VP1 - Toulouse terre de rugby : un puissant marqueur du territoire
Programme Forum 2009
1. NUMERO SPÉCIAL
21E FORUM
COMMUNICATION
PUBLIQUE ET
TERRITORIALE
CITÉ DES CONGRÈS
2 4 18
le choix la réforme le grand prix SAINT-ÉTIENNE
de saint-Étienne territoriale de CaP’CoM
CAP’COM
LE PROGRAMME
1, 2 et 3 DÉCeMbre 2009
Tout l’monde à
Saint’É !
2. le saint-É teaser
Symbole allégorique de l’édition,
Changer d’échelle, le le Monsieur Cap’Com porte En guise de
contexte l’impose. L’urgence chapeau, la
environnementale implique
les attraits du territoire chapelle Saint-
de traduire à l’échelle des stéphanois. Pierre de Firminy,
territoires, et des pratiques dessinée par
La Tour du Design offre, depuis son sommet, Le Corbusier,
professionnelles, des enjeux un point de vue exceptionnel sur témoigne d’un
planétaires. La crise, avec l’agglomération et sur l’avenir patrimoine
les restrictions budgétaires résolument design du territoire. architectural
qui l’accompagnent, oblige exceptionnel.
à repenser les formes et les
moyens de la communication. Le pull jacquard rappelle à la fois
la culture ouvrière mais aussi toute la
Tout autant que le mouvement tradition d’art et d’industrie de la ville.
perpétuel des pratiques
numériques. La réforme
territoriale qui s’annonce et les Le foot : bien plus qu’un sport, une marque identitaire
enjeux de la métropolisation dont le chaudron reste l’emblème mythique.
viennent bouleverser les
manières de penser la
géographie, les institutions, GranD jEU ConCoUrS
Donnez un nom à notre mascotte
les projets. Elles conduisent 2009. Pour qu’il ne reste pas Depuis l’épopée des « verts »,
les institutions sur la voie un illustre inconnu, soumettez la couleur reste associée au
de la coproduction, de la vos propositions de nom pour le territoire stéphanois qui la cultive
bonhomme-territoire. aujourd’hui sous d’autres formes, en
mutualisation, voire de la rendez-vous sur www.cap-com.org
fusion. matérialisant son engagement en
pour proposer et voter.
faveur du développement durable.
Changer d’échelle, c’est aussi
repenser la proximité avec
baCk
les citoyens, les habitants, les
usagers pour tenter de rompre Chaque année, le Forum Cap’Com prend ses
avec les crises démocratique quartiers dans une ville différente et emmène les
to 2005
et sociale. C’est trouver la
bonne échelle pour s’adresser à
communicants à la découverte conjuguée d’une
chacun et donner du sens pour thématique et d’un territoire.
tous.
Cette période de mutations 2008 2007
profondes se présente surtout
comme un temps où la nantes strasbourg
communication se recentre sur • Pour fêter son 20 e
• Pour saluer
des valeurs fortes de service anniversaire, Cap’Com l’arrivée du tgV
public. Un temps où l’humain convoque les créatures à strasbourg,
redevient le centre des imaginaires du Royal Cap’Com s’installe
préoccupations. Deluxe pour une soirée en Alsace au
fantasmagorique. moment du Marché
Un temps où la communication Il invite les 1 000 de Noël. Comme
réapparaît comme un élément participants à imaginer son territoire
indispensable du projet ce que pourrait être d’accueil, Cap’Com se tourne vers l’Europe et
collectif. la communication incite les communicants à « dépasser leurs
publique des 20 frontières ».
Le monde change, la prochaines années.
communication s’adapte.
À Saint-Étienne plus que
jamais, la rencontre et 2006 2005
le partage d’expériences
seront essentiels pour mieux tours lyon
appréhender notre nécessaire • « Risquer la • la célèbre Fête des
changement d’échelle. communication ! », lumières de lyon
un titre provocateur comme un instant
pour une édition magique dans un
Dominique Mégard, créative. Tours joue Cap’Com consacré au
déléguée dans la cour des temps. Temps politique,
générale grandes à force de temps médiatique,
de Cap’Com bonnes idées et temps du projet et temps
démontre aux Cap’comiens « qu’oser ne nuit de la communication
pas à la communication publique ». confrontent leurs
logiques… le temps d’un
Forum au programme gastronomique.
3. 21E
saint-Étienne FORUM
La 21e dimension CAP’COM
de Cap’Com
DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
3
21e Forum de la communication publique et territoriale
la CoM’ Met le CaP
sur saint-Étienne !
P
ourquoi Saint-Étienne ? Bonne ques- pective. Première du genre en France, la Cité de l’agglomération à travers la dernière cam-
tion mais réponse difficile a priori pour a ouvert ses portes cet automne. pagne institutionnelle commune « Tous les
une ville majoritairement vécue par les L’agglomération (400 000 habitants et curieux vont à Saint-Étienne ! ». Fer de lan-
futurs participants du Cap’Com comme une 43 communes) est engagée dans une dy- ce de ce patrimoine muséal, le musée d’Art
non-destination. Bien sûr, l’épopée des Verts namique de projets structurants comme la moderne détient la seconde collection des
résonne encore dans l’inconscient collectif. construction d’une seconde ligne de tram. 19, 20 et 21e siècles après le Centre Pompi-
Cette relation intrinsèque entre sport et Plusieurs chantiers de rénovation urbaine dou à Paris.
image du territoire suffirait presque à jus- bénéficient des investissements de l’ANRU. La ville est au cœur de l’actualité de la
tifier la tenue d’un Cap’Com à Saint-Étienne Des sites industriels, comme celui du GIAT, réforme territoriale. Maurice Vincent, prési-
(le thème sera d’ailleurs traité dans un par- font l’objet d’une reconversion. Le program- dent de l’agglomération de Saint-Étienne, et
cours). Or, les ressources du territoire et de me Manufacture – Plaine Achille permettra Gérard Collomb, celui du Grand Lyon, veulent
ses habitants témoignent d’une vitalité pas- à un territoire d’une centaine d’hectares de faire émerger une grande Eurométropole.
