoint en charge des
Communications et
du Développement Durable.
Dans la vie industrielle
comme citoyenne et
personnelle, Suez est
partout et nulle part
à la fois. Qu’en est-il
de l’image de Suez et
de la connaissance –
par les Français – de vos
nombreuses activités ?
Valérie Bernis : Rappelons que le groupe
est né en 1997 du rapprochement
de grandes entreprises françaises et
belges autour
18 millions de lecteurs :
le media des prises de parole citoyennes
suite en page 2…
impact 17.qxd 24/08/07 18:55 Page 2
2. Précisément,
que recouvre cette
perception du
Groupe Suez en tant
que tel ?
V.B. : Clairement vu comme
inter-national, Suez est perçu
comme un groupe privé « fort »
et intemporel. Il associe des
valeurs de gestionnaire privé - telles que performance,
rentabilité et efficacité - à celles du service public :
l’exigence, l’intérêt collectif, l’ancrage territorial et une
forme de proximité citoyenne.
«« UUnnee mmaarrqquuee ccoorrppoorraattee oommbbrreellllee,, qquuii
ssee ffaaiitt llee nnoomm ddee ffaammiillllee ddee cchhaaccuunnee
ddeess mmaarrqquueess ccoommmmeerrcciiaalleess pprréénnoommss !! »»
Suez est également bien associé à ses trois métiers que
sont l’eau, l’énergie et la propreté. Le groupe est reconnu
pour son éthique et sa transparence et bénéficie d’une
solide réputation. Cette notion recouvre des exigences qui
dépassent le critère plus commun d’image-notoriété.
En ayant réussi sur le terrain de la bonne reconnaissance de
nos métiers, c’est notre architecture de marques qui s’en
trouve validée.
Pour refaire cette pédagogie globale
de vos métiers, vous avez joué sur
d’apparents paradoxes.
S’agissait-il de lever des freins ou
de régler des problèmes d’image ?
V.B. : Absolument pas. À l’initiative de Gérard Mestrallet
lui-même, cette campagne était l’occasion de partager
avec l’ensemble de nos publics cibles - à commencer par
les collaborateurs du Groupe - la satisfaction collective liée
à nos exceptionnels résultats financiers. Il s’agissait de
réaffirmer tout le sens global ainsi que les valeurs qui
portent et justifient nos succès pour l’ensemble de nos
actions et métiers défendus par nos marques
commerciales.
Qu’est-ce que ce groupe est capable d’apporter par rapport
au grand défi planétaire du changement climatique ?
La mécanique a consisté à poser les questions clés qui
préoccupent chacun à l’échelle de la société, dans un
contexte de prise de conscience désormais avéré pour
le développement durable.
Cette pédagogie par questions-réponses décrit la posture
positive de Suez, et sa capacité à s’expliquer sur les
différents aspects qui font ses priorités stratégiques :
producteur d’énergie ET réducteur de la consommation
énergétique ; performance économique ET protection de
l’environnement ; puissance de 200 millions de clients
particuliers au travers le monde ET soucis de la satisfaction
au niveau individuel par un service de proximité ; défense
de l’action en bourse record ET exigence dans les actions
sociales…
Pour chaque promesse optimiste, sa preuve et son argu-
mentation !
