1. CHAPITRE I
STRUCTURE GEOLOGIQUE
Ouvrant la carte géologique de la région de Bougie, le caractère
accédanté du pays, à région naturelle bien distincte qui est en relation étroite
avec la construction lithologique du terrain, saute aux yeux.
Les vieux schistes cristallins du massif ancien Kabyle apparaissent en
fenêtre sous leur manteau de calcaire ou de grés, à l’ouest Bou Hatem et Toudja
et plus largement, en grands lambeaux de pénéplaine au sud-est. De Djidjelili et
dans la zone comprise entre l’oued Nil et l’oued de Kébir ; dans cette dernière
région, vallée de l’oued Djendjen affleurant également des calcaires cristallins
(de tinte grise bleu âtre claire .ces formations primaires appartiennent au socle
des massifs anciens de Kabylie : mole cristallin de fort national et massifs
métamorphique de la petite Kabylie qui se continus jusqu’à Philippeville et le
djebel Edough de Bône. Elles sont parentes des formations de la sardine, de la
corse, de la calabre italienne et des massifs des mourres et de l’Esterel, débris
d’un continent ancien, l’hypothétique terpénoïde contre lequel seraient venus
s’écrasé les plis du systèmes alpin,dont fais partie l’atlas.
Les reliefs de l’atlas tellien sont ici plus anciens que dans le Maghreb
central aussi ont-ils un aspect lourd, usé, un air de mielleuse, à moins d’avoir été
rajeuni par les mouvements orogéniques de l’époque tertiaire par exhaussement
compliqué de fractures.
La chaîne liesso-jurassique du Djurdjura est celle qui le mieux fait
figure de haute montagne à cause certes de son altitude mais surtout à cause de
l’abondance des calcaires découpés par l’érosion. Son versant sud du col de
Tirourda à Sidi-Aich est presque en entier constitué par des calcaires gréseux
du crétacé inférieur, les mêmes aspects géologiques se retrouvent dans la ligne
Arbalou-Gouraya qui prolonge la chaîne Djurdjra-Akfadou .au nord ouest de
cette chaîne le tel kabyle comprend des plis crétacés (zone littorale, au nord de
la ligne Toudja-Adekar) et mutiques (argiles et grés numidiens de la zone
boisée).
La chaîne des Bibans est comprise dans la région étudiée à partir des
portes de fer ; d’age pyrénéen sa corniche calcaire dépasse à peine en altitude
les conglomérats, sable et argile de l’olégocène continental, débris que l’érosion
à accumulé sur ses flans.
Au nord des Bibans D’AKBOU au massif primaire sud-est de Djidjel,
se trouve la chaîne des Babors où le jurassique inférieur forme l’ossature de tous
les grands reliefs (région Est d’AKBOU et zone comprise entre l’oued eitounet,
le méridienne du cap cavallo).les affleurements des trias (argile, marne)
constituent une caractéristique géologique des Babors. Les calcaires marneux
2. du crétacé inférieur abondants partout séparant le Djurdjura des Bibans et des
Babors, un long sillon ferme la vallée de l’oued sahel. Des structures très
anciennes jusqu’à Sidi-Aich, son fond est rempli par des sédiments continentaux
de l’aquitanien (argile rouge, grés de sable de l’olégocène supérieur) de Sidi-
Aich à bougie un affleurement cartésien (argile et grés, marneux du miocène)
suit la vallée dont toute la longueur est couverte d’alluvions rentes, favorable
aux cultures.
Aux deux extrémités de la haute chaîne des Babors on rencontre des
sédiments de l’époque nummulitique ou plus récente ; grés argiles marne de
bougie, grés de numide et formation marine calcaire où argileuse de chekfa-
Djidjel
Au sud-est de bougie, dans la région de Oued Amizour et important
dans le massif de cap cavallo, se rencontre des microgranites et des granites
d’origine éruptive.
Les dépôts marins d’age quaternaire, galets et sables de médiocre étendu sont
localisés sur le rivage actuel.
CHAPITRE II
LE RELIEF
Kabylie du Djurdjura (partie comprise dans l’arrondissement)
La limite du département laisse à l’ouest tous le massif kabyle et la
vallée du Sebaou elle suit la chaîne du Djurdjura depuis le col de Tirourda
jusqu’à l’Azérout n’Taret, contour l’Assif el hammam et coupe le tel kabyle par
une ligne allant du Cole de Tigdint jusqu’à la cote dans une direction général
sud nord
Le Djurdjura donne l’impression d’une barrière ferment u sud et à l’est
.le massif de Kabylie ; véritable muraille puissante et nue à l’aspect tourmenté,
déchiqueté par l’érosion. Le point culminant Lala Khaddidja se trouve dans le
département d’Alger .les passages même de l’est y sont rare, élevée et bloquée
par la neige en hiver : col de Tirourda 1700 m, col de Chellata 1465 m, col du
N’cheria 1331m et col d’akfadou 1350 m auprès desquels sont placés comme
des sentinelles de beaux massifs rocheux ; Azérout N’tann 1542 m.