sionnante. Suivez le guide. changer de visage et de fonction d’ici 10 ans. Elle inclurait le Nord Isère et le pays de Vien-
La ville est aujourd’hui associée au L’ampleur de ce mouvement d’urbanisme a ne. Le projet interroge la relation aux trois
design, dans son acception culturelle com- justifié la mise en place d’un établissement départements concernés ainsi qu’à la Région
me économique. Les acteurs du territoire se public d’aménagement, l’ÉPASE. Rhône-Alpes qui préfère au concept de mé-
sont appuyés sur la longue tradition d’art et L’activité culturelle stéphanoise est très tropolisation celui de multipolarisation.
d’industrie de Saint-Étienne pour faire émer- riche. Dernier arrivé, le Zénith, première Saint-Étienne est un terrain de jeu fas-
ger un pôle de créativité et d’innovation. salle de Rhône-Alpes avec 7 200 places. Il cinant pour les communicants publics qui
En 1998, l’École des Beaux-Arts et la muni- complète l’éventail d’équipements composé trouveront là rassemblées les problémati-
cipalité ont créé la Biennale internationale de l’Opéra-Théâtre, du Fil (scène de musiques ques du moment.
du design puis, en 2005, la Cité du design, actuelles), de la Comédie (centre dramati- Cap sur saint-É !
outil de formation, d’innovation et de pros- que national). Les musées portent l’image
4. rÉForMe territoriale
brain storMing
Tel est l’un des enseignements
de la première enquête nationale
de référence menée par CSa et
IDcommunes, en partenariat avec
Cap’Com sur « Les Français et la
communication publique locale ».
F
aut-il investir davantage sur le web
ou sur le papier ? Qu’est-ce qui mar-
che pour toucher les jeunes ? Comment les questions
faire pour intéresser davantage les lecteurs
du magazine local ? Quels sont les tendan-
en DÉbat
ces, les nouveaux modes de consommation
de l’information ?
à CaP’CoM
Les communicants comme les élus se posent les enjeux de la
régulièrement toutes ces questions sans pour métropolisation : quel rôle
autant disposer de données objectives et chif-
frées. Des éléments de réponse sont désormais pour la communication ?
disponibles. Plus de 1 000 Français ont été interro- Le temps des élus / 2 décembre, 11:00
gés sur leur perception de la communication locale
réforme territoriale,
93 %
à l’échelle de leur commune, intercommunalité, départe-
ment et région. De quoi éclairer la plupart des stratégies de élections régionales :
communication. quelle lisibilité pour
des Français Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Français mani- le champ local ?
festent un intérêt fort pour la communication publique locale (à Le grand débat / 3 décembre, 14:30
intéressés par la 93 %). 36 % d’entre eux estiment qu’il n’y a pas assez de commu-
nication. Autre surprise de taille, les magazines des collectivités
communication constituent le premier média d’information locale, devant la télé- Fusion, réorganisation,
publique locale… vision, le bouche-à-oreille, la radio, la PQR ou Internet ! La parole mutualisation : comment
publique a de l’avenir… la communication peut-
Les résultats du baromètre seront distillés au fil des débats du elle accompagner le
21e Forum Cap’Com. En attendant, la synthèse de l’étude est consul- changement ?
table sur www.cap-com.org (espace presse)
Parcours « 1+1=mieux ? » /
2 décembre, 14 :30
3 questions à… Pascal Perrineau politologue spécialiste de la sociologie électorale, directeur du Centre de
recherches politiques de Sciences Po.
CaP’CoM Les Français sont-ils attachés à leurs CaP’CoM Faut-il malheureusement s’attendre à
institutions territoriales et à leurs élus locaux ? une faible participation électorale aux élections
Pascal Perrineau : Oui, régulièrement dans toutes régionales de mars prochain ?
les enquêtes et les études d’opinion, les Français font P.P. : Vraisemblablement, car après le sursaut civique
preuve d’un attachement particulier pour leurs élus enregistré aux dernières élections présidentielles de
locaux et surtout pour leur maire. Cela montre que la 2007 (avec près de 84 % de votants), les électeurs
politique locale échappe en partie à la profonde crise semblent être retombés dans une apathie civique
de confiance qui affecte à la fois les institutions et la visible lors des dernières élections municipales
classe politique. de 2008 (32 % d’abstention, chiffre record pour
des municipales) et lors des dernières élections
CaP’CoM avec la réforme territoriale, pensez-vous européennes de 2009 (59 % d’abstention). Les
que la lisibilité des institutions locales sera élections régionales de mars prochain devraient
améliorée ? s’inscrire dans ce même courant. Cependant, elles
P.P. : Les enquêtes d’opinion démontrent en effet que seront la dernière confrontation électorale avant le
l’enchevêtrement des compétences, des fonctions et grand combat présidentiel de 2012. Les régionales
des institutions conduit à un vrai problème de lisibilité pourraient se transformer en galop d’essai pour les
des institutions locales pour les citoyens. La réforme présidentielles et ainsi, peut être, mieux mobiliser
prévue tend à une simplification et à une clarification. que ce qui est prévu.
Cependant, il me semble que la quasi-impossibilité de
supprimer un niveau de collectivité locale rend difficile
à atteindre cet objectif de lisibilité.