«« LLaa bbeellllee rreeccoonnnnaaiissssaannccee dduu ttrraavvaaiill
aaccccoommppllii ppaarr lleess ééqquuiippeess,,
eett ddee llaa ccoonnffiiaannccee aaccccoorrddééee
ppaarr nnooss aaccttiioonnnnaaiirreess »»
La campagne est aussi une belle reconnaissance du travail
réalisé par les équipes. Elle intègre un effet d’annonce sur
ce qui sera fait des bénéfices : des dividendes importants
comme reconnaissance de la confiance accordée par nos
actionnaires ; une politique de recrutement volontariste
avec sa perspective massive d’emplois ; la consolidation de
la confiance de la part du citoyen potentiellement
actionnaire. Partage et transparence, dans la stratégie
comme dans la gestion…
…suite de la page 1
STRATÉGIES & PQR
VERBATEAM
ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… ça bouge… I Le Télégramme met en ligne sur son site
Nord lance lavoixeco.com site dédié à l’économie et relance son site pleinemploi.com. I Lancement par les Dernières Nouvelles d’Alsace de City Strass, gratuit strasbourgeois centré sur les bonnes affaires et dédié a
un supplément « Spécial TGV Est ». Par ailleurs, la nouvelle formule de son quotidien du 7ème jour passe au format tabloïd. I Sud Ouest lance avec El Diario Vasco un supplément mensuel transfrontalier gratuit « Sans Frontières »
vendu 1 euro. Par ailleurs, après Cannes, Grasse et Antibes, voici « maville.com » à Nice et Menton I Démarche Cross Media pour les Journaux du Midi (Midi Libre, Centre Presse et l’Indépendant) qui développent la diffusion e
hors série « La grande fête de la planète Rugby » accompagné d’un DVD des plus belles images des coupes précédentes. I Pour fêter le 60ème anniversaire du Critérium du Dauphiné, un livre anniversaire « La grande hist
Quand on fait de la délégation de service public,
on se doit aussi d’être proche
Olivier Cramier
Directeur Conseil
en charge du pôle
communication
des entreprises &
Publicité Corporate
de Publicis Consultants.
« C’est dans un contexte
politico- économique particulière-
ment délicat que SUEZ a souhaité
réaffirmer toute la puissance et
la richesse de son modèle
économique, en montrant son vrai
visage du Groupe, loin des
rumeurs et bruits hostiles : ses
performances exceptionnelles,
ses bons choix stratégiques,
la solidité de ses perspectives.»
« Suez aime à rappeler sa
mission de service au public dans
la recherche du bénéfice client,
toujours dans une posture humble,
jamais ostentatoire, toujours
emprunte de relation. Au centre
de la culture Suez, il y a le fait que
le modèle économique n’a de sens
que s’il s'exprime dans la
convergence du respect envi-
ronnemental, social et écono-
mique.»
«Les choses se sont faites en
deux jours ! Un appel de Jacques
Van Hee (Vice Président Corporate)
un matin ; une réunion dans son
bureau l’après-midi ; une nuit de
travail avec Marc Vanesson
(Directeur Conseil pôle Publicité),
Charles-Henry de La Londe
(consultant) ainsi que les créatifs,
et la campagne était créée et
validée avec Karine Rachmann
(responsable de la communication
Corporate Suez) en 48 heures ! »
«Avec Karine, nous avons une
méthode et des habitudes de
travail au cordo. Quand en plus le
fruit est mûr, l’inspiration des
créatifs n'en est que plus rapide et
efficace !»
« La mécanique du question-
réponse en teasing-révélation a
séduit. Après, on n’avait plus qu’à
piocher dans les fondamentaux de
Suez tant il y a de choses à dire
dans leur histoire !»
« La PQR place notre discours au
nom d’un lien : lien avec les
collectivités locales, avec l’opinion
qui résulte des relations quoti-
diennes, avec les citoyens et
consommateurs, avec les action-
naires, avec les tissus économique,
associatif. Elle apporte son propre
sens, sa propre richesse au mes-
sage.»
« Elle fertilise les messages,
parce que c’est un média incarné,
comme un « messager media.»»
Que pensez-vous de l’engouement
qui semble s’affirmer en France
pour le développement durable et
le respect de l’environnement ?
Quelle est la positon de Suez
dans ce contexte ?
V.B. : Les questions de développement durables sont dans
nos gènes pour la simple raison qu’il s’agit à la fois du
cœur de notre stratégie, de la finalité de nos activités
quotidiennes, et du principal apport que l’on a vis-à-vis de
la société. Que l’on soit une collectivité locale, un industriel,
un citoyen, la question du développement durable vous
renvoie toujours – comme pour un enfant ! - aux mêmes
pensées : éteindre la lumière ; réduire ses déchets et
préserver l’eau. Tout est dit puisque ce sont les trois
activités du groupe : énergie, eau, propreté !