La chaîne qui depuis AKBOU suit une direction sud –sud –ouest , nord
.nord est .se brise vers l’est au djebel Agbalou 1317 m et se termine par le
Gouraya 660 m énorme piton isolé qui domine bougie avant de descendre à pic
dans la mer .
3. La route de la Kabylie vers Alger voie d’accès peu facile vers la
vallée du Sebaou, chemine à flâne de El Kseur à Azzazga dans la région de
canes. Elle culmine au col de Tigdint 984 m .au nord du djebel Toukra 1465 m
plus au nord s’et agent jusqu’à la mer les massifs en grandes partie boisées de
Taourirt Ighil et des Mezalla que découpes de nombreux torrents.
II- Kabylie des Bibans et des Babors
A l’est de Djurdjura dont les sépares la vallée de la Soummam,
s’élèvent par gradations successives les montagnes de la petites Kabylie, dont
les plus hauts sommets sont des pitons jumeler du Babors 2004 m et du tababor
1960 m. Le frère et la sœur disent les kabyles l’aspect n’est plus celui du
Djurdjura aux arêtes bien nettes se détachant d’une arêtes principale, il sont
plutôt surtout dans les Bibans , celui d’une succession de pics de pitons de
plateaux arasés de collines posés en désordres et sans orientation apparente !ce
pendant un examen attentif permet de distingué les chaînes maîtresses .
Au sud dans la région la plus chahutée, la chaîne des Bibans
coupes les portes de fer par où la vallée de bougie communique avec le plateau
Sétifien se traversent creusant des vallées profondes et même des gorges
pittoresques celle de Guergour .elle à l’air d’un tapis usé jusqu’à la corde, sauf
dans la partie orientale relevée au dessus de 1700 m, orientée sud ouest – nord
est jusqu’au djebel Anezhar 1415m .elle se dirige de l’ouest à l’est du Guenzat
au djebel Tafat 1876 m..
Au nord des Bibans , la chaîne des Babors dorsale principale de
la petite Kabylie est un peu parallèle à la première depuis L’aderar Gueldamane
et le djebel Trouna 1369m jusqu’à djebel Bou Andes 1876m .
Dans la région de Kherrata elle s’irradie en plusieurs massifs
puissants et ramassés que coupes les fameuses gorges du Chabet El Akra (défilé
de la mort), longue de 7 km environ, entaillées en creux dans la montagne. Les
plus beau peu être D’ALGERIE. Ces montagnes sont à l’ouest, le dj. Si Djaber
1392 m, le dj Takouchet 1896m , le dj Tanouar 1252m, le dj Tissitt 1197m . à
l’est le dj Adrar Amellal 1773m. Les massifs des Babors et ex Tababors, au sud
les dj Kaloun de Draa El Caïd. la chaîne va se terminer au dessus de la vallée de
l’oued el Kébir par les monts de Tamesquida 1626m, de Dahous 1276m, du
Seddats 956m, D’el Msid 915m , et du Tafortas 1343m, qui encerclent la plaine
de Chekfa.
Entre cette arête et la mer, l’immense golf de bougie est ceinturé par
une série d’avents monts qui se pressent jusque dans les flets.
III -la vallée de la Soummam
4. La vallée de l’oued Soummam ; nom que prend l’oued sahel après avoir
contourné le piton isolé au milieu de la plaine d’AKBOU est la plus profonde et
la moins étroite de tout le tell oriental. C’est la principale articulation du massif
kabyle qu’elle divise en deux provinces bien distinctes.
Bordée par les molles pentes qui descendent du Djurdjura et du Babors,
s’élargit progressivement à partir de Sidi-Aich, passe au pied du Dj Sidi Bou
Dra Hem (la montagne d’argent) pour aboutir à la capital des kabyles ;
Bougie .bâtie en amphithéâtre sur les pentes inférieur du Gouraya . tout le long
de son bours de longues et étroites plaines admirablement cultivées font sa
richesses et celle de Tazmalt AKBOU el Kseur et Oued –Amizour.
IV - Les plaines littorales et la cote
On chercherait en vain le long de la cote de larges et vastes plaines
elles sont toutes très étroites et la place leur est chichement mesurée. Celle de
Bougie longue à peine d’une vingtaine de km et interrompus par la pointe de
Tichi est de dimension médiocre. Celle de l’oued Marsa dont les cultures ont
fait disparaître l’ancienne foret ne va guère au delà de l’oued Agrioun. Jusqu’à
Djidjel les autres plaines sont toutes paralléles la plus importante de la région
est celle de Chekfa et de oued Djendjen et nil.