5. réforme territoriale
21E
Moins D’institutions, FORUM
CAP’COM
DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
5
Plus De lisibilitÉ ? 1+1 = Mieux ?
l
’État jacobin serait-il de retour ? Porté par la crise Enchevêtrement de compétences, complexité des la communication est un facteur
économique et sociale, par l’ampleur des enjeux éco- niveaux territoriaux, opacité fiscale et financière, inin- clé dans l’accompagnement du
logiques et par une pratique présidentielle nouvelle, telligibilité de la gouvernance, incompréhensibilité des vaste mouvement de réorganisa-
l’État affirme sa prééminence jusque dans la gestion quo- modes de scrutin… l’action publique locale est-elle ac- tion du secteur public local.
tidienne du territoire. cessible pour des citoyens en attente de transparence et
C’est dans ce contexte qu’est débattue la réforme ter- de sens dans l’action publique ? Réorganisation des administra-
ritoriale, annoncée par le rapport Balladur et cadrée par En quoi la réforme territoriale s’attaque-t-elle à cette tions déconcentrées, des hôpitaux,
le Président de la République. Cette réforme, qui ne se question qui préoccupe certains élus et bon nombre de de l’armée, fusion des CCI, mu-
place pas dans le mouvement décentralisateur des der- communicants publics ? tualisation des ser v ices entre
nières décennies, affiche une volonté de réorganisation intercommunalité et ville-centre…
des collectivités locales. Mais faut-il limiter quelque peu l’autoritÉ, FaCteur De CohÉrenCe la tendance est au rapprochement,
leur autonomie, encadrer leurs ressources, les conduire et De CoMPrÉhension ? au regroupement. Dans le secteur
au regroupement, réduire le nombre de leurs édiles ? s’in- public, ce changement d’échelle
quiètent certains. La création de conseillers territoriaux siégeant à la fois n’échappe à personne. Sur le pa-
au sein des Conseils généraux et régionaux et la modifica- pier, les objectifs affichés semblent
un non-ÉVÉneMent Pour l’oPinion tion des modes de scrutin dont la diversité et la complexité frappés du coin du bon sens mais
Publique ? sont maintenues vont-ils permettre une démocratisation et c’est dans la mise en œuvre que
une plus grande lisibilité de la gouvernance locale ? tout se complique avec l’arrivée d’un
Voilà une réforme qui va changer progressivement mais La création autoritaire de métropoles, d’intercommuna- paramètre aussi déterminant qu’im-
profondément le paysage des institutions locales. Aucun lités ou de nouvelles communes regroupées, et l’affichage prévisible : le facteur humain.
mouvement d’opinion ne semble s’y intéresser, aucun d’une nouvelle répartition des compétences entre les ni- Anticiper, conseiller, compren-
groupe de pression se mobiliser, aucune communication veaux locaux sans aborder l’articulation avec celles de dre, informer, expliquer, partager,
porter un débat. l’État, vont-ils permettre une plus grande cohérence et accompagner, motiver, reconstrui-
Même l’approche des élections régionales ne parvient plus grande compréhension ? re… : la communication devient
pas à intéresser les médias et à sensibiliser les citoyens à Le bouleversement soudain de la fiscalité locale avec dès lors un enjeu majeur de la réus-
ces questions. Rien d’étonnant si l’on constate une large la suppression de la TP et l’encadrement plus strict des site du changement. Ou une source
abstention à ces élections comme ce fut le cas lors des dépenses des collectivités locales vont-ils permettre une d’échec.
dernières municipales. plus grande transparence et un plus grand attachement à
En cette période de bouleversements économiques et la gestion locale ? Parcours 1 / 2 décembre, 14:30
écologiques, de crise civique et sociale, la question de la Comment le secteur local peut-il – par lui-même – fa-
répartition des responsabilités entre l’État et le niveau voriser sa lisibilité, rendre compréhensible son action,
local est pourtant essentielle. Et les collectivités locales s’ouvrir à la participation des citoyens ? Le Comité Balladur
n’ont pas à rougir de leurs capacités à assumer leur rôle, Le débat s’ouvre à Cap’Com entre communicants, élus et
disposant d’un bilan positif dans la mobilisation de leurs observateurs. Il est temps. La question est essentielle.
compétences et la gestion de leurs ressources. B.D.
Les maux dont souffrent les collectivités locales ne se-
raient-il pas d’abord un déficit de lisibilité ? Le temps des élus / 2 décembre, 11:00
Le grand débat / 3 décembre, 14:30
Portrait
Carte blanche à jean-Christophe Victor
q
uels qu’en soient les contours, Afghanistan pour le ministère des Affaires qui nous entoure à l’aide, par exemple, de
la réforme des collectiv i- étrangères. Convaincu de la pertinence de cartes en anamorphose redessinées en fonc-
tés à venir va bouleverser les l’outil géopolitique, il a créé le Laboratoire tion du poids démographique ou économique
représentations territoriales. Le d’études politiques et d’analyses cartogra- des territoires, ou des temps de trajets qui
mille-feuille institutionnel, diffici- phiques (LEPAC), laboratoire de recherche les relient.
lement communicable, pourrait bien appliqué, privé et indépendant, spécialisé L’analyse des cartes montre combien ces
se densifier. Et la pédagogie se com- en politique internationale et en prospec- supports de représentations, réelles ou
plexifier alors que les distorsions tive. « Le Lepac doit fournir des éléments supposées, aiguillent la compréhension et
entre territoires vécus et territoires susceptibles de faire évoluer les mentalités par conséquent l’adhésion aux projets. Des
administratifs se multiplient. La car- des décideurs locaux pour les aider, par les exemples historiques peuvent ainsi éclairer
tographie représente en la matière cartes, à raisonner à plusieurs échelles. Dans la réforme très actuelle des collectivités :
un outil précieux. « En quelque sor- notre culture actuelle de l’urgence, les déci- la construction des États-Unis d’Amérique
te, les cartes font autorité. Bien plus deurs viennent chercher de la lenteur. » Le à la fin du 18e siècle, la réunification des
qu’une illustration, elles sont une aide Lepac est intervenu plusieurs fois aux cô- deux Allemagnes en 1990 ou la fusion des
Créateur du à la compréhension et à la décision. Il tés de collectivités pour offrir cet éclairage communes au Québec au début des années
Dessous des cartes, s’agit des les faire parler en jouant sur le va- stratégique. 2000. En élargissant l’horizon spatio-
magazine de et-vient entre l’écriture et la cartographie » Au-delà de l’activité d’accompagne- temporel, Jean-Christophe Victor nous
géopolitique diffusé précise Jean-Christophe Victor qui ouvrira ment et de formation du labo, l’émission donnera de précieuses clés de lecture pour
sur arte, il fera le 21e Forum Cap’Com consacré au change- Le Dessous des cartes, diffusée sur Arte de- traiter des enjeux très concrets de commu-
parler les cartes lors
de la conférence ment d’échelle. puis 1991, offre une fenêtre médiatique nication.
d’ouverture du 21e De formation universitaire en langues aux questions géopolitiques. Elle permet à F.B.