«« NNoottrree ppoossttuurree ppoossiittiivvee eesstt àà
llaa mmeessuurree ddeess ssoolluuttiioonnss qquuee
nnoouuss aappppoorrttoonnss.. »»
Ce qui fait notre force et notre croissance, c’est précisément
le fait que nous soyons apporteurs de solutions en ces
domaines. Cette posture positive n’est pas un artifice
publicitaire, ce qui d’ailleurs est contraire à notre culture.
Dans un contexte de réelle prise de conscience collective,
le PQR 66 nous permettait d’oser et poser les vraies
questions partout en France, mais pas pour nourrir
la dramatisation ambiante. Nous délivrons au contraire les
principales clés des solutions, sur les trois piliers
indissociables qui font toute problématique, toute
réflexion, toute responsabilité de développement durable :
le social ; l’économique (en affirmant que le dévelop-
pement durable recèle des débouchés nouveaux non
envisagés auparavant) ; l’environnemental.
Je pense que, devant l’engouement actuel des politiques,
des compétiteurs et du monde extérieur au sens large sur
ces thèmes du développement durable, nous entrons dans
un carrefour de légitimité des discours tenus. À ce titre, il
nous semble important que Suez joue son rôle de diapason
et donne à réfléchir au plus grand nombre, sur la base
solide de son expertise et de sa légitimité professionnelle
de premier plan. La Presse Régionale était le lieu idéal pour
le faire, car c’est un média qui réunit nos cibles et qui est,
en tant que tel, un espace média générateur de débat et
d’opinion.
Propos recueillis pour IMPACT PQR par VERBAHUIT,
Emmanuel de Chevigny. edechevigny@free.fr
Valérie Bernis
« La presse
écrite régionale
fonde sa légiti-
mité sur tous
les points d’appui
de notre cam-
pagne : les politiques économiques,
environnementales et sociales de Suez.
Elle y rajoute par elle même la
dimension sociétale. »
«Il n’y a pas de campagne Suez qui
ne puisse être présente en presse
régionale, car il s’agit toujours de
donner du sens à l’ensemble de ses
« marques commerciales »… qui sont
partout enracinées en France. »
« Pour moi, le PQR 66 est par nature
le média universel de l’écrit. C’est un
mass média qui sait allier pour son
lecteur la raison et la passion,
l’information rationnelle avec son écho
émotionnel « localisé », le citoyen et
le consommateur, l’actionnaire et
le client bénéficiaire, l’économique et
le social… »
« Généreuse en information,
voulant partager avec l’ensemble de
ses multiples publics-cibles les raisons
d’être optimiste sur ces questions
majeures : à votre avis, je parle de
la PQR ou de notre campagne ?! »
VERBATIM
2
Un souffle mondial
pour des convictions
planétaires
Lancé dès 2000
autour de 10
grands princi-
pes qui portent
sur les Droits de
l’homme, du
travail, la pré-
servation de
l’environnement et la lutte contre la
corruption, le Pacte Mondial des
Nations Unies s’est affirmé comme un
lieu privilégié d’échanges entre les
Nations Unies, la communauté des
affaires, les syndicats et la société
civile.
Objet : le partage des initiatives,
la promotion des valeurs et des expé-
riences relevant d’un management
global responsable.
Suez a fait partie des premières entre-
prises à y adhérer. Il y contribue acti-
vement par sa réflexion sur la
responsabilité sociétale des entrepri-
ses et à sa concrétisation sur le terrain.
Les travaux de Suez s’appuient sur de
nombreux partenariats internationaux
et réseaux d’échanges.
Créditphoto:L.Zylberman/Graphyx
En savoir plus :
www.suez.com
rubrique Développement Durable,
Adhésions et Partenariats.
www.csreurope.org
www.wbcsd.org www.wbcsd.org
www.unglobalcompact.org
impact 17.qxd 24/08/07 18:55 Page 3
3. IN SITU MARKETING
Combien y a-t-il chez vous de terminaux mobiles ?