Les plages et dunes littorales sont également rares : Bougie, Tichi,
Oued Mrsa, Taza, Djidjel....le plus sauvant la montagne finit sur la mer en
falaises abruptes ou en éperons rocheux : pointe Ksila, cap Sigli, île pisan,
pointe Mezaia, cap Carbon, cap Aokas, île de Mensouria, cap Cavalo avec les
îles du grand et du petit Cavalo, promontoire du phare des Ras Afia,rocher du
pigeons et accueil de la salamandre de Djidjel, la cote sinueuse est découpée
de crique de baies et d’anses rocheux . Elle offre peu d’abris surs , seuls Bougie
et Djidjel fournissent un mouillage de quelque étendue, couvert par de caps
rocheux qui les protéges du coté de l’ouest des vents plus redoutables en hiver.
CHAPITRE III
LE CLIMAT
A la diversité du pays kabyle, correspond des climats qui varient
suivant l’altitude et les régions.
Le climat doux et tempéré de la zone méditerranéenne ne se fait sentir que le
5. long de la plaine littorale et de la vallée de la Soummam, à Bougie et Djidjel les
mauvais jours d’hiver sont les jours de pluie la température ne dépassent guère
au dessous de 5°c .en 1917 on a vu 2°c ; l’été le thermomètre ne dépasse pas
généralement 32°c.
Dés que l’on s’élève sur les sur les hauteurs, le climat devient
continental chaud l’été, avec des nuits fraîches ou froides, très raides l’hivers.
Dés qu’on atteint 600 m. Une neige abondante recouvre, l’hiver les plateaux et
les pentes. Les basses températures qui descendent parfois jusqu’à -6°c se
maintiennent toute la saison. Il est fréquent que les communications soient
interrompues pendent 3 à 4 jours et même d’avantage dans la région de
Kherrata et Adekar.
L’été le massifs de Djurdjura est beaucoup plus chaud que celui des
Babors cela tient au régime des vents : la brise venant du nord apporte la
fraîcheur de la mer, cependant lorsque il souffle ; le brûlant siroco du désert
atteint même les hauteurs et la trouée de la Soummam arrive jusqu’à Bougie
.c’est ce même chemin que suivent les vents pluvieux du nord et du nord ouest
pour arrosé la vallée malgré l’écran du Djurdjura.
Ce sont en effet les montagnes de Kabylie et particulièrement leur
versant, qui de toute l’Algérie reçoivent les précipitations les plus abondantes.
On enregistre à Bougie 1036 mm et 1357 mm à Djidjelili.
Le climat de la côte est très humide surtout pendant la saison de
pluies de décembre à mars. Les versants intérieurs sont plus secs : 495 mm à
Sétif et en été, il y a aucune humidité.
Le climat est partout très sain et rares sont les régions impaludées.
CHAPITRE IV
LES EAUX COURANTES ET LES SOURCES
Le régime des eaux reflète les conditions du climat : si la neige et la
pluie contribuant à faire de la Kabylie une région bien arrosée les rivières qui la
sillonnent ont un régime très irrégulier. Impétueux torrents en hiver et au
printemps, elles sont sauvant à sec l’été.
Nous n’étudiant pas l’oued Sebaou
6. long de la plaine littorale et de la vallée de la Soummam, à Bougie et Djidjel les
mauvais jours d’hiver sont les jours de pluie la température ne dépassent guère
au dessous de 5°c .en 1917 on a vu 2°c ; l’été le thermomètre ne dépasse pas
généralement 32°c.
Dés que l’on s’élève sur les sur les hauteurs, le climat devient
continental chaud l’été, avec des nuits fraîches ou froides, très raides l’hivers.
Dés qu’on atteint 600 m. Une neige abondante recouvre, l’hiver les plateaux et
les pentes. Les basses températures qui descendent parfois jusqu’à -6°c se
maintiennent toute la saison. Il est fréquent que les communications soient
interrompues pendent 3 à 4 jours et même d’avantage dans la région de
Kherrata et Adekar.
L’été le massifs de Djurdjura est beaucoup plus chaud que celui des
Babors cela tient au régime des vents : la brise venant du nord apporte la
fraîcheur de la mer, cependant lorsque il souffle ; le brûlant siroco du désert
atteint même les hauteurs et la trouée de la Soummam arrive jusqu’à Bougie
.c’est ce même chemin que suivent les vents pluvieux du nord et du nord ouest
pour arrosé la vallée malgré l’écran du Djurdjura.
Ce sont en effet les montagnes de Kabylie et particulièrement leur
versant, qui de toute l’Algérie reçoivent les précipitations les plus abondantes.
On enregistre à Bougie 1036 mm et 1357 mm à Djidjelili.
Le climat de la côte est très humide surtout pendant la saison de
pluies de décembre à mars. Les versants intérieurs sont plus secs : 495 mm à
Sétif et en été, il y a aucune humidité.
Le climat est partout très sain et rares sont les régions impaludées.
CHAPITRE IV
LES EAUX COURANTES ET LES SOURCES
Le régime des eaux reflète les conditions du climat : si la neige et la
pluie contribuant à faire de la Kabylie une région bien arrosée les rivières qui la
sillonnent ont un régime très irrégulier. Impétueux torrents en hiver et au
printemps, elles sont sauvant à sec l’été.
Nous n’étudiant pas l’oued Sebaou