Forum. orientales et titulaire d’un doctorat en an- Jean-Christophe Victor et à son équipe de
thropologie, le fils du célèbre explorateur faire de la pédagogie à grande échelle. De
Conférence d’ouverture / 2 décembre, 9:30
Paul-Émile Victor a débuté sa carrière en changer le regard sur les enjeux du monde
6. europe
l’euroPe, arlÉsienne
De la CoMMuniCation… MalgrÉ tout
Désignées comme des relais de proximité,
les collectivités doivent approcher la
Commission européenne
et les institutions
l
’Europe reste un sujet difficile de communication. sormais comme un partenaire de communication. Soit
européennes comme un Les élections européennes l’ont une nouvelle fois directement, en fournissant arguments et supports aux
confirmé par un taux record d’abstention de 60 %. relais ou en cofinançant des opérations de communica-
véritable partenaire de L’incompréhension institutionnelle joue pleinement tion. Soit par l’intermédiaire des Relais Europe direct,
communication. son rôle. Le Parlement n’est pas politiquement polari-
sé comme les parlements nationaux – la présidence est
structures de proximité souvent adossées à des collecti-
vités. À l’occasion des élections de juin dernier, la ville
systématiquement partagée entre la droite et la gauche de Montbrison a mis en place, par exemple, une démarche
– et le président José Manuel Barroso a été reconduit de mobilisation des nouveaux électeurs en partenariat
par les chefs d’États à la tête de la Commission avant avec le Relais Europe direct de Saint-Étienne.
même les élections de juin. Cet éloignement démocrati- Freins. Malgré les bonnes volontés et en dépit du ca-
que manifeste conforte le désintérêt du sujet européen dre légal, le sujet reste épineux. L’Europe n’est pas une
déjà malmené par une représentation bureaucratique priorité sur la feuille de route des communicants locaux.
de « Bruxelles ». Sans compter que les élus ont tendance à considérer
nouvelle stratégie. La proximité de l’Europe avec « Bruxelles » comme un argument politique pratique.
les citoyens est pourtant une préoccupation partagée La communication de l’Europe passe aussi par un travail
et récurrente. Elle était inscrite dans les trois priori- préalable de conviction partagée. Au risque de voir les
tés de la présidence française et sera portée à l’agenda initiatives europhiles sanctionnées.
de la présidence belge en 2010. La Commission a pris l’heure est au pragmatisme. Un atelier de pro-
conscience qu’elle ne pouvait pas porter seule cette rela- duction sera organisé à Cap’Com. Ce groupe de travail
tion au citoyen et est entrée dans une nouvelle stratégie. réunissant des représentants de la Commission, des ac-
« L’Europe doit s’appuyer sur des relais de proximité dans teurs européens, des représentants de la Belgique et
les États-membres, a expliqué Claus Sorensen, directeur des communicants publics dressera des pistes d’actions
général de la communication de la Commission, lors du concrètes. Et invitera à l’expérimentation.
20e Forum Cap’Com. En France, les collectivités locales sont
des relais privilégiés. » La Commission se positionne dé- atelier de production / 2 décembre, 14:30
le Dessus Projet en 8 rÉgions
La France des écoles philosophiques
Projet en 6 rÉgions
La France chanteurs morts ou presque qu’on chante à
Des Cartes
la veillée
� Région OM
� Région OL
� Tino Rossi
Le Comité Balladur � Région FC Sochaux
� Georges Guetary
� Région Lens
souhaite ramener � Région PSG
� Alan Stivell
le nombre de � Région FC Nantes
� Maurice Chevalier
� Pierre Bachelet
régions de 22 à 15. Mais � Région Girondins
� Herbert Léonard
de Bordeaux
on peut faire mieux et plus
� Région stade
audacieux ! En créant des Toulousain
régions respectueuses des
spécificités de notre beau
pays. Voici quelques idées de
regroupements proposées par Projet en 4 rÉgions Projet en 3 rÉgions
la France des grandes passions la France des cuisines locales
Corinne Guillemot
(directrice de la
communication de l’agence � Région Anisette � Restauration
d’urbanisme d’Île-de- � Région Pinard au beurre
� Restauration
France). Enfin une réforme � Région Calva/Pur Malt
à l’huile
respectueuse de nos � Région Bière
� Restauration
hors de prix
sensibilités individuelles et
collectives !
Conférence d’ouverture / 2 décembre, 9:30
7. Développement durable
21E
la CoMMuniCation DD
FORUM
CAP’COM
DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
7
est une CoMMuniCation De la PreuVe
Quelques jours après la clôture de la 7e Université d’été pour la
communication sur le développement durable de Buoux, dont Cap’Com
est partenaire, Gilles Berhault, président d’ACIDD*, revient sur les
grandes tendances du développement durable.
CaP’CoM Les préoccupations environnementales déclaration. Pour les entreprises, la grande évolution est
semblent aujourd’hui largement reconnues et la communication produits. Longtemps réservé à la com-
partagées par tous. Est-ce que cela change la munication institutionnelle, le développement durable est
manière de communiquer ? entré dans les directions marketing.
Gilles Berhault : La question est aujourd’hui : faut-il
communiquer sur le développement durable ou commu- CaP’CoM Le développement durable ne se résume
niquer avec responsabilité ? Les collectivités ne sont pas pas aux questions environnementales. Qu’en est-
à l’abri du green washing. Quand on veut communiquer il des dimensions économiques et sociales qui
sur le développement, on prend un risque politique. Par semblent sous-représentées dans le discours ?
contre, quand on communique sur les transports, l’habitat, G.B. : La dimension sociale est beaucoup plus délicate à
le développement économique, la démocratie locale… il gérer que l’argument environnemental porté positivement
est important de mettre en avant les arguments dévelop- par des leaders d’opinion forts comme Nicolas Hulot. L’as-
pement durable. C’est une demande affichée des citoyens. pect social est plus compliqué, surtout à une période où
En parallèle, la collectivité territoriale commence à la situation des plus démunis s’empire. Les vrais progrès
prendre ses responsabilités et diminuer les impacts à faire sont dans une approche globale.
environnementaux et sociaux des stratégies de com-
munication qu’elle met en œuvre. CaP’CoM Que veut dire « communiquer
responsable » ?