Faites le compte de ce qui pèse dans vos poches,
remplit vos valises pour un week-end ou vous
accompagne en voyage : un Blackberry ou autre
assistant personnel, un iPod ou autre baladeur, un
appareil photo numérique, peut-être une caméra
DV, sûrement un mobile tout simple, éventuel-
lement un lecteur de DVD de voyage et très
probablement un ordinateur portable… Nous ne
comptons évidemment pas les kilomètres de fils
d’alimentation ou de connexion de ces appareils…
ni ce qui est passé au rebut depuis le début des
années 90 : les bi-bop, téléphones de voiture
avec batteries intégrées (5 kgs tout de même..),
walkman, enregistreurs à cassettes, calculatrices,
répertoires électroniques, convertisseurs d’euros
et radios portables !
La convergence,
une évidence ?
Si vous lisez cette lettre, vous faites probablement
partie d’un univers de trend-setters qui sourient à
cette énumération en vous disant qu’effective-
ment, la réunion de
tous ces « devices »
est une attente
évidente. Peut-être
même avez-vous
déjà commandé un
iPhone pour la fin
de l’année ? …
Si c’est le cas, sachez que tout ne va pas (encore)
de soi. En effet, selon une étude réalisée par TNS
Sofres en juillet 2007, 49% des consommateurs
préfèrent encore aujourd’hui des termi-
naux spécialisés (musique, téléphone, photo,
e-mails…) à un terminal unique intégrant toutes
les fonctions (40% des interviewés). À la base de
cette réticence, on trouve principalement la peur
de la panne (29%), et donc le sentiment très fort
de dépendance à son terminal, qui devient dans
nos sociétés une extension de mémoire, un lien
avec le monde, un compagnon de loisirs, un objet
social indispensable dont la « mort » possible ou
la « maladie » qui guette apparaissent
extrêmement anxiogènes. D’ailleurs, pour 18%
des interviewés, si on perd son appareil « on
perd tout ! ». À quand l’assurance « perte de
mobile » et la sauvegarde permanente ?
Plus rationnels, 14% des Français estiment que
la convergence se fait au détriment de la qualité
(« la qualité d’un appareil unique est inférieure à
celle d’un appareil spécifique ») et 12% estiment
in fine qu’avec plusieurs appareils, c’est « plus
simple ». Les autres raisons, plus prosaïques, de
refus d’un appareil « convergent » ont trait au
prix supposé, à la fragilité, à la capacité mémoire
ou à la complexité d’utilisation d’un tel terminal.
Early adopters : une
recherche de « légèreté »
Comme il faut s’y attendre, les « early adopters »,
« influenceurs » et autres « future shapers » ou
« future makers » voient, eux, déjà la révolution
de la convergence comme une réalité tangible
(45% en attente du terminal unique vs. 29%
fidèles à des terminaux dédiés).
Auprès des jeunes générations, la cause est déjà
entendue : 51% sont déjà en attente du terminal
unique (contre 43% fidèles à la spécialisation des
appareils) ; quelles raisons réunissent ainsi les
jeunes et les « geeks » suppliant les firmes de
précipiter le mouvement de la convergence ?
La praticité, tout simplement. Pour 77% c’est
« plus pratique ». Pour 32% c’est surtout « moins
encombrant ».
Les fonctionnalités
de demain : entre gadget,
info et pratique
Quelles fonctionnalités devront donc intégrer ces
terminaux convergents, puisqu’il semble acquis
qu’ils sont la prochaine génération de mobiles ?
Les services à valeur ajoutée de demain alternent
entre le très pratique (monétisation) et le plus
ludique (image, musique).
TNS Sofres distingue deux indicateurs : le taux
d’usage actuel et le taux d’appétence pour les
différents services imaginables. La différence
entre le premier et le second définit un potentiel
de commercialisation plus ou moins grand.