CaP’CoM Existe-t-il des différences G.B. : C’est prendre conscience de ses impacts sociaux, en-
d’approches entre public et privé ? vironnementaux, économiques et culturels, et agir pour
G.B. : Elles se rejoignent. Les communicants pu- les diminuer. A-t-on besoin de cet outil ? En quelle quan-
blics se sont intéressés un peu avant les autres aux tité ? C’est une question d’analyse de cycle de vie com-
achats responsables mais ils comprennent mainte- plet de chaque outil. La seconde étape est celle de l’effi-
nant seulement qu’associations et consommateurs cacité. Nous devons faire très attention à l’utilisation de
peuvent les mettre en face de leurs responsabili- la peur, de la culpabilité… Les campagnes qui marchent
tés. Car la communication développement durable sont plutôt celles qui font appel à l’optimisme, la créati-
est une communication de la preuve, pas de la vité, l’humour.
*Association pour la communication et l’information sur le dévelop-
pement durable
En [s]avoir + : www.acidd.com
CoMMuniquer
resPonsable :
les labels
en DÉbat
l es chartes d’engagement se multiplient
chez les organisations professionnelles
2009
comme l’ARPP, l’ANAÉ ou l’APACOM. Sont-elles
annÉe De l’eau
suffisantes pour favoriser la généralisation
d’une communication responsable ? Non pour
ceux qui travaillent avec l’AFNOR à l’établis-
Pour saint-Étienne sement d’un cadre normatif comprenant ré-
férentiel et évaluation. Oui pour ceux qui, à
l’instar de l’Ademe, préfèrent la liberté d’une
P our assurer la lisibilité de ses actions autour de l’eau, la ville de Saint-Étienne a mis en place une ligne « démarche » moins génératrice d’inégalités
graphique unique déployée tout au long de l’année. Baisse du tarif de l’eau, ouverture d’une nouvelle entre gros et petits organismes. Le débat
station d’épuration, mise en place du plan rivière, sensibilisation au développement durable : 2009 a été s’engage à Cap’Com autour d’une évolution
labellisée année de l’eau. Une visite professionnelle permettra d’analyser l’ensemble du dispositif communi- majeure du métier de communicant.
cation, le mardi 1er décembre.
Visite pro 2 / 1 décembre, 15:00
er
Le temps des métiers / 3 décembre, 16:30
8. Développement durable
MobilitÉ :
Vers une CoMMuniCation
MultiMoDale
La mobilité fait l’objet d’une approche nouvelle qui
appelle au dépassement de la communication transport.
j
usqu’ici, la communication sur la mobilité s’est nouVeaux esPaCes De CoMMuniCation la communication ne peut laisser échapper. C’est le
essentiellement placée sur le plan du chan- principe de l’expérience menée par la SNCF avec ID-
gement de comportement. Comment inciter Le paradigme traditionnel envisage le transport TGV qui rencontre un franc succès.
les citoyens à préférer les modes de déplacements comme un rapport temps-distance que la technologie
doux et les transports en commun à l’usage de la cherche à réduire. Celui du xxie siècle veut faire de CoMMuniCation MultiMoDale
voiture. La prise de conscience environnementale ce temps un temps utile. Les transports, mais aussi
porte opportunément cette communication, sa- les lieux de la mobilité comme les gares, les arrêts Ce changement de paradigme de la mobilité
vant mélange d’incitation, de culpabilisation et de de bus, les aires de covoiturage, représentent de implique une évolution vers une communication
contournement. Et ça marche. On voit apparaître de nouveaux territoires de communication à investir. multimodale. Elle fait intervenir une multiplicité
nouvelles pratiques de déplacements : covoiturage C’est ce que font, entre autres, les régions Bretagne d’acteurs, dont les usagers eux-mêmes, une multipli-
(voir ci-dessous), autopartage, pédibus, retour du et Rhône-Alpes en équipant et en utilisant les TER cité de canaux et d’outils, mais aussi une multiplicité
tram… Le succès du « transport individuel public » comme des outils de communication. de fonctions. Elle doit à la fois rendre intelligible
que sont Vélo’V, Vélib’ et autres Bicloo, est assez ca- Lorsqu’on analyse la fréquentation du mé- cette nouvelle approche de la mobilité et favoriser
ractéristique de l’alliance féconde entre innovation tro parisien, on constate que la part des trajets les comportements durables, assurer une pédagogie
et communication. domicile-travail diminue au profit des trajets oc- de la multimodalité et former les usagers, et enfin
Mais la mobilité ne se résume plus à une com- casionnels. Le métro, comme d’autres modes de investir un espace-temps retrouvé. Des questions qui
munication transport. « Avec le développement des transport, y compris la voiture, deviennent des lieux seront au cœur du parcours consacré aux échelles de
technologies numériques, nous sommes entrés dans de reliance, c’est-à-dire des lieux de socialisation, la mobilité, le mercredi 2 décembre.
un nouveau paradigme » précise Georges Amar, res- de rencontres, d’opportunités. Le phénomène de co-
ponsable de la prospective à la RATP. présence favorise la fabrication de lien social que Parcours 2 / 2 décembre, 14:30
soyez tenDanCe,
CoVoiturez !
l
Pour la première fois, Cap’Com propose aux ’avantage est triple : partager les frais de déplacement, réduire
l’impact environnemental de sa participation, mais aussi favoriser
participants du Forum de covoiturer pour se rendre la convivialité. Sans compter que le covoiturage, c’est aujourd’hui
à Saint-Étienne. trendy !
Sur le plan opérationnel, Cap’Com s’appuie sur la plateforme
www.covoiturage76.net développée par le Conseil général de Seine-Mari-
time. Ce site de mutualisation de l’usage de la voiture s’inscrit dans une
démarche globale de promotion des transports en commun dont la commu-
nication a été récompensée au Grand Prix 2008 par un Cap’Com d’argent.
En un an, le site a réuni plus de 1 500 adhérents et proposé 1 700 tra-
jets consultés près de 400 000 fois. La fréquentation est encourageante
et incite à la mutualisation du service. D’autres collectivités locales,
comme l’agglomération de Rouen, qui avaient prévu de créer leur propre
plateforme, ont ainsi décidé de rejoindre le site départemental. De gran-
des entreprises, comme France Telecom, l’ont également inscrit dans leur
Plan de déplacement d’entreprise.
En pratique, le système est simple. Il suffit de se connecter et de créer
un compte personnel gratuit. Après avoir accepté la charte du covoiturage,
chacun peut proposer des trajets et consulter les offres.
Le dispositif sera mis en place à la fin du mois d’octobre. Il sera ouvert
à l’ensemble des Cap’comiens, partout sur le territoire national. Il devrait
permettre d’améliorer le bilan carbone de la manifestation dressé en par-
tenariat avec l’Ademe.
En [s]avoir + : www.covoiturage76.net
9. tri
21E
FORUM
CAP’COM
DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
9
attituDes
és ont réalisé
Presque 70 collectivit
n, d’usages
une enquête d’opinio
r le service
et de satisfaction su
urs résultats
déchets et ont mis le
Emballages
en commun avec Eco-
yses.
pour en tirer des anal
l
e premier critère qui prédispose au tri facilitation du tri sont donc essentiels pour
est la perception de sa facilité. Entrent augmenter les performances de tri. Le sac de
ensuite en ligne de compte le type pré-tri dans la cuisine permet par exemple
d’habitat (collectif ou individuel), l’âge puis de répondre à ces deux exigences.
le statut propriétaire/locataire (un proprié- Cette analyse inédite est la synthèse
taire âgé trie plus qu’un jeune locataire). À d’un ensemble d’enquêtes, menées avec un
l’inverse, les doutes sur les consignes et les questionnaire quasi commun et administré
aspects de propreté perturbent le geste de à près de 60 000 personnes représentant
tri : les emballages métalliques et les bri- 15 millions d’habitants. Des données com-
ques alimentaires sont moins triés. plémentaires sur les performances de tri et
Communication. Les supports d’infor- les investissements communication ont été
mation plébiscités sont les autocollants sur ajoutées à la base de données. Les résultats
les bacs, les codes couleurs, puis le guide de complets seront présentés lors d’un atelier
tri. Des investissements élevés en communi- à Cap’Com, le mercredi 2 décembre. Ils ali-
cation ne garantissent pas pour autant des menteront les réflexions dans le cadre d’un
performances élevées. Celles-ci dépendent atelier de production consacré au local pou-
aussi du dispositif technique. Les enjeux de belle, acte de communication.
les instants DÉVeloPPeMent Durable
Du ForuM
L’eau, une année thématique de communication
Visite professionnelle / 1er décembre, 15:00
le local poubelle, acte de communication
atelier de production / 2 décembre, 11:00
tri des déchets : analyse des usages
atelier / 2 décembre, 15:00
objectif 75 % de tri
atelier / 2 décembre, 16:30
Réduire l’empreinte écologique de ses impressions
atelier / 2 décembre, 18:00
Le temps des métiers : communiquer responsable
Table ronde / 3 décembre, 16:30
10. gestion de crise
griPPe a la CoMMuniCation
un tournant Pour
:
Publique De Crise
Thierry Libaert, directeur de l’Observatoire international des crises,
revient sur le double changement de nature de la communication
autour de la grippe A.
à
cause de la grippe A, la communica- crise” a été créé au sein du Service d’in- Autre changement
tion publique de crise vient de subir formation du Gouvernement (SIG) et une majeur et pour la pre-
deux inflexions majeures. Après une circulaire adressée en mars 2006 à tous les mière fois, en dehors
longue période chaotique, la canicule d’août ministres pour les informer en matière de des alertes de nature
2003 fut le révélateur de l’incapacité gou- réaction aux crises : “faire face” est devenu terroriste et du plan
vernementale à sortir de ce vieux réflexe le mot d’ordre. Vigipirate, nous as-
de rassurer coûte que coûte et de clouer Le lancement d’une campagne natio- sistons à une réelle
au pilori médiatique le coupable désigné. nale de sensibilisation sur la grippe A, le complémentarité des approches nationales
Jean-François Mattei, ministre de la Santé 24 août dernier, s’inscrit dans ce contexte. et locales face à la survenance d’un même ris-
en 2003, peut en témoigner. Connaissant parfaitement le rôle de fusible que. L’ensemble des acteurs est aujourd’hui
potentiel d’un ministre de la Santé, Rosely- mobilisé autour d’un même plan de lutte
Faire FaCe ne Bachelot sait également que les crises contre une crise potentielle. Chacun a com-
sanitaires sont celles qui marquent le plus pris que cette épidémie ne pouvait être
Cette mise en accusation d’un État in- fortement et durablement les esprits. De combattue que dans une conjonction de
capable de répondre face à un phénomène surcroît, pour avoir été le ministre de l’En- forces. C’est donc tout à la fois à un change-
extrême a conduit à une réelle prise de vironnement qui a proposé l’intégration du ment de nature et à un changement d’échelle
conscience : la nécessité d’un discours principe de précaution dans la Constitution auquel nous assistons.
cohérent s’impose face à la méfiance géné- française, Roselyne Bachelot mesure l’am- T.L.
ralisée des citoyens. Un cadre de cohérence pleur de cette nouvelle donne. Elle ouvre la
fut mis en place et des procédures enga- porte aux attaques publiques, aux recours
gées. Un département “Communication de juridiques. Conférence stratégique 2 / 2 décembre, 17:30
CoMMuniquer,
grâCe à la Crise, C’est ÉConoMiser
Faites Votre rÉVolution En temps de crise, un acte fort de communication est de dimi-
nuer ostensiblement le budget de la communication. Démons-
Conséquence de la crise et des transferts d’ordre général. Le service communication tratif mais tout aussi contre-productif. Car, vue comme un in-
de compétences, les collectivités sont est concerné au premier chef. Il doit affirmer vestissement, la communication permet de maîtriser les coûts
contraintes d’opérer une mutation organisa- l’utilité de son action, l’évaluer pour assu- d’un grand projet. Une concertation bien menée, un climat fa-
tionnelle. Les communicants ont pour mis- rer de son efficacité et de sa crédibilité. Il vorable, une appropriation par les futurs usagers limitent les
sion d’accompagner le changement au sein doit aussi repenser sa stratégie, son budget risques de recours et les retards de chantiers. La communica-
des institutions. Ils doivent redonner du dans un univers numérique désormais bien tion est donc source d’économies.
sens à l’action publique tout en introduisant installé. En résumé, les communicants sont Jean-François Lanneluc, dircom et dircab de Lyon, le démontrera
une notion d’efficacité, voire de performan- invités à saisir la crise comme une oppor- lors d’une conférence stratégique. Il partagera des arguments
ce. La communication devient un outil de tunité de révolution intérieure. propres à convaincre son maire et son DGS.
management à ne pas négliger. “Faire plus
avec moins” est présenté comme un mot Parcours 5 / 3 décembre, 9:00 Conférence stratégique 3 / 3 décembre, 9:00
11. 21E
inVitÉ
FORUM
CAP’COM
DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
11
Martin hirsCh Martin Hirsch, haut-commissaire aux Solidarités
actives contre la pauvreté et à la jeunesse, sera l’invité
exceptionnel de Cap’Com. Il viendra expliquer comment
la communication a accompagné le processus de mise en
œuvre du revenu de Solidarité active.
CoMMuniquer sur
les questions soCiales :
un exerCiCe D’Équilibriste
l
a communication à caractère social est médiens professionnels. Avec le risque que
l’une des plus difficiles. D’abord parce l’un d’entre eux, Marc le cariste, ne soit en
qu’elle est sensible. Elle court le ris- réalité plus concerné par le RSA.
que permanent, par un effet de loupe, de la
stigmatisation de personnes déjà fragilisées. CoProDuCtion
Elle est difficile aussi parce que les commu-
nicants ne disposent pas d’une connaissance Pour renforcer l’appropriation du rSa,
précise des publics concernés. Encore plus le dispositif a été doté dès sa phase expé-
dans un contexte de crise où le nombre de rimentale d’une charte graphique propre
personnes potentiellement bénéficiaires des déployée de deux manières. D’une part, à
dispositifs sociaux augmente. La généralisa- travers la communication globale portée par
tion du revenu de solidarité active illustre le gouvernement. D’autre part, à travers les
de nombreux aspects des problématiques campagnes menées par les relais de proxi-
partagées par les acteurs publics au pre- mité que sont les Conseils généraux ou les
mier rang desquels les Conseils généraux, Caisses d’allocations familiales. La copro-
les CCAS, les bailleurs sociaux, les CAF ou duction a été permanente et indispensable.
Pôle Emploi. Elle constitue, en la matière, un facteur clé
de réussite ou d’échec.
Droit à rien En décembre, 6 mois après la générali-
sation du rSa, un premier bilan pourra être
La communication fait partie intégran- tiré. La démarche d’évaluation, intégrée dès
te du processus de mise en œuvre du rSa. le départ, permettra de mesurer l’efficacité
L’enjeu est double. D’abord, informer les bé- de la communication et d’orienter son évolu-
néficiaires des minima sociaux – RMI, API tion. La transition des anciennes prestations
question/rÉPonses principalement – du changement de dispo-
sitif. Le plan de communication est assez
simple dans la mesure où les destinatai-
sociales vers le rSa s’est-elle passée correc-
tement ? Combien de travailleurs pauvres
bénéficient du rSa ? Faut-il intensifier ou
M artin Hirsch se prêtera au jeu res sont connus individuellement. Le modifier la communication pour augmenter
des questions-réponses avec les second objectif est plus complexe : leur nombre ? Et puis la question des jeunes
communicants lors d’une séance toucher les nouveaux bénéficiai- sera posée. Le Président de la République
plénière. Expérimentations, rSa, res. Car ceux que l’on appelle les vient de décider l’élargissement du dispo-
jeunesse… À vous de définir les travailleurs pauvres ne se sentent sitif aux moins de 25 ans. Un nouveau défi
thèmes qui vous intéressent et pas concernés par le rSa puisqu’ils pour la communication institutionnelle qui
d’interroger le haut-commissaire « n’ont jamais eu droit à rien ». a beaucoup de mal à toucher efficacement
aux Solidarités actives contre la C’est l’objectif de la campagne les publics jeunes.
pauvreté et à la jeunesse, qui fut « Le rSa, ça sert à ça ». S’adresser à L’analyse de la communication sur le rSa
aussi président d’Emmaüs et directeur ces nouveaux publics pour leur fai- éclairera utilement les communicants en
général de l’Agence française de sécu- re prendre conscience de leur statut charge de la communication sociale dans
rité sanitaire des aliments (AFSSA). d’éventuel bénéficiaire. Une campa- leurs institutions. Car la démarche, ex-
gne dont toutes les composantes ont été ceptionnelle par son objet et son ampleur,
La boîte à questions / 3 décembre, 12:00 testées par des panels de bénéficiaires. Y permet de nombreuses transpositions en
compris la campagne média. Elle avait pour termes de méthodes.
objectif de permettre aux nouveaux bénéfi- F.B.
ciaires de mieux s’identifier. C’est pourquoi
Martin Hirsch a souhaité qu’il soit fait appel
à des futurs bénéficiaires plutôt qu’à des co- Parcours 4 / 3 décembre, 9:00
12. MarDi 1er DÉCeMbre
14:00 14:00
Accueil à l’office de tourisme de Saint-Etienne Métropole
15:00 15:00
Visite Pro 1 Visite Pro 2 Visite Pro 3 Visite Pro 4
16:00 16:00
Du MAI L’eau : une année thématique Manufacture/Plaine Achille : Roanne : l’opération
à la Cité du design : de communication anatomie d’un grand projet Cœur de Cité
17:00 17:00
un parcours dans la ville urbain
18:00 18:00
19:00 19:00
grand Prix CaP’CoM
20:00 Cérémonie 20:00
de remise des prix
21:00 21:00
MerCreDi 2 DÉCeMbre
Conférences stratégiques Parcours Parcours Parcours Ateliers de production
09:00 09:00
10:00 Conférence d’ouverture 10:00
jean-ChristoPhe ViCtor
er
s louP
à ne Pa
e
P lÉniÈr
11:00 11:00
atelier de production 1
le temps des élus Le local poubelle,
12:00 les enjeux De la MÉtroPolisation 12:00
acte de communication
L’apéro des nouveaux Remise du prix de la presse territoriale
13:00 13:00
Déjeuner
14:00 14:00
15:00 15:00
atelier de production 2
conférence stratégique 1 Parcours 1 Parcours 2 Parcours 3
Design et lisibilitÉ urbaine Europe : rendre proche ?
16:00 16:00
rueDi baur 1+1 = mieux ? Les échelles Sport
de mobilité et territoires
17:00 atelier de production 3 17:00
La distribution des
18:00 conférence stratégique 2 publications territoriales 18:00
retour sur la Crise De la griPPe a
thierry libaert
19:00 19:00
20:00 20:00
Soirée Chaudron
21:00 21:00
jeuDi 3 DÉCeMbre
Conférences stratégiques Parcours Parcours Parcours Parcours
09:00 09:00
conférence stratégique 3
10:00
CoMMuniquer C’est ÉConoMiser Parcours 4 Parcours 5 10:00
jean-François lanneluC atelier de production 4
Communiquer sur les questions La crise et après ? L’attractivité des villes
11:00
conférence stratégique 4 sociales : un exercice excentrée 11:00
la CaMPagne obaMa à l’ÉChelle
De la FranCe
d’équilibriste ?
thierry VeDel/riCharD Collin
12:00 er
12:00
s louP
à ne Pa
La boîte à questions PlÉniÈ
re Les apéros des communicants
Martin hirsCh
13:00 13:00
Déjeuner
14:00 14:00
le grand débat
15:00 rÉForMe territoriale, rÉgionales… 15:00
quelle lisibilitÉ er
s louP
Pour le ChaMP loCal ? à ne Pa
e r
16:00 PlÉniÈ 16:00
17:00 17:00
le temps des métiers
la CoMMuniCation resPonsable
18:00 18:00
13. Me
Cochez les différentes étapes de votre Forum
conférences stratégiques : 45 minutes d’exposé, 21E
45 minutes de débat avec des experts pour mieux cerner FORUM
CAP’COM
13
les enjeux stratégiques. DE LA COMMUNICATION
PUBLIQUE ET TERRITORIALE
Parcours thématiques : 3 h pour analyser et mettre en
perspective des thématiques fortes de communication.
Ateliers méthodologiques : 1 h pour une approche
concrète et concise des sujets pratiques.
ateliers de production : une séance de travail en petit
la
21e Forum de n
groupe pour réfléchir ensemble et ouvrir de nouvelles
communicatio
voies d’action.
Visites professionnelles : un rendez-vous sur le terrain
publique et
pour mieux appréhender les enjeux de communication et
découvrir un petit coin de territoire.
carrefours numériques et audiovisuels : 45 minutes, un
format court et interactif pour mieux comprendre l’usage territoriale
des technologies numériques et des supports vidéos.
09:00
10:00
11:00
rograM
Ateliers
atelier 1
Ateliers
atelier 2
Ateliers
atelier 3
Carrefours numériques
carrefour numérique 1 / Home-pages
MerCreDi 2 DÉCeMbre
Visite
09:00
10:00
11:00
Relations presse à l’échelle Communication budgétaire : La typographie à l’échelle (échelle internationale)
12:00 12:00
d’un territoire faire parler les chiffres des territoires carrefour numérique 2
Le citoyen à portée de clic
13:00 13:00
Déjeuner
14:00 14:00
15:00 15:00
atelier 4 atelier 5 atelier 6 / Petits territoires : carrefour numérique 3
Prix de la presse territoriale Tri : analyse des publics communiquer économie L’échelle des cartes
16:00 16:00
carrefour numérique 4
atelier 7 atelier 8 atelier 9 Mesurer son influence sur internet
17:00 17:00
Économie des supports Objectif 75 % de tri Identité sonore carrefour numérique 5 / Consommation
d’internet, point sur les usages
18:00 18:00
atelier 10 atelier 11 / Empreinte atelier 12 carrefour numérique 6
Conduire des achats médias écologique des impressions Le langage des logos Les équipes face aux réseaux sociaux
19:00 19:00
20:00 20:00
Soirée Chaudron
21:00 21:00
jeuDi 3 DÉCeMbre
Ateliers Ateliers Ateliers Carrefours audiovisuels Visite
09:00 09:00
Carrefour audiovisuel 1 / Vidéo
atelier 13 atelier 14 atelier 15 / Réunions sur le net : arrêt sur image et perspectives Petit déjeuner
10:00 10:00
Les panels Le numéro unique publiques innovantes Carrefour audiovisuel 2 le Corbusier
Visite De FirMiny
Web TV : définir une politique éditorial
11:00 11:00
atelier 16 / Méthode des atelier 17 atelier 18 / E-administration Carrefour audiovisuel 3 / Projet
marchés d’impression L’accueil des nouveaux individualisée télévisuel : développer des partenariats
12:00 12:00
Carrefour audiovisuel 4 / Télévision
locale : augmenter son territoire
13:00 13:00
Déjeuner
14:00 14:00
Conférences et séances plénières Visites, parcours Ateliers
Récréations ! Ateliers de production Carrefours numériques/audiovisuels
louPer
Séances plénières “à ne pas louper”
à ne Pas
re
PlÉniÈ
retrouvez le programme détaillé et actualisé sur www.cap-com.org Programme arrêté au 1er octobre 2009 susceptible de modification.