L’analyse fait apparaître en tête des attentes (et
des potentiels de marché) la visiophonie, c’est-à-
dire la possibilité de voir son correspondant et
d’être vu par lui. Autrement dit une
caractéristique déjà présente sur de nombreux
mobiles de dernière génération, et un service
dont l’utilité ne semble pas avérée... Vient ensuite
une fonction importante, bien que, là aussi, peu
nouvelle : la fonction information, et plus
précisément la possibilité d’écouter la radio à
partir de son mobile (l’écoute de la TV en direct
n’arrivant qu’en… 8ème
position). Cette fonction,
placée en deuxième position des potentiels de
croissance en terme de services ouvre une brèche
importante par sa signification : le mobile (ou
terminal numérique intégré) acquiert un peu plus
le statut de nouveau support d’information
multimédias.
Plus novateurs les services de géolocalisation
(le TomTom dans votre téléphone ?) et la
capacité des futurs terminaux à servir de titre de
transport sont étonnamment bien placés dans
ce ranking. Les Français se voient donc sans plus
de difficulté rejoindre la tendance nippone à
utiliser le combiné téléphonique comme un
terminal de paiement et à la façon d’une carte
bleue… ou d’une carte orange pour commencer.
On retrouve d’ailleurs les fonctionnalités « carte
de crédit » en 7ème
position de ce classement.
Les autres services plébiscités sont des
déclinaisons grand public de technologies déjà
disponibles, qu’il s’agisse de téléchargement de
musique, de messagerie, de gestion d’e-mails ou
de consultation de sites.
Le marché de demain…
ou d’après-demain ?
Reste que ces services, intégrés et convergents,
ne deviendront une réalité qu’à condition de faire
la preuve de leur ergonomie et de leur
performance, relativement aux usages actuels via
les classiques terminaux séparés, ordinateurs,
appareils photos, baladeurs, etc.
On a beaucoup dit que la consommation des
Français était tirée par les dépenses de
communication, et notamment la surconsom-
mation récente de services en lignes et
audiovisuels, ainsi que les divers abonnements à
ces prestations. On pourrait donc penser que
le premier handicap au développement de
ces nouveaux services et terminaux serait le prix,
nos concitoyens mettant le hola à de nouvelles
facturations. Il n’en est rien : parmi les raisons
(projectives) que les Français auraient de ne pas
utiliser ces services, ils ne citent les coûts qu’en
3° position (13% d’entre eux) loin derrière
les autres raisons plus logiques (pas d’intérêt
ressenti : 36% et préférence pour l’ordinateur :
16%). Le champ semble donc largement ouvert
pour la nouvelle génération de téléphonie « tout
en un », pour peu que les différents opérateurs
sachent en parler (voir cartouche)… ce qui
n’apparaît pas encore évident !
En savoir plus : ricard@spqr.fr
ou télécharger tous les résultats
de l’enquête de Valérie
Morrisson sur la mobilité :
www.tns-sofres.com
Qui ne s’est jamais interrogé en visionnant
les spots TV de tel ou tel opérateur télécom ou
fabricant de terminaux sur ce que monsieur
« tout le monde » pouvait bien comprendre à
ce monde onirique où les gens volent d’un
continent à l’autre ou jouent avec des
abstractions sensées symboliser la communi-
cation, la sociabilité ou l’ubiquité ?
Si les Français semblent à même de comprendre
qu’il faut éviter de prendre un abonnement chez
« crétin.fr », le tableau ci-dessous montre
qu’un fossé semble se creuser entre les
industriels et le grand public.
Si les principaux concepts de l’internet (les
« box », l’« ADSL », le « Haut Débit » et…
le « téléchargement » !) et de la TV (la « TNT»)
sont majoritairement compris et assimilés,
il n’en va pas de même de termes pourtant très
largement usités par les journalistes grand
public, des quotidiens comme du 20h.
Ainsi, moins de 50% des Français savent ce
qu’est un blog ! Et que dire du concept de
télévision numérique, dont 42% des Français
seulement savent ce que signifient les deux
lettres « HD ». Pour rester dans l’univers de
la TV, 83% des Français ignorent encore ce qu’il
faut mettre derrière les trois lettres « VOD ».
En matière de téléphonie aussi, les derniers
concepts développés semblent abscons au plus
grand nombre : 23% des Français comprennent
le vocable « 3G »… ce qui n’est pas très
rassurant sur la capacité des opérateurs à faire
adopter leurs dernières technologies.
Pour la bonne bouche, les « podcasts » dont
les radios (mais pas seulement) parlent
maintenant comme d’un service commun,
est un terme qui n’évoque rien d’autre qu’un
grand flou pour …90% des Français !
NTIC : la pédagogie, un enjeu de communication énorme
3
Les Français et l’électronique mobile
Steve Jobs vient à nouveau de créer l’événement en écoulant un demi-million d’appareils au cours des premières semaines
de vente de son iPhone. La «désirabilité» de la marque Apple est-elle seule responsable de ce cas marketing
ou bien prédictive d’une intégration maximale des fonctions nomades dans les mois ou les années à venir ?
TNS Sofres sort opportunément une étude qui décrypte ce «nouveau» marché.
gne sur son site le premier journal vidéo quotidien réalisé par la rédaction : « JT Web », 5 à 7 minutes d’informations locales et régionales. I Var matin publie un nouveau supplément immobilier. I La Voix du
aires et dédié aux urbains. Par ailleurs, avec l’artiste Ben, le quotidien a lancé une campagne pour le civisme : « Je pense donc j’élis ». I L’Union et l’Ardennais mettent en ligne leur nouveau site internet et lancent
Sans Frontières » mêlant français, espagnol et basque. Par ailleurs, le groupe lance sa plateforme de blogs gratuits : www.blogsudouest.com I Nice Matin publie un nouveau supplément hebdomadaire tout en italien « 7 giorni »
ent la diffusion en parallèle des informations sur tous les supports : papier, web, télé, radio et téléphones mobiles. I A l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby, une douzaine de quotidiens régionaux s’unissent pour publier un
« La grande histoire du Critérium du Dauphiné Libéré » est publié par les Editions du Dauphiné. I Ouverture du site laprovence.com par la Provence : informations en continu, vie pratique mais aussi blogs et interactivité.
+ 20%
+ 14%
+ 12%
+ 12%
+ 11%
+ 9%
+ 8%
+ 8%
+ 8%
+ 8%
Visiophonie
Taux d'appétenceTaux d'usage actuel
Radio via le portail
de l'opérateur
L'utilisation du mobile
comme titre de transport
Les services
des géolocalisation
Le téléchargement
de musique
La consultation de sites
internet mobile
L'utilisation du mobile
comme une carte de crédit
La télévision
en direct
L'émission ou la réception
d'e-mails
Le service de messagerie
instantanée
Plutôt bien savoir de quoi il s'agit
Pas du tout savoir de quoi il s'agit
Très bien savoir de quoi il s'agitDéclarent...
Plutôt mal savoir de quoi il s'agit
33% 37% 10% 20%
31% 35% 13% 21%
27% 39% 16% 18%
25% 36% 17% 29%
24% 30% 21% 28%
20% 33% 21% 26%
18% 30% 21% 31%
15% 27% 23% 35%
9% 14% 20% 57%
7% 10% 17% 66%
8% 8% 13% 71%
4% 6% 14% 73%
3% 4% 11% 82%
70%
66%
66%
61%
54%
53%
48%
42%
23%
17%
16%
10%
7%
Internet haut débit
L'ADSL
La TNT
Le téléchargement
Les Box (Livebox,
Freebox, Neufbox)
Le téléphone par
internet
Les blogs
La télévision
numérique HD
La téléphonie 3G
La video on
demand
Le Peer to Peer
Le pod cast
Le streaming
ST savent bien
de quoi il s'agit